45 research outputs found

    Bacterial infection profiles in lung cancer patients with febrile neutropenia

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>The chemotherapy used to treat lung cancer causes febrile neutropenia in 10 to 40% of patients. Although most episodes are of undetermined origin, an infectious etiology can be suspected in 30% of cases. In view of the scarcity of data on lung cancer patients with febrile neutropenia, we performed a retrospective study of the microbiological characteristics of cases recorded in three medical centers in the Picardy region of northern France.</p> <p>Methods</p> <p>We analyzed the medical records of lung cancer patients with neutropenia (neutrophil count < 500/mm<sup>3</sup>) and fever (temperature > 38.3°C).</p> <p>Results</p> <p>The study included 87 lung cancer patients with febrile neutropenia (mean age: 64.2). Two thirds of the patients had metastases and half had poor performance status. Thirty-three of the 87 cases were microbiologically documented. Gram-negative bacteria (mainly enterobacteriaceae from the urinary and digestive tracts) were identified in 59% of these cases. <it>Staphylococcus </it>species (mainly <it>S. aureus</it>) accounted for a high proportion of the identified Gram-positive bacteria. Bacteremia accounted for 60% of the microbiologically documented cases of fever. 23% of the blood cultures were positive. 14% of the infections were probably hospital-acquired and 14% were caused by multidrug-resistant strains. The overall mortality rate at day 30 was 33% and the infection-related mortality rate was 16.1%. Treatment with antibiotics was successful in 82.8% of cases. In a multivariate analysis, predictive factors for treatment failure were age >60 and thrombocytopenia < 20000/mm<sup>3</sup>.</p> <p>Conclusion</p> <p>Gram-negative species were the most frequently identified bacteria in lung cancer patients with febrile neutropenia. Despite the success of antibiotic treatment and a low-risk neutropenic patient group, mortality is high in this particular population.</p

    Évolution du climat et circulation océanique au Crétacé (utilisation de la composition isotopique ([delta]18O, [epsilon]Nd) de dents de poissons)

