14 research outputs found

    Un clavier phonétique pour transcrire les parlers bretons

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    Présentation Comment décrire les sons produits par l'homme ? À la manière du solfège pour décrire la musique, il existe un alphabet pour transcrire les sons produits par les humains lorsqu’ils parlent. Pour cela, on fait appel à un mode de transcription uniforme et identique pour toute les langues du monde. C’est ce que propose depuis la fin du XIXème siècle, l’Association de Phonétique Internationale en mettant régulièrement à jour un Alphabet Phonétique International (API). Cet alphabet pro..

    Première approche de la toponymie de Béniguet

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    Première campagne de fouille programmée sur le site multi-périodes de Porz Ar Puns, Île de Béniguet (Le Conquet, Finistère) sous la direction de Y. Pailler et C. Nicola

    ALCAM Atlas Linguistique des Côtes Atlantiques et de la Manche

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    International audiencegéolinguistique-archéologie-géomorphologie-préhistoire-éco-anthropologie maritime Réalisé grâce à un logiciel SIG, l'ALCAM comprend 109 points d'enquête depuis la Flandre française jusqu'au Pays Basque. Le questionnaire totalise 350 notions concernant l'environnement marin, le bateau, le matériel de pêche, la faune et la flore marines. Cet atlas maritime s'étend également le long des côtes atlantiques depuis la péninsule Ibérique jusqu'à l'Écosse. Un groupe de géolinguistes, archéologues, géomorphologues, préhistoriens, paléoanthropo-logues, propose une analyse interdisciplinaire de données ethnolinguistiques multilingues à l'échelle de l'ouest européen et un réexamen des phénomènes de continuité de langues et de peuplement en zone atlantique. Ils examinent les concordances entre aires linguistiques et cultu-relles le long des côtes. L'analyse des data géolinguistiques, géomorphologiques et archéolo-giques à l'échelle européenne et sur le long terme peut révéler des faits de continuité ou d'affini-tés culturelles profondes restés jusqu'alors inaperçus. L'ALCAM contient des données d'une va-leur inestimable pour mieux comprendre ces phénomènes d'interaction remontant parfois à la Préhistoire. Désignations de « patelles » en zone Manche-Atlantique Les dénominations celtiques de « cel-tiques de « patelles » s'étendent à l'est en zone gallo-romane sur les côtes de Normandie, Bretagne orientale, Vendée et Gascogne. Cette continuité littorale, attestée par nos précé-dentes études, met en évidence une ancienne aire celto-atlantique. En Manche-est, on note une concordance des désignations dialectales de type fr. oïl lampotte avec l'angl. limpet « patelle ». De même fr. oïl fli « patelle » et angl. flidder, flither « patelle, copeau, éclat, écuelle » sont à rapprocher du féroïen fliða « patelle » et du norv. dial. flida, fleda « patelle ; tranche mince, éclat plat-écueil plat et peu profond, plateau de roc-écorchure » < scand. *fliða. Ces parallèles ethnolinguistiques seraient à mettre en lien avec l'existence ancienne d'une zone anglo-germanique en Manche-est/ mer du Nord

    Désignations du Goéland: ALCAM

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    International audienc

    NALBB de Jean Le Dû en ligne

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    En collaboration avec les étudiants de M2 CCS 2022-2023Programme de rechercheLe projet de réalisation d’un nouvel atlas linguistique du breton, suite à l’Atlas Linguistique de Basse-Bretagne (ALBB, 1924-1963) réalisé par Pierre Le Roux au début du XXe siècle, est né au milieu des années 1960 et a été lancé en 1968. Alors nommé à la section de celtique de l’Université de Brest, Jean Le Dû (1938-2020) souhaite alors réaliser un atlas au maillage plus serré (187 points d’enquête, pour 77 dans l’ALBB), élargissant le lexique exploré par son prédécesseur, tout en collectant des données similaires pour permettre la comparaison et estimer les évolutions linguistiques sur un siècle, et transcrit en Alphabet Phonétique International (Pierre Le Roux utilise l’alphabet phonétique des romanistes). Cet approfondissement de la recherche est rendu possible grâce à deux points de méthode. Le premier est technique : quand Pierre Le Roux devait prendre des notes sous la dictée, à défaut d’enregistreur, Jean Le Dû s’équipe d’un matériel d’enregistrement sonore moderne et de l’outil informatique. Le deuxième est humain : Jean Le Dû n’a pas réalisé les enquêtes seul, mais s’est entouré d’une équipe de spécialistes du breton de telle ou telle région pour pouvoir couvrir l’ensemble des 187 localités de manière efficace et pertinente, puis il centralisait les enregistrements sonores pour procéder seul à la transcription phonétique et assurer une cohérence dans les résultats finaux. Le NALBB a été publié en 2001 par le CRBC (UBO), sous la forme de deux grands volumes contenant en tout 601 cartes

