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    Les brévétoxines dans les coquillages, données de toxicité, d’occurrence et microalgues productrices: Avis de l'Anses. Rapport d'expertise collective

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    En France, de nombreuses toxines non réglementées sont suivies dans le cadre du réseau de veille d’émergence des biotoxines marines dans les coquillages (EMERGTOX) dont le comité de pilotage est présidé par la DGAL et inclut la DGS, la Direction des pêches maritimes et del'aquaculture (DPMA), Santé publique France, l’Anses, l’Ifremer et la Direction de l’eau et de la biodiversité (DEB).Les brévétoxines sont incluses dans ce réseau depuis janvier 2018.Elles ont été mises en évidence pour la première fois en France en novembre 2018 dans des moules en Corse (117 μg/kg de glande digestive). Le prélèvement d’eau associé pour le suivi du phytoplancton a montré la présence de Karenia spp. (genre de microalgues dont certaines espèces produisent des brévétoxines). Il n’existe pas de limite maximale pour ces toxines dans le règlement (CE) n°853/2004. Les USA, l’Australie/Nouvelle-Zélande et le Mexique appliquent un seuil à 800 μg d'équivalent BTX-2/kg de chair de coquillages. Dans la norme CODEXSTAN 292–2008 (rev.2015) du Codex alimentarius, la limite maximale pour les brévétoxines est de 200 unités souris ou équivalent par kg de chair de mollusque vivant.Dans ce contexte, il a été demandé à l’Anses de fournir des éléments de réponse aux questions suivantes :Question 1. Quelles sont les données toxicologiques disponibles pour les brévétoxines ?Permettent-elles à l’Anses de proposer des valeurs toxicologiques de référence aiguë et chronique par voie orale ?Question 2. Sur la base des données toxicologiques identifiées par l’Anses, est-il possible de proposer une valeur guide dans les coquillages au-delà de laquelle des investigations complémentaires seraient demandées dans le cadre du réseau EMERGTOX ?Question 3. Quelles modalités de suivi des brévétoxines dans le milieu marin pourraient être recommandées dans le cadre du réseau EMERGTOX ? Quelles investigations complémentaires seraient à réaliser en cas de dépassement de la valeur guide ?Question 4. Compte tenu des données toxicologiques et au vu du contexte, existe-t-il une préoccupation de santé publique aux niveaux de contamination identifiés dans certaines zones marines françaises liée à la consommation de coquillages ?Question 5. Existe-t-il une préoccupation sanitaire liée à l’exposition aux brévétoxines par un contact direct avec de l’eau contaminée notamment en cas de baignade ou de pratique d’activités nautiques ou en cas d’exposition par inhalation à des embruns

    Guidance Level for Brevetoxins in French Shellfish

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    Brevetoxins (BTXs) are marine biotoxins responsible for neurotoxic shellfish poisoning (NSP) after ingestion of contaminated shellfish. NSP is characterized by neurological, gastrointestinal and/or cardiovascular symptoms. The main known producer of BTXs is the dinoflagellate Karenia brevis, but other microalgae are also suspected to synthesize BTX-like compounds. BTXs are currently not regulated in France and in Europe. In November 2018, they have been detected for the first time in France in mussels from a lagoon in the Corsica Island (Mediterranean Sea), as part of the network for monitoring the emergence of marine biotoxins in shellfish. To prevent health risks associated with the consumption of shellfish contaminated with BTXs in France, a working group was set up by the French Agency for Food, Environmental and Occupational Health & Safety (Anses). One of the aims of this working group was to propose a guidance level for the presence of BTXs in shellfish. Toxicological data were too limited to derive an acute oral reference dose (ARfD). Based on human case reports, we identified two lowest-observed-adverse-effect levels (LOAELs). A guidance level of 180 µg BTX-3 eq./kg shellfish meat is proposed, considering a protective default portion size of 400 g shellfish meat
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