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    Effet bilatéral d'une tentative unilatérale de modulation de l'amplitude du tremblement physiologique

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    Introduction: Le tremblement physiologique peut ĂȘtre dĂ©crit comme Ă©tant des oscillations involontaires des membres; ayant des tendances sinusoĂŻdales. Ces oscillations sont prĂ©sentes dans tous les membres mais sont de si petite amplitude qu'elles ne peuvent ĂȘtre perçues Ă  l'oeil nu. Les oscillations du tremblement physiologique peuvent ĂȘtre sĂ©parĂ©es en composantes. Les composantes de basse frĂ©quence sont gĂ©nĂ©rĂ©es par des forces mĂ©caniques et rĂ©flexes alors que la majoritĂ© des composantes de haute frĂ©quence sont principalement gĂ©nĂ©rĂ©es par des oscillations provenant du systĂšme nerveux central. Nous avons rĂ©cemment dĂ©montrĂ© que l'amplitude du tremblement physiologique de l'index pouvait ĂȘtre volontairement rĂ©duite. Ceci nous a donc permis de postuler qu'une influence corticale (i.e. commande volontaire) peut ĂȘtre exercĂ©e sur les composantes du tremblement physiologique. La relation entre le tremblement des deux mains a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e afin de dĂ©terminer si les oscillations de haute frĂ©quence sont gĂ©nĂ©rĂ©es par un ou plusieurs oscillateurs centraux. Les rĂ©sultats de ces Ă©tudes suggĂšrent que les composantes centrales sont gĂ©nĂ©rĂ©es par de multiples oscillateurs qui les transmettent de façon unilatĂ©rale donc, ces oscillateurs seraient indĂ©pendants. Nous avons formulĂ© l'hypothĂšse qu'une tentative de modulation volontaire de l'amplitude du tremblement physiologique changera la relation entre les oscillateurs en les synchronisant. Ceci rĂ©sulterait en une augmentation de la cohĂ©rence entre les oscillations du tremblement des deux index. Objectif: VĂ©rifier si une tentative de modulation de l'amplitude du tremblement physiologique modifie la relation entre les oscillations. MĂ©thode: Trente cinq droitiers ont acceptĂ© de faire partie de cette Ă©tude. Le tremblement physiologique a Ă©tĂ© mesurĂ© sur les index des deux mains Ă  l'aide de lasers de dĂ©placement. L'activitĂ© Ă©lectromyographique de l'extensor digitorum communis et du flexor digitorum superficialis des deux avant-bras a Ă©tĂ© enregistrĂ© pour contrĂŽler l'activitĂ© musculaire. La frĂ©quence cardiaque et la respiration ont aussi Ă©tĂ© enregistrĂ©es durant chaque essai pour tenter d'identifier si ces paramĂštres Ă©taient modifiĂ©s durant une tentative de modulation. Trois conditions d'enregistrement ont Ă©tĂ© utilisĂ©es: A) condition tĂ©moin; B) condition de modulation de l'amplitude du tremblement; et C) condition de co-contraction. Quatre essais ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s pour chaque condition. RĂ©sultats: L'amplitude du tremblement physiologique a Ă©tĂ© significativement rĂ©duite lors de la tĂąche de modulation. De plus, cette rĂ©duction a aussi Ă©tĂ© observĂ©e du cĂŽtĂ© controlatĂ©ral. Lors de la condition de co-contraction, l'amplitude du tremblement de l'index droit a significativement augmentĂ© mais pas celle du cĂŽtĂ© controlatĂ©ral. La rĂ©duction d'amplitude observĂ©e lors de la condition de modulation s'est produite uniquement dans les basses frĂ©quences pour la main dominante alors que pour la main non-dominante, une rĂ©duction significative a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e dans toutes les bandes de frĂ©quence. La cohĂ©rence entre les oscillations du tremblement lors de la condition tĂ©moin dans toutes les bandes de frĂ©quence est faible; ce qui dĂ©montre l'indĂ©pendance des deux mains. De plus, les rĂ©sultats ont dĂ©montrĂ©s que la cohĂ©rence lors de la tentative de modulation n'Ă©tait pas significativement diffĂ©rente de celle de la condition tĂ©moin et ce, dans toutes les bandes de frĂ©quence. Donc, lors de la condition de modulation, les deux mains sont restĂ©es indĂ©pendantes. II est Ă  notĂ© que dans toutes les bandes de frĂ©quence, la cohĂ©rence la plus Ă©levĂ©e a Ă©tĂ© observĂ©e lors de la condition de cocontraction.\ud Aucune diffĂ©rence significative entre les conditions n'a pu ĂȘtre observĂ©e pour les caractĂ©ristiques de frĂ©quence cardiaque telle la frĂ©quence cardiaque moyenne et les intervalles R-R (NN50 et pNN50). De plus, aucune diffĂ©rence significative n'a Ă©tĂ© observĂ©e pour la respiration entre les conditions. Par contre, lorsque les participants sont sĂ©parĂ© en deux groupes, soit ceux capable de rĂ©duire l'amplitude de leur tremblement physiologique et ceux qui n'en sont pas capable, les rĂ©sultats dĂ©montrent que ceux capables de rĂ©duire avaient une respiration plus rapide et plus profonde lors de la condition tĂ©moin. Conclusion: Nos rĂ©sultats confirment que l'amplitude du tremblement physiologique peut ĂȘtre rĂ©duite volontairement, et que cette rĂ©duction s'est produite bilatĂ©ralement. De plus, la basse cohĂ©rence lors de la condition tĂ©moin confirme que des oscillateurs multiples gĂ©nĂšrent le tremblement physiologique. La tentative de modulation n'a cependant pas changĂ© la relation spectrale entre les deux cĂŽtĂ©s puisque la cohĂ©rence est demeurĂ©e basse. Donc, une commande centrale pour rĂ©duire l'amplitude du tremblement n'augmente pas la synchronisation entre les oscillateurs responsables pour les composantes centrales du tremblement physiologique donc, les oscillateurs ne sont pas reliĂ©s entre eux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tremblement, Bimanuel, Modulation, Laser, CohĂ©rence