    Première campagne de fouille programmée sur le site multi-périodes de Porz ar Puns, île de Béniguet (Le Conquet, Finistère)

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    Suite à la succession de tempêtes de l’hiver 2013-2014, l’érosion marine, particulièrement active, a mis au jour plusieurs sites archéologiques le long du trait de côte de Béniguet. L’un d’entre eux correspond à un vaste niveau coquillier. Il est localisé au sud-est de l’île dans sa partie la plus étroite là où avaient été ramassés par le passé des ossements humains. Le recul de la dune, épaisse de plus de 4 m, a dégagé ce niveau coquillier sur une vingtaine de mètres de longueur. La découverte de silex taillés, de tessons campaniformes décorés, d’un perçoir fusiforme et d’une perle en test coquillier allaient clairement dans le sens d’une occupation de la Préhistoire récente. Afin de préciser l’étendue et la chronologie de cet amas coquillier, une première campagne de fouille programmée a été organisée en août 2021.Cette campagne a permis de reconnaître plusieurs occupations pré- et protohistoriques et médiévales, s’étendant sur plusieurs centaines de m², interstratifiés dans la dune et caractérisés pour la plupart par une large exploitation des ressources marines (coquillages, poissons). La bonne préservation de la faune est due à la présence massive de coquillages (patelles majoritairement). Sous la dune, un premier amas coquillier a livré des éléments rattachables au Néolithique final (style de Conguel ?) et au Campaniforme. Un premier ensablement est associé à une occupation plus ponctuelle, attestée par une modeste structure en pierre attribuable à la fin du IIIe millénaire. Peu de temps après, la dune connaît une période de stabilisation associée à un niveau coquillier daté du début de l’âge du Bronze ancien. Par la suite, une couche de sable blanc, épaisse de plus d’un mètre par endroits, se met en place relativement rapidement au début du Ier millénaire avant notre ère, sur la base des datations OSL. Ce n’est qu’à partir du VIIe siècle de notre ère qu’une importante occupation se manifeste par des séries de fosses, de poches coquillières et de restes humains, dont certains en cohérence anatomique ; ce qui semble suggérer que l’on ait affaire à un habitat et des sépultures du haut Moyen Âge. Après un nouvel épisode dunaire, une nouvelle occupation médiévale (X-XVIe s. ap. n. è.) est représentée par un mur éboulé associé à un sable limoneux noir, qui, dans les carottages, livre des patelles, de l’os et de la céramique

    Première campagne de fouille programmée sur le site multi-périodes de Porz ar Puns, île de Béniguet (Le Conquet, Finistère)

