10 research outputs found
Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel
Citation correct de ce document / Correct citation of this document: N’Diaye, I. & Yossi, H. (2020) Conclusion. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 391-404.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/268737
Variabilité morphologique du baobab (Adansonia digitata L.) au Mali
Introduction Le baobab (Adansonia digitata L.) est un arbre caractéristique du paysage agricole dans les zones semi-arides d’Afrique. Il est utilisé quotidiennement par la population locale africaine. La diversité des services et des produits du baobab suggère d’effectuer une évaluation de sa variabilité morphologique afin d’avoir une meilleure connaissance de son potentiel. Notre article a cherché à identifier des descripteurs morphologiques discriminants chez le baobab en relation avec la diversité agro-écologique du Mali. Matériel et méthodes Notre évaluation a concerné huit provenances de baobab reparties sur l’ensemble de son aire de distribution géographique au Mali. Elle a porté sur les caractères foliaires, fruitiers et sur ceux liés aux graines. Le coefficient de variation a été utilisé pour évaluer la variabilité. Les données ont été analysées par analyse de variance et analyse multi-variée. Résultats Une importante variabilité a été observée selon les provenances et les descripteurs utilisés. Les descripteurs morphologiques discriminants pour les baobabs que nous avons échantillonnés ont été la longueur et la largeur des fruits, la longueur du pédoncule des fruits, la longueur, la largeur et le nombre de lobes des feuilles
Annelation du benzimidazole : etude chimique et parasitologique des derives tricycliques et de leurs precurseurs
SIGLECNRS T 59331 / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc
Amélioration de la productivité du sorgho de décrue par une meilleure installation des cultures dans le cercle de Yélimané
Résumé: L’agriculture de décrue est sensible au changement et à la variabilité climatiques puisque dépendant des précipitations dans la zone de Yélimané. En effet, une faible pluviosité entraîne une réduction du temps d’inondation des surfaces emblavées en sorgho de décrue. L’objectif de cette étude est de contribuer à l’amélioration du rendement des cultures par le repiquage après un séjour en pépinière et le trempage des semences de sorgho.
Le repiquage de plants de sorgho issus de semences trempées dans l’eau pendant 8 heures suivi d’un séchage de 2 heures après 15 jours de séjour en pépinière, le trempage des semences dans l’eau pendant 8 heures suivi d’un séchage de 2 heures avant le semis, le semis direct sans travail du sol (pratique paysanne) et deux niveaux de fertilisations minérales en microdose (F0 = témoin absolu et F1 = 50 kg/ha d’urée) ont été étudiés dans un dispositif factoriel de 2 facteurs en blocs dispersés dans lesquels les traitements randomisés mesuraient chacun 20 m², soit 3 x 2 (repiquage ; trempage ; semis direct sans traitement x fertilisation (témoin absolu ; apport d’urée). Un dispositif similaire a été réalisé dans 3 champs de paysans (chaque champ paysan constituant une répétition) dans chacun des villages de Dougoubara, Gory et Yaguiné. Une enquête individuelle a été réalisée pour recueillir l’opinion des paysans sur les modes d’installation, les avantages et les contraintes observés et les stratégies pour une large diffusion.
