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    Place de la chirurgie dans la prise en charge des tumeurs neuro-endocrine duodéno-pancréatiques

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    Objectif. L'arsenal thérapeutique disponible pour prendre en charge les tumeurs neuro-endocrines duodéno-pancréatiques métastatiques (TNEDPm) est riche : traitements locaux (résection chirurgicale, chimio-embolisation et radiofréquence) et des traitements systémiques (chimiothérapie, radiothérapie métabolique, thérapie ciblée). Le but de notre étude était d'évaluer le résultat du traitement chirurgical chez des patients métastatiques de tumeurs neuro-endocrines duodéno-pancréatiques. Méthode. Les données recueillies à partir de 20 patients opérés au stade métastatique de TNEDPm suivis entre 1995 et 2006 dans 3 centres hospitaliers français ont été analysées. Résultats. 20 patients (11 femmes, 9 hommes) opérés dans le cadre d'une TNEDPm ont été sélectionnés pour cette étude rétrospective. Soixante-cinq pourcent étaient métastatiques au moment du diagnostique de la tumeur primitive. Les autres avaient des métastases métachrones. L'âge moyen au moment de la première chirurgie était de 61 ans. La chirurgie curative était réalisée chez 50 % des patients. Deux des 13 patients métastatiques synchrones avaient une résection curative en un temps et 11 en plusieurs temps. Les interventions sur le primitif étaient : pancréatectomie gauche (70%), duodéno-pancréatectomie céphalique (18%), énucléation (12%). Soixante-dix pourcent des patients recevaient un traitement adjuvant. L'examen histologique retrouvait un carcinome bien différencié chez 65% des patients, moyennement différencié chez 15% et peu différencié chez 20%. Après un suivi moyen de 75 mois, 65% des 20 patients étaient vivants, 85% d'entre eux étaient en récidive. Les patients ayant bénéficié d'une prise en charge chirurgicale de leur métastase avaient une survie à 5 ans du diagnostic des métastases significativement supérieure à ceux ayant eu des traitements alternatifs, avec respectivement 85% contre 0% (p < 0.01). Conclusion. La chirurgie d'exérèse des métastases hépatiques est le traitement qui offre la survie la plus prolongée aux patients métastatiques de TNEDP comparativement aux traitements loco-régionaux et systémiques.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF

    Evaluation de la qualité de vie dans l'hyperparathyroïdie primaire (étude prospective, comparative, avant et après chirurgie)

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    Introduction : L'hyperparathyroïdie primaire (HPT) est une pathologie fréquente, dont les symptômes classiques sont bien connus. De nos jours, la plupart des patients sont asymptomatiques ou présentent des symptômes non spécifiques, qui ne sont pas pris en compte dans les indications chirurgicales. L'objectif de cette étude était de rechercher ces symptômes non spécifiques et d'évaluer leur évolution, ainsi que celle de la qualité de vie, après chirurgie. Patients et méthodes : L'étude multicentrique et prospective a répertorié les patients opérés pour HPT primaire. Deux questionnaires ont été évalués chez ces patients avant chirurgie et au troisième mois postopératoire : un questionnaire de qualité de vie (SF-36) et un questionnaire de symptômes non spécifiques. Résultats : Soixante-cinq patients on été inclus de mai 2003 à juillet 2004. Les signes cliniques le plus souvent retrouvés par l'interrogatoire étaient l'asthénie, les douleurs articulaires, osseuses et musculaires, la fatigabilité musculaire et l'irritabilité. Tous ces signes, sauf la perte de poids, les troubles de mémoire et les troubles du rythme, ont été améliorés par la chirurgie : cette amélioration était significative pour l'asthénie, l'irritabilité et les calculs rénaux. Tous les paramètres du score SF-36 étaient améliorés après chirurgie : cette amélioration étaient significative pour 6 paramètres sur 8. Cette amélioration n'était pas dépendante du taux de parathormone à 3 mois. D'après le questionnaire, les symptômes les plus souvent retrouvés en préopératoire étaient l'anxiété, le météorisme abdominal, les douleurs musculaires, les troubles de mémoire, l'humeur labile, la constipation, les douleurs abdominales et l'amyotrophie. Il existait en postopératoire une amélioration significative de 3 symptômes sur 21 (polydipsie, météorisme abdominal et constipation). Conclusion : La parathyroïdectomie dans l'HPT primaire permet une amélioration de la qualité de vie à 3 mois. L'amélioration des symptômes non spécifiques est plus difficile à mettre en évidence. Cette étude doit aider à mieux préciser les indications chirurgicales.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Conversion During Laparoscopic Adrenalectomy for Pheochromocytoma : A Cohort Study in 244 Patients