    Changes in physiological tremor associated with an epileptic seizure: a case report

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    <p>Abstract</p> <p>Introduction</p> <p>Epileptic seizures are associated with motor, sensory, somatosensory or autonomic symptoms that have all been described in varying detail over the years. Of interest in the present report is a case of normal physiological tremor, which to date has never been evaluated prior to and during an epileptic seizure. In fact, there is only anecdotal mention of pre-ictal and ictal changes in clinically noticeable tremor in the literature.</p> <p>Case presentation</p> <p>Our patient was a left-handed, 27-year-old Caucasian woman diagnosed seven years previously with partial epileptic seizures, secondarily generalized. Physiological tremor was measured simultaneously on the index finger of both hands of our patient. Electromyography as well as heart rate and respiration were also monitored. A previously performed electroencephalography examination revealed abnormal oscillations focalized to the left primary somatosensory cortex. She was also diagnosed with left frontal neuronal heterotopias. We detected subclinical changes in tremor characteristics, such as amplitude, median power frequency and power dispersion, contralateral to the localization of epileptic activity. Tremor characteristics remained relatively steady ipsilateral to the localization of the epileptic activity.</p> <p>Conclusions</p> <p>Changes in physiological tremor characteristics should be considered as another possible pre-ictal or ictal manifestation. We propose that the network associated with physiological tremor might be more sensitive to abnormal oscillations generated within the central nervous system by epileptic activity from certain structures.</p