Le trempage des semences et le repiquage ont permis en moyenne sur les deux ans une augmentation respectivement de 436 kg/ha et de 529 kg/ha. Cette augmentation est aussi due à un meilleur remplissage des grains des plants issus des parcelles repiquées puisque le poids de 1 000 grains y est 16 % plus élevé. La fertilisation a eu un effet significatif positif sur le rendement, le poids de 1 000 grains et le cycle végétatif du sorgho. Le repiquage a permis de réduire jusqu’à 30 % le cycle du sorgho en champ paysan. Selon les paysans, les avantages du repiquage sont liés à la précocité de maturation des panicules, à la réduction des dommages causés par les déprédateurs, au nombre de panicules, au niveau d’occupation du sol ainsi que ceux liés à la vigueur des plants issus du trempage. Une formation par le biais d’une communication directe avec les paysans semble être la meilleure voie de diffusion des techniques étudiées
Increasing the Productivity of Recession Sorghum through Improved Crop Establishment in Yelimané cercle
Citation correct de ce document / Correct citation of this document: Traoré, K. et al. (2020). Amélioration de la productivité du sorgho de décrue par une meilleure installation des cultures dans le cercle de Yélimané. In: N'Diaye, I. et al. (eds.) Adaptation de l'Agriculture et de l'Élevage au Changement Climatique au Mali: Résultats et leçons apprises au Sahel. Bamako, Mali: Institut d'Economie Rurale. pp. 173-189.Le livre complet est accessible sur le site internet suivant / The complete book can be accessed from the following link https://hdl.handle.net/11250/2687372Résumé: L’agriculture de décrue est sensible au changement et à la variabilité climatiques puisque dépendant des précipitations dans la zone de Yélimané. En effet, une faible pluviosité entraîne une réduction du temps d’inondation des surfaces emblavées en sorgho de décrue. L’objectif de cette étude est de contribuer à l’amélioration du rendement des cultures par le repiquage après un séjour en pépinière et le trempage des semences de sorgho.
Le repiquage de plants de sorgho issus de semences trempées dans l’eau pendant 8 heures suivi d’un séchage de 2 heures après 15 jours de séjour en pépinière, le trempage des semences dans l’eau pendant 8 heures suivi d’un séchage de 2 heures avant le semis, le semis direct sans travail du sol (pratique paysanne) et deux niveaux de fertilisations minérales en microdose (F0 = témoin absolu et F1 = 50 kg/ha d’urée) ont été étudiés dans un dispositif factoriel de 2 facteurs en blocs dispersés dans lesquels les traitements randomisés mesuraient chacun 20 m², soit 3 x 2 (repiquage ; trempage ; semis direct sans traitement x fertilisation (témoin absolu ; apport d’urée). Un dispositif similaire a été réalisé dans 3 champs de paysans (chaque champ paysan constituant une répétition) dans chacun des villages de Dougoubara, Gory et Yaguiné. Une enquête individuelle a été réalisée pour recueillir l’opinion des paysans sur les modes d’installation, les avantages et les contraintes observés et les stratégies pour une large diffusion.
Le trempage des semences et le repiquage ont permis en moyenne sur les deux ans une augmentation respectivement de 436 kg/ha et de 529 kg/ha. Cette augmentation est aussi due à un meilleur remplissage des grains des plants issus des parcelles repiquées puisque le poids de 1 000 grains y est 16 % plus élevé. La fertilisation a eu un effet significatif positif sur le rendement, le poids de 1 000 grains et le cycle végétatif du sorgho. Le repiquage a permis de réduire jusqu’à 30 % le cycle du sorgho en champ paysan. Selon les paysans, les avantages du repiquage sont liés à la précocité de maturation des panicules, à la réduction des dommages causés par les déprédateurs, au nombre de panicules, au niveau d’occupation du sol ainsi que ceux liés à la vigueur des plants issus du trempage. Une formation par le biais d’une communication directe avec les paysans semble être la meilleure voie de diffusion des techniques étudiées.Abstract: Flood recession agriculture is sensitive to climate change and variability as it depends on rainfall in the area of Yélimané. In fact, low rainfall leads to a shortening of flood time in the areas sown with flood recession sorghum. The objective of this study is to contribute to the improvement of crop yield through sorghum crop transplanting after a stay in a nursery and seed priming.
