21 research outputs found

    Port-en-Bessin-Huppain – Le Mont-Castel

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    Le Mont-Castel est un plateau côtier d’une vingtaine d’hectares qui domine la commune de Port-en-Bessin à une dizaine de kilomètres à l’ouest de la capitale de cité gallo-romaine des Baïocasses Bayeux/Augustodurum. Il s’intègre au fond d’une plaine d’environ 400 ha entourée d’une couronne de reliefs bien marqués sur lesquels au moins deux autres sites fortifiés ont déjà été repérés : le Mont-Cauvin, sur la commune d’Étreham (Bronze final IIIb, prospections aériennes G. Hulin et S. Normant 200..

    Fleury-sur-Orne – Carrière Saingt

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    La redécouverte par les archéologues en 2014 de l’une des nombreuses carrières-refuges utilisées par les civils pris sous les bombes lors de la Bataille de Caen (juin-juillet 1944), a offert l’opportunité de mettre en place une opération archéologique à caractère expérimental permettant de confronter différents types d’analyses, au croisement de l’archéologie, de l’histoire et de la sociologie. Ce programme de recherche, débuté en 2015, associe des chercheurs de l’Inrap, du CNRS, de l’INSA St..

    La carrière Saingt à Fleury-sur-Orne

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    Depuis 2014, la carrière Saingt, l’une des nombreuses carrières-refuges utilisées par les civils pris sous les bombes lors de la Bataille de Caen (juin-juillet 1944), offre l’opportunité de mettre en place une opération archéologique à caractère expérimental permettant de confronter différents types d’analyses, au croisement de l’archéologie, de l’histoire et de la sociologie. Ce programme de recherche, débuté en 2015, associe des chercheurs de l’Inrap, du CNRS, de l’INSA-Strasbourg et des sp..

    Port-en-Bessin-Huppain, Commes – Le Mont Castel

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    Depuis quatre ans, le site du Mont Castel fait l’objet de fouilles archéologiques programmées à la fin de l’été. En 2018 la fouille a concerné l’étude d’un vaste horreum et l’étude des abords du rempart, à proximité de l’habitat de l’âge du Bronze. C’est dans ce secteur qu’a été mis au jour, en début de campagne, un dépôt du Bronze final 3a comportant une trentaine d’objets en bronze dans un vase en céramique. Ce dépôt est une découverte de premier plan au niveau national puisque intègre et e..

    Port-en-Bessin-Huppain – Le Mont Castel

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    Depuis trois ans, le site du Mont Castel fait l’objet de fouilles archéologiques programmées à la fin de l’été. Cette année, c’est principalement l’occupation de la fin de l’indépendance gauloise qui a fait l’objet d’un travail de fond. Il est désormais possible de dresser dans ces grandes lignes les modalités d’occupation du site. Nous rappellerons toutefois, avant de présenter l’occupation de La Tène D2b, que le site est fortifié et occupé dès le Bronze final IIIa et fait l’objet durant le ..

    Projet Collectif de Recherche. Étude de la plaine fermée de Port-en-Bessin : de l'âge du Bronze à la fin de l'âge du Fer. Le site du Mont Castel à Port-en-Bessin et Commes (14). Opération 2014

