22 research outputs found

    L’effet de distinctivité dans les tâches implicites et explicites de mémoire : une explication en termes d’intégration multimodale

    No full text
    The series of research presented in this thesis considers human memory as a single and non-abstractive system which reflects all of our experiments in an episodical multimodal traces form. Objectives of this thesis are multiple, but the main issue is to show that the distinctiveness effect, a well known phenomenon of memory, can emerge in implicit memory tasks as well as in explicit memory tasks and this effect can be explained in specific terms of mechanisms (activation and multimodal integration) and not in terms of subjacent memory systems.Three series of experiments were elaborated. In the first series, we used an extrinsic contextual information associated to concepts. A categorization task permitted us to show that distinctiveness effect can appear within an implicit memory task.In the second series of experiments, we manipulated the distance between images to be categorized in an encoding phase. Thus, images presented were either more distant to each other, or more closer. Following an implicit retrieval, we highlighted that spatial distinctiveness hypothesis was validated. This means that spatially more distinct items during the encoding phase are associated to higher retrieval performances in the test phase.In the third series of experiments, we showed that performances related to distinctiveness effect in implicit and explicit memory tasks varied according to various levels of sensory dimension integration. This postulate was tested with free recall, lexical decision and recognition tasks.Finally, our experimental results suggest that performances from implicit and explicit memory tasks can be explained within the same single memory system. Thus, the integration process would be at the origin of this phenomenon.Le travail de recherche présenté dans cette thèse considère la mémoire humaine comme un système unique et non abstractif qui reflète l’ensemble de nos expériences sous forme de traces épisodiques multimodales. Les objectifs de cette thèse sont multiples, mais le principal est de montrer qu’un effet robuste de la mémoire, l’effet de distinctivité, peut émerger aussi bien dans les tâches implicites que dans les tâches explicites et que cet effet s’expliquerait en termes de mécanismes spécifiques (activation et intégration multimodales) et non pas en termes de systèmes mnésiques sous-jacents.Trois séries d’expériences ont été élaborées. Dans une première série, nous avons manipulé l’information contextuelle extrinsèque associée à ces concepts. Une tâche de catégorisation nous a permis de démontrer que l’effet de distinctivité pouvait se manifester avec une tâche implicite de mémoire.Dans une deuxième série d’expériences, nous avons manipulé la distance entre des images à catégoriser dans une phase d’encodage. Ainsi, les images apparaissaient soit plus éloignées les unes des autres, soit plus proches. Suite à une récupération implicite, nous avons mis en évidence que notre hypothèse de distinctivité spatiale était validée, c’est-à-dire que les items spatialement plus distinct lors de l’encodage sont associés à des performances supérieures en phase test.Dans la troisième série d’expériences, nous avons mis en évidence que lesperformances liées à l’effet de distinctivité dans les tâches implicites et explicites de mémoire variaient selon différents niveaux d’intégration des dimensions sensorielles. Cette idée a été testée en rappel libre, en décision lexicale et en reconnaissance.Au final, nos résultats expérimentaux suggèrent que les performances issuesdes tâches implicites et explicites peuvent être expliquées au sein du même système mnésique unique. Ainsi, les processus d’intégration seraient à l’origine de ce phénomène

    L’effet de distinctivité dans les tâches implicites et explicites de mémoire : une explication en termes d’intégration multimodale