The transplanting of sorghum plants resulting from seed priming in water during 8 hours, followed by a two-hour drying 15 days stay in a nursery; seed priming in water during 8 hours after a two-hour drying before sowing; direct sowing without tillage (a farmer practice); and two levels of microdose mineral fertilization (F0 = absolute control and F1 = 50 kg ha urea) were studied. The experimental design was a factorial combination of 2 factors in scattered blocks in which each randomized treatment covered 20 m2, i.e. 3 x 2 (transplanting, priming, direct seeding without treatment) x fertilization (absolute control, urea application). A similar design was implemented in 3 farmer fields (each of which was a replication) in each of the villages of Dougoubara, Gory and Yaguiné. An individual survey was conducted to gather farmers’ opinion on the installation methods, the advantages and constraints observed and the strategies for a wide dissemination.
On average, seed priming and transplanting helped increase yields by 436 kg ha and 529 kg ha, respectively, over the two years. This increase was also due to a better seed fill rate of plants from the transplanted plots as the weight of 1,000 grains was 16% higher there. Fertilization had a significant positive effect on yields, the weight of 1,000 grains and the vegetative cycle of sorghum. Transplanting helped reduce the cycle of sorghum in farmer’s fields by up to 30%. According to farmers, the advantages of transplanting are due to the early maturation of panicles, to the reduction of damage caused by pests, to the number of panicles, the level of land cover and other factors related to the vigor of the plant resulting from seed priming. Training through direct communication with farmers seems to be the best way to disseminate the techniques studied
Recommended from our members
Effect of mobile application user interface improvements on minimum expected home visit coverage by community health workers in Mali: a randomised controlled trial.
Proactive community case management (ProCCM) has shown promise to advance goals of universal health coverage (UHC). ProCCM community health workers (CHWs) face operational challenges when pursuing their goal of visiting every household in their service area at least twice monthly to proactively find sick patients. We developed a software extension (UHC Mode) to an existing CHW mobile application featuring user interface design improvements to support CHWs in planning daily home visits. We evaluated the effect of UHC Mode on minimum expected home visit coverage. We conducted a parallel-group, two-arm randomised controlled trial of ProCCM CHWs in two separate regions in Mali. CHWs were randomly assigned to UHC Mode or the standard mobile application (control) with a 1:1 allocation. Randomisation was stratified by health catchment area. CHWs and other programme personnel were not masked to arm allocation. CHWs used their assigned intervention for 4 months. Using a difference-in-differences analysis, we estimated the mean change in minimum expected home visit coverage from preintervention to postintervention between arms. Enrolment occurred in January 2019. Of 199 eligible CHWs randomised to the intervention or control arm, 196 were enrolled and 195 were included in the analysis. Households whose CHW used UHC Mode had 2.41 times higher odds of minimum expected home visit coverage compared with households whose CHW used the control (95% CI 1.68 to 3.47; p<0.0005). Minimum expected home visit coverage in the UHC Mode arm increased 13.6 percentage points (95% CI 8.1 to 19.0) compared with the control arm. Our findings suggest UHC Mode is an effective tool that can improve home visit coverage and promote progress towards UHC when implemented in the ProCCM context. User interface design of health information systems that supports health workers' daily practices and meets their requirements can have a positive impact on health worker performance and home visit coverage. NCT04106921
Abstracts of the 1st International Colloquium in Mine & Society
This book presents the abstracts of the selected contributions to the First International Colloquium on Mines and Society (CIMS) organized by The Higher Institute of Mining and Geology of Boke. The theme of this colloquium was "Mining and Sustainable Development, a major challenge for an Emerging Africa" which aims to bring together teachers, researchers, and Professionals from different backgrounds in order to exchange the results of their research work, share their points of view on the issue of mining and sustainable development. It also aims to define, in a collaborative and inclusive manner, research prospects or future projects between all the actors involved in this field.
Colloquium Title: 1st International Colloquium in Mine & SocietyTheme: Mining and Sustainable Development, A Major Challenge for an Emerging AfricaColloquium Date: 20-22 May 2022Colloquium Location: A L’Hôtel Rio Nunez de BokeColloquium Organizer: The Higher Institute of Mining and Geology of Bok