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ThĂ©orie de lâEsprit et compĂ©tences de communication : Ă©tude exploratoire chez des sujets cĂ©rĂ©bro-lĂ©sĂ©s
Les besoins des proches, des intervenants et des personnes ayant un traumatisme craniocérébral: comparaison du Québec et de la France
Ce projet a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au QuĂ©bec et en France et vise Ă Ă©valuer empiriquement la complĂ©mentaritĂ© des services de soins en lien avec les besoins exprimĂ©s par les personnes ayant un TCC, leurs proches et le point de vue des professionnels de la santĂ©. Il vise spĂ©cifiquement Ă identifier  les  élĂ©ments  de  convergence  et  de  divergence  entre  lâoffre  de  services  quĂ©bĂ©coise  et  française  et  la  perception  des  acteurs  de  ces  rĂ©seaux  quant  à  lâadĂ©quation  entre  les  besoins  des  personnes ayant un TCC et de leurs proches et les services offerts.
Pour ce faire, des personnes ayant un TCC ainsi que des proches ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă identifier leurs besoins au moment du traumatisme crĂąnien et tout au long du processus de rĂ©adaptation et dâintĂ©gration  sociale.   Les  intervenants  devaient  partager  leur  perception  des  besoins ressentis par les personnes et les proches.
Dans cette Ă©tude, les rĂ©sultats obtenus en France et au QuĂ©bec seront comparĂ©s afin dâidentifier  les  élĂ©ments  de  convergence  et  de  divergence  entre  lâoffre  de  services  quĂ©bĂ©coise  et  française  et  la  perception  des  acteurs  de  ces  rĂ©seaux  quant  à  lâadĂ©quation  entre  les  besoins  des  usagers et les services offerts.FAITS SAILLANTS
SIMILITUDES ET PARTICULARITĂS FRANCE-QUĂBEC
Similitudes dans les besoins dâinformation
Pendant la phase des soins aigus:
Information sur le TCC, le diagnostic, les séquelles possibles, buts des traitements
Information répétée et compréhensible
Mauvais rĂ©tention de lâinformation par les familles
LâinstabilitĂ© de la situation et lâĂ©volution incertaine du TCC freine Ă©galement lâinformation transmise aux proches et amĂšne informations incohĂ©rentes
Sources dâinformation alternatives (internet, littĂ©rature, contact, associations
Pendant la phase de réadaptation:
Information sur lâavenir et lâautonomie de la personne
Intervenants nâont souvent pas de rĂ©ponse aux questions des proches
Pendant la phase de post-réadaptation:
Information sur des séquelles et des conséquences à long terme
Information sur les ressources et les services dâaide pour la rĂ©insertion socioprofessionnelle
Information sur leurs droits
Concernant lâensemble du continuum de soins:
Information est manquante Ă bien des Ă©gards tout au long du continuum de soins
Professionnels et mĂ©decins Ćuvrant dans la communautĂ© et grand public peu informĂ©s sur les TCC
ParticularitĂ©s rĂ©gionales dans le besoin dâinformation:
France:
Les intervenants ont besoin dâinformation sur les proches, la personne et sur leur dynamique
Les proches ont besoin de plus dâinformation sur le cheminement en rĂ©adaptation et le retour Ă la maison
Intervenants suggĂšrent dâexpliquer la phase de rĂ©adaptation aux personnes TCC et aux proches avant leur arrivĂ©e.
Certains proches font état du manque de formation sur le TCC de certains médecins, particuliÚrement ceux impliqués au cours de la réinsertion sociale
Québec:
Des intervenants proposent de fournir lâinformation nĂ©cessaire aux personnes et aux proches lors de lâarrivĂ©e au centre de rĂ©adaptation.
Les personnes insistent sur le besoin dâinformation sur des services connexes comme lâaide Ă la recherche de logement ou des services dâaccompagnement.
Les personnes mentionnent quâelles veulent plus dâinformation sur les transferts inter et intra Ă©tablissements.