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    Le Crétacé a souvent été considéré comme une époque chaude et climatiquement stable, avec une pression partielle de CO2 dans l'atmosphère estimée à 3 à 10 fois la pression actuelle, qui aurait été à l'origine d'un effet de serre plus important qu'aujourd'hui. Cependant, des études récentes montrent que le climat chaud du Crétacé aurait pu être épisodiquement interrompu par des épisodes froids avec le développement possible de calottes glaciaires d'envergure limitée en hautes latitudes, notamment durant le Crétacé inférieur. L'objectif de cette étude est de préciser l'évolution des températures des eaux marines de surface au cours du Crétacé, de localiser dans le temps les éventuels épisodes froids, et d'étudier l'impact des variations climatiques sur la faune marine et la productivité carbonatée. Dans un premier temps, une courbe représentant l'évolution des températures des eaux marines de surface de la Téthys occidentale (Europe de l'ouest) au cours du Crétacé est construite, grâce à l'analyse des isotopes de l'oxygène de dents de poissons. En effet, le rapport 18O/16O (représenté par la notation d18O) mesuré dans les dents de poissons dépend d'une part du d18O (rapport 18O/16O) de l'eau environnante, et d'autre part de la température de cette eau. Ainsi, en faisant une hypothèse raisonnable sur le d18O de l'eau de mer du Crétacé, et ayant mesuré le d18O des dents de poissons d'une époque considérée, il est alors possible de calculer la température de l'eau environnant le poisson au moment où sa dent s'est formée. L'intérêt d'utiliser l'apatite de dents de poissons et non des coquilles calcitiques d'organismes marins est double: d'une part l'apatite est connue pour la résistance du groupement PO4 à la diagénèse (processus d'altération pouvant modifier la composition isotopique originelle des échantillons par des échanges post-mortem avec les fluides circulants dans les sédiments), et d'autre part l'équation de fractionnement, reliant le d18O mesuré dans l'organisme avec la température et le d18O de l'eau environnante, est la même quelle que soit l'espèce de poisson considérée. Ceci n'est pas le cas de la plupart des organismes à coquille calcitique (brachiopodes, foraminifères, ...) pour lesquels des effets vitaux importants et variables selon les espèces sont présents. Cependant, l'altération des dents de poissons reste possible, même si elle est bien moins fréquente que dans le cas des organismes à coquille carbonatée. Il a été proposé par certains auteurs d'utiliser la cristallinité des échantillons d'apatite pour discriminer les échantillons altérés des échantillons sains. Nous nous proposons donc dans le cadre de ce travail de nous intéresser à la relation existant entre cristallinité et altération de l'apatite, en vue d'obtenir un critère objectif d'évaluation de l'état de préservation des échantillons. La détermination de la crystallinité des apatites se fait à l'aide d'un spectromètre Raman, et est basée sur la vibration du pic d'étirement symétrique de la liaison P-O de l'apatite. Cette méthode présente l'avantage d'être très rapide et peu coûteuse, et un grand nombre d'échantillons peut ainsi être traité. La courbe de d18O construite à partir de l'analyse des dents de poissons est ensuite comparée à d'autres courbes obtenues par l'analyse de matériel différent (foraminifères, carbonate en roche totale) et déposé sous différentes latitudes, afin de déterminer si le signal enregistré est un signal climatique global ou si sa signification est uniquement régionale. L'évolution des températures est ensuite mise en relation avec les occurences d'événements anoxiques, locaux (sud-est de la France) et globaux. D'autre part, une compilation de valeurs de d18O est réalisée dans le but d'établir l'évolution des gradients latitudinaux de température au cours du Crétacé supérieur et d'affiner ainsi la compréhension de l'évolution du climat au cours du Crétacé. Une reconstitution de ces gradients est également réalisée à partir d'analyses de dents de poissons, et comparée à la compilation précédente. Les températures obtenues des divers endroits du monde seront également intégrées dans des modèles climatiques, qui permettent d'appréhender la circulation océanique de surface ainsi que la répartition des précipitations. Enfin, une étude des variations à court terme est réalisée sur un étage du Crétacé présentant des variations rapides de températures (Valanginien), qui seront mises en relation avec les crises et migrations de la faune marine. Les températures sont calculées grâce au d18O d'huitres fossiles, qui sont présentes en continu sur une coupe dilatée et bien contrainte biostratigraphiquement du Valanginien. Les huitres sont toutes au préalable examinées à la cathodoluminescence pour tester leur préservationLYON1-BU.Sciences (692662101) / SudocLYON1 - UFR Sciences de la terre (692662208) / SudocSudocFranceF

    Ostéonécrose et VIH (étude au CHU d'Amiens)

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    AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Pulmonary nodulosis and aseptic granulomatous lung disease occurring in patients with rheumatoid arthritis receiving tumor necrosis factor-alpha-blocking agent: a case series.

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    International audienceOBJECTIVE: To describe cases of development of pulmonary nodulosis or aseptic granulomatous lung disease in patients with rheumatoid arthritis (RA) receiving anti-tumor necrosis factor-alpha (TNF-alpha) therapy. METHODS: A call for observation of such cases was sent to members of the French "Club Rhumatismes et Inflammation." The cases had to occur after introduction of TNF-alpha-blocking therapy. RESULTS: Eleven cases were examined: 6 patients were treated with etanercept, 2 with infliximab, and 3 with adalimumab. Pulmonary nodular lesions were observed after a mean treatment period of 23.3 +/- 15.3 months. Clinical symptoms were observed in 5 cases. Radiographs or computed tomography of the chest showed single or multiple nodular lesions in 10 cases and hilar adenopathies in 1 case. Biopsy of the nodular chest lesions or mediastinal lymphadenopathies were performed in 8 patients, and revealed typical rheumatoid nodules in 4 cases and noncaseating granulomatous lesions in 4 cases. Mycobacterial or opportunistic infections were excluded for all cases. Outcome was favorable for all the patients, with either discontinuation or maintenance of anti-TNF-alpha treatment. CONCLUSION: Aseptic pulmonary nodular inflammation corresponding to rheumatoid nodules or noncaseating granulomatous inflammation can occur during anti-TNF-alpha therapy for RA, mainly etanercept. The mechanism explaining such a reaction is not clear but certainly includes different processes. These cases of pulmonary nodular inflammation generally have a benign course and do not systematically require withdrawal of treatment

