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    Déterminants de l’adoption des Variétés Améliorées de Maïs dans la Région de Sikasso Mali

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    Le maïs à cause de sa forte productivité est parmi les céréales sèches qui occupent une place importante dans la stratégie de la sécurité Alimentaire au Mali. Vue cette place de ce produit dans l’économie des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en général et dans celle du Mali en particulier, le Conseil Ouest et Centre pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) a signé en 2014 avec ces pays, une convention pour la mise en Å“uvre d’un programme collaboratif sur la filière maïs. Il s’agit pour cette étude d’analyser les déterminants de l’adoption des variétés améliorées de maïs dans la région de Sikasso Mali. Ainsi, des données ont été collectées auprès de 200 producteurs de maïs dans deux cercles (Yanfolila et Koutiala) de la région de Sikasso. Les méthodes économétriques Probit, Logit avec l’approche contrefactuelle basée sur basée sur l’effet moyen de traitement (ATE) ont été utilisés. Il ressort des résultats que les facteurs déterminants dans l’adoption de la variété DEMBAYUNA sont le prix de vente et la participation à une formation. Par contre pour la variété SOTUBAKA, ce sont le nombre d’actif dans le ménage, l’appartenance à un groupement, le contact avec au moins un projet, le prix de vente et la participation à une formation qui sont déterminants. Le Taux commun d’adoption et d’exposition (JEA) est de 39% pour la variété DEMBAYUMA et 64% pour la variété SOTUBAKA. L’amélioration des conditions des producteurs passe par une vulgarisation poussée des variétés performantes.   Maize, due to its high productivity among dry cereals, occupies an important place in the food security strategy in Mali. Considering the importance of the product in the economy of West African Economics and Monetary Union (UEMOA) countries in general and in Mali in particular, the West and Central African Concil for Agricultural Research and Development (CORAF) in 2014 signed an agreement with these countries for the implementation of a collaborative program in the maize sector. This paper, therefore, focuses on assessing its impact on income, poverty, food and nutritional security, and on the education of children. Data were collected from 200 maize producers in two circles (Yanfolila and Koutiala) in the Sikasso region. The Probit and Logit econometric methods with the counterfactual approach based on the mean treatment effect (ATE) were used. The econometric results showed that the selling price and participation in training determined the adoption of DEMBAYUNA variety. The number of workers in the household, membership group, contact with at least one project, selling price, and participation in training influenced the uptake of SOTUBAKA variety. The Common Adoption and Exposure Rate (JEA) were 39% for the DEMBAYUMA variety and 64% for the SOTUBAKA variety. The improvement of the livelihood of maize producers should be based on the strengthening of the extension services, i.e., high yielding varieties

    Systèmes d'activités et performances des exploitations agricoles familiales dans le cercle de Yanfolila et Bankass

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    Cette étude, sur " les systèmes d'activités et performances des exploitations agricoles familiales dans les cercles de Yanfolila et Bankass ", s'inscrit dans le cadre du Programme d'Appui au Secteur Agricole du Mali (PASAM) mis en oeuvre par le Gouvernement du Mali avec le soutien financier de la Coopération danoise sur la période 2008-2012. Elle a été engagée dans la perspective de la suite à donner à ce programme avec une orientation plus marquée sur la promotion de la croissance économique et la création d'emploi. L'étude a été financée par la Coopération danoise et exécutée par l'Institut d'Economie Rurale avec l'appui technique du CIRAD. L'objectif de l'étude est de fournir aux décideurs et acteurs du développement rural, des éléments pour une meilleure connaissance et une meilleure compréhension de la situation et du fonctionnement des exploitations agricoles familiales, qui sont l'une des principales cibles du programme de développement. Les résultats devaient être utilisés pour la formulation du nouveau programme d'élargissement de la zone d'intervention du PASAM en tenant compte des politiques du Gouvernement du Mali et des orientations stratégiques de DANIDA. L'étude devait permettre de caractériser l'ensemble des activités des exploitations pour reconstituer le revenu global intégrant à la fois les revenus collectifs et les revenus individuels et les revenus agricoles et non agricoles. La méthodologie, reprise du programme RuralStruc1 comprenait des enquêtes détaillées auprès d'un échantillon d'exploitations agricoles familiales et de commerçants des filières stratégiques étudiées. Elle repose sur (i) le choix raisonné de 6 villages par zone ; (ii) le tirage au sort des unités observées (les exploitations agricoles familiales) ; (ii) l'interview au sein des ces unités des principaux gestionnaires de revenus générés par les activités agricoles et non agricoles. L'unité principale étudiée est l'exploitation agricole familiale et l'analyse des données permet de caractériser le système d'activités, les modes de fonctionnement et l'accès au marché. Les principales limites de l'étude sont liées au fait que l'enquête est réalisée en un seul passage et que les informations collectées sont déclaratives faisant appel à la mémoire des personnes enquêtées. Les enquêtes ont été réalisées, dans les cercles de Bankass et Yanfolila, entre Juillet et décembre 2011 auprès de 312 exploitations agricoles familiales tirées au hasard dans 12 villages choisis pour représenter la diversité agro-économique des deux cercles. Les informations collectées portent sur l'année 2010. Ce travail a été complété par des enquêtes auprès d'une cinquantaine de commerçants des filières agricoles étudiées. Les 312 exploitations enquêtées sont constituées de 811 ménages et un peu moins de 5 400 personnes présentes (5 800 personnes y compris les émigrés) soit en moyenne 2,6 ménages et près de 17 personnes présentes par exploitation. Il n'y a pas de différence significative entre des deux zones en ce qui concerne la taille démographique moyenne des exploitations. (Résumé d'auteur
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