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    Analyse des images satellitales radar RSO-ERS et optique ETM+ de Landsat 7 comme outils de prospection miniĂšre : application aux localitĂ©s de TiĂ©bissou et de Tienko en CĂŽte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest)

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    L’approche gĂ©ologique par l’imagerie satellitale ETM+ de LANDSAT 7 et RSO d’ERS, Ă  haute rĂ©solution, donne des rĂ©sultats nouveaux qui  amĂ©liorent les cartes gĂ©ologiques prĂ©existantes. Ainsi, dans la localitĂ© deTiĂ©bissou (Centre de la CĂŽte d’Ivoire), le contour du granite de Grogro intrusif est prĂ©cisĂ© comme celui du granite Ă  biotite. Au sein de l’unitĂ© mĂ©tavolcano-sĂ©dimentaire, des aires granitiques sont signalĂ©es. Quatreprincipales familles de fractures sont dĂ©tectĂ©es. Il s’agit, des zones de fractures de Molonou, de Komorossou et d’Ando ZumĂ© de direction NO-SE (N130° Ă  N150°) ; des fractures de SakiarĂ©, de Propronou et de Bofia de direction E-O (N080° Ă  N100°) ; des fractures de Grogro, de Niamienkro, d’AkrĂ©tia et de TiĂ©bissou de direction NS Ă  NNE-SSO (N170° Ă  N020°) et enfin des zones de fractures de Ngangro et de Suibonou de direction NE-SO (N040° Ă  N060°). Certaines de ces zones de fractures ont pu ĂȘtre  identifiĂ©es sur le terrain. Ce sont par exemple, les zones de fractures de Propronou et de Bofia de direction E-O ; des zones de fractures de  Molonou d’orientation NE-SO. Trois directions majeures des filons de quartz apparaissent (N090° Ă  N110°, N060° et N140°). Dans la localitĂ© de Tienko, situĂ©e dans l’extrĂȘme Nord de la CĂŽte d’Ivoire, aux confins de la CĂŽte d’Ivoire et du Mali, la forme de la granodiorite de Kimbirila est prĂ©cisĂ©e pour la premiĂšre fois. Elle a un caractĂšre intrusif car le massif a une forme ± arrondie en carte. Le tracĂ© des zones de failles connues comme celles du Sassandra et du Banifing est prĂ©cisĂ©. La zone de failles de KonĂ©la, cartographiĂ©e Ă©galement pour la premiĂšre fois, de direction NO-SE se surimpose Ă  des anomalies gĂ©ochimiques aurifĂšres mises en Ă©vidence par une compagnie miniĂšre de la place. Ces exemples montrent que l’analyse des images satellitales est un outilž au mĂȘme titre que par exemple, la gĂ©ophysique de prospection miniĂšre. Les spatio-cartes gĂ©ologiques obtenues peuvent permettre de mieux planifier les travaux miniers sur le terrain.Mots-clĂ©s : images satellitales, Radar RSO-ERS, ETM+ - LANDSAT 7,  prospection miniĂšre, TiĂ©bissou, Tienko, CĂŽte d’Ivoire, Afrique de l’Ouest

    Analyse de la duree de la saison pluvieuse en fonction de la date de demarrage des pluies en Afrique de l’Ouest : cas du bassin versant du Bandama en Cote d’Ivoire

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    Cette Ă©tude a pour objectif d’analyser les relations entre la durĂ©e et la date de dĂ©marrage des saisons pluvieuses dans le bassin versant du Bandama (CĂŽte d’Ivoire). Des donnĂ©es de pluies journaliĂšres de dix (10) stations rĂ©parties sur l’ensemble dudit bassin pour la pĂ©riode 1951-2000 ont Ă©tĂ© utilisĂ©es. Le logiciel Instat + version 3,36 a Ă©tĂ© utilisĂ© pour dĂ©terminer les dates de dĂ©but et de fin de saison des pluies afin de dĂ©duire la durĂ©e de la saison pluvieuse Ă  partir de la mĂ©thode de Sivakumar. Des rĂ©gressions linĂ©aires simples ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour Ă©tablir les relations entre les durĂ©es (longueurs) et les dates de dĂ©marrage des saisons pluvieuses. Les principaux rĂ©sultats obtenus ont permis de prĂ©ciser les dates de dĂ©but et de fin ainsi que les durĂ©es des saisons pluvieuses au niveau des trois types de rĂ©gimes climatiques du Nord au Sud. Il apparaĂźt que la variabilitĂ© des dates de dĂ©marrage est plus forte que celle des dates de fin. Les rĂ©sultats des rĂ©gressions linĂ©aires Ă©tablies ont permis de prĂ©dire la durĂ©e de la saison pluvieuse Ă  partir de la date de dĂ©marrage de la saison avec des coefficients de corrĂ©lation variant entre 0,85 et 0,97.Mots clĂ©s : VariabilitĂ© pluviomĂ©trique, DurĂ©e de la saison pluvieuse, RĂ©gression linĂ©aire, Bandama, CĂŽte d’Ivoire

