7 research outputs found

    The notion of potency (power, potentiality…) : the Latin equivalents of the Greek word dynamis

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    Le mot dynamis est un terme fondamental dans la pensée grecque, non seulement en philosophie, où il prend une importance singulière à partir d’Aristote, mais aussi en médecine, en sciences de la nature ou en mathématiques. La présente étude s’attache à mettre en évidence les équivalents de traduction que lui ont assignés les traducteurs et les auteurs latins, à l’époque classique et en latin tardif ou médiéval, selon une double approche. En premier lieu, il s’agit, dans une perspective onomasiologique d’identifier les modes d’apparition de dynamis et des mots de sa famille dans un choix de textes latins, des comédies de Plaute jusqu’aux traductions boéciennes de l’Organon d’Aristote : l’emprunt de signifiant, le néologisme formel, la transposition ou, le cas le plus fréquent, la traduction proprement dite. Puis, dans une approche sémasiologique, il s’agit de mesurer l’impact de la traduction du grec sur un ensemble lexical latin constitué des noms employés le plus fréquemment pour traduire dynamis, à savoir potestas « possibilité, pouvoir », potentia « puissance », uis « force, violence » et uirtus « valeur, qualité, vertu ». Les emplois de ces mots sont étudiés dans un corpus constitué de textes littéraires et de textes spécialisés dans les domaines de la connaissance susdits, où l’on cherche à savoir s’ils ont fait l’objet d’un calque sémantique à partir du grec dynamis. L’étude a ainsi pour but de reconstruire un moment de l’histoire de la notion grecque, celui de sa « conversion » en latin, moment déterminant pour son expression dans les langues modernes par fr. puissance, potentialité, vertu, virtualité, angl. potency, potentiality, virtue, virtuality, etc.Dynamis is a key word in the Greek thought, not only in philosophy, in which it has assumed a particular significance since Aristotle, but also in medicine, the natural sciences and mathematics. The present work aims to present the translation equivalents adopted by the Latin authors and translators in classical antiquity and in late or medieval Latin, according to a twofold approach. First, from an onomasiological perspective, we try to identify and analyse the different ways dynamis (as well as the words semantically connected to it) appears in a corpus of Latin texts, from Plautus’ comedies to Boethius’ translation of Aristotle’s Organon : as a loan word, a formal neologism, a transposition or, as in most cases, a translation. Second, from a semasiological perspective, we focus on the impact of the translation from Greek on a lexical group made of Latin words frequently used to translate dynamis, namely potestas (“possibility, power”), potentia (“potentiality, potency”), uis (“strength, violence”) and uirtus (“value, quality, virtue”). The uses of these words in a corpus of literary and scientific texts are examined, and the question is raised of how far they may be considered as semantic calques from the Greek term dynamis. The work thus aims to reconstruct a moment in the history of the Greek notion : that of its “conversion” into Latin, which was decisive for its expression in modern languages, in French as puissance, potentialité, vertu, virtualité, etc., in English as potency, potentiality, virtue, virtuality, etc

    La notion de puissance : les équivalents latins du grec δύναμις (dynamis)

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    Δύναμις is a key word in the Greek thought, not only in philosophy, in which it has assumed a particular significance since Aristotle, but also in medicine, the natural sciences and mathematics. The present work aims to present the translation equivalents adopted by the Latin authors and translators in classical antiquity and in late or medieval Latin, according to a twofold approach. First, from an onomasiological perspective, we try to identify and analyse the different ways δύναμις (as well as the words semantically connected to it) appears in a corpus of Latin texts, from Plautus’ comedies to Boethius’ translation of Aristotle’s Organon : as a loan word, a formal neologism, a transposition or, as in most cases, a translation. Second, from a semasiological perspective, we focus on the impact of the translation from Greek on a lexical group made of Latin words frequently used to translate δύναμις, namely potestas (“possibility, power”), potentia (“potentiality, potency”), uis (“strength, violence”) and uirtus (“value, quality, virtue”). The uses of these words in a corpus of literary and scientific texts are examined, and the question is raised of how far they may be considered as semantic calques from the Greek term . The work thus aims to reconstruct a moment in the history of the Greek notion : that of its “conversion” into Latin, which was decisive for its expression in modern languages, in French as puissance, potentialité, vertu, virtualité, etc., in English as potency, potentiality, virtue, virtuality, etc.Le mot δύναμις est un terme fondamental dans la pensée grecque, non seulement en philosophie, où il prend une importance singulière à partir d’Aristote, mais aussi en médecine, en sciences de la nature ou en mathématiques. La présente étude s’attache à mettre en évidence les équivalents de traduction que lui ont assignés les traducteurs et les auteurs latins, à l’époque classique et en latin tardif ou médiéval, selon une double approche. En premier lieu, il s’agit, dans une perspective onomasiologique d’identifier les modes d’apparition de δύναμις et des mots de sa famille dans un choix de textes latins, des comédies de Plaute jusqu’aux traductions boéciennes de l’Organon d’Aristote : l’emprunt de signifiant, le néologisme formel, la transposition ou, le cas le plus fréquent, la traduction proprement dite. Puis, dans une approche sémasiologique, il s’agit de mesurer l’impact de la traduction du grec sur un ensemble lexical latin constitué des noms employés le plus fréquemment pour traduire δύναμις, à savoir potestas « possibilité, pouvoir », potentia « puissance », uis « force, violence » et uirtus « valeur, qualité, vertu ». Les emplois de ces mots sont étudiés dans un corpus constitué de textes littéraires et de textes spécialisés dans les domaines de la connaissance susdits, où l’on cherche à savoir s’ils ont fait l’objet d’un calque sémantique à partir du grec δύναμις. L’étude a ainsi pour but de reconstruire un moment de l’histoire de la notion grecque, celui de sa « conversion » en latin, moment déterminant pour son expression dans les langues modernes par fr. puissance, potentialité, vertu, virtualité, angl. potency, potentiality, virtue, virtuality, etc