    Spatial and temporal inter-limb coupling in advanced Parkinson's disease

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    Parkinson’s disease (PD) is a neurodegenerative disease that deleteriously affects quality of life through motor and non-motor functions as well as impairments in motor performance. Current treatment strategies are geared toward the management of patients’ motor function. In some instances, managing motor symptoms concomitantly improves motor performance. However; this is not always the case. One aspect of motor performance that is hindered in PD is bimanual coordination. Bimanual coordination is particularly complex but is also invaluable as the majority of activities of daily living, which are highly related to quality of life, are performed with both hands. Recent studies have shown that some aspects of bimanual coordination can be improved by dopaminergic medication in PD. One aspect of bimanual coordination that has yet to be clearly examined in PD is inter-limb coupling. Inter-limb coupling is a phenomenon whereby each of the upper-limbs tends to take on characteristics of the movement of the other. This can be observed for different characteristics of movement. The main objective of the current research was to assess different aspects of inter-limb coupling in the temporal and spatial domains, as well as determine the effect of different treatment strategies on these properties of bimanual coordination in PD. The results demonstrated that PD patients did not exhibit deficits when it comes to temporal aspects of inter-limb coupling. Furthermore, neither dopaminergic medication nor subthalamic deep brain stimulation alter this temporal coupling suggesting that this property of bimanual coordination is mediated by structures whose activity is not modified by treatments or the pathology. The results of the current research also demonstrated that PD patients exhibited deficits in spatial inter-limb coupling that are also not responsive to dopaminergic medication and subthalamic deep brain stimulation. This suggests that spatial inter-limb coupling is mediated by structures that are impaired due to the pathophysiology of Parkinson’s disease but whose activity is not modulated by treatment. These mechanisms may involve inter-hemispheric transfer of information via the corpus callosum. In conclusion, not all aspects of inter-limb coupling are impaired in Parkinson’s disease. Those aspects of coupling that are impaired do not appear to respond to conventional treatments.La maladie de Parkinson est une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative qui affecte nĂ©gativement la qualitĂ© de vie en raison de symptĂŽmes moteurs et non-moteurs ainsi qu’en raison de dĂ©ficits de la performance motrice. Les stratĂ©gies de traitement prĂ©sentement utilisĂ©es ciblent la gestion des symptĂŽmes moteurs. Dans certains cas, gĂ©rer les symptĂŽmes moteurs amĂ©liore parallĂšlement la performance motrice par contre, ce n’est pas toujours le cas. Un des aspects de la performance motrice qui est atteint dans la maladie de Parkinson est la coordination bimanuelle. La coordination bimanuelle est particuliĂšrement complexe mais elle est trĂšs importante puisque la majoritĂ© des activitĂ©s de la vie quotidienne, qui sont intimement liĂ©s Ă  la qualitĂ© de vie, sont faites avec les deux mains. Des Ă©tudes rĂ©centes ont dĂ©montrĂ©es que certains aspects de la coordination bimanuelle peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©s chez des personnes ayant la maladie de Parkinson Ă  l’aide de mĂ©dicaments dopaminergiques. Un des aspects de la coordination bimanuelle qui demeure Ă  ĂȘtre clairement examinĂ©e dans la maladie de Parkinson est le couplage inter-membres. Le couplage inter-membres est un phĂ©nomĂšne qui se produit lorsque les membres supĂ©rieurs tendent Ă  prendre les caractĂ©ristiques du mouvement de l’autre. Ce phĂ©nomĂšne peut ĂȘtre observĂ© pour diffĂ©rentes caractĂ©ristiques du mouvement. L’objectif principal de la prĂ©sente recherche Ă©tait d’évaluer diffĂ©rents aspects du couplage inter-membres dans les domaines spatial et temporel ainsi que de dĂ©terminer l’effet de diffĂ©rents traitements sur ces propriĂ©tĂ©s de la coordination bimanuelle dans la maladie de Parkinson. Les rĂ©sultats ont dĂ©montrĂ©s que les personnes ayant la maladie de Parkinson n’ont pas de dĂ©ficit en ce qui a trait aux aspects temporels du couplage inter-membres. De plus, les mĂ©dicaments dopaminergiques et la stimulation cĂ©rĂ©brale des noyaux sous-thalamiques ne modifient cette caractĂ©ristique de la coordination bimanuelle indiquant que des structures dont l’activitĂ© n’est pas changĂ©e par les traitements et la pathologie est la source du couplage inter-membres temporel. Les rĂ©sultats dĂ©montrent aussi que les personnes ayant la maladie de Parkinson ont des dĂ©ficits de couplage inter-membres au niveau spatial, et que ces dĂ©ficits ne rĂ©pondent pas aux mĂ©dicaments dopaminergiques et Ă  la stimulation cĂ©rĂ©brale des noyaux sous-thalamiques. Ceci suggĂšre que les propriĂ©tĂ©s spatiales du couplage inter-membres est sous l’égide de structures affectĂ©es par la pathophysiologie de la maladie de Parkinson mais que l’activitĂ© n’est pas modulĂ©e par les traitements. Ces mĂ©canismes pourraient inclure le transfert inter-hĂ©misphĂ©rique d’information par le corps calleux. En conclusion, ce ne sont pas tous les aspects du couplage inter-membres qui sont affectĂ©s dans la maladie de Parkinson. Les aspects du couplage qui sont affectĂ©s ne semblent pas rĂ©pondre aux traitements conventionnels