    Baseline for assessing the impact of fairtrade certification on cocoa farmers and cooperatives in Cîte d’Ivoire

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    Report commissioned by Fairtrade Africa and Fairtrade International. World Agroforestry Centre, Nairobi, Kenya. Farms-Forests-LandscapesIn 2014, Fairtrade International, Fairtrade Africa, the World Agroforestry Centre (ICRAF) and Bioversity International initiated a collaboration for the development of a multidimensional baseline on small-scale cocoa farmers and their cooperatives in West Africa. The baseline is expected to provide a fuller understanding of the current situation for Fairtrade cocoa production and marketing as well as provide the foundation for rigorous assessment of outcomes and impacts of Fairtrade certification on cocoa cooperatives and smallholder households in West Africa in the future. Cîte d’Ivoire and Ghana, the two largest Fairtrade cocoa producers in West Africa, provide about 68 percent of the cocoa that is sold under Fairtrade terms in global markets. In 2013, the year this study was commissioned, the volume of Fairtrade cocoa sold from West Africa reached 133 400 tonnes, involving 71 cooperatives and producer associations and 138 800 farmers. Most of this cocoa originated from Cîte d’Ivoire and Ghana. The rapid growth in the number of cocoa-producing organizations joining the Fairtrade system in Cîte d’Ivoire and Ghana provides a unique opportunity to build a baseline on Fairtrade cocoa producers in West Africa for future monitoring and impact assessment. This report focuses on the Fairtrade cocoa baseline for Cîte d’Ivoire (a similar report is available for Ghana). It describes the conceptual framework and methods used in the design of the baseline, followed by an assessment of the context in Cîte d’Ivoire. Key features of the baseline data at the cooperative and household levels are covered in detail. The report concludes with some recommendations to Fairtrade for expanding Fairtrade International in Cîte d’Ivoire and for follow-up actions for future baseline work

    Evolution des normales des pluies extremes en Afrique de l’ouest : Cas du district d’Abidjan (Sud de la Cote d’Ivoire)

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    L’objectif de ce travail est d’étudier l’évolution des normales des pluies journaliĂšres maximales annuelles dans le District d’Abidjan (Sud de la CĂŽte d’Ivoire) dans un contexte du changement climatique. La mĂ©thodologie a consistĂ© d’une part au calcul des normales des pluies maximales journaliĂšres annuelles sur des pĂ©riodes de trente ans glissantes allant de 1931 Ă  2020, et d’autre part, Ă  la comparaison des normales calculĂ©es Ă  travers les matrices des Ă©carts relatifs absolus et binaires. Les normales Ă©valuĂ©es varient de 118 mm (1991-2020) Ă  153 mm (1951-1980), avec une moyenne de 139 mm. La moyenne de la sĂ©rie entiĂšre (136 mm) est comprise entre les deux normales extrĂȘmes et est infĂ©rieure Ă  la moyenne des normales. Les coefficients de variation des diffĂ©rentes normales oscillent entre 28,7 et 39,8 % et mettent en Ă©vidence une hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des sĂ©ries affĂ©rentes aux normales ainsi que la sĂ©rie entiĂšre. Les diffĂ©rentes valeurs des normales ont Ă©tĂ© jugĂ©es non homogĂšnes et non-stationnaires eu Ă©gard aux impacts des changements climatiques qui ont affectĂ© les pluies journaliĂšres maximales annuelles de la station de Port-BouĂ«t (Abidjan). Ainsi, la matrice binaire des normales des pluies journaliĂšres maximales annuelles reste donc un outil d’aide pour les concepteurs et IngĂ©nieurs quant au choix d’une normale.   English title: Evolution of extreme rainfall normals in West Africa: Case of Abidjan District (South of Ivory Coast) The objective of this work is to study the evolution of daily maximum annual rainfall normals in the District of Abidjan (southern Ivory Coast) in the context of climate change. The methodology consisted on the one hand in the calculation of normal daily maximum rainfall rates over thirty years sliding from 1931 to 2020, and on the other hand, to the comparison of normality calculated through absolute and binary differences. Normal estimates ranged from 118 mm (1991-2020) to 153 mm (1951-1980) with an average of 139 mm. The entire series (136 mm) is between the two normal extremes and is below the average of normal. The coefficient of variation of the different normal ranges ranged from 28.7 to 39.8% and showed a heterogeneity of the normal series and the whole series. The different values of normals were considered non-homogeneous and non-stationary in view of the impacts of climate change which affected the maximum daily rainfall of the station of Port-BouĂ«t (Abidjan). Thus, the binary matrix of daily maximum annual rainfall normals thus remains a tool of help for designers and engineers in choosing a normal