    Découverte de métabolites prédictifs du risque de cancer du sein : approche métabolomique RMN appliquée à l’épidémiologie nutritionnelle

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    International audienceIntroduction et but de l’étude : La métabolomique est une science émergeante qui étudie l'ensemble des métabolites présents dans une cellule, un organe, un biofluide. Son application au domaine de l’épidémiologie nutritionnelle ouvre des perspectives considérables. A notre connaissance, aucune étude prospective n’avait été menée pour investiguer les liens entre les profils métabolomiques non-ciblés à l’inclusion et le risque de développer un cancer du sein à long terme. Ce projet propose donc pour la 1ère fois d’étudier si des signatures métabolomiques établies à partir d’un simple prélèvement sanguin pourraient contribuer à mieux comprendre et à prédire le risque de cancer du sein dans la décennie suivante. Matériel et méthodes : Une étude cas-témoin nichée a été mise en place dans la cohorte SU.VI.MAX (1994-2007), incluant 206 cas de cancer du sein et 396 témoins appariés. Les profils métabolomiques RMN ont été établis sur des échantillons de plasma prélevés à l’inclusion (donc avant l’apparition des cancers). Des régressions logistiques conditionnelles multivariées ont été utilisées. La performance prédictive des modèles a été évaluée grâce au NRI (Net Reclassification Improvement). Résultats et Analyse statistique : 237 buckets ont été obtenus après division du spectre RMN par « intelligent bucketing », dont 25 étaient significatifs dans les modèles logistiques pour la séquence NOESY (respectivement 228 buckets et 27 significatifs pour la séquence CPMG). Les probabilités critiques correspondantes allaient de 0,00007 (pour le bucket 5,1869ppm, correspondant au groupement méthine du glycéryl, ORT3vs.T1= 0,37 [0,23-0,61]) à 0,04 (pour le bucket 2,429ppm, correspondant à la glutamine, ORT3vs.T1= 1,62 [1,02-2,57]). Des lipoprotéines, des lipides (dont des acides gras insaturés et des glycérides et/ou des phosphoglycérides et dérivés) et des glycoprotéines étaient associés à une diminution du risque de développer un cancer du sein alors que plusieurs acides aminés et dérivés (Valine, Leucine, Glutamine, Créatine, Créatinine et la Thréonine) et le bêta-glucose étaient associés à une augmentation du risque. La plupart de ces métabolites augmentaient significativement la performance prédictive des modèles. Conclusion : Cette étude pionnière suggère que plusieurs métabolites, dont certains appartenant au food metabolome, seraient impliqués dans l’étiologie du cancer du sein. Des analyses similaires en métabolomique par spectrométrie de masse sont en cours dans l’étude, ainsi que l’étude des corrélations entre les profils métabolomiques et les apports nutritionnels

    Prospective association between cancer risk and an individual dietary index based on the British Food Standards Agency Nutrient Profiling System

