Une légumineuse alimentaire, le niébé

Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp., fait partie des principales légumineuses alimentaires mondiales. Il est aujourd’hui cultivé dans toutes les zones intertropicales et même au-delà : bassin méditerranéen, Iran, Chine, sud des États-Unis... Le niébé est, comme le voandzou (Vigna subterranea (L.) Verdc.), une espèce africaine. Les formes spontanées du niébé se rencontrent uniquement en Afrique (elles sont d’ailleurs assez communes dans le nord du Cameroun) où il a été domestiqué, il y a qu..

Atlas de la province Extrême-Nord Cameroun

Réalisé par l’IRD et l’INC (Institut national de cartographie, Yaoundé), l’Atlas de la province Extrême-Nord Cameroun a été publié en avril 2000 en grand format. L’ensemble réunit et synthétise une somme considérable de résultats de recherche collectés, trois décennies durant, par une vingtaine de chercheurs. Trente-neuf cartes, accompagnées de notices très étoffées et d’un grand nombre de graphiques, diagrammes, tableaux et dessins, rendent compte de l’environnement physique, des éléments démographiques, ethniques, archéologiques et linguistiques, et de toute la diversité des ressources agraires. Trois cartes traitent en outre de questions très spécifiques au nord du pays : parcs et végétation anthropique ; aliments de famine ; stratégies de conservation du grain. La présente réédition améliore beaucoup les possibilités de visualisation détaillée sur PC par rapport à la première version cédérom qui accompagnait l’atlas papier. Elle fait partie d’un ensemble de trois cédéroms qui offrent, sous une forme nettement plus compacte, l’ensemble des atlas réalisés par l’Orstom/IRD au Cameroun, dont la plupart sont maintenant introuvables

Distance decay 2.0 – A global synthesis of taxonomic and functional turnover in ecological communities

Aim Understanding the variation in community composition and species abundances (i.e., β-diversity) is at the heart of community ecology. A common approach to examine β-diversity is to evaluate directional variation in community composition by measuring the decay in the similarity among pairs of communities along spatial or environmental distance. We provide the first global synthesis of taxonomic and functional distance decay along spatial and environmental distance by analysing 148 datasets comprising different types of organisms and environments. Location Global. Time period 1990 to present. Major taxa studied From diatoms to mammals. Method We measured the strength of the decay using ranked Mantel tests (Mantel r) and the rate of distance decay as the slope of an exponential fit using generalized linear models. We used null models to test whether functional similarity decays faster or slower than expected given the taxonomic decay along the spatial and environmental distance. We also unveiled the factors driving the rate of decay across the datasets, including latitude, spatial extent, realm and organismal features. Results Taxonomic distance decay was stronger than functional distance decay along both spatial and environmental distance. Functional distance decay was random given the taxonomic distance decay. The rate of taxonomic and functional spatial distance decay was fastest in the datasets from mid-latitudes. Overall, datasets covering larger spatial extents showed a lower rate of decay along spatial distance but a higher rate of decay along environmental distance. Marine ecosystems had the slowest rate of decay along environmental distances. Main conclusions In general, taxonomic distance decay is a useful tool for biogeographical research because it reflects dispersal-related factors in addition to species responses to climatic and environmental variables. Moreover, functional distance decay might be a cost-effective option for investigating community changes in heterogeneous environments