50 research outputs found

    Connaissances, Attitudes Et Pratiques du personnel de santé de première ligne en matière d’épilepsie, A Bangui, (Centrafrique)

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    Introduction: Epilepsy is a chronic neurological disease, universal and very frequent, which affects over 50 million people worldwide. While in developed countries, health professionals are better equipped to deal with this condition, in Africa and Central African Republic particular several barriers limit the access of epilepsy care the most basic. Participants and methods: The authors report the results of a prospective cross-sectional study conducted in the health frontline practicing in hospitals and health centers in Bangui. Results: Three hundred fifty questionnaires were distributed to health professionals, but 200 subjects responded. Their average age was 44 years. 57.9% had a length of more than ten years in practice. 61.5% had received training on epilepsy during their course. 10.6% considered epilepsy as a disease mystical and 50.0% saw it as a neurological disease. 7.9% attributed to evil spirits. Only 88.5% knew the crisis generalized tonic-clonic.  Only 6.4% spoke of partial seizures and 11.2% of absences. 67.1% believed that it is a contagious disease which could be transmitted by saliva (68.1%) or by the bite of the patient (19.2%). 53.1% did not know with what means we could make the diagnosis. 25.2% felt they could treat epilepsy, 57.7% thought it was direct to the specialist. 50.0% of respondents were in favour of medical treatment of epilepsy, while 32.3% thought that treatment was the traditional medicine. Conclusion: This study demonstrates a lack of knowledge of health personnel frontline in epilepsy. Hence the need for the establishment of a coherent system of reception and care of patients for epilepsy out of the shadows and improve access to quality care epilepsy.Introduction : L’épilepsie est une maladie neurologique chronique, universelle et très fréquente, qui touche plus de 50 millions de personnes dans le monde. Si dans les pays développés, les professionnels de la santé sont mieux outillés pour faire face à cette affection, en Afrique et en République Centrafricaine en particulier plusieurs obstacles limitent l’accès des épileptiques aux soins les plus élémentaires. Participants et méthodes : Les auteurs rapportent les résultats d’une étude transversale prospective effectuée chez les personnels de santé de première ligne exerçant dans les hôpitaux et les centres de santé de la ville de Bangui. Résultats : Trois cent cinquante questionnaires ont été remis aux professionnels de santé, mais 200 sujets ont répondu. Leur âge moyen était de 44 ans. 57,9 % avaient une ancienneté supérieure à dix ans dans l’exercice de la profession. 61,5 % avaient reçu une formation sur l’épilepsie au cours de leur cursus. 10,6 % considéraient l’épilepsie comme une maladie mystique et 50,0 % la considéraient comme une maladie neurologique. 7,9 % l’attribuaient aux mauvais esprits. 88,5 % connaissaient uniquement la crise tonico-clonique généralisée. Seuls 6,4 % ont parlé des crises partielles et 11,2 % des absences. 67,1 % croyaient que c’est une maladie contagieuse qui pouvait se transmettre par la salive (68,1%) ou par la morsure du patient (19,2 %). 53,1 % ne savaient pas avec quel moyen on pouvaient faire le diagnostic de la maladie. 25,2 % estimaient qu’ils pouvaient traiter l’épilepsie, 57,7 % pensaient qu’il fallait orienter au spécialiste. 50,0 % des répondants étaient en faveur d’un traitement médical de l’épilepsie, alors que 32,3 % pensaient que le traitement relevait de la médecine traditionnelle. Conclusion : Cette étude démontre une insuffisance de connaissance une du personnel de santé de première ligne en matière d’épilepsie. D’où la nécessité de la mise en place d’un dispositif cohérent d’accueil et de prise en charge des patients pour sortir l’épilepsie de l’ombre et améliorer l’accès des épileptiques aux soins de qualité

    Le Syndrome des Anticorps Anti Phospholipides: Une Etiologie des Fausses Couches Laquelle on Ne Pense pas Souvent en Afrique Noire