    L’état mental Ă  risque : au-delĂ  de la prĂ©vention de la psychose

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    Objectifs Cet article vise Ă  contextualiser et rĂ©viser les interventions auprĂšs des patients avec un Ă©tat mental Ă  risque de psychose (EMR-P).MĂ©thode Il s’agit d’une synthĂšse des Ă©crits portant sur l’EMR-P, plus prĂ©cisĂ©ment sur le dĂ©veloppement des critĂšres qui le dĂ©finissent, l’évolution des patients qui en souffrent, les principales interventions Ă©tudiĂ©es jusqu’à maintenant et les services cliniques dĂ©veloppĂ©s Ă  ce jour.RĂ©sultats Les critĂšres qui dĂ©finissent l’EMR-P ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s Ă  partir des observations sur le prodrome des troubles psychotiques, pour prĂ©venir ou retarder le dĂ©but de la psychose. Ces critĂšres permettent d’identifier 3 grands groupes de patients qui demandent de l’aide parce qu’ils sont souffrants et prĂ©sentent des problĂšmes de fonctionnement. L’évaluation diagnostique demeure une Ă©tape cruciale qui comporte certains dĂ©fis pour les cliniciens. Une proportion significative des patients avec un EMR-P ne dĂ©veloppera pas de trouble psychotique. L’évolution peut toutefois ĂȘtre dĂ©favorable mĂȘme lorsqu’il n’y a pas dĂ©veloppement d’un trouble psychotique. Certaines interventions ont heureusement Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es pour amĂ©liorer l’état clinique des patients EMR-P. Elles se divisent principalement en 2 catĂ©gories : les approches psychosociales et la pharmacothĂ©rapie. Des initiatives cliniques visant Ă  Ă©valuer et offrir un soutien Ă  ces patients ont vu le jour dans le monde, dont en Suisse, en France et au Canada. Plusieurs facteurs, notamment l’organisation du systĂšme de santĂ©, influencent la mise en place et l’intĂ©gration de ces services au sein des structures existantes. Sachant qu’une faible proportion des patients EMR-P Ă©voluera vers un trouble psychotique, il serait pertinent d’offrir les interventions dans des lieux non stigmatisants et adaptĂ©s pour les jeunes, possiblement distincts des cliniques pour les premiers Ă©pisodes psychotiques.Conclusion Les interventions auprĂšs des patients EMR-P vont bien au-delĂ  de la prĂ©vention de la psychose. Elles rĂ©pondent Ă  des besoins cliniques lĂ©gitimes. Une rĂ©flexion s’impose pour les dĂ©ployer adĂ©quatement dans les lieux les plus appropriĂ©s.Objectives This article aims to contextualize and review interventions for patients with a clinical high-risk (CHR) state for psychosis.Method This review explores the literature on the CHR state and focuses more precisely on the development of its defining criteria, the evolution of CHR patients, the main interventions studied so far, and the clinical services implemented to date.Results The CHR criteria were developed from observations on the prodrome of psychotic disorders to prevent or delay the onset of psychosis. These criteria help defining three distinct groups of patients who seek help because of significant distress and functional impairments. The diagnostic evaluation remains a critical step that represents a challenge for clinicians. A significant proportion of CHR patients will not develop a psychotic disorder. And the course can be unfavorable even if there is no conversion to a psychotic disorder. In order to improve the clinical conditions of CHR patients, several interventions have been developed and studied. They fall into two main categories: psychosocial approaches and pharmacotherapy. Clinical initiatives to assess and provide support to these patients have emerged around the world, including in Switzerland, in France, and in Canada. The implementation and the integration of these services within existing health care system are influenced by several factors, including the organization of health care structures. Knowing that only a small proportion of CHR patients will progress to a psychotic disorder, it is relevant to offer these interventions in non-stigmatizing and youth-friendly places. These services would possibly be distinct from first-episode psychosis programs.Conclusion Interventions for CHR patients go well beyond the prevention of psychosis. They meet legitimate clinical needs. We must think about how to deploy them adequately in the most appropriate places

