SHOALS Object Detection

For the past decade, SHOALS (Scanning Hydrographic Operational Airborne Lidar Survey) has proven to be an efficient and cost-effective means for large-area coastal mapping projects. However, its capabilities in the rapid reconnaissance of small underwater obstructions have been less appreciated, despite a demonstrated history of successful detection and spatial identification. This paper discusses SHOALS‘ object detection capabilities in light of the recent developments in object detection algorithms, with multiple situation studies to illustrate its overall performance and latest enhancements. Various aspects of object detection using airborne bathymetric lidar are discussed to highlight the challenges and advantages of using SHOALS for rapid reconnaissance of small underwater obstructions.Durante la última década, SHOALS (Scanning Hydrographic Operational Airborne Lidar Survey) ha demostrado ser un medio eficaz y económico en lo que se refiere a proyectos de cartografía costera a gran escala. Sin embargo, sus capacidades en materia de reconocimiento rápido de pequeñas obstrucciones submarinas han sido menos apreciadas, a pesar de los antecedentes manifiestos de una lograda detección y de una identificación espacial. Este artículo trata sobre las capacidades de detección de objetos del SHOALS a la luz de los recientes desarrollos acaecidos en los algoritmos de detección de objetos, con múltiples estudios de situaciones para ilustrar su funcionamiento general y sus últimas mejoras. Se han abordado varios aspectos de la detección de objetos que utilizan el lidar batimétrico aerotransportado para destacar los retos y las ventajas del uso del SHOALS para un reconocimiento rápido de pequeñas obstrucciones submarinas.Au cours de la dernière décennie, SHOALS (Scanning Hydrographic Operational Airborne Lidar Survey) s‘est révélé être un instrument efficace et rentable en ce qui concerne les projets de carto-graphie côtière à grande échelle. Toutefois, ses capacités en matière de reconnaissance rapide des petites obstructions sous-marines ont été moins appréciées malgré des antécédents avérés de détection réussie et d‘identification spatiale. Cet article traite des capacités de détection d‘objet du SHOALS à la lumière des récents développements intervenus dans les algorithmes de détection d‘objets, avec de nombreuses études de situations qui illustrent l‘ensemble de ses performances et les dernières améliorations. Divers aspects de la détection d‘objets à l‘aide du lidar bathymétrique aéroporté ont été abordés dans le but de souligner les défis et les avantages de l‘utilisation du SHOALS pour la reconnaissance rapide des petites obstructions sous-marines

Vieux écrits : Extraits du journal nautique de «La Canadienne», vapeur préposé à la protection des pêcheries

En 1881, William Wakeham, médecin résidant à Gaspé, commandait depuis deux ans le vapeur armé «La Canadienne». À titre de responsable de l'inspection des zones de pêche du golfe du Saint-Laurent (poste créé en 1852), il avait de vastes responsabilités. Il lui fallait visiter les établissements de pêche, faire respecter les droits d'installation des exploitants, faire observer les règles de douanes, surveiller les pêcheurs étrangers (Américains, Terre-Neuviens ou Miquelonnais), enrayer tout commerce illicite (dont les importations fraduleuses de boissons alcoolisées), arbitrer les litiges et rendre justice au besoin, tout en compilant diverses statistiques sur la pêche et le commerce. Cette année-là, le départ de Québec en direction du golfe a été retardé: radoub du navire, persistance des glaces... Malgré tout, la saison allait être une fois de plus longue et mouvementée. Maladie, décès, incendies, tempêtes, naufrages, famines: nous sommes ici plongés dans un univers soumis aux forces de la nature, capricieux, imprévisible. En 1881 , le littoral nord de la Gaspésie était encore en voie de peuplement. La Moyenne et la Basse-Côte-Nord, de même que l'île d'Anticosti, étaient fréquentées par des pêcheurs saisonniers de toutes provenances: étrangers, mais aussi madeleiniens ou gaspésiens. Une population sédentaire y était aussi en voie d'implantation dans une série de postes de pêche animés par divers poissonniers ou marchands forains. Depuis une trentaine d'années, le territoire de pêche avait donc gagné en étendue, suscitant plusieurs migrations, souvent à partir de la Gaspésie ou des Îles-de-la-Madeleine. Le contenu du journal de Wakeham annonce toutefois des années plus difficiles. Aux arrivées succéderont bientôt plusieurs départs. À la fin du siècle, le monde de la pêche allait vivre une douloureuse transition. Nous n'avons apporté aucune modification au texte. Les toponymes correspondent à ceux de la cartographie de l'époque, tracée par des anglophones souvent issus de la Marine britannique. Les patronymes désignent le plus souvent les représentants de marchands de poisson, ainsi que les gardes-pêche et les gardiens de phares disséminés sur le territoire, fidèles informateurs de Wakeham

L'Estuaire, vol. 24 (1)

Éditorial -- Mémoires de guerre d'un Gaspésien -- Emmanuel Coulombe : sur la route d'un menuisier -- Rimouski au temps d'Adèle Lamontagne 1858-1875. Partie 3: Commerce et société -- La pêche au saumon dans l'anse aux Coques -- Le Bas-Saint-Laurent et le fleuve: des relations disparues -- L'aéroport de Rimouski: quelques notes historiques -- Chroniques rimouskoises: Le Séminaire de Rimouski (1863-1967): repères chronologiques -- Vieux écrits: Marius Barbeau et le folklore de la côte nord gaspésienne -- Nouvelles brèves -- Des livres à lire