Similitudes dans le besoin de soutien:
Pendant la phase des soins aigus:
Importance du soutien de la famille et de lâentourage de la personne TCC
Nécessité de les soutenir les proches
Rassurer les séquelles du TCC et leurs effets
Besoin de la compétence de la famille pour mieux connaßtre la personne TCC
Pendant la phase de réadaptation:
Soutien axé sur la famille, le couple et la fratrie
Soutien pour faire le deuil des pertes entraßnées par le TCC
Soutien requis par les personnes ayant le TCC est comblĂ© dâune part par les intervenants mais aussi, et surtout par la famille et les pairs
Reconnaissance de lâimportance de lâapport des proches dans les soins
Pendant la phase de post-réadaptation:
Besoins de socialisation et de soutien de lâentourage
Présence des proches et des amis est un facteur contribuant à la participation sociale
La famille est la source de soutien principale
Besoin de soutien aux couples et Ă la famille lors du retour Ă domicile
Besoin dâavoir accĂšs Ă des services dâentraide, de soutien psychologique et dâaccompagnement Ă long terme
Particularités régionales dans le besoin de soutien:
France:
Les intervenants mentionnent toute la difficulté à trouver des accompagnants à domicile pour les soutenir.
Les intervenants font ressortir lâabsence de ressources spĂ©cifiques pour les enfants.
Québec:
Le personnel soignant prend le temps dâexpliquer ce qui se passe Ă la personne TCC dĂšs la phase des soins aigus.
En réadaptation, la création de liens avec le médecin traitant de la personne est un avantage important aux yeux des professionnels.
Similitudes dans les besoins de soins et de services
Pendant la phase des soins aigus:
La qualité des soins, un personnel compétent et spécialisé en regard du TCC, et une prise en charge rapide
Importance de lâaspect humain dans les soins
Les soins et services sont essentiellement médicaux à la phase des soins aigus
Pendant la phase de réadaptation:
Soutien psychologique professionnel Ă la famille
Aide Ă la conciliation travail-famille
Besoin de services de répit
Services de loisir et de transport pour faciliter la réinsertion sociale
Faciliter les transferts dans le continuum de soins
AmĂ©liorer la transmission dâinformation et la coordination entre intervenants
Pendant la phase de post-réadaptation:
Besoin de services de répit
Préparation du retour à domicile
Besoin de ressource facilitant la réinsertion socioprofessionnelle
Besoin dâaide pour la dĂ©fense des droits
Besoin de continuité dans les soins et les services à long terme
Concernant lâensemble du continuum de soins:
Soutien adéquat aux familles afin de prévenir leur épuisement et leur détresse
Ăviter la rupture dans l'aide apportĂ©e aux proches lors du retour Ă domicile
Services de soutien psychologique et dâĂ©coute pour les proches et les personnes, requis tout au long du continuum de soins
Particularités régionales dans le besoin de soins et services:
France:
Les familles ont un sentiment de fragmentation entre les discours des différents professionnels.
Les proches trouvent quâil manque de services en post-rĂ©adaptation, se disent dĂ©laissĂ©s par le systĂšme.
Québec:
En phase dâĂ©veil, les patients ne sont pas regroupĂ©s dans une unitĂ© particuliĂšre. Le travail des intervenants est donc ralenti alors quâĂ cette phase, il est important dâagir rapidement.
Les proches disent ĂȘtre satisfaits des soins et services reçus en centre de rĂ©adaptation.
