43 research outputs found

    Quand le professeur de mathématiques est sur You Tube… Quelques réflexions sur les moments d'exposition des connaissances et les capsules pour des classes inversées.

    Get PDF
    International audienceOn peut trouver sur le net des vidéos dites "de cours" de mathématiques, très courtes (entre 1 et 7 minutes, sauf exceptions), qu'on appelle souvent capsules, en référence à la classe inversée, ou à la pédagogie inversée. Ce vocable s'applique (a priori) à des dispositifs d'enseignement où les élèves prennent connaissance des cours (moments d'exposition des connaissances) grâce à ces vidéos à regarder à la maison, souvent complétées par un questionnaire à remplir en ligne à la fin, le travail en classe étant principalement réservé à la recherche d'exercices. Même si les conditions effectives ne sont pas toujours celles-là, l'institution semble favorable à des dispositifs de ce type : souvent sont évoqués une motivation plus grande, un plus grand respect des rythmes individuels, plus de temps en classe pour faire des exercices, pour travailler avec les plus faibles (repérés par le questionnaire de fin de visualisation).Les auteurs ont donc voulu analyser cela de plus près, en utilisant des outils didactiques mis au point pour étudier les moments de cours, très particuliers en termes d'activités des élèves. Mais pour comprendre ce que les élèves peuvent retirer du visionnement de capsules, il faudrait connaître et analyser le dispositif complet dans lequel elles s'insèrent. Entre une capsule remplaçant un cours et la même, utilisée comme complément pour revoir ce cours par exemple, il peut y avoir un monde. Nos analyses seront donc incomplètes, limitées aux seules ressources, sans leur utilisation.Ils donnent d'abord des témoignages d'utilisation effective, dans des classes, de vidéos de cours – au collège, chez un enseignant, en REP, qui a conçu ses propres capsules pour ses classes (mises sur YouTube) et qui a mené l'expérience dans des classes de cycle 4 depuis 3 ans, ce qui lui permet d'avoir une réflexion a posteriori qu'il expose ; puis chez une enseignante de 6ème, qui a travaillé ainsi en géométrie.Ils font ensuite un détour par des éléments didactiques sur les moments d'exposition des connaissances, qui leur permettent de proposer des outils pour les analyser.Ils indiquent ensuite des résultats de ces analyses sur plusieurs corpus : sur les inéquations "produit" en seconde, étudiées avec un tableau de signes (avec deux "vrais" cours et une capsule sur le même contenu), on dégage des différences. En première année d'université, une étude au cours d'une expérience très limitée renforce l'idée de la nécessité d'un "mode d'emploi". Dans une sixième particulière, une expérience de ce type (en géométrie, intégrant des enfants diagnostiqués précoces),) est étudiée, avec mise en regard de la classe expérimentale et d'une autre classe témoin. Enfin ils donnent quelques régularités sur quelques capsules de constructions géométriques instrumentées (sixième).Ils concluent par un questionnement sur ces ressources. Les premiers résultats, très partiels, amènent en effet à penser que c'est en termes de "cahier des charges", à élaborer pour diverses utilisations possibles, qu'il peut être intéressant de continuer à travailler

    Quand le professeur de mathématiques est sur You Tube… Quelques réflexions sur les moments d'exposition des connaissances et les capsules pour des classes inversées.

