169 research outputs found
"Ultra Violette, « fiction librement inspirée de faits réels » (Crimes écrits 6)"
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Violence et histoire : exercices du pouvoir royal absolu dans l’œuvre balzacienne
International audienceÉtude de la représentation de la violence dans l'écriture de l'histoire balzacienne à travers quelques figures du pouvoir absolu (Louis XI, Richelieu, Robespierre ou Catherine de Médicis)
Les lois de l’abstraction : le blanchiment du noir chez Julia Deck et Tanguy Viel
Cet article interroge la manière dont le genre du polar est un pré-texte, chez Tanguy Viel et Julia Deck. Le roman est pour eux à la fois une archive et une anthologie de topiques du roman noir et du film noir et une mise à distance de ces codes. Le noir est en quelque sorte «  blanchi », détourné et recontextualisé pour travailler sur la notion de «  mobile », non plus au sens restreint du terme (criminel ou judiciaire) mais comme pilotis d’un récit lui-même labile, mouvant, croisant genres et media, mettant en abyme leurs procédés, dans une ample anamorphose. Ce travail de recomposition passe également par la mobilisation et la mise à distance d’un ample champ de la fiction contemporaine, de Beckett à Duras ou Butor, en passant par Echenoz, pour édifier, sur des fragments et ruines, une forme d’hyperroman, qui joue des contrastes du roman noir et de l’écriture blanche et des capacités d’invention, du lecteur en fonction de son propre imaginaire culturel
Thierry Hesse : Le Cimetière américain, faire table Raze du fait divers
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Régis Jauffret, Sévère : Ne croyez pas que cette histoire est réelle, c’est moi qui l’ai inventée
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Le corps-texte de Michel Foucault, personnage romanesque et énoncé fictionnel
Michel Foucault lui-même invitait à lire son œuvre comme des « fragments d’autobiographie » construisant une « esthétique de l’existence ». Il est, depuis sa mort, devenu personnage littéraire : il devient Muzil chez Hervé Guibert, Michel dans Ce qu’aimer veut dire de Mathieu Lindon, il est présent chez Julia Kristeva, Edmund White, Didier Eribon, Laurent Binet, etc. Dans l’ensemble de ces textes, Michel Foucault est interrogé, en tant que sujet biographique, incarnation d’une théorie et surtout figuration d’une époque : sa représentation est un questionnement de l’homosexualité comme identité, d’un dire ou taire le sida, dans une nouvelle archéologie du savoir qui passe par la fiction. L’objet de cet article est d’analyser un Michel Foucault « corps-texte », fiction et diction, énoncé à la fois littéraire et politique
Ironies entre dualité et duplicité
International audienceL'objet ironique, tel Protée, ne cesse de se métamorphoser pour se refuser à répondre précisément de sa propre nature. C'est que l'ironie est à la fois objet et méthode d'appréhension, posture critique, distance et soupçon, acte d'énonciation, processus sémantique créatif, pratique existentielle ou encore, entre autres, exercice philosophique qui joue l'aventure du sens « entre centre et absence ». Mode d'actualisation de l'art et de la pensée, l'ironie ne cesse de se (re)définir à travers les âges et les courants littéraires. Le présent ouvrage propose une approche transhistorique, transgénérique et transdisciplinaire de la notion, où sont appréhendés différents terrains épistémologiques et esthétiques, privilégiant cependant une étude des liens du procès linguistique et du projet poétique. S'y développe une interrogation relative aux possibles relations, continuités éventuelles, divergences voire oppositions entre les domaines, à partir des notions de dualité et de duplicité, qu'elles portent sur l'ethos de l'ironiste ou sur le double sens qu'implique l'ironie
Carmen, Militona, « La Bibliothèque », Gallimard 2005 (préface, appareil critique, arrêts sur lecture)
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