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    International audienceThe Food Standards Agency Nutrient Profiling System (FSA-NPS) constitutes the basis for the Five-Colour Nutrition Label suggested in France to be put on the front-of-pack of food products. At the individual level, a dietary index (FSA-NPS DI) has been derived and validated and corresponds to a weighted mean of all FSA-NPS scores of foods usually consumed by the individual, reflecting the nutritional quality of his/her diet. Our aim was to investigate the association between the FSA-NPS DI and cancer risk in a large cohort. This prospective study included 6435 participants to the SUpplémentation en VItamines et Minéraux AntioXydants cohort (1994-2007) who completed at least six 24 h dietary records during the first 2 years of follow-up. FSA-NPS DI was computed for each subject (higher values representing lower nutritional quality of the diet). After a median follow-up of 12·6 years, 453 incident cancers were diagnosed. Associations were characterised by multivariate Cox proportional hazards models. The FSA-NPS DI was directly associated with overall cancer risk (hazard ratio (HR) for a 1-point increment = 1·08 (95 % CI 1·01, 1·15), P trend = 0·02; HR Q5 v. Q1 = 1·34 (95 % CI 1·00, 1·81), P trend = 0·03). This association tended to be more specifically observed in subjects with moderate energy intake (≤ median, HR for a 1-point increment = 1·10 (95 % CI 1·01-1·20), P trend = 0·03). No association was observed in subjects with higher energy intake (P trend = 0·3). Results were not statistically significant for breast and prostate cancer risks. For the first time, this study investigated the prospective association between the FSA-NPS individual score and cancer risk. The results suggest that unhealthy food choices may be associated with a 34 % increase in overall cancer risk, supporting the public health relevance of developing front-of-pack nutrition labels based on this score

    Modifications in dietary and alcohol intakes between before and after cancer diagnosis: Results from the prospective population-based NutriNet-Sante cohort

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    Postdiagnosis diet and alcohol consumption may be associated with cancer prognosis, recurrence and mortality. Our aim was to investigate food, nutrient and alcohol intake variations between before and after cancer diagnosis and their determinants in a prospective cohort. Subjects (n=696) were incident cancer cases diagnosed in the NutriNet-Sante cohort between 2009 and 2016. Food, nutrient and alcohol intakes were prospectively collected using repeated nonconsecutive 24-hr dietary records since subjects' inclusion (i.e. an average of 2 y before diagnosis). Mean number of dietary records per subject was 5.9 before and 8.1 after diagnosis. All dietary data before and after diagnosis were compared by mixed models. Factors associated with the main dietary changes observed were also investigated using multivariable logistic regressions. We observed a decrease in intakes of vegetables (mean decrease in intake in patients who decreased their intake=-102.479.8 g/d), dairy products (-93.982.8 g/d), meat/offal (-35.5 +/- 27.8/d), soy products (-85.8 +/- 104.1 g/d), sweetened soft drinks (-77.9 +/- 95.4 g/d), and alcoholic drinks (-92.9 +/- 119.9 g/d), and an increase in broths (42.1 +/- 34.9 g/d) and fats/sauces (18.0 +/- 13.4 g/d). We observed a decrease in energy intake (-377.2 +/- 243.5 kcal/d) and in intakes of alcohol (-7.6 +/- 9.4 g/d) proteins (-17.4 +/- 12.5 g/d), and several vitamins (p<0.05) and micronutrients (p<0.05). Conversely, lipid (19.4 +/- 14.6 g/d), SFA (9.3 +/- 7.0 g/d), MUFA (8.3 +/- 6.3 g/d) and vitamin E (3.9 +/- 3.3 mg/d) intakes increased after diagnosis. This large prospective study suggests that cancer diagnosis is a key period for nutritional changes. It highlights some healthy behaviors such as a decrease in alcohol and sweetened drink consumption, but also less favorable trends, such as a decrease in vegetable consumption and in many vitamin and mineral intakes. These results provide insights to identify and target recommendations to put forward for better nutritional care of cancer survivors. What's new? Postdiagnosis diet and alcohol consumption may be associated with cancer prognosis, recurrence and mortality. In this study, the authors analyzed the socio-demographic, economic, lifestyle and clinical factors associated with these dietary changes. They found that, while there was a decrease in alcohol consumption, there were a number of less favorable trends, such as decreased vegetable consumption and nutrient intake. These results offer insights to identify and target dietary recommendations to improve prognosis and quality of life for cancer patients
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