    Application des mĂ©thodes statistiques et gĂ©ostatistiques Ă  l’étude de la conductivitĂ© Ă©lectrique des eaux souterraines de la rĂ©gion du N’zi-ComoĂ© (Centre-Est de la CĂŽte d’Ivoire)

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    La région du N’zi-Comoé est située au Centre-Est de la Côte d’Ivoire. L’approvisionnement en eau potable des populations rurales est assuré majoritairement par les forages d’hydraulique villageoise. Ces eaux appartiennent à un environnement géologique de socle cristallin et cristallophyllien. Les formations géologiques sont constituées de roches magmatiques (granites, migmatites, gneiss) et métamorphiques (schistes, grès, roches vertes). La détermination de la qualité des eaux souterraines peut être appréciée par la conductivité électrique (CE). Elle représente un paramètre physique de l’eau qui fournit des informations sur sa minéralisation. Le but de cette étude est de comprendre l’environnement physico-chimique et l’évolution spatiale de la minéralisation des eaux souterraines des aquifères fissurés de la région du N’zi-Comoé à partir d’un descripteur performant qui est la conductivité électrique (CE). La méthodologie appliquée est fondée sur une approche pluridisciplinaire intégrant les analyses statistiques et géostatistiques, avec un échantillon de 193 forages. L’analyse en composantes principales normées (ACPN) a confirmé que la conductivité électrique des eaux souterraines est influencée par les paramètres physico-chimiques de l’eau. Cependant, elle n’est pas influencée par l’épaisseur d’altération et l’épaisseur forée dans le niveau fissuré. L’analyse géostatistique a montré que le modèle exponentiel modélise au mieux la conductivité électrique, variable régionalisée et structurée. La cartographie de la conductivité électrique, en tenant compte de sa structure spatiale, a permis de mettre en évidence une répartition hétérogène dans l’espace de la minéralisation avec les plus fortes valeurs dans le Sud-Ouest et le Nord-Est.Mots clés: Minéralisation; ACPN; Analyse variographique; Cartographie; Aquifères fissurés; Côte d’Ivoir

    Incidence De L’herbicidage Dans Le DĂ©sherbage En Culture De Manioc Dans La RĂ©gion De La MĂ©, SudEst De La CĂŽte d’Ivoire

