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    Influence des modalités d'exercices sur le microbiote intestinal et la masse grasse abdominale : interrelation intestin / tissu adipeux sur des modèles de pathologies inflammatoires.

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    Obesity and Crohn's disease (CD) are two chronic inflammatory diseases characterized by development of visceral fat mass and dysbiosis. Physical activity (PA) has a positive impact on these two parameters. Consequently, PA appears as a promising therapeutic strategy for the management of these patients. In this context, the objective of this work was to study the effect of PA on the microbiota-adipose tissue cross-talk. Our clinical results confirmed the effectiveness of high intensity intermittent training (HIIT) to reduce visceral adipose tissue in overweight and/or obese volunteers. Then, using an animal model of genetic obesity (Zucker rats), we found that HIIT decreases total and visceral fat mass, independently of gut microbiota. Analysis of the lipolysis pathway showed an anti-lipolytic effect of HIIT in the subcutaneous adipose tissue, and this could explain the decrease in visceral adipose tissue. In addition, compared with continuous moderate intensity training, HIIT improved glucose tolerance and the inflammatory status despite the shorter exercise duration. Finally, in an animal model of CD, we found that spontaneous PA increased the expression of tight junction proteins, contributing to the reduction of metabolic endotoxemia. Concomitantly, spontaneous PA promoted healthy bacteria in the colon and increased fecal butyrate levels. These adaptations limited the expansion of mesenteric visceral adipose tissue, a typical CD feature. In conclusion, PA, through different exercise modalities, appears as an attractive and innovative « therapy » for these two chronic inflammatory diseases.L’obésité et la maladie de Crohn (MC) sont deux pathologies inflammatoires chroniques caractérisées par un développement de la masse grasse viscérale et une dysbiose. L’activité physique (AP) impactant positivement ces deux paramètres, elle apparait donc comme une stratégie thérapeutique prometteuse dans la prise en charge de ces patients. Dans ce contexte, l’objectif de ce travail était d’étudier l’effet de l’AP sur l’interaction microbiote-tissu adipeux. Sur un versant clinique, nos résultats ont confirmé l’efficacité de l’entrainement intermittent de haute intensité (HIIT) pour diminuer le tissu adipeux viscéral chez des sujets en surpoids et/ou obèses. Sur un modèle d’obésité génétique (rat Zucker), nos travaux ont montré que l’entraînement de type HIIT diminuait la masse grasse totale et viscérale mais cela indépendamment du microbiote intestinal. L’étude de la voie de la lipolyse a montré un effet anti-lipolytique du HIIT dans le tissu adipeux sous-cutané, pouvant ainsi partiellement expliquer la diminution du tissu adipeux viscéral. En outre, le HIIT améliore, pour une moindre durée de pratique (vs. l’entraînement continu d’intensité modérée), la tolérance au glucose et le statut inflammatoire. Dans un modèle d’inflammation intestinale mimant la MC, nous avons également mis en évidence que l’AP spontanée augmentait l’expression des protéines des jonctions serrées pouvant participer à la réduction de l'endotoxémie métabolique. En parallèle, l’AP spontanée favorise les bactéries bénéfiques pour la santé et augmente les niveaux de butyrate dans les selles. Ces adaptations participent à la réduction du tissu adipeux viscéral mésentérique caractérisant la MC. En conclusion, l’AP, à travers différentes modalités d’exercice, se révèle comme une « thérapie » attractive et innovante dans la prévention et/ou la prise en charge de ceux pathologies inflammatoires chroniques

    Influence of physical activity on gut microbiota and abdominal fat mass : relationship between intestine and adipose tissue on models of inflammatory pathologies