    No full text
    The series of research presented in this thesis considers human memory as a single and non-abstractive system which reflects all of our experiments in an episodical multimodal traces form. Objectives of this thesis are multiple, but the main issue is to show that the distinctiveness effect, a well known phenomenon of memory, can emerge in implicit memory tasks as well as in explicit memory tasks and this effect can be explained in specific terms of mechanisms (activation and multimodal integration) and not in terms of subjacent memory systems.Three series of experiments were elaborated. In the first series, we used an extrinsic contextual information associated to concepts. A categorization task permitted us to show that distinctiveness effect can appear within an implicit memory task.In the second series of experiments, we manipulated the distance between images to be categorized in an encoding phase. Thus, images presented were either more distant to each other, or more closer. Following an implicit retrieval, we highlighted that spatial distinctiveness hypothesis was validated. This means that spatially more distinct items during the encoding phase are associated to higher retrieval performances in the test phase.In the third series of experiments, we showed that performances related to distinctiveness effect in implicit and explicit memory tasks varied according to various levels of sensory dimension integration. This postulate was tested with free recall, lexical decision and recognition tasks.Finally, our experimental results suggest that performances from implicit and explicit memory tasks can be explained within the same single memory system. Thus, the integration process would be at the origin of this phenomenon.Le travail de recherche présenté dans cette thèse considère la mémoire humaine comme un système unique et non abstractif qui reflète l’ensemble de nos expériences sous forme de traces épisodiques multimodales. Les objectifs de cette thèse sont multiples, mais le principal est de montrer qu’un effet robuste de la mémoire, l’effet de distinctivité, peut émerger aussi bien dans les tâches implicites que dans les tâches explicites et que cet effet s’expliquerait en termes de mécanismes spécifiques (activation et intégration multimodales) et non pas en termes de systèmes mnésiques sous-jacents.Trois séries d’expériences ont été élaborées. Dans une première série, nous avons manipulé l’information contextuelle extrinsèque associée à ces concepts. Une tâche de catégorisation nous a permis de démontrer que l’effet de distinctivité pouvait se manifester avec une tâche implicite de mémoire.Dans une deuxième série d’expériences, nous avons manipulé la distance entre des images à catégoriser dans une phase d’encodage. Ainsi, les images apparaissaient soit plus éloignées les unes des autres, soit plus proches. Suite à une récupération implicite, nous avons mis en évidence que notre hypothèse de distinctivité spatiale était validée, c’est-à-dire que les items spatialement plus distinct lors de l’encodage sont associés à des performances supérieures en phase test.Dans la troisième série d’expériences, nous avons mis en évidence que lesperformances liées à l’effet de distinctivité dans les tâches implicites et explicites de mémoire variaient selon différents niveaux d’intégration des dimensions sensorielles. Cette idée a été testée en rappel libre, en décision lexicale et en reconnaissance.Au final, nos résultats expérimentaux suggèrent que les performances issuesdes tâches implicites et explicites peuvent être expliquées au sein du même système mnésique unique. Ainsi, les processus d’intégration seraient à l’origine de ce phénomène

    Distinctiveness effect due to contextual information in a categorization task

    No full text
    International audienc

    Distinctiveness effect in implicit and explicit memory tasks : An explication in terms of multimodal integration