Similitudes dans les besoins concernant Ă lâĂ©quipe soignante
Pendant la phase des soins aigus:
Professionnalisme de la part de lâĂ©quipe soignante (respect intimitĂ© et vie privĂ©e)
Discours empathique et sensibilité
DĂ©sir dâun partenariat rĂ©el dont les familles sont partie prenante
StabilitĂ© dans lâĂ©quipe de soins afin dâaider les proches Ă diminuer leur stress
Pendant la phase de réadaptation:
Une relation de confiance entre proches et intervenants est sécurisante et soutenante pour les proches
Respect, empathie, capacitĂ© de communication et honnĂȘtetĂ©
Partenariat entre intervenants, proches et patients
NĂ©cessitĂ© dâoffrir un environnement de rĂ©adaptation qui soit le plus naturel possible
Pendant la phase de post-réadaptation:
Un réseautage permettant une complémentarité entre établissements
Concernant lâensemble du continuum de soins:
Un travail concerté et interdisciplinaire favorisant une meilleure continuité dans les soins
Importance dâune bonne communication entre les intervenants dâune mĂȘme Ă©quipe
ParticularitĂ©s rĂ©gionales dans le besoin concernant lâĂ©quipe soignante:
France:
Certains proches français dénotent un manque de formation sur les TCC chez les médecins. Les cours disponibles dans les hÎpitaux sont généralement optionnelsPRISST, CRSHC, IRSC-INSER
Analyse de la performance dâadultes cĂ©rĂ©brolĂ©sĂ©s faisant leurs courses dans un supermarchĂ© virtuel
Activity and participation in stroke patients with aphasia: Proposition of an ICF-derived assessment tool
Physical and rehabilitation medicine (PRM) care pathways: Adults with severe traumatic brain injury
AbstractThis document is part of a series of guidelines documents designed by the French Physical and Rehabilitation Medicine Society (SOFMER) and the French Federation of PRM (FEDMER). These reference documents focus on a particular pathology (here patients with severe TBI). They describe for each given pathology patientsâ clinical and social needs, PRM care objectives and necessary human and material resources of the pathology-dedicated pathway. âCare pathways in PRMâ is therefore a short document designed to enable readers (physician, decision-maker, administrator, lawyer, finance manager) to have a global understanding of available therapeutic care structures, organization and economic needs for patientsâ optimal care and follow-up. After a severe traumatic brain injury, patients might be divided into three categories according to impairment's severity, to early outcomes in the intensive care unit and to functional prognosis. Each category is considered in line with six identical parameters used in the International Classification of Functioning, Disability and Health (World Health Organization), focusing thereafter on personal and environmental factors liable to affect the patientsâ needs
Attention! A good bedside test for delirium?
peer-reviewedBackground Routine delirium screening could improve delirium detection, but it remains unclear as to which screening tool is most suitable. We tested the diagnostic accuracy of the following screening methods (either individually or in combination) in the detection of delirium: MOTYB (months of the year backwards); SSF (Spatial Span Forwards); evidence of subjective or objective 'confusion'.Methods We performed a cross-sectional study of general hospital adult inpatients in a large tertiary referral hospital. Screening tests were performed by junior medical trainees. Subsequently, two independent formal delirium assessments were performed: first, the Confusion Assessment Method (CAM) followed by the Delirium Rating Scale-Revised 98 (DRS-R98). DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, fourth edition) criteria were used to assign delirium diagnosis. Sensitivity and specificity ratios with 95% CIs were calculated for each screening method.Results 265 patients were included. The most precise screening method overall was achieved by simultaneously performing MOTYB and assessing for subjective/objective confusion (sensitivity 93.8%, 95% CI 82.8 to 98.6; specificity 84.7%, 95% CI 79.2 to 89.2). In older patients, MOTYB alone was most accurate, whereas in younger patients, a simultaneous combination of SSF (cutoff 4) with either MOTYB or assessment of subjective/objective confusion was best. In every case, addition of the CAM as a second-line screening step to improve specificity resulted in considerable loss in sensitivity.Conclusions Our results suggest that simple attention tests may be useful in delirium screening. MOTYB used alone was the most accurate screening test in older people.PUBLISHEDpeer-reviewe
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Perceptual accent rating and attribution in psychogenic FAS: some further evidence challenging Whitaker's operational definition
A 40-year-old, non-aphasic, right-handed, and polyglot (L1: French, L2: Dutch, L3: English) woman with a 12 year history of addiction to opiates and psychoactive substances, and clear psychiatric problems, presented with a foreign accent of sudden onset in L1. Speech evolved towards a mostly fluent output, despite a stutter-like behavior and a marked grammatical output disorder. The psychogenic etiology of the accent foreignness was construed based upon the patientâs complex medical history, and psychodiagnostic, neuropsychological, and neurolinguistic assessments. The presence of a foreign accent was affirmed by a perceptual accent rating and attribution experiment.
It is argued that this patient provides additional evidence demonstrating the outdatedness of Whitakerâs (1982) definition of Foreign Accent Syndrome, as only one of the four operational criteria was unequivocally applicable to our patient: her accent foreignness was not only recognized by her relatives and the medical staff, but also by a group of native French-speaking laymen. However, our patient defied the three remaining criteria, as central nervous system damage could not conclusively be demonstrated, psychodiagnostic assessment raised the hypothesis of a conversion disorder, and the patient was a polyglot whose newly gained accent was associated with a range of foreign languages, which exceeded the ones she spoke
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