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    La culture du manioc joue depuis longtemps un rĂŽle important dans la diversification des exploitations et l’offre alimentaire en CĂŽte d’Ivoire. Malheureusement, depuis la crise socio-politique de 2010 et l’avĂšnement de la politique de la scolarisation des enfants de moins de 16 ans, la gestion parfaite de l’enherbement dans cette spĂ©culation est devenue un problĂšme majeur. Cette Ă©tude vise Ă  Ă©valuer l’incidence de l’utilisation des herbicides sur les caractĂ©ristiques socio-Ă©conomiques du producteur de manioc en CĂŽte d’Ivoire. La collecte des donnĂ©es s’est faite en deux Ă©tapes. La premiĂšre a consistĂ© Ă  effectuer une enquĂȘte auprĂšs des producteurs de manioc dans la rĂ©gion de la MĂ©, situĂ© au Sud-Est du pays et la seconde, Ă  rĂ©aliser une expĂ©rimentation avec un herbicide Ă  base d’oxyfluorfĂšne sur la variĂ©tĂ© « bocou 1 » de manioc. L’enquĂȘte rĂ©alisĂ©e relĂšve que la technique de dĂ©sherbage influe sur la gestion de l’enherbement et sur le profil du producteur. La technique manuelle est la plus pratiquĂ©e avec plus 85,44 p.c. L’expĂ©rimentation a montrĂ© que le dĂ©sherbage chimique couplĂ© au sarclage avec la machette est le mode de gestion de l’enherbement le plus bĂ©nĂ©fique. Un producteur moyen met en moyenne 28 jours pour sarcler un hectare avec la daba, alors que pour le dĂ©sherbage chimique, une journĂ©e et demi-journĂ©e suffise. S’agissant du coĂ»t des dĂ©sherbages, le couplage de la technique chimique et la mĂ©thode manuelle est le moins coĂ»teux. Cassava cultivation has long time played an important role in the diversification of farms and the food supply in CĂŽte d’Ivoire. Unfortunately, since the socio-political crisis of 2010 and the politic of schooling children under 16 years, the perfect management of weeds in this culture has become a major problem. This study aims to assess the impact of chemical weeding on the socio-economic characteristics of the cassava producer in this country. The data collection was done in two stages. The first was to conduct a survey of cassava producers and the second, to conduct an experiment with an herbicide of the active ingredient “oxyfluorfen” on a cassava variety called “Bocou 1”. The survey shows that the weed control technique affects weed management and the profile of the producers. The manual technique is the most practiced with over 85.44 p.c. The experiment showed also that chemical weeding associated to weeding with the machete is the most beneficial weed management method. The analysis of duration of weeding shows that a farmer takes an average of 28 days to weed a hectare with the daba against one day and half for chemical weeding Regarding the cost of weeding, the coupling of the chemical technique and the manual method is the least expensive

    Evaluation des connaissances, des attitudes et des pratiques en matiere d’hygiene et de securite alimentaire des vendeurs de la viande de poulets braisee en Cote d’Ivoire

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    L’objectif de cette Ă©tude a Ă©tĂ© d’évaluer d’une part les connaissances et les pratiques en matiĂšre de sĂ©curitĂ© alimentaire des vendeurs de la viande de poulet braisĂ©e et d’autre part l’état sanitaire des sites de vente de cette viande Ă  Abidjan. Une enquĂȘte sur les pratiques d’hygiĂšne et des analyses microbiologiques ont Ă©tĂ© effectuĂ©es sur les mains des vendeurs de la viande de poulet braisĂ©e. La majoritĂ© des lieux de vente de la viande de poulet braisĂ©e occupait le domaine public. L’étude a rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence de nuisible sur quatre-vingt-dix-neuf pourcent (99 %) des sites de vente. Soixante-douze pourcent (72 %) des sites d’enquĂȘte n’avaient pas de lieu d’évacuation des eaux usĂ©es, (65 %) n’avaient pas d’équipement sanitaire et (93 %) du personnel n’avaient pas leurs vaccins Ă  jour. Les analyses microbiologiques effectuĂ©es rĂ©vĂ©laient la prĂ©sence de Staphylococcus aureus, de Germes aĂ©robies mĂ©sophiles, d’Escherichia coli et de coliformes totaux sur les mains des vendeurs de poulets braisĂ©s. Les charges de ces germes ont excĂ©dĂ© la norme microbiologique pour les denrĂ©es alimentaires fixĂ©e par la CommunautĂ© EuropĂ©ennes CE n° 2073/2005. La dĂ©tection de ces microorganismes pourrait  reprĂ©senter un risque pour la santĂ© du consommateur. Mots clĂ©s : viande de poulet braisĂ©e, hygiĂšne, conditions sanitaires, commune d’Abidjan   English Title: Assessment of knowledge, attitudes and practices of food handlers in site for the sale of braised chicken meat in relation to food hygiene and safety in CĂŽte d’ivoire The aim of this study was to assess the knowledge and food safety practices of vendors of braised chicken meat and the health status of the sites selling this meat in Abidjan. A survey on hygiene practices and microbiological analyses were carried out on the hands of the vendors of braised chicken meat. The majority of the sites selling braised chicken meat were in the public domain. The survey revealed the presence of pests on ninety-nine percent (99%) of the sales sites. Seventy-two percent (72%) of the survey sites had no sewage disposal facilities, (65%) had no sanitary facilities, and (93%) staff did not have up-to-date vaccinations. Microbiological analyses performed revealed the presence of Staphylococcus aureus, Mesophilic Aerobic Germs, Escherichia coli and total coliforms on the hands of braised chicken vendors. The loads of these germs exceeded the microbiological standard for foodstuffs set by the European Community EC N°. 2073/2005. The detection of these microorganisms could pose a risk to the health of the consumer. Keywords: braised chicken meat, hygiene, sanitary conditions, commune of Abidja