    No full text
    Le travail de recherche présenté dans cette thèse considère la mémoire humaine comme un système unique et non abstractif qui reflète l’ensemble de nos expériences sous forme de traces épisodiques multimodales. Les objectifs de cette thèse sont multiples, mais le principal est de montrer qu’un effet robuste de la mémoire, l’effet de distinctivité, peut émerger aussi bien dans les tâches implicites que dans les tâches explicites et que cet effet s’expliquerait en termes de mécanismes spécifiques (activation et intégration multimodales) et non pas en termes de systèmes mnésiques sous-jacents.Trois séries d’expériences ont été élaborées. Dans une première série, nous avons manipulé l’information contextuelle extrinsèque associée à ces concepts. Une tâche de catégorisation nous a permis de démontrer que l’effet de distinctivité pouvait se manifester avec une tâche implicite de mémoire.Dans une deuxième série d’expériences, nous avons manipulé la distance entre des images à catégoriser dans une phase d’encodage. Ainsi, les images apparaissaient soit plus éloignées les unes des autres, soit plus proches. Suite à une récupération implicite, nous avons mis en évidence que notre hypothèse de distinctivité spatiale était validée, c’est-à-dire que les items spatialement plus distinct lors de l’encodage sont associés à des performances supérieures en phase test.Dans la troisième série d’expériences, nous avons mis en évidence que lesperformances liées à l’effet de distinctivité dans les tâches implicites et explicites de mémoire variaient selon différents niveaux d’intégration des dimensions sensorielles. Cette idée a été testée en rappel libre, en décision lexicale et en reconnaissance.Au final, nos résultats expérimentaux suggèrent que les performances issuesdes tâches implicites et explicites peuvent être expliquées au sein du même système mnésique unique. Ainsi, les processus d’intégration seraient à l’origine de ce phénomène.The series of research presented in this thesis considers human memory as a single and non-abstractive system which reflects all of our experiments in an episodical multimodal traces form. Objectives of this thesis are multiple, but the main issue is to show that the distinctiveness effect, a well known phenomenon of memory, can emerge in implicit memory tasks as well as in explicit memory tasks and this effect can be explained in specific terms of mechanisms (activation and multimodal integration) and not in terms of subjacent memory systems.Three series of experiments were elaborated. In the first series, we used an extrinsic contextual information associated to concepts. A categorization task permitted us to show that distinctiveness effect can appear within an implicit memory task.In the second series of experiments, we manipulated the distance between images to be categorized in an encoding phase. Thus, images presented were either more distant to each other, or more closer. Following an implicit retrieval, we highlighted that spatial distinctiveness hypothesis was validated. This means that spatially more distinct items during the encoding phase are associated to higher retrieval performances in the test phase.In the third series of experiments, we showed that performances related to distinctiveness effect in implicit and explicit memory tasks varied according to various levels of sensory dimension integration. This postulate was tested with free recall, lexical decision and recognition tasks.Finally, our experimental results suggest that performances from implicit and explicit memory tasks can be explained within the same single memory system. Thus, the integration process would be at the origin of this phenomenon

    L'effet de distinctivité dans les tâches implicites et explicites de mémoire (une explication en termes d'intégration multimodale)

    No full text
    Le travail de recherche présenté dans cette thèse considère la mémoire humaine comme un système unique et non abstractif qui reflète l ensemble de nos expériences sous forme de traces épisodiques multimodales. Les objectifs de cette thèse sont multiples, mais le principal est de montrer qu un effet robuste de la mémoire, l effet de distinctivité, peut émerger aussi bien dans les tâches implicites que dans les tâches explicites et que cet effet s expliquerait en termes de mécanismes spécifiques (activation et intégration multimodales) et non pas en termes de systèmes mnésiques sous-jacents.Trois séries d expériences ont été élaborées. Dans une première série, nous avons manipulé l information contextuelle extrinsèque associée à ces concepts. Une tâche de catégorisation nous a permis de démontrer que l effet de distinctivité pouvait se manifester avec une tâche implicite de mémoire.Dans une deuxième série d expériences, nous avons manipulé la distance entre des images à catégoriser dans une phase d encodage. Ainsi, les images apparaissaient soit plus éloignées les unes des autres, soit plus proches. Suite à une récupération implicite, nous avons mis en évidence que notre hypothèse de distinctivité spatiale était validée, c est-à-dire que les items spatialement plus distinct lors de l encodage sont associés à des performances supérieures en phase test.Dans la troisième série d expériences, nous avons mis en évidence que lesperformances liées à l effet de distinctivité dans les tâches implicites et explicites de mémoire variaient selon différents niveaux d intégration des dimensions sensorielles. Cette idée a été testée en rappel libre, en décision lexicale et en reconnaissance.Au final, nos résultats expérimentaux suggèrent que les performances issuesdes tâches implicites et explicites peuvent être expliquées au sein du même système mnésique unique. Ainsi, les processus d intégration seraient à l origine de ce phénomène.The series of research presented in this thesis considers human memory as a single and non-abstractive system which reflects all of our experiments in an episodical multimodal traces form. Objectives of this thesis are multiple, but the main issue is to show that the distinctiveness effect, a well known phenomenon of memory, can emerge in implicit memory tasks as well as in explicit memory tasks and this effect can be explained in specific terms of mechanisms (activation and multimodal integration) and not in terms of subjacent memory systems.Three series of experiments were elaborated. In the first series, we used an extrinsic contextual information associated to concepts. A categorization task permitted us to show that distinctiveness effect can appear within an implicit memory task.In the second series of experiments, we manipulated the distance between images to be categorized in an encoding phase. Thus, images presented were either more distant to each other, or more closer. Following an implicit retrieval, we highlighted that spatial distinctiveness hypothesis was validated. This means that spatially more distinct items during the encoding phase are associated to higher retrieval performances in the test phase.In the third series of experiments, we showed that performances related to distinctiveness effect in implicit and explicit memory tasks varied according to various levels of sensory dimension integration. This postulate was tested with free recall, lexical decision and recognition tasks.Finally, our experimental results suggest that performances from implicit and explicit memory tasks can be explained within the same single memory system. Thus, the integration process would be at the origin of this phenomenon.LYON2/BRON-BU (690292101) / SudocSudocFranceF