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    Port-en-Bessin et Commes "Mont Castel"Vaste plateau côtier d'une vingtaine d'hectares dominant le village de Port-en-Bessin et la mer, le Mont Castel n'avait pas encore fait l'objet, avant cette année, d'investigations poussées sur le terrain. Le site s'intègre dans un réseau de points hauts fortifiés (Mont Cauvin, Mont Cavalier, Golf formant un système de protection de l'espace unique pour la protohistoire de l'Ouest de la France (étude menée dans le cadre d'un PCR dirigé par J.P. Guillaumet).Si une fréquentation du site durant la Protohistoire semblait bien attestée, la nature et la chronologie de cette fréquentation restaient à mettre en évidence. La topographie et les quelques informations disponibles après des sondages réalisés en 2010 orientaient la réflexion vers un site fortifié de hauteur de La Tène finale (de 150-30 avant notre ère), implanté en un lieu remarquable et éminemment stratégique depuis la fin l'âge du Bronze (1350-800 avant notre ère).La première campagne de sondage réalisée dans un contexte d'urgence suite à la découverte d'un vaste pillage sur le site a confirmé les premières hypothèses : le site est occupé durant l'âge du Bronze final puis voit la construction de fortifications à l'extrême fin de l'âge du Fer. Durant ces sondages, de l'armement romain a été mis au jour (bouterolle de glaive, trait de baliste ou de scorpion. balles de fronde en plomb...).En 2014 etdans le cadre d'un vaste programme de recherche visant à étudier le secteur, il a semblé opportun de lancer une nouvelle campagne de fouille sous la forme de fenêtres exploratoires de 2000 à 4000 m?. Trois fenêtres ont été réalisées en septembre, l'une d'entre elles s'est révélé stérile, les couches et structuresarchéologiquesétant oblitérées par une carrière moderne, les deux autres ont montré un semisdense de trousde poteaux et fosses formant de nombreux bâtiments. La plupart de ces structures semblent obéir à une trameorthonormée couvrant une bonne partiedu plateau, à côté des bâtiments, les fosses correspondent à des celliers ou des latrines qui ont livré un abondant matériel archéologique. tant céramique que métallique. associé à des rejets de faunes (faunes terrestres et marines).Le mobilier actuellement en cours d'étude comprend de nombreuses céramiques datées du ler siècle avant Jésus-Christ, du militaria tardo-républicain et un monnayage associant de nombreux exemplaires en argent. Pour ces derniers, Il s'agit essentiellement de monnaies de l'Est (Togirix et O. DOC SAM .F attribués aux Séquanes) et du Sud (imitations d'oboles de Marseille et deniers républicains). Si la monnaie gauloise ne peut pas être considérée comme un élément datant très précis à l'échelle qui nous intéresse ici (de l'ordre de la décennie). la présence de trois deniers romains offre un terminus post quem particulièrement fiable puisque ces monnaies datées à l'année près s'échelonnent de 124 avant notre ère pour la plus ancienne à 48 avant notre ère pour la plus récente avec une intercalaire frappée au début de la guerre des Gaule en 58 avant J.-C.L'association des deniers républicains, des oboles de Marseille et des quinaires séquanes, pour exotique qu'elle soit dans le Nord-Ouest de al Gaule. est au demeurant tout à fait cohérente avec les nombreuses pièces d'armement par ailleurs mises au jour sur le site et constitue clairement un marqueur attestant d'une présence militaire sur le site. Le faciès monétaire présente par ailleurs de nombreuses similitudes avec celui du site de La Chaussée-Tirancourt pour lequel la question d'une occupation militaire romaineest clairement posée. Il faut donc vraisemblablement voir dans ce monnayage exotique une part de la solde (stipendium) affectée aux troupes stationnées sur le Mont Castel dans les années suivant de près les défaites gauloises d'Alésia et d'Uxellodunumen 52 et 51 avant notre ère.Il reste maintenant à préciser la chronologie exacte de cette implantation militaire. A savoir, si elle suit immédiatement la bataille d'Uxellodunum, ou si elle est mise en place dix ou vingt ans après. Rien n'exclut non plus pour l'heure que le Mont Castel n'ait pas connu une occupation dès les premières incursions romaines dans l'Ouest de la Gaule dans les années 5 7et 56 avant notre ère. laquelle se serait prolongée de manière continue ou non,jusqu'à la création de Augustodurum - Bayeux à une dizaine de kilomètres de là quelques décennies plus tard.Pierre Giraud, Jean-Paul Guillaumet, Karine Jardel, Anthony Lefort et Cyril Marcign

    Luc-sur-Mer, Les Vallons de Luc - fouille préventive

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    Port-en-Bessin-Huppain (Calvados) : Les vestiges antiques de l’avenue du général de Gaulle: Rapport de fouille 2015

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    National audienceUne fouille a été réalisée en juin 2013 sur 4215 m2 en rive gauche du fond d’estran, près du cimetière et de l’ancienne église disparue de Port-en-Bessin (Calvados), sur des terrains destinés à la construction de logements par la société Parthélios Habitat. Les vestiges découverts se développent au-delà de l’emprise décapée. La première implantation est matérialisée par deux angles de fossés du côté ouest de l’emprise. Faute de mobilier dans les comblements, ces aménagements sont placés avant le début de l’Antiquité par le biais de la stratigraphie. Au Ier s. av. J.-C. et jusqu'au début du Ier s. ap. J.-C., une occupation antique pérenne et structurée, délimitée par un imposant fossé, voit la mise en place d’un bâtiment maçonné à contreforts et d’un mur de clôture. Entre le Ier s. et le début du IIIe s. ap. J.-C. s’ouvre la principale phase de développement et de fonctionnement du site, qui se décompose en trois séquences qui demeurent encore difficiles à dater précisément
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