    Effet de la zone de culture et de la densite de semis sur les parametres agronomiques de trois varietes de niebe [Vigna unguiculata (L.) Walp, fabaceae] cultivees en Cote d’Ivoire

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    Le prĂ©sent travail a Ă©tĂ© entrepris pour Ă©tudier les effets de la densitĂ© de semis sur la croissance et le rendement de trois variĂ©tĂ©s de niĂ©bĂ© (N5BBr,  N6BR et N9BN) sĂ©lectionnĂ©es dans la banque de semence de l’UniversitĂ© Jean Lorougnon GuĂ©dĂ© de Daloa en CĂŽte d’Ivoire. Les expĂ©rimentations ont Ă©tĂ© effectuĂ©es dans les rĂ©gions du Haut Sassandra (Daloa) et de la Nawa (SoubrĂ©) en CĂŽte d’Ivoire. Un dispositif expĂ©rimental en bloc complĂštement randomisĂ© a Ă©tĂ© adoptĂ©. Trois niveaux de densitĂ©s (62500 plants.ha-1 ; 111111,11 plants.ha-1 et 250000 plants.ha-1) correspondant respectivement aux Ă©cartements 40 cm X 40 cm, 30 cm X 30 cm et 20 cm X 20 cm ont Ă©tĂ© testĂ©s dans chaque rĂ©gion. Les paramĂštres mesurĂ©s ont concernĂ© la hauteur, l’envergure, le nombre de feuilles, le nombre de gousses, le poids des gousses, la biomasse sĂšche, le nombre de graines, le poids des graines, l’indice de rĂ©colte et le taux de remplissage. Les rĂ©sultats ont montrĂ© que la zone de culture et la densitĂ© de semis ont affectĂ© significativement les variables Ă©tudiĂ©es. Ainsi, les paramĂštres de rendement les plus Ă©levĂ©s ont Ă©tĂ© obtenus Ă  SoubrĂ© (6,57 g pour le poids des  graines et 69,22 pour le nombre de graine). Les faibles densitĂ©s 62500 plants.ha-1 (8,66 g/graine) et la variĂ©tĂ© N9BN (6,34 g/graine) ont donnĂ© les moyennes les plus Ă©levĂ©es au niveau des paramĂštres de rendement. Mots clĂ©s : LĂ©gumineuses, paramĂštres agro-morphologiques, niĂ©bĂ©, variĂ©tĂ©s. English Title: Effect of the crop area and the seeding density on the agronomic parameters of three variety of niebe [Vigna unguiculata (L.) walp, Fabaceae] cultivated in Cote d’Ivoire The present work was undertaken to study the effects of seedling density on growth and yield three varieties of cowpea (N5BBr, N6BR and N9BN) selected in the seed bank of the Jean Lorougnon GuĂ©dĂ© University of Daloa in CĂŽte d ‘Ivoire. The experiments were carried out in the Haut Sassandra (Daloa) and Nawa (SoubrĂ©) regions in CĂŽte d’Ivoire. A completely randomized block experiment was adopted. Three density levels (62,500 plants.ha-1; 111,111.11 plants.ha-1 and 250,000 plants.ha-1) corresponding respectively to the spacings 40 cm X 40 cm, 30 cm X 30 cm and 20 cm X 20 cm have been tested in each region. The parameters measured concerned the height, the wingspan, the number of leaves, the number of pods, the weight of the pods, the dry biomass, the number of seeds, the weight of the seeds, the harvest index and the rate of filling. The results showed that the cropping area and the seeding density significantly affected the variables studied. Thus, the highest yield parameters were obtained at SoubrĂ© (6.57 g for the weight of the seeds and 69.22 for the number of seeds). The low densities 62,500 plants.ha-1 (8.66 g / seed) and the variety N9BN (6.34 g / seed) gave the highest averages in terms of yield parameters. Keywords: Legumes, agro-morphological parameters, cowpeas, varieties