    Distinctiveness effect due to contextual information in a categorization task

    No full text
    The main objective of our study was to confirm that the distinctiveness effect could emerge in implicit memory tasks and to show that the specificity of an item can be varied by manipulating the contextual information associated with the item during encoding. In an encoding phase and test phase, participants had to categorize target words as referring to artifactual or natural items. Each target word was associated with a context consisting of a colored frame in which the word was presented. To manipulate the distinctiveness of the contextual information, 75 % of the words were encoded with the same color (frequent context) and the remaining 25 % with a different color (rare context). We tested the context effect by presenting words in the test phase with a context of either the same color as in the encoding phase or the other color. The results confirmed our predictions and are discussed in the theoretical framework of episodic memory models.L’objectif principal de notre étude était de confirmer que l’effet de distinctivité peut se manifester dans les tâches de mémoire implicite et de montrer que la spécificité d'un élément peut être modifié par la manipulation de l'information contextuelle associée à un élément lors de l'encodage. Au cours d'une phase d'encodage et une phase de test, les participants avaient à catégoriser les mots cibles comme se référant à des éléments naturels ou des artefacts. Chaque mot cible était associée à un contexte qui se composait d'un cadre coloré dans lequel un mot a été présenté. Pour manipuler le caractère distinctif de l'information contextuelle, les trois quarts des mots ont été codées avec la même couleur (contexte fréquent), tandis que l'autre quart a été encodé avec une autre couleur (contexte rare). L'effet de contexte a été testé en présentant des mots dans la phase test avec la même couleur de la phase d’encodage ou avec la couleur inverse. Les résultats ont confirmé nos prédictions et sont discutés dans le cadre théorique des modèles de la mémoire purement épisodique

    Activation and integration of motor components in a short-term priming paradigm

    No full text
    International audienc

    Memory and consciousness: Trace distinctiveness in memory retrievals

    No full text
    International audienceThe aim of this article was to provide experimental evidence that classical dissociation between levels of consciousness associated with memory retrieval (i.e., implicit or explicit) can be explained in terms of task dependency and distinctiveness of traces. In our study phase, we manipulated the level of isolation (partial vs. global) of the memory trace by means of an isolation paradigm (isolated words among non-isolated words). We then tested these two types of isolation in a series of tasks of increasing complexity: a lexical decision task, a recognition task, and a free recall task. The main result of this study was that distinctiveness effects were observed as a function of the type of isolation (level of isolation) and the nature of the task. We concluded that trace distinctiveness improves subsequent access to the trace, while the level of trace distinctiveness also appears to determine the possibility of conscious or explicit retrieval
    corecore