16 research outputs found

    Activity interference caused by traffic noise: experimental determination and modeling of the number of noticed sound events

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    Activity interference is widely considered to be a central mechanism linking exposure to noise and emergence of annoyance. Salient sound events in particular may divert attention from the task at hand, thereby reducing task performance. Sound events caused by traffic noise intruding the dwelling are therefore often found to be a main cause of community noise annoyance. In this work, experimental and simulation results on activity interference caused by traffic noise are compared. On the one hand, an experiment on activity interference by traffic noise was conducted in a realistic setting resembling an at-home situation. Subjects were instructed to read, while being exposed to a combination of road and railway traffic noise. The number of train pass-by events, the distance to the railway track and the emergence of train events above the background noise was varied among subjects. After completion of the reading task, the subjects had to evaluate their perceived disturbance due to passing trains and to report how many trains they noticed in retrospective. On the other hand, a computational model of auditory attention was used to determine the number of train pass-by events that subjects would notice, solely based on the acoustic stimuli used in the perception experiment. Using an optimized stochastic function that simulates the attention spend on the reading activity of the subjects, the model was able to replicate trends found in the empirical results, and estimated the number of noticed train events quite well

    Confort des bouchons d’oreille : évaluation en laboratoire & analyse comparative terrain/laboratoire

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    De nos jours, les protecteurs individuels contre le bruit, notamment les bouchons d'oreille, restent une solution très répandue en matière de réduction de l'exposition au bruit des travailleurs. Des travaux ont montré que l’utilisation continue et correcte des bouchons d'oreille (et, par conséquent, l'efficacité de la protection) était en partie conditionnée par le confort ressenti par les usagers. Partant de ce constat, une étude a été initiée afin de mieux comprendre les paramètres impliqués dans le ressenti du confort. Dans un premier temps, des questionnaires ont été développés et des tests de terrain ont été conduits afin de récolter des données dans des conditions d’utilisation in situ. Dans un second temps, un protocole d’évaluation du confort en laboratoire a été construit afin de s'affranchir des contraintes liées à la nature même des tests de terrain (protocole chronophage, suivi compliqué, etc.). L’objectif était d’évaluer le confort des bouchons d'oreille dans des conditions contrôlées, la contrepartie étant alors une réduction du réalisme de la situation. Cette présentation s’attachera à présenter les données de laboratoire et comparer celles-ci aux données de terrain précédemment collectées. Les analyses permettront d’identifier les divergences avec les données de terrain et d’évaluer la pertinence du protocole de laboratoire

    Étude bibliographique sur la dangerosité des bruits impulsionnels

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    Cette étude bibliographique a été entreprise afin d’actualiser les connaissances concernant les risques induits par les bruits impulsionnels en milieu professionnel, la relation entre leurs propriétés et les dangers pour l’audition, ainsi que les perspectives de recherche. Elle a consisté à étudier un peu moins de 200 références internationales datant des années 60 à aujourd’hui, les références récentes n’étant pas les plus nombreuses. La réglementation actuelle se base sur des niveaux acoustiques équivalents et de crête. Une des bases de celle-ci est donc l’hypothèse d’énergie équivalente (EEH), qui suppose que le traumatisme auditif associé à une exposition sonore est fonction du niveau total de l’énergie reçue par l’oreille. Or, si l’EEH s’avère plutôt satisfaisante pour les sons continus, des études en laboratoire chez l’animal et épidémiologiques chez l’humain apportent la preuve que celle-ci n’est pas généralisable aux bruits impulsionnels. De plus, aucun domaine de validité de l’EEH n’a pu être identifié, que ce soit en termes de niveau équivalent ou de niveau acoustique de crête. Il apparait au final que les propriétés corrélées à la dangerosité des sources impulsionnelles (pour lesquelles les temps de montée sont courts et les niveaux acoustiques de crête sont élevés) ne sont pas exclusivement énergétiques. On ne peut donc pas être certain que la réglementation actuelle permette de préserver l’audition des travailleurs exposés à des bruits impulsionnels dans 100 % des cas. La prise en compte d’aspects temporels et/ou spectraux pourrait améliorer la prédiction de leur nocivité et différentes grandeurs telles que le kurtosis temporel, le temps de montée, le spectre et la distribution temporelle semblent aujourd’hui intéressantes à considérer. Les nombreuses études chez l’animal montrent des résultats essentiellement qualitatifs et les études sur l’homme en laboratoire sont impossibles aux niveaux d’exposition qui nous intéressent. Ainsi, dans le cadre des travaux de prévention de l’INRS et au vu de l’état actuel des connaissances, la méthodologie la plus adaptée pour une étude future semble être l’épidémiologie en entreprise. Celle-ci permettrait d’identifier les situations à risque et d’obtenir des données de terrain afin de documenter la relation entre les pertes/risques et les propriétés des environnements sonores. Un dernier point concerne les protecteurs auditifs individuels dont l’impact n’est évalué qu’en termes de réduction des niveaux. Or, des différences notables (altérations temporelles et spectrales) pouvant exister entre le signal en champ libre et le signal sous protecteur arrivant effectivement à l’oreille, on peut craindre de se trouver dans certains cas face à une mauvaise évaluation des risques, posant la question de la protection réelle des travailleurs

    Mesures, modélisation et synthèse des transitions entre notes et des sources de bruit dans les instruments à anche simple ----version intermédiaire ----

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    Two aspects of single-reed instruments are presented : transitions between notes and the noise part of the sound due to the blowing of the musician. Measurements were made with the help of musicians and an artificial mouth enabling the study of the instrument behaviour and the observation of typical phenomena induced by transitions between notes, like frequency glissando together with loudness and brigthness decrease. Then a synthesis model adapted to real-time, allowing the reproduction of those effects was proposed. Moreover it appeared that the external pressure signal under the oscillations threshold was colored by the resonances of the instrument body as well as by a formant of the vocal tract of the musician. The use of a vocal tract model combined with the instrument model and the introduction of a filtered noise then led to a behaviour of the synthesis model close to the measurements.Deux aspects des instruments à anche simple sont présentés : les transitions entre notes et la composante bruitée du son issue du souffle du musicien. Des mesures avec des musiciens et une bouche artificielle ont permis d'étudier le comportement des instruments et de mettre en évidence des phénomènes caractéristiques accompagnant systématiquement les transitions entre deux notes, tels que le glissando fréquentiel et la réduction de la sonie et de la brillance. Nous avons ensuite proposé un modèle de synthèse adapté au temps-réel permettant de restituer ces effets. Par ailleurs, il est apparu que le signal de pression externe, au-dessous du seuil d'oscillations, était coloré par les résonances de l'instrument ainsi que par un formant du conduit vocal du musicien. L'utilisation d'un modèle de conduit vocal en amont du modèle de l'instrument et l'introduction d'un bruit filtré a alors permis d'obtenir un comportement du modèle de synthèse proche des mesures
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