186 research outputs found
Alignan-du-Vent – Le Valat
Date de l'opération : 1998 (SU) Inventeur(s) : Mauné Stéphane Le site du Valat a été signalé à Jean-Luc Espérou et son équipe (MJC de Servian) par Marcel Favier en 1990, à l'occasion d'une enquête effectuée dans le cadre de l'inventaire archéologique de la commune d'Alignan-du-Vent. La tradition orale du village désigne la parcelle sur laquelle se trouve ce gisement sous le terme de « la jarre » ; nom qui renverrait à des découvertes déjà anciennes (XIXe s., si l'on en croit la tradition loca..
Montagnac – Lieussac
Date de l'opération : 1998 (SU) Inventeur(s) : Mauné Stéphane En 1959, sur une terre du domaine de Lavagnac fut recueilli parmi des vestiges gallo-romains abondants (tegula, sigillée, etc.) un vase en bronze à décor de relief qui fut par la suite daté du IIe s. grâce à son décor d'origine orientale. Par la suite, Christophe Pellecuer fouillait en 1982, dans le bois voisin, dit « de la Conseillère » un ensemble cultuel et funéraire médiéval du haut Moyen Âge, identifié comme l'église Saint-Éti..
Montagnac – Lieussac
Date de l'opération : 1998 (SU) Inventeur(s) : Mauné Stéphane En 1959, sur une terre du domaine de Lavagnac fut recueilli parmi des vestiges gallo-romains abondants (tegula, sigillée, etc.) un vase en bronze à décor de relief qui fut par la suite daté du IIe s. grâce à son décor d'origine orientale. Par la suite, Christophe Pellecuer fouillait en 1982, dans le bois voisin, dit « de la Conseillère » un ensemble cultuel et funéraire médiéval du haut Moyen Âge, identifié comme l'église Saint-Éti..
Saint-Pons-de-Mauchiens – Sept-Fonts
Identifiant de l'opération archéologique : Date de l'opération : 1992 (SU) Inventeur(s) : Mauné Stéphane (CNRS) Découvert à l'occasion d'un charruage profond en 1989 par Guy Blayac et Dominique Dessalles, le site de Sept-Fonts est installé sur la pente sud d'un petit vallon prenant naissance dans les reliefs calcaires de la terminaison occidentale de la garrigue de Montpellier, tout près d'une source pérenne (Mauné, Stéphane. 1992.). Fouillé en 1988 (sondages Michel Feugère) et en 1992 (foui..
Une inscription sur bronze trouvée dans l’établissement gallo-romain de L’Auribelle-Basse à Pézenas (Hérault)
International audienceAuf dem Gelände der römischen Siedlung von L'Auribelle-Basse bei Pézenas (Dép. Hérault) kamen mehrere Fragmente eines Bronzetäfelchens mit einem lateinischen Text aus spätrepublikanisch-augusteischer Zeit ans Licht. Der Fund darf angesichts der bekannten Seltenheit derartiger Inschriftenträger innerhalb der epigraphischen Überlieferung der römischen Provinzen als bedeutsame Entdeckung gelten. Zunächst bemühen sich die Verf. darum, die Besonderheiten des Fundplatzes herauszuarbeiten und stellen grundsätzliche. Überlegungen zu seiner Deutung an. Die Anlage wird im Verlauf der zweiten Hälfte des ersten Jahrhunderts v. Chr. errichtet (der Zeit, der auch die Inschrift eigentlich zuzuweisen ist), und bleibt bis gegen die Mitte des dritten Jahrhunderts n. Chr. in Benutzung. Der Groβteil der Inschriftenfragmente stammt aus einem Horizont der Spätphase, in der die Siedlung aufgegeben wird. Wie eine kritische Analyse des Schriftstückes zeigt, handelt es sich möglicherweise um einen Gastfreundschaftsvertrag. Der Text weist eine Reihe keltischer Namen auf, zu denen es Parallelen in der Narbonensis, aber auch anderswo in Gallien gibt. Abschlieβend werden Überlegungen zum Zustandekommen des Befundes angestellt. Man hatte den Gegenstand aus der Bauzeit der Anlage absichtlich zerbrochen. Knapp drei Jahrhunderte nach der Anfertigung