    Apport des mĂ©thodes mathĂ©matiques dans la dĂ©limitation des pĂ©rimĂštres de protection autour des ouvrages de captage des eaux souterraines d’Abidjan (CĂŽte d’Ivoire)

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    Les eaux souterraines d’Abidjan sont exploitĂ©es Ă  partir des ouvrages de captages Ă  proximitĂ© desquels s’exercent plusieurs activitĂ©s anthropiques pouvant constituer d’importants foyers de pollution. Il est donc nĂ©cessaire  de mettre en place des stratĂ©gies en vue d’assurer une meilleure  protection de cette ressource contre toute forme de pollution. Cette Ă©tude vise Ă  dĂ©limiter des pĂ©rimĂštres de protection des ouvrages de captaged’Abidjan Ă  partir des mĂ©thodes analytiques complĂ©mentaires (mĂ©thode du Calcul du Rayon Fixe, mĂ©thode d’infiltration et celle dĂ©veloppĂ©e par Krijgsman et Lobo-Ferreira). Le rayon du pĂ©rimĂštre de protection immĂ©diate dĂ©terminĂ© en tenant compte du type d’aquifĂšre exploitĂ© est de 40 m. Les rayons du pĂ©rimĂštre de protection rapprochĂ©e et du pĂ©rimĂštre de protection Ă©loignĂ©e (forme ellipsoĂŻdale) dans la partie amont des ouvrages de captage varient respectivement de 130 Ă  185 m et de 625 Ă  1101 m. Dans la partie avale de ces ouvrages, les rayons varient de 40 Ă  130 m et de 75 Ă  132 m pour la distance de protection perpendiculaire Ă  la direction de l’écoulement de ceux-ci. Les risques potentiels de  contamination sont essentiellement dus aux eaux usĂ©es rĂ©sultant des activitĂ©s domestiques, industrielles et l’entreposage des ordures  mĂ©nagĂšres Ă  travers le District d’Abidjan.© 2013 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clĂ©s : Pollution, activitĂ©s anthropiques, eaux usĂ©es, forages

    Caracterisation des debits d’etiage dans un contexte de changements climatiques : Cas du bassin versant du N'zi (Cote d’Ivoire)

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    Dans un contexte oĂč les pressions exercĂ©es sur les milieux aquatiques et les besoins en eaux des populations ne cessent d’augmenter auquel s’ajoutent les impacts des changements globaux, la connaissance des dĂ©bits d’étiage constitue un enjeu majeur. L’objectif de cette Ă©tude est de caractĂ©riser les dĂ©bits d’étiage du bassin versant du N’zi-Bandama dans l’optique d’une meilleure gestion des ressources en eau de ce bassin. Des donnĂ©es de dĂ©bits mensuels provenant de cinq stations hydromĂ©triques du fleuve N’zi-Bandama (FĂ©tĂ©kro, M’bahiakro, Bocanda, Dimbokro, N’zianouan) ont Ă©tĂ© utilisĂ©es et couvrent la pĂ©riode allant de 1960 Ă  2016. La mĂ©thodologie a consistĂ© Ă  calculer et analyser les seuils de sĂ©vĂ©ritĂ© d’étiage (seuil d’alerte ou QMNA-5, seuil de vigilance et seuil de crise). Les quantiles de dĂ©bits d’étiage ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s Ă  partir de la loi lognormale correspondant aux pĂ©riodes de retour 2, 5, 10, 20 et 50 ans. Les principaux rĂ©sultats obtenus ont montrĂ© que les dĂ©bits de seuils de sĂ©vĂ©ritĂ© dĂ©terminĂ©s mettent en Ă©vidence la vulnĂ©rabilitĂ© Ă  de sĂ©vĂšres Ă©tiages du bassin versant du N’zi-Bandama avec une exposition Ă  la vulnĂ©rabilitĂ© plus forte pour le sous-bassin versant d’exutoire FĂ©tĂ©kro.Mots clĂ©s: DĂ©bits d’étiage ; QMNA ; Seuils de sĂ©vĂ©ritĂ© ; Bassin versant du N’zi ; CĂŽte d’Ivoire
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