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    Vaccine breakthrough hypoxemic COVID-19 pneumonia in patients with auto-Abs neutralizing type I IFNs

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    Life-threatening `breakthrough' cases of critical COVID-19 are attributed to poor or waning antibody response to the SARS- CoV-2 vaccine in individuals already at risk. Pre-existing autoantibodies (auto-Abs) neutralizing type I IFNs underlie at least 15% of critical COVID-19 pneumonia cases in unvaccinated individuals; however, their contribution to hypoxemic breakthrough cases in vaccinated people remains unknown. Here, we studied a cohort of 48 individuals ( age 20-86 years) who received 2 doses of an mRNA vaccine and developed a breakthrough infection with hypoxemic COVID-19 pneumonia 2 weeks to 4 months later. Antibody levels to the vaccine, neutralization of the virus, and auto- Abs to type I IFNs were measured in the plasma. Forty-two individuals had no known deficiency of B cell immunity and a normal antibody response to the vaccine. Among them, ten (24%) had auto-Abs neutralizing type I IFNs (aged 43-86 years). Eight of these ten patients had auto-Abs neutralizing both IFN-a2 and IFN-., while two neutralized IFN-omega only. No patient neutralized IFN-ss. Seven neutralized 10 ng/mL of type I IFNs, and three 100 pg/mL only. Seven patients neutralized SARS-CoV-2 D614G and the Delta variant (B.1.617.2) efficiently, while one patient neutralized Delta slightly less efficiently. Two of the three patients neutralizing only 100 pg/mL of type I IFNs neutralized both D61G and Delta less efficiently. Despite two mRNA vaccine inoculations and the presence of circulating antibodies capable of neutralizing SARS-CoV-2, auto-Abs neutralizing type I IFNs may underlie a significant proportion of hypoxemic COVID-19 pneumonia cases, highlighting the importance of this particularly vulnerable population

    Pas de titre en anglais

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    Les plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie responsables de la production d’anticorps sont majoritairement retrouvĂ©s dans la moelle osseuse (Manz, et al 1997). D’autres sites de rĂ©sidence ont Ă©tĂ© dĂ©crits, comme la rate ou les lieux de rĂ©actions immunes inflammatoires. Au cours de ce travail, nous nous sommes attachĂ©s Ă  dĂ©crire les caractĂ©ristiques des cellules plasmocytaires responsables de la sĂ©crĂ©tion d’anticorps pathogĂ©niques, dans une maladie auto-immune, le purpura thrombopĂ©nique immunologique (PTI). Le PTI est une maladie caractĂ©risĂ©e par une thrombopĂ©nie d’intensitĂ© variable associĂ©e Ă  la prĂ©sence d’anticorps anti-plaquettes Ă  l’origine d’une destruction des plaquettes par les macrophages splĂ©niques.Nous avons Ă©tudiĂ© la rate de ces patients dans diffĂ©rentes conditions pathologiques, splĂ©nectomisĂ©s en seconde ligne thĂ©rapeutique, ou aprĂšs traitement par un anticorps anti-CD20 dĂ©plĂ©tant les lymphocytes B. En Ă©tudiant les tissus splĂ©niques des patients en Ă©chec primaire du traitement par anti-CD20, nous avons mis en Ă©vidence une population plasmocytaire rĂ©siduelle splĂ©nique constituĂ©e principalement de plasmocytes, qui en l’absence de lymphocytes B prolifĂ©rant, prĂ©existaient Ă  la dĂ©plĂ©tion B. L’analyse du transcriptome de ces plasmocytes, a rĂ©vĂ©lĂ© un profil comparable aux plasmocytes de la moelle osseuse, avec un programme Ă  longue durĂ©e de vie. A l’inverse, les plasmocytes des donneurs sains, ainsi que les plasmocytes des patients non traitĂ©s par les anti-CD20 prĂ©sentaient un profil intermĂ©diaire entre les plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie et les plasmablastes. Une analyse plus fine en cellule unique a confirmĂ©e qu’il s’agissait d’une population intermĂ©diaire. Ainsi, la dĂ©plĂ©tion lymphocytaire B (par l’anticorps anti-CD20) dans le PTI semble favoriser la diffĂ©renciation en plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie dans la rate de ces patients, expliquant ainsi pour certain d’entre eux l’absence de rĂ©ponse thĂ©rapeutique. Nos rĂ©sultats suggĂšrent ainsi que les modifications de l’environnement splĂ©nique par la dĂ©plĂ©tion B, pourraient promouvoir la diffĂ©renciation et l’établissement de plasmocytes « normaux » en plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie dans la rate, notamment par le biais de BAFF (B-cell activating factor), ouvrant la perspective Ă  des travaux fondamentaux, et surtout Ă  des applications cliniques qui permettraient en modulant l’environnement splĂ©nique lors du traitement anti-CD20 d’empĂȘcher la formation des plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie et donc la splĂ©nectomie.Pas de rĂ©sumĂ© en anglai

    Atteinte rénale au cours de la sarcoidose, étude rétrospective multicentrique de 47 observations