der Tafel wurden ihre Bruchstücke achtlos fortgeworfen und teilweise im Siedlungsbereich verstreut.The discovery in the establishment of L'Auribelle-Basse at Pézenas, in Gallia Narbonensis, of several pieces of a bronze tablet bearing a Latin text dated from the Late-Republican and Augustan period, is of great interest, especially since this kind of material is scarcely found in provincial epigraphy. First, the authors draw attention to the specific features of the site and try to propose an interpretation. Built during the second half of the 1st BC, to which the inscription belongs, this establishment continues to be occupied until around the mid third century. The majority of the pieces has been recovered in one of the demolition layers. The analysis of the content shows that the text could be a hospitium contract recording a series of Celtic names with parallels in Narbonensis but also in other parts of Gaul. Finally, the context is being examined: contemporary to the setting of the establishment, this tablet has deliberately been broken before some of the pieces being thrown in a rubbish-pit and others scattered all around the building near 300 years later.L'établissement de L'Auribelle-Basse à Pézenas (Hérault), en Gaule Narbonnaise, a livré plusieurs fragments d'une plaque en bronze comportant un texte latin daté de la période tardo-républicaine ou augustéenne, ce qui constitue une découverte d'un grand intérêt, surtout lorsque l'on connaît la grande rareté de ce type de support pour l'épigraphie provinciale. Avant d'analyser son contenu, les auteurs s'attachent à souligner les spécificités de ce site et se proposent de réfléchir sur l'interprétation que l'on peut en faire. Installé dans le courant de la seconde moitié du Ier s. avant J.-C., période à laquelle est rattachée l'inscription, cet établissement reste occupé jusque vers le milieu du IIIe s. C'est de l'un de ses niveaux d'abandon que provient la majorité des fragments de la plaque. L'analyse du texte montre qu'il peut s'agir d'un contrat d'hospitium comportant une série de noms celtiques offrant des parallèles en Narbonnaise mais aussi ailleurs en Gaule. In fine, les auteurs s'interrogent sur le contexte de la découverte : contemporaine de l'édification de l'établissement, cette plaque a en effet été volontairement brisée avant que certains morceaux aient été jetés dans un dépotoir et d'autres dispersés autour du secteur bâti, près de 300 ans après
Valros – La Tour
Identifiant de l'opération archéologique : Date de l'opération : 1998 (FP) ; 1996 (FP) ; 1994 (SU) Inventeur(s) : Paya Didier (INRAP) ; Mauné Stéphane (INRAP) La « tour » occupe l'extrémité sud-est d'un plateau basaltique (vestige d'une ancienne coulée volcanique) qui marque le passage entre la bassin de la Thongue et la dépression de l'ancien étang de Pézenas. En 1199, un texte dicté par Raymond Roger, vicomte de Béziers donne le podium de Valros. Étienne de Servian peut y ménager toutes fo..
Valros
Identifiant de l'opération archéologique : Date de l'opération : 1998 (FP) ; 1996 (FP) ; 1994 (SU) Inventeur(s) : Paya Didier (INRAP) ; Mauné Stéphane (INRAP) La « tour » occupe l'extrémité sud-est d'un plateau basaltique (vestige d'une ancienne coulée volcanique) qui marque le passage entre la bassin de la Thongue et la dépression de l'ancien étang de Pézenas. En 1199, un texte dicté par Raymond Roger, vicomte de Béziers donne le podium de Valros. Étienne de Servian peut y ménager toutes fo..
Les aqueducs de la <i>villa</i> de Vareilles Ă Paulhan (HĂ©rault) : I<sup>er</sup> s. av. J.-C.-III<sup>e</sup> s. apr. J.-C.