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    Contexte : Le syndrome des anticorps antiphospholipides est l’une des Ă©tiologies des fausses couches rarement Ă©voquĂ©e en première intention, sous diagnostiquĂ©e en Afrique Noire. Presentation de Cas : Les auteurs rapportent l’observation d’une femme de 36 ans, aux antĂ©cĂ©dents d’ulcère de la jambe gauche, suivie au service de gynĂ©co-obstĂ©trique pour des fausses couches Ă  rĂ©pĂ©tition totalisant cinq (5) Ă©pisodes. Le diagnostic initial Ă©tait orientĂ© vers les causes gynĂ©co-obstĂ©tricales, lesquelles trois cerclages du col ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s avec Ă©chec. La survenue d’une pancytopĂ©nie qui Ă©tait le motif majeur de consultation de la patiente a permis de porter le diagnostic de syndrome des anticorps antiphospholipides lupiques par un titrage significatif des anticorpsantiphospholipides et des anticorps antinuclĂ©aires de spĂ©cifiĂ© anti DNA. Le traitement avec les corticoĂŻdes, immunosuppresseurs, l’aspirine et l’hĂ©parine a permis une Ă©volution favorable conduisait une 6è grossesse avec succès. Conclusion : Ce travail interpelle les praticiens Ă  rechercher systĂ©matiquement le syndrome des anticorps antiphospholipides devant toutes fausses couches spontanĂ©es en vue d’un diagnostic et prise en charge prĂ©coce. Background: The antiphospholipid antibody syndrome (APL) was rarely evoked as abortion etiology in black Africa. Case Report: The authors reported a case of a 36-year-old female with a medical history of leg ulcer who presented five episodes of recurrent abortion. The diagnosis was oriented to obstetrical etiologies, and three uterine cervix cerclages were realized with failure. As a result of pancytopenia which was the main reason of consultation, the diagnosis was made with immunology test showing a high titer of antiphospholipid antibody and lupus anticoagulant. The patient was treated with corticosteroids, immunosuppressive agents, aspirin, and heparin. The 6th pregnancy was free from complications and led to the birth of a living child. Conclusion: This case calls on practitioners to systematically search for the antiphospholipid antibody syndrome during the investigation of spontaneous miscarriages for diagnosis and early management

    Prognostic Factors Associated with Mortality Related to Stroke in Bangui (Central African Republic)

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    International audienceStroke is a very common neurological condition that causes permanent disability in half of the cases, at least in sub-Saharan Africa. They represent the second most common cause of death in Africa. Objective of this study was to evaluate the prognostic value of the intake period of patients suffering from these conditions on the survival time of one month of hospitalization in hospitals in Bangui. We conducted a prospective study cross prognostic kind in the neurology departments, internal medicine and intensive care units of two large central hospitals from February to August 2017. Subject recruitment was complete with a made questionnaire based on the modified one of the World Health Organization on neurological disorders. A total of 154 patients were included, with a mean age of 63.15 years ± 10.98 and extremes ranging from 38 to 91 years. A male predominance was noted (60%) with a sex ratio (M/F) of 1.5. For 76 subjects (49.35%), care was taken with a hospital admission period of less than or equal to one day, while for 78 other 78 (50.65%) the admission period was higher to one day. Average admission time patients caught early was 1.00 day and the upper limit intake to one day was 4.59 ± 2.33 days with a statistically significant difference (p < 0.0001). Median admission delay for patients treated late was 4 days. Pre-hospital and hospital determinants by admission delay are presented in Table 1. The survival time was better in the group of patients who were treated early (p = 0.0039). This study shows the negative impact of late management on the survival time of patients

    Considérations des tradipraticiens sur l’épilepsie à Bangui en République Centrafricaine Considerations for traditional healers on epilepsy in Bangui, Central African Republic