    Distress experienced by lung cancer patients and their family caregivers in the first year of their cancer journey

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    Objective: Diagnosis of cancer is emotionally threatening not only for patients but also for their family caregivers (FC) who witness and share much of the illness experience. This study compares distress experienced by lung cancer patients and their FC during the year following the diagnosis. Methods: A prospective cohort study of 206 patients recently diagnosed with inoperable lung cancer (participation rate 79.5%) and 131 FC (participation rate 63.6%) was conducted in an ambulatory oncology clinic in Quebec City (Canada). They completed validated questionnaires regarding their personal and psychological characteristics (Hospital and Anxiety Depression Scale—HADS), in the first months after the diagnosis of lung cancer and after 6 and 12 months. Univariate, bivariate, and linear mixed models were conducted to compare patient and FC distress. Results: At baseline, 7.8% of patients reported distress (HADS total score >15) and their mean distress score was 7.0 ± 4.9 (range 0–42). In contrast, 33.6% of FC presented significant distress and their mean distress score was 12.0 ± 7.2 ( P < 0.0001). Proportions of patients and FC with distress remained relatively stable at 6 and 12 months, and at every time point, FC reported higher levels of distress compared to their relative with cancer ( P < 0.0001). Comparable trends were found when looking at the mean scores of distress, anxiety, and depression throughout the study. Significance of results: Being diagnosed with lung cancer and going through its different phases seems to affect more FC than patients. The psychological impact of such diagnosis appears early after the diagnosis and does not significantly change over time. These findings reinforce the importance for oncology teams, to include FC in their systematic distress screening program, in order to help them cope with their own feelings and be able to play their role in patient support and care throughout the cancer journey

    Remodeling of lipid landscape in high fat fed very-long chain acyl-CoA dehydrogenase null mice favors pro-arrhythmic polyunsaturated fatty acids and their downstream metabolites

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    International audienceVery-long chain acyl-CoA dehydrogenase (VLCAD) catalyzes the initial step of mitochondrial long chain (LC) fatty acid ÎČ-oxidation (FAO). Inherited VLCAD deficiency (VLCADD) predisposes to neonatal arrhythmias whose pathophysiology is still not understood. We hypothesized that VLCADD results in global disruption of cardiac complex lipid homeostasis, which may set conditions predisposing to arrhythmia. To test this, we assessed the cardiac lipidome and related molecular markers in seven-month-old VLCAD-/- mice, which mimic to some extent the human cardiac phenotype. Mice were sacrificed in the fed or fasted state after receiving for two weeks a chow or a high-fat diet (HFD), the latter condition being known to worsen symptoms in human VLCADD. Compared to their littermate counterparts, HFD/fasted VLCAD-/- mouse hearts displayed the following lipid alterations: (1) Lower LC, but higher VLC-acylcarnitines accumulation, (2) higher levels of arachidonic acid (AA) and lower docosahexaenoic acid (DHA) contents in glycerophospholipids (GPLs), as well as (3) corresponding changes in pro-arrhythmogenic AA-derived isoprostanes and thromboxane B2 (higher), and anti-arrythmogenic DHA-derived neuroprostanes (lower). These changes were associated with remodeling in the expression of gene or protein markers of (1) GPLs remodeling: higher calcium-dependent phospholipase A2 and lysophosphatidylcholine-acyltransferase 2, (2) calcium handling perturbations, and (3) endoplasmic reticulum stress. Altogether, these results highlight global lipid dyshomeostasis beyond FAO in VLCAD-/- mouse hearts, which may set conditions predisposing the hearts to calcium mishandling and endoplasmic reticulum stress and thereby may contribute to the pathogenesis of arrhythmias in VLCADD in mice as well as in humans
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