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    L’obésité et la maladie de Crohn (MC) sont deux pathologies inflammatoires chroniques caractérisées par un développement de la masse grasse viscérale et une dysbiose. L’activité physique (AP) impactant positivement ces deux paramètres, elle apparait donc comme une stratégie thérapeutique prometteuse dans la prise en charge de ces patients. Dans ce contexte, l’objectif de ce travail était d’étudier l’effet de l’AP sur l’interaction microbiote-tissu adipeux. Sur un versant clinique, nos résultats ont confirmé l’efficacité de l’entrainement intermittent de haute intensité (HIIT) pour diminuer le tissu adipeux viscéral chez des sujets en surpoids et/ou obèses. Sur un modèle d’obésité génétique (rat Zucker), nos travaux ont montré que l’entraînement de type HIIT diminuait la masse grasse totale et viscérale mais cela indépendamment du microbiote intestinal. L’étude de la voie de la lipolyse a montré un effet anti-lipolytique du HIIT dans le tissu adipeux sous-cutané, pouvant ainsi partiellement expliquer la diminution du tissu adipeux viscéral. En outre, le HIIT améliore, pour une moindre durée de pratique (vs. l’entraînement continu d’intensité modérée), la tolérance au glucose et le statut inflammatoire. Dans un modèle d’inflammation intestinale mimant la MC, nous avons également mis en évidence que l’AP spontanée augmentait l’expression des protéines des jonctions serrées pouvant participer à la réduction de l'endotoxémie métabolique. En parallèle, l’AP spontanée favorise les bactéries bénéfiques pour la santé et augmente les niveaux de butyrate dans les selles. Ces adaptations participent à la réduction du tissu adipeux viscéral mésentérique caractérisant la MC. En conclusion, l’AP, à travers différentes modalités d’exercice, se révèle comme une « thérapie » attractive et innovante dans la prévention et/ou la prise en charge de ceux pathologies inflammatoires chroniques.Obesity and Crohn's disease (CD) are two chronic inflammatory diseases characterized by development of visceral fat mass and dysbiosis. Physical activity (PA) has a positive impact on these two parameters. Consequently, PA appears as a promising therapeutic strategy for the management of these patients. In this context, the objective of this work was to study the effect of PA on the microbiota-adipose tissue cross-talk. Our clinical results confirmed the effectiveness of high intensity intermittent training (HIIT) to reduce visceral adipose tissue in overweight and/or obese volunteers. Then, using an animal model of genetic obesity (Zucker rats), we found that HIIT decreases total and visceral fat mass, independently of gut microbiota. Analysis of the lipolysis pathway showed an anti-lipolytic effect of HIIT in the subcutaneous adipose tissue, and this could explain the decrease in visceral adipose tissue. In addition, compared with continuous moderate intensity training, HIIT improved glucose tolerance and the inflammatory status despite the shorter exercise duration. Finally, in an animal model of CD, we found that spontaneous PA increased the expression of tight junction proteins, contributing to the reduction of metabolic endotoxemia. Concomitantly, spontaneous PA promoted healthy bacteria in the colon and increased fecal butyrate levels. These adaptations limited the expansion of mesenteric visceral adipose tissue, a typical CD feature. In conclusion, PA, through different exercise modalities, appears as an attractive and innovative « therapy » for these two chronic inflammatory diseases

    Effect of high-intensity interval training on total, abdominal and visceral fat mass: a meta-analysis

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    International audienceBackground High-intensity interval training (HIIT) is promoted as a time-efficient strategy to improve body composition.Objective The aim of this meta-analysis was to assess the efficacy of HIIT in reducing total, abdominal, and visceral fat mass in normal-weight and overweight/obese adults.Methods Electronic databases were searched to identify all related articles on HIIT and fat mass. Stratified analysis was performed using the nature of HIIT (cycling versus running, target intensity), sex and/or body weight, and the methods of measuring body composition. Heterogeneity was also determinedResults A total of 39 studies involving 617 subjects were included (mean age 38.8 years +/- 14.4, 52% females). HIIT significantly reduced total (p = 0.003), abdominal (p = 0.007), and visceral (p = 0.018) fat mass, with no differences between the sexes. A comparison showed that running was more effective than cycling in reducing total and visceral fat mass. High-intensity (above 90% peak heart rate) training was more successful in reducing whole body adiposity, while lower intensities had a greater effect on changes in abdominal and visceral fat mass. Our analysis also indicated that only computed tomography scan or magnetic resonance imaging showed significant abdominal and/or visceral fat-mass loss after HIIT interventions.Conclusion HIIT is a time-efficient strategy to decrease fat-mass deposits, including those of abdominal and visceral fat mass. There was some evidence of the greater effectiveness of HIIT running versus cycling, but owing to the wide variety of protocols used and the lack of full details about cycling training, further comparisons need to be made. Large, multicenter, prospective studies are required to establish the best HIIT protocols for reducing fat mass according to subject characteristics

