Le Syndrome des Anticorps Anti Phospholipides: Une Etiologie des Fausses Couches Laquelle on Ne Pense pas Souvent en Afrique Noire

Abstract

Contexte : Le syndrome des anticorps antiphospholipides est l’une des étiologies des fausses couches rarement évoquée en première intention, sous diagnostiquée en Afrique Noire. Presentation de Cas : Les auteurs rapportent l’observation d’une femme de 36 ans, aux antécédents d’ulcère de la jambe gauche, suivie au service de gynéco-obstétrique pour des fausses couches à répétition totalisant cinq (5) épisodes. Le diagnostic initial était orienté vers les causes gynéco-obstétricales, lesquelles trois cerclages du col ont été réalisés avec échec. La survenue d’une pancytopénie qui était le motif majeur de consultation de la patiente a permis de porter le diagnostic de syndrome des anticorps antiphospholipides lupiques par un titrage significatif des anticorpsantiphospholipides et des anticorps antinucléaires de spécifié anti DNA. Le traitement avec les corticoïdes, immunosuppresseurs, l’aspirine et l’héparine a permis une évolution favorable conduisait une 6è grossesse avec succès. Conclusion : Ce travail interpelle les praticiens à rechercher systématiquement le syndrome des anticorps antiphospholipides devant toutes fausses couches spontanées en vue d’un diagnostic et prise en charge précoce. Background: The antiphospholipid antibody syndrome (APL) was rarely evoked as abortion etiology in black Africa. Case Report: The authors reported a case of a 36-year-old female with a medical history of leg ulcer who presented five episodes of recurrent abortion. The diagnosis was oriented to obstetrical etiologies, and three uterine cervix cerclages were realized with failure. As a result of pancytopenia which was the main reason of consultation, the diagnosis was made with immunology test showing a high titer of antiphospholipid antibody and lupus anticoagulant. The patient was treated with corticosteroids, immunosuppressive agents, aspirin, and heparin. The 6th pregnancy was free from complications and led to the birth of a living child. Conclusion: This case calls on practitioners to systematically search for the antiphospholipid antibody syndrome during the investigation of spontaneous miscarriages for diagnosis and early management

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