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    BACKGROUND: Recent advances in anesthetic and laparoscopic surgical management have improved perioperative outcomes in patients with pheochromocytoma. However, patients converted to laparotomy during laparoscopic adrenalectomy for pheochromocytoma have never been evaluated specifically in terms of intraoperative hemodynamic instability and postoperative complications. METHODS: Retrospective analysis of prospectively maintained databases in five medical centers from 2002 to 2013. Inclusion criteria were consecutive patients who underwent laparoscopic unilateral total adrenalectomy for pheochromocytoma. RESULTS: Two hundred forty-four patients were included. Mean tumor size was 43.9 ± 20 mm with 92 patients (38%) having a tumor diameter > 50 mm. During adrenalectomy, 19 of 244 patients (7.7%) had to be converted to laparotomy. In multivariable analysis, the need for preoperative hospitalization (3.379, 1.209-9.445; P = 0.020), tumor size > 6 cm (2.97, 0.996-8.868; P = 0.050), and ratio of intraoperative systolic blood pressure >200 mmHg duration to anesthesia duration (1.060, 1.007-1.117; P = 0.027) remained significantly associated with conversion. Conversion was significantly associated with postoperative grade II-V Clavien morbidity rate (4.259, 1.471-12.326; P = 0.007) and duration of hospitalization (12.92, 2.90-58.82; P < 0.001). CONCLUSIONS: This study shows that preoperative hospitalization and larger tumor were more frequent in patients undergoing conversion to laparotomy during laparoscopic adrenalectomy for pheochromocytoma. Conversion is associated with increased intraoperative hypertensive episodes and postoperative complications rate. Clinicians should be cognizant of these risks and prepare patients appropriately for conversion when deemed necessary

    Bariatric Surgery is feasible in patients with Ehlers-Danlos Syndrome

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    International audienceBackground: Ehlers-Danlos syndrome (EDS) is a heterogeneous disease affecting connective tissues. EDS patients have a high susceptibility for developing anastomotic leak after visceral surgery. Although patients with EDS can also develop severe obesity and might be referred to bariatric surgery, there is just 1 case report in the literature regarding the outcomes of bariatric surgery in this specific context.Objective: To report the cases of patients with EDS and severe obesity that underwent bariatric surgery.Setting: Five French hospitals (University Hospital of Nantes, APHP Pitié Salpêtrière Hospital, APHP Bichat Hospital, Clinique St Gregoire Rennes, and Clinique Mutualiste de l'Estuaire St Nazaire).Methods: We report the cases of 7 patients with EDS and severe obesity who underwent surgery.Results: All patients showed classical postoperative course except for 1 case of excessive bleeding. There was no increased pain, leak, and solid parietal healing was achieved in all patients at 1 month postoperatively. The percent excess weight loss at 1 and 6 months were 13.9 ± 3.8% and 45.3 ± 16%, respectively.Conclusion: Our study shows that bariatric surgery is a relevant and apparently safe surgical option to consider in severely obese patients with EDS

    Hemodynamic instability during surgery for pheochromocytoma: comparing the transperitoneal and retroperitoneal approach in a multicenter analysis of 341 patients

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    Background Intraoperative hemodynamic instability is a major challenge during adrenalectomy for pheochromocytoma. Typically, pheochromocytoma is performed laparoscopically either through the retroperitoneal or transperitoneal approach. We aimed to determine if the operative approach affects intraoperative hemodynamic instability during surgery for pheochromocytoma in a large multicenter multicenter cohort. Methods Retrospective, multicenter analysis of consecutive patients with pheochromocytoma who underwent total unilateral laparoscopic adrenalectomy without conversion were included. Statistical analysis was performed using established intraoperative criteria for intraoperative hemodynamic instability: 1) systolic blood pressure &gt;160 mm Hg; 2) systolic blood pressure &gt; 200 mm Hg; 3) mean arterial pressure &lt;60 mm Hg; 4) systolic blood pressure &gt;160 mm Hg + mean arterial pressure &lt;60 mm Hg; and 5) systolic blood pressure &gt;200 mm Hg + mean arterial pressure &lt;60 mm Hg; and 6) intravenous vasopressor + vasodilator. Results In total, 341 patients met the inclusion criteria, 101 (29.6%) underwent retroperitoneal adrenalectomy and 240 (70.4%) transperitoneal adrenalectomy. Multivariate analysis showed that retroperitoneal adrenalectomy carries greater risk for mean arterial pressure &lt;60 mm Hg (odds ratio 6.255, confidence interval 1.134–34.235, P =.035) compared with transperitoneal adrenalectomy. Overall and cardiovascular morbidity rates were comparable between the 2 approaches. The medical center was a significant independent influencing factor for all 6 intraoperative hemodynamic instability definitions. Conclusion Variability in institutional management of pheochromocytoma intraoperatively has significant impact on all 6 intraoperative hemodynamic instability definitions. Standardization of anesthesia should be considered to reduce this variability