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    Suite à la succession de tempêtes de l’hiver 2013-2014, l’érosion marine, particulièrement active, a mis au jour plusieurs sites archéologiques le long du trait de côte de Béniguet. L’un d’entre eux correspond à un vaste niveau coquillier. Il est localisé au sud-est de l’île dans sa partie la plus étroite là où avaient été ramassés par le passé des ossements humains. Le recul de la dune, épaisse de plus de 4 m, a dégagé ce niveau coquillier sur une vingtaine de mètres de longueur. La découverte de silex taillés, de tessons campaniformes décorés, d’un perçoir fusiforme et d’une perle en test coquillier allaient clairement dans le sens d’une occupation de la Préhistoire récente. Afin de préciser l’étendue et la chronologie de cet amas coquillier, une première campagne de fouille programmée a été organisée en août 2021.Cette campagne a permis de reconnaître plusieurs occupations pré- et protohistoriques et médiévales, s’étendant sur plusieurs centaines de m², interstratifiés dans la dune et caractérisés pour la plupart par une large exploitation des ressources marines (coquillages, poissons). La bonne préservation de la faune est due à la présence massive de coquillages (patelles majoritairement). Sous la dune, un premier amas coquillier a livré des éléments rattachables au Néolithique final (style de Conguel ?) et au Campaniforme. Un premier ensablement est associé à une occupation plus ponctuelle, attestée par une modeste structure en pierre attribuable à la fin du IIIe millénaire. Peu de temps après, la dune connaît une période de stabilisation associée à un niveau coquillier daté du début de l’âge du Bronze ancien. Par la suite, une couche de sable blanc, épaisse de plus d’un mètre par endroits, se met en place relativement rapidement au début du Ier millénaire avant notre ère, sur la base des datations OSL. Ce n’est qu’à partir du VIIe siècle de notre ère qu’une importante occupation se manifeste par des séries de fosses, de poches coquillières et de restes humains, dont certains en cohérence anatomique ; ce qui semble suggérer que l’on ait affaire à un habitat et des sépultures du haut Moyen Âge. Après un nouvel épisode dunaire, une nouvelle occupation médiévale (X-XVIe s. ap. n. è.) est représentée par un mur éboulé associé à un sable limoneux noir, qui, dans les carottages, livre des patelles, de l’os et de la céramique

    Première campagne de fouille programmée sur le site multi-périodes de Porz ar Puns, île de Béniguet (Le Conquet, Finistère)

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    Suite à la succession de tempêtes de l’hiver 2013-2014, l’érosion marine, particulièrement active, a mis au jour plusieurs sites archéologiques le long du trait de côte de Béniguet. L’un d’entre eux correspond à un vaste niveau coquillier. Il est localisé au sud-est de l’île dans sa partie la plus étroite là où avaient été ramassés par le passé des ossements humains. Le recul de la dune, épaisse de plus de 4 m, a dégagé ce niveau coquillier sur une vingtaine de mètres de longueur. La découverte de silex taillés, de tessons campaniformes décorés, d’un perçoir fusiforme et d’une perle en test coquillier allaient clairement dans le sens d’une occupation de la Préhistoire récente. Afin de préciser l’étendue et la chronologie de cet amas coquillier, une première campagne de fouille programmée a été organisée en août 2021.Cette campagne a permis de reconnaître plusieurs occupations pré- et protohistoriques et médiévales, s’étendant sur plusieurs centaines de m², interstratifiés dans la dune et caractérisés pour la plupart par une large exploitation des ressources marines (coquillages, poissons). La bonne préservation de la faune est due à la présence massive de coquillages (patelles majoritairement). Sous la dune, un premier amas coquillier a livré des éléments rattachables au Néolithique final (style de Conguel ?) et au Campaniforme. Un premier ensablement est associé à une occupation plus ponctuelle, attestée par une modeste structure en pierre attribuable à la fin du IIIe millénaire. Peu de temps après, la dune connaît une période de stabilisation associée à un niveau coquillier daté du début de l’âge du Bronze ancien. Par la suite, une couche de sable blanc, épaisse de plus d’un mètre par endroits, se met en place relativement rapidement au début du Ier millénaire avant notre ère, sur la base des datations OSL. Ce n’est qu’à partir du VIIe siècle de notre ère qu’une importante occupation se manifeste par des séries de fosses, de poches coquillières et de restes humains, dont certains en cohérence anatomique ; ce qui semble suggérer que l’on ait affaire à un habitat et des sépultures du haut Moyen Âge. Après un nouvel épisode dunaire, une nouvelle occupation médiévale (X-XVIe s. ap. n. è.) est représentée par un mur éboulé associé à un sable limoneux noir, qui, dans les carottages, livre des patelles, de l’os et de la céramique
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