    Get PDF
    International audienceOn peut trouver sur le net des vidéos dites "de cours" de mathématiques, très courtes (entre 1 et 7 minutes, sauf exceptions), qu'on appelle souvent capsules, en référence à la classe inversée, ou à la pédagogie inversée. Ce vocable s'applique (a priori) à des dispositifs d'enseignement où les élèves prennent connaissance des cours (moments d'exposition des connaissances) grâce à ces vidéos à regarder à la maison, souvent complétées par un questionnaire à remplir en ligne à la fin, le travail en classe étant principalement réservé à la recherche d'exercices. Même si les conditions effectives ne sont pas toujours celles-là, l'institution semble favorable à des dispositifs de ce type : souvent sont évoqués une motivation plus grande, un plus grand respect des rythmes individuels, plus de temps en classe pour faire des exercices, pour travailler avec les plus faibles (repérés par le questionnaire de fin de visualisation).Les auteurs ont donc voulu analyser cela de plus près, en utilisant des outils didactiques mis au point pour étudier les moments de cours, très particuliers en termes d'activités des élèves. Mais pour comprendre ce que les élèves peuvent retirer du visionnement de capsules, il faudrait connaître et analyser le dispositif complet dans lequel elles s'insèrent. Entre une capsule remplaçant un cours et la même, utilisée comme complément pour revoir ce cours par exemple, il peut y avoir un monde. Nos analyses seront donc incomplètes, limitées aux seules ressources, sans leur utilisation.Ils donnent d'abord des témoignages d'utilisation effective, dans des classes, de vidéos de cours – au collège, chez un enseignant, en REP, qui a conçu ses propres capsules pour ses classes (mises sur YouTube) et qui a mené l'expérience dans des classes de cycle 4 depuis 3 ans, ce qui lui permet d'avoir une réflexion a posteriori qu'il expose ; puis chez une enseignante de 6ème, qui a travaillé ainsi en géométrie.Ils font ensuite un détour par des éléments didactiques sur les moments d'exposition des connaissances, qui leur permettent de proposer des outils pour les analyser.Ils indiquent ensuite des résultats de ces analyses sur plusieurs corpus : sur les inéquations "produit" en seconde, étudiées avec un tableau de signes (avec deux "vrais" cours et une capsule sur le même contenu), on dégage des différences. En première année d'université, une étude au cours d'une expérience très limitée renforce l'idée de la nécessité d'un "mode d'emploi". Dans une sixième particulière, une expérience de ce type (en géométrie, intégrant des enfants diagnostiqués précoces),) est étudiée, avec mise en regard de la classe expérimentale et d'une autre classe témoin. Enfin ils donnent quelques régularités sur quelques capsules de constructions géométriques instrumentées (sixième).Ils concluent par un questionnement sur ces ressources. Les premiers résultats, très partiels, amènent en effet à penser que c'est en termes de "cahier des charges", à élaborer pour diverses utilisations possibles, qu'il peut être intéressant de continuer à travailler

    Natural models for retinitis pigmentosa progressive retinal atrophy in dog breeds

    No full text
    International audienceRetinitis pigmentosa (RP) is a heterogeneous group of inherited retinal disorders eventually leading to blindness with different ages of onset, progression and severity. Human RP, first characterized by the progressive degeneration of rod photoreceptor cells, shows high genetic heterogeneity with more than 90 genes identified. However, about one-third of patients have no known genetic causes. Interestingly, dogs are also severely affected by similar diseases, called progressive retinal atrophy (PRA). Indeed, RP and PRA have comparable clinical signs, physiopathology and outcomes, similar diagnosis methods and most often, orthologous genes are involved. The many different dog PRAs often segregate in specific breeds. Indeed, undesired alleles have been selected and amplified through drastic selection and excessive use of inbreeding. Out of the 400 breeds, nearly 100 have an inherited form of PRA, which are natural animal models that can be used to investigate the genetics, disease progression and therapies in dogs for the benefit of both dogs and humans. Recent knowledge on the canine genome and access to new genotyping and sequencing technologies now efficiently allows the identification of mutations involved in canine genetic diseases. To date, PRA genes identified in dog breeds correspond to the same genes in humans and represent relevant RP models, and new genes found in dogs represent good candidate for still unknown human RP. We present here a review of the main advantages of the dog models for human RP with the genes already identified and an X-linked PRA in the Border collie as a model for orphan X-linked RPs in human. © 2019, Springer-Verlag GmbH Germany, part of Springer Nature
    corecore