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    Afin de mieux dĂ©crire le phĂ©notype clinique, biologique, anatomopathologique de J'atteinte rĂ©nale au cours de la sarcoĂŻdose, nous avons rĂ©alise une Ă©tude rĂ©trospective multicentrique dans les centres hospitaliers de Picardie et d'Ăźle de France. Nous avons inclus 47 patients. La sarcoĂŻdose rĂ©nale revĂȘt de maniĂšre caricaturale l'aspect d'une nĂ©phropathie tubolo intestitielle granulomateuse rĂ©vĂ©lĂ©e le plus souvent par une insuffisance rĂ©nale aiguĂ© avec peu d'anomalies du sĂ©diment urinaire. Elle s'intĂšgre le plus souvent dans un tableau clinique de sarcoĂŻdose systĂ©mique sĂ©vĂšre avec d'autres atteintes extra thoraciques. Elle atteint plus souvent les hommes que les femmes, s'accompagne de signes gĂ©nĂ©raux et d'une frĂ©quence plus Ă©levĂ©e d'hypercalcĂ©mie que dans la sarcoidose commune. Nous avons observĂ© une amĂ©lioration statistiquement significative de la crĂ©atinine et du dĂ©bit de filtration glomĂ©rulaire estimĂ© Ă  1 mois (p0,001) sous traitement par corticoĂŻdes. Les facteurs de bon pronostic individualisĂ©s de la rĂ©ponse Ă  un an, sont l'hypercalcĂ©mie et Je rĂ©ponse Ă  un mois. MalgrĂ© une efficacitĂ© indĂ©niable de la corticothĂ©rapie deux tiers des patients Ă©voluent vers l'insuffisance rĂ©nale chronique, d'autres thĂ©rapeutiques comme les immunosuppresseurs, et les bolus de methylprednisolone restent Ă  Ă©valuerAMIENS-BU SantĂ© (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Différenciation en plasmocytes à longue durée de vie lors de la déplétion lymphocytaire B dans le purpura thrombopénique

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    Les plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie responsables de la production d anticorps sont majoritairement retrouvĂ©s dans la moelle osseuse (Manz, et al 1997). D autres sites de rĂ©sidence ont Ă©tĂ© dĂ©crits, comme la rate ou les lieux de rĂ©actions immunes inflammatoires. Au cours de ce travail, nous nous sommes attachĂ©s Ă  dĂ©crire les caractĂ©ristiques des cellules plasmocytaires responsables de la sĂ©crĂ©tion d anticorps pathogĂ©niques, dans une maladie auto-immune, le purpura thrombopĂ©nique immunologique (PTI). Le PTI est une maladie caractĂ©risĂ©e par une thrombopĂ©nie d intensitĂ© variable associĂ©e Ă  la prĂ©sence d anticorps anti-plaquettes Ă  l origine d une destruction des plaquettes par les macrophages splĂ©niques.Nous avons Ă©tudiĂ© la rate de ces patients dans diffĂ©rentes conditions pathologiques, splĂ©nectomisĂ©s en seconde ligne thĂ©rapeutique, ou aprĂšs traitement par un anticorps anti-CD20 dĂ©plĂ©tant les lymphocytes B. En Ă©tudiant les tissus splĂ©niques des patients en Ă©chec primaire du traitement par anti-CD20, nous avons mis en Ă©vidence une population plasmocytaire rĂ©siduelle splĂ©nique constituĂ©e principalement de plasmocytes, qui en l absence de lymphocytes B prolifĂ©rant, prĂ©existaient Ă  la dĂ©plĂ©tion B. L analyse du transcriptome de ces plasmocytes, a rĂ©vĂ©lĂ© un profil comparable aux plasmocytes de la moelle osseuse, avec un programme Ă  longue durĂ©e de vie. A l inverse, les plasmocytes des donneurs sains, ainsi que les plasmocytes des patients non traitĂ©s par les anti-CD20 prĂ©sentaient un profil intermĂ©diaire entre les plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie et les plasmablastes. Une analyse plus fine en cellule unique a confirmĂ©e qu il s agissait d une population intermĂ©diaire. Ainsi, la dĂ©plĂ©tion lymphocytaire B (par l anticorps anti-CD20) dans le PTI semble favoriser la diffĂ©renciation en plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie dans la rate de ces patients, expliquant ainsi pour certain d entre eux l absence de rĂ©ponse thĂ©rapeutique. Nos rĂ©sultats suggĂšrent ainsi que les modifications de l environnement splĂ©nique par la dĂ©plĂ©tion B, pourraient promouvoir la diffĂ©renciation et l Ă©tablissement de plasmocytes normaux en plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie dans la rate, notamment par le biais de BAFF (B-cell activating factor), ouvrant la perspective Ă  des travaux fondamentaux, et surtout Ă  des applications cliniques qui permettraient en modulant l environnement splĂ©nique lors du traitement anti-CD20 d empĂȘcher la formation des plasmocytes Ă  longue durĂ©e de vie et donc la splĂ©nectomie.Pas de rĂ©sumĂ© en anglaisPARIS5-Bibliotheque electronique (751069902) / SudocSudocFranceF

    Severe Thrombocytopenia after Zika Virus Infection, Guadeloupe, 2016.

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    International audienceSevere thrombocytopenia during or after the course of Zika virus infection has been rarely reported. We report 7 cases of severe thrombocytopenia and hemorrhagic signs and symptoms in Guadeloupe after infection with this virus. Clinical course and laboratory findings strongly suggest a causal link between Zika virus infection and immune-mediated thrombocytopenia
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