International audienceDie im Rahmen einer Präventivgrabung auf einer Fläche von nahezu 2,5 ha freigelegte Villa von Vareilles (Paulhan, Dép. Hérault) war während der gesamten frühen Kaiserzeit besiedelt. Bereits von augusteischer Zeit an ist sie mit einer ersten Wasserleitung ausgerüstet, die wahrscheinlich von Anfang an in Mauerwerkstechnik ausgeführt ist. Gegen Mitte des ersten Jahrhunderts n. Chr. wird eine zweite Leitung angelegt, während die ältere Einrichtung zur gleichen Zeit oder nur wenig später durch ein Bauwerk in opus caementitium ersetzt wird. In diese Zeit fällt auch die Errichtung einer ersten Wassermühle am tiefstgelegenen Geländepunkt der Villenanlage. Während der 70er Jahre werden ein Badegebäude und weitere Bauten errichtet. Damit bricht die Blütephase der Villa an. Durch zwei verschiedene Wasserleitungen versorgt, bildet sie einen Domanialbetrieb von beträchtlicher Gröβe. Die Leitungen garantierten mit einer Leistung von 8.700 m3 pro Tag für eine starke und regelmäβige Wasserzufuhr. Allerdings zeigen die Untersuchungen, daβ diese Einrichtungen nicht immer einwandfrei funktionierten.Being excavated on near 2,5 ha during a preventive operation, the villa of Vareilles (Paulhan, Hérault) was occupied all along the Principate, it was given as soon as the Augustan period a first aqueduct presumably built with masonry walls. Around the mid 1st century, a second one is built whereas the first installation is being replaced at the same time or soon after by a concrete work. A first water-mill also is built, situated at the lowest point of the villa. In the 1970s, a bath house and new buildings are added to the villa which enters a splendour phase, with water-supply coming from two aqueducts. It becomes a large scale country estate. Having a maximum capacity of 8 700 m3 of daily water, the canalizations could provide a massive and regular supply. However they were not faultless as research on these installations has pointed out.Fouillée sur près de 2,5 ha dans le cadre d'une opération préventive, la villa de Vareilles (Paulhan, Hérault) est occupée durant tout le Haut-Empire. Elle est dotée, dès l'époque augustéenne, d'un premier aqueduc vraisemblablement construit en grand appareil. Vers le milieu du Ier s., un second aqueduc est construit tandis que le premier dispositif est remplacé, à la même période ou peu de temps après, par un ouvrage en béton de tuileau. Cette période voit aussi la mise en place d'un premier moulin hydraulique situé au point le plus bas de la villa. Dans les années 70 apr. J.-C., un balnéaire et de nouveaux bâtiments sont édifiés. La villa entre alors dans sa phase de splendeur : elle est alimentée par deux aqueducs et constitue un centre domanial de grande ampleur. Avec une capacité maximale de 8 700 m3 d'eau par jour, les adductions d'eau assuraient un approvisionnement important et régulier. Les recherches menées sur ces ouvrages montrent toutefois qu'ils n 'étaient pas exempts de défauts
Puissalicon – Las Jurièires-Basses
Identifiant de l'opération archéologique : Date de l'opération : 1998 (SU) Inventeur(s) : Mauné Stéphane (INRAP) ; Meffre Joël-Claude (INRAP) ; Alessandri Patrice (INRAP) ; Passarius Olivier (INRAP) ; Pradiès Christian ; Leclaire André ; Boudry Olivier ; Bouchette Anne ; Chabal Lucie C'est à l'occasion du projet de construction du gazoduc « Artère du Midi » (Gaz de France), entre Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône) et Cruzy (Hérault), qu'une fouille préventive de sauvetage AFAN a été eff..
La boulangerie de Saint-Bézard à Aspiran (Hérault), du I<sup>er</sup> s. au IV<sup>e</sup> s. apr. J.-C. : un exemple d’espace culinaire domanial en Narbonnaise centrale
International audienceThis article gives an account of the remains of a cooking area discovered inside a building interpreted as a tower, situated in the villa of Saint Bézard (Aspiran). After an overview of the present research on cooking spaces in the central part of Narbonensis, the building is described, inside a vast agricultural and craft establishment organized around a villa. Following is the chronology of the tower (1st c. to 4th c. AD) with its architectural and functional characteristics. The cooking space and devices are analysed in detail as well as the finds, notably the plant remains which bring definite results allowing to situate a bakery area. Finally, the question of the place of bread consumption in rural context is raised, underlining the importance of the spread of rotary-querns or water mills devoted to flour production, between the 1st century and the 3rd century AD.Cette contribution concerne les vestiges d’un espace culinaire mis au jour à l’intérieur d’un bâtiment interprété comme une tour, située dans l’emprise de la villa de Saint Bézard (Aspiran, Hérault). Après une introduction présentant un bref état de la recherche sur les espaces culinaires en Narbonnaise centrale, l’étude commence par une présentation de cet édifice inclus dans un vaste complexe agricole et artisanal organisé autour d’une villa. La chronologie de la tour (Ier-IVe s.) et ses caractéristiques architecturales et fonctionnelles sont ensuite abordées. La pièce culinaire et ses aménagements internes sont présentés en détail, tout comme les mobiliers associés, notamment les carporestes dont l’analyse apporte des éléments décisifs permettant de localiser ici une activité de boulangerie. In fine, on s’interroge sur la place de la consommation de pain en contexte rural en soulignant l’importance de la diffusion des moulins à sang ou hydrauliques, destinés à la production de farine panifiable, entre le Ier s. et le IIIe s. apr. J.-C
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