    The notion of potency (power, potentiality…) : the Latin equivalents of the Greek word dynamis

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    Le mot dynamis est un terme fondamental dans la pensée grecque, non seulement en philosophie, où il prend une importance singulière à partir d’Aristote, mais aussi en médecine, en sciences de la nature ou en mathématiques. La présente étude s’attache à mettre en évidence les équivalents de traduction que lui ont assignés les traducteurs et les auteurs latins, à l’époque classique et en latin tardif ou médiéval, selon une double approche. En premier lieu, il s’agit, dans une perspective onomasiologique d’identifier les modes d’apparition de dynamis et des mots de sa famille dans un choix de textes latins, des comédies de Plaute jusqu’aux traductions boéciennes de l’Organon d’Aristote : l’emprunt de signifiant, le néologisme formel, la transposition ou, le cas le plus fréquent, la traduction proprement dite. Puis, dans une approche sémasiologique, il s’agit de mesurer l’impact de la traduction du grec sur un ensemble lexical latin constitué des noms employés le plus fréquemment pour traduire dynamis, à savoir potestas « possibilité, pouvoir », potentia « puissance », uis « force, violence » et uirtus « valeur, qualité, vertu ». Les emplois de ces mots sont étudiés dans un corpus constitué de textes littéraires et de textes spécialisés dans les domaines de la connaissance susdits, où l’on cherche à savoir s’ils ont fait l’objet d’un calque sémantique à partir du grec dynamis. L’étude a ainsi pour but de reconstruire un moment de l’histoire de la notion grecque, celui de sa « conversion » en latin, moment déterminant pour son expression dans les langues modernes par fr. puissance, potentialité, vertu, virtualité, angl. potency, potentiality, virtue, virtuality, etc.Dynamis is a key word in the Greek thought, not only in philosophy, in which it has assumed a particular significance since Aristotle, but also in medicine, the natural sciences and mathematics. The present work aims to present the translation equivalents adopted by the Latin authors and translators in classical antiquity and in late or medieval Latin, according to a twofold approach. First, from an onomasiological perspective, we try to identify and analyse the different ways dynamis (as well as the words semantically connected to it) appears in a corpus of Latin texts, from Plautus’ comedies to Boethius’ translation of Aristotle’s Organon : as a loan word, a formal neologism, a transposition or, as in most cases, a translation. Second, from a semasiological perspective, we focus on the impact of the translation from Greek on a lexical group made of Latin words frequently used to translate dynamis, namely potestas (“possibility, power”), potentia (“potentiality, potency”), uis (“strength, violence”) and uirtus (“value, quality, virtue”). The uses of these words in a corpus of literary and scientific texts are examined, and the question is raised of how far they may be considered as semantic calques from the Greek term dynamis. The work thus aims to reconstruct a moment in the history of the Greek notion : that of its “conversion” into Latin, which was decisive for its expression in modern languages, in French as puissance, potentialité, vertu, virtualité, etc., in English as potency, potentiality, virtue, virtuality, etc

    Du nom propre au nom commun : une odyssée lexicale

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    Invitation au voyage « Odyssée », d’abord nom propre désignant l’une des deux épopées homériques, a vu dériver ses emplois jusqu’à devenir un nom commun renvoyant simplement à un parcours semé d’aventures. C’est en référence à ce sens plus restreint d’« odyssée » que nous invitons le lecteur, à l’orée de ce volume, à suivre le périple lexical de ce terme de l’Antiquité à nos jours. Tout comme le voyage d’Ulysse, celui d’« odyssée » n’est pas linéaire et il arrive plus d’une fois que l’on revi..

    Du nom propre au nom commun : une odyssée lexicale

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    International audienc

    Voyages d’Odysée

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    La modélisation d’un mythe, celui de l’Odyssée d’Homère a abouti à la constitution d’un nom commun, celui d’ « odyssée » qui circule des textes littéraires aux textes théoriques. Ce volume se donne comme une cartographie des voyages du mot « odyssée » au sein de l’écriture essayiste, dans les dehors et aux abords de la littérature au xxe siècle, sans que jamais le mot se concentre suffisamment pour faire notion. Des voyages d’« odyssée », de ses déplacements et des détournements opérés dans les différents usages théoriques de ce mot polysémique au xxe siècle, dans la poétique, la théorie littéraire et les sciences humaines, s’esquissent des devenirs notionnels protéiformes. Voyages d’ « odyssée » est le fruit d’une collaboration interdisciplinaire : des comparatistes s’intéressant aux rapports de la littérature avec d’autres disciplines pratiquent une forme de pollinisation croisée de la pensée avec des spécialistes de différentes sciences humaines (philosophie, psychanalyse, géographie, biologie). Il s’est agit de retracer dans une approche historique et linguistique la généalogie du nom odyssée afin de parcourir le large spectre de ses signifiants et de ses statuts modernes. Si l’odyssée peut apparaître comme un simple mot dans certains textes (odyssée de l’espace, de l’espèce, etc.) ou une hypothèse, l’Odyssée d’Homère s’offre à certaines sciences humaines contemporaines comme un véritable champ d’exploration, voire comme un paradigme ou un modèle. Enfin, l’Odyssée est également un miroir à facettes critiques qui séduit les discours du nous et (dés)oriente les réflexions sur l’Occident
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