    Efficient pathway for men fertility preservation in testicular cancer or lymphoma: a cross-sectional study of national 2018 data

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    International audienceIn 15–49 years-old men, the main cancers are testicular cancer (TC) and lymphomas (L): freezing of ejaculated sperm is primarily used for male fertility preservation (FP) before cancer treatment. Our objective was to analyze the French FP rate in 15–49 years-old men diagnosed with TC or L in 2018. We designed a national descriptive cross-sectional study of sperm banking rate in men with a diagnosis of TC, Hodgkin L (HL) or non-Hodgkin L (NHL). From the French National Cancer Institute (INCa) 2018 data, we extracted the estimated incidence of TC and L in metropolitan France. From the 2018 activity report of CECOS network (Centers for Study and Banking of Eggs and Sperm), we extracted the number of men with TC or L who banked ejaculated sperm. We estimated the proportion of 15–49 years-old men diagnosed with TC or L who banked sperm. Results Among 15–49 years-old men, INCa estimated 38,048 new cancer diagnoses in metropolitan France in 2018: 2,630 TC and 3,913 L (943 HL and 2,970 NHL). The CECOS network provided data from 26/27 metropolitan centers (96% response rate): 1,079 sperm banking for men with TC, 375 for HL and 211 for NHL. We estimated that the 2018 sperm banking rate in France was 41% for TC, 40% for HL, and 7% for NHL. Conclusions To our knowledge, our paper is the first cross-sectional study with multicenter and national data analyzing FP rate in cancer men: it suggests an efficient pathway for men to FP before cancer treatment, compared to previously published studies. Although sperm banking rate in 15–49 years-old men could definitely be improved, further studies should evaluate the information given to patients before gonadotoxic treatments, the factors associated with the absence of sperm banking and whether this lack of referral induces a loss of chance for these men.Chez les hommes de 15 à 49 ans, les principaux cancers sont le cancer du testicule (CT) et les lymhomes (L): la congélation de spermatozoïdes éjaculés est utilisée en première intention pour leur préservation de fertilité (PF) avant traitement du cancer. Notre objectif était d’analyser le taux de PF chez les hommes de 15 à 49 ans diagnostiqués avec un CT ou un L en 2018 en France. Nous avons réalisé une étude nationale transversale descriptive du taux de congelation de spermatozoïdes chez les hommes âgés de 15 à 49 ans diagnostiqués avec un CT, un L de Hodgkin (LH) ou un L non-Hodgkinien (LNH). A partir des données de l’Institut National du Cancer (INCa) de 2018, nous avons extrait l’incidence estimée de CT et de L en France métropolitaine. A partir des données du bilan d’activité 2018 de la Federation Française des CECOS (Centre d’Etude et de Conservation des Oeufs et du Sperme), nous avons extrait le nombre d’hommes avec un CT ou un L qui ont congelé leurs spermatozoïdes. Nous avons enfin estimé la proportion d’hommes de 15 à 49 ans diagnostiqués avec un CT ou un L qui ont congelé leurs spermatozoïdes. Résultats Chez les hommes de 15 à 49 ans, l’INCa a estimé en 2018 38 048 nouveaux cas de cancers diagnostiqués en France métropolitaine en 2018: 2 630 CT et 3 913 L (943 LH et 2 970 LNH). Le réseau des CECOS a produit les résultats issus de 26/27 centres métropolitains (taux de réponse de 96%): 1 079 congélations de sperme pour des hommes atteints de CT, 375 pour LH et 211 pour LNH. Nous avons estimé que le taux de congelation de spermatozoïdes de 2018 en France était de 41% pour le CT, 40% pour le LH et 7% pour le LNH. Conclusions A notre connaissance, notre travail est la première étude transversale multicentrique de données nationales analysant le taux de PF chez les hommes atteints de cancer: il suggère un parcours patient efficace pour la PF des hommes avant traitement d’un cancer, par rapport aux études précédemment publiées. Bien que le taux de PF chez les hommes puisse certainemen être amélioré, des études futures devraient évaluer l’information donnée aux patients avant traitement gonadotoxique, les facteurs associés à l’absence de PF et si le défaut d’adressage au CECOS induit un perte de chance pour ces hommes. Mots-clés Chimiothérapie, Radiothérapie, Oncofertiité, Azoospermia, Paternit
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