    La maltraitance envers les personnes âgées en institution: à la recherche de moyens de prévention

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    La problématique cible la maltraitance des personnes âgées en établissement médico-social, qui de nos jours est un réel problème de société. En Suisse, le nombre de personnes âgées est croissant et s’élève à environ un million d’individus ; cette augmentation va potentiellement de pair avec le nombre de cas de maltraitance. Actuellement dans notre pays, environ 300'000 personnes âgées seraient victimes d’actes maltraitants. Cependant, ce nombre est une estimation et pourrait s’avérer être beaucoup plus conséquent. L’objectif est alors de développer des connaissances au sujet de la maltraitance des personnes âgées, dans le souhait d’identifier des moyens de prévention, en particulier contre de la maltraitance de type psychologique.La méthode présente la façon dont les recherches ont été effectuées. Plusieurs bases de données (PubMed, Medline & Cinhal) ont été utilisées afin de réaliser une revue de la littérature. Un total de dix articles répondant aux critères d’inclusion a été analysé à l’aide de la grille de Fortin (2010). Les résultats découlent de l’analyse des dix articles scientifiques et permettent de dégager plusieurs moyens de prévention. D’abord, il s’agit de définir les moyens de prévention applicables à tous les types de maltraitance. Ensuite, des facteurs influençant particulièrement la maltraitance de type psychologique sont exposés. Le premier moyen identifié permettant de prévenir la maltraitance est l’identification des facteurs de risque. La formation des soignants se trouve également être un moyen de prévention ressortant à plusieurs reprises lors de l’analyse des articles. La question de recherche est finalement discutée au vu des résultats obtenus afin d’identifier quelles sont les perspectives pour la pratique professionnelle. La conclusion expose les apports du travail de Bachelor ainsi que les limites de ce dernier. Les perspectives pour les recherches futures sont également exposées

    Moderate-intensity continuous training or high-intensity interval training with or without resistance training for altering body composition in postmenopausal women

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    International audiencePurposeThis study aimed to compare body composition changes induced by moderate-intensity continuous training (MICT), high-intensity interval training (HIIT), or HIIT + resistance training (RT) programs (3 d center dot wk(-1), 12 wk) in overweight/obese postmenopausal women, and to determine whether fat mass reduction is related to greater fat oxidation (FatOx). MethodsParticipants (n = 27) were randomized in three groups: MICT (40 min at 55%-60% of peak power output), HIIT (60 x 8 s at 80%-90% of peak HR, 12 s active recovery), and HIIT + RT (HIIT + 8 whole-body exercises: 1 set of 8-12 repetitions). Dual-energy x-ray absorptiometry was used to measure whole-body and abdominal/visceral fat mass (FM) and fat-free mass. FatOx was determined at rest, during a moderate-intensity exercise (40 min at 50% of peak power output), and for 20 min postexercise, before and after training. ResultsOverall, energy intake and physical activity levels did not vary from the beginning to the end of the intervention. Body weight and total FM decreased in all groups over time, but significant abdominal/visceral FM losses were observed only in HIIT and HIIT + RT groups. When expressed in percentage, total FM, fat-free mass, and muscle mass were significantly modified only by HIIT + RT training. FatOx did not change at rest but increased similarly in the three groups during and after exercise. Therefore, the HIIT-induced greater FM loss was not related to higher FatOx during or after exercise. ConclusionsMICT or HIIT +/- RT could be proposed to nondieting postmenopausal women who are overweight/obese to decrease weight and whole-body FM. The HIIT programs were more effective than MICT in reducing abdominal/visceral FM. RT addition did not potentiate this effect but increased the percentage of muscle mass
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