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    Introduction : L’épilepsie est l’une des affections neurologiques les plus fréquentes à travers le monde dont la prise en charge est aussi faite par la médecine traditionnelle.Objectif : Evaluer la compréhension de l’épileptique chez les tradipraticiens à Bangui en vue d’une bonne collaboration.Méthodologie : Il s’agissait d’étude transversale descriptive et exhaustive chez les tradipraticiens résidant et exerçant dans la ville de Bangui durant le mois de septembre 2020Résultats : Il existe 45 tradipraticiens au sein de l’association dont 30 ont accepté d’être interviewés. L’âge moyen était de 53,5 ans avec des extrêmes de 30 et 72 ans, le sex-ratio H/F était de 1,5. Ceux scolarisés représentaient 90%. Dans 86,7%, les tradipraticiens avaient une expérience professionnelle de plus de 10 ans, 60% étaient devenus tradipraticiens par héritage. Ceux ayant entendu parler de l’épilepsie étaient de 40%  par la tradition orale et 30% à travers la société. Dans 70%, les enquêtés ont rattaché l’épilepsie à une cause surnaturelle, 90% savent que le cerveau est l’organe atteint. Ils étaient 79,3% à affirmer qu’on peut attraper l’épilepsie par la salive. La plupart des enquêtés ont rapporté la manifestation clinique de type grand mal, cependant 40% disaient reconnaitre les épileptiques par des cicatrices. Les enquêtés (75%) pensaient que l’épileptique peut vivre dans la société, toutefois, ils ont rapporté (50,3%) que l’épilepsie serait cause de divorce. Les enquêtés (96,7%) préconisaient éloigner les objets et protéger la tête lors de la crise (90%). Ils étaient 90% à utiliser des plantes pour le traitement. Il existe un réel besoin de collaboration dans le futur. Néanmoins, 80% avaient déclaré que les épileptiques quittent les médecins pour les tradipraticiens.Conclusion : cette étude montre que l’épilepsie est bien connue par les tradipraticiens de Bangui. Cependant, des perceptions néfastes occupent encore une place prépondérante dans le vécu de ces prestataires.Mots clés : épilepsie, connaissances, pratiques, tradipraticiens, Bangui. IntroductionEpilepsy is one of the most common neurological conditions around the world, which is also treated by traditional medicine.ObjectiveAssess the understanding of epilepsy in traditional healers in Bangui for a good collaboration.MethodologyIt was descriptive and comprehensive cross-sectional study among traditional practitioners living and working in the city of Bangui during the month of September 2020.ResultsThere are 45 traditional healers within the association which 30 agreed to be interviewed. The average age of the participants was 53.5 years with extremes of 30 and 72 years. There were 18 men to 12 women, a sex ratio M/F of 1.5. Those in school represented 90%. In 86.7%, the traditional healers had a professional experience of more than 10 years, 60% had become traditional healers by inheritance. Those who had heard of epilepsy were 40% from oral tradition and 30% from society. 70% of those surveyed linked epilepsy to a supernatural cause, 90% know that the brain is the affected organ. They were 79.3% said they can catch epilepsy through saliva. Most of the respondents reported the grand mal type clinic, however 40% of them said they recognized epileptics by scars. Respondents (75%) believed that the epileptic can live in society, however, they reported (50.3%) that epilepsy is the cause of divorce. Respondents (96.7%) recommended removing objects and protecting the head during the crisis (90%). They were 90% to use plants for the treatment. There is a real need for collaboration in the future. Nevertheless, 80% had declared that epileptics leave doctors for traditional healers.ConclusionThis study shows that epilepsy is well known by traditional healers in Bangui. However, negative perceptions still occupy a preponderant place in the experience of these providers.Keywords: epilepsy, knowledge, practices, traditional healers, Bangui

    Nodding syndrome en RĂ©publique Centrafricaine

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    International audienceContexte : « Nodding Syndrome (NS) » est un terme qui apparait pour la première fois en 2003 pour décrire une forme atypique d’épilepsie de l’enfant qui se manifeste par des « hochements de la tête (HT) ». La maladie est restée longtemps limitée en Afrique de l’Est ; elle peut évoluer vers des formes graves et entraîner la mort. La cause de la maladie est inconnue à ce jour.Objectifs : Confirmer l'existence de cas de NS en République centrafricaine (RCA).Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive en population générale. La recherche des cas s’est faite à travers le porte-à-porte dans le village Landja. La confirmation des cas était effectuée par un neurologue dans un centre de santé et un EEG était réalisé. Un traitement était proposé à tous les malades.Résultats : Un total de 6 175 personnes ont été interrogées dans 799 ménages. Après examen des cas, nous avons identifié 5 cas de NS chez des filles âgées de 8 à 16 ans. L'âge d'apparition des crises était compris entre 5 et 12 ans. Deux cas ont été classés comme "HN plus" selon la classification de Winkler en 2008 et un seul cas a été classé comme NS confirmé selon la classification de l'OMS en 2012. Trois d'entre eux présentaient un retard mental et deux étaient en dessous de la taille attendue pour leur âge. Des anomalies électroencéphalographiques ont été constatées chez quatre patients.Conclusion : Les cas de Nodding syndrome ont été décrits pour la première fois en RCA. Malgré certaines particularités, ces cas sont similaires à ceux décrits ailleurs. Étant donné que seule une petite partie de la zone touchée a été étudiée, la zone d'étude le long de la rivière Oubangui doit être étendue afin d'évaluer la charge réelle de la NS en RCA

    Sociocultural representations of epilepsy in the Central African Republic: A door-to-door survey

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    International audienceTo describe sociocultural representations of epilepsy in a sub-Saharan Africa rural community using a population-based approach
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