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    Exploratory meta-analysis of anthropogenic disturbances on amphibian diversity in the Kasugho, Butembo, Mambasa and Kisangani stations in the Democratic Republic of the Congo

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    peer reviewedCe travail présente les résultats d’une méta-analyse de quatre études menées sur les Amphibiens à Kasugho, Butembo, Mambasa et Kisangani en République Démocratique du Congo. L’objectif principal était de vérifier le lien entre le taux d’anthropisation des habitats et la fréquence des espèces observées afin d’identifier d’éventuelles espèces indicatrices des perturbations anthropiques. L’observation directe a généré 815 Amphibiens capturés dans les habitats anthropisés (étang piscicole, jachère) et non anthropisés (marécage, forêt secondaire, forêt primaire). Sur les 37 espèces identifiées, 2 (Amietophrynus kisoloensis, Hoplobatrachus occipitalis) vivent uniquement dans les habitats anthropisés et 11 (Afrixalus quadrivittatus, Amietophrynus gracilipes, Arthroleptis variabilis, Cardioglossa gracilis, C. leucomystax, Hyperolius viridiflavus, Leptopelis aubryioides, L. ocellatus, Phrynobatrachus auritus, Ptychadena anchietae, P. chrysogaster) préfèrent uniquement les habitats non anthropisés. La plus forte similarité entre les habitats anthropisés et non anthropisés a été observée à Mambasa (étang piscicole, marécage, jachère, forêt secondaire, forêt primaire) et la plus faible entre les habitats à Butembo (marécage, jachère). Un test de Chi-carré souligne un lien entre le statut d’habitat et les abondances d’Amphibiens. Une corrélation linéaire significative confirme qu’il n’y a pas de relation directe entre les fréquences dans les deux statuts d’habitat. La présente étude confirme le potentiel des Amphibiens comme indicateurs de perturbations anthropiques des écosystèmes

    Effets de lisière sur la biodiversité des rongeurs dans la réserve de Masako, un écosystème fragmenté (Kisangani, R.D. Congo)

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    La connaissance de la dynamique des écosystèmes forestiers face à l’anthropisation est plus qu’indispensable à l’établissement de bases satisfaisantes pour leur utilisation durable et rationnelle. Ces perturbations anthropiques sont à la base de la fragmentation des forêts et de l’augmentation des lisières. Ainsi, depuis plus de trois-quarts de siècle la notion de « lisière » préoccupe la communauté scientifique. La grande diversité des espèces qui lui est associée est connue comme le principe de « l’effet de lisière » et est largement considéré comme un concept fondamental de l’écologie. Après l’énonciation de ce principe, les gestionnaires de la faune avaient estimé créer autant de lisières que possible du fait que la plus grande diversité de la faune y était observée. Paradoxalement, en accordant plus l’accent sur la faune au cours des deux dernières décennies, nombreuses caractéristiques des lisières, désormais considérées comme néfastes, ont été mises en évidences. C’est ainsi que des études sur la compréhension des réponses écologiques de la faune face aux lisières se sont multipliées afin de parvenir aux recommandations adéquates pour une meilleure conservation. La présente étude a pour but de tester si les Rongeurs peuvent servir comme bioindicateurs des effets de lisière dans la forêt de Masako. Les captures ont été faites durant 38 mois à l’intérieur de 4 grilles d’échantillonnage (1 ha/grille/habitat) installées dans une forêt à Gilbertiodendron dewevrei, une forêt secondaire vieille, une jachère d’au moins 5 ans et une lisière jachère/forêt secondaire. Les espèces ont été identifiées à l’aide de données morphométriques et d’analyses moléculaires (ADN du Cyt b). La richesse, la diversité, la densité, les abondances, le sex-ratio et la structure d’âges des espèces capturées ont été analysés. Une richesse et une diversité élevées sont observées dans la lisière probablement suite à son hétérogénéité et à la présence d’une diversité de niches sur une surface réduite. Les abondances de différentes espèces y sont en général faibles mais quelques fois intermédiaires ou similaires à celles des milieux adjacents. Quatre groupes d’espèces ont été distingués :(i) les généralistes ;(ii) celles qui évitent la lisière (faibles abondances dans la lisière) ;(iii) celles ayant des abondances distinctes selon les habitats ;(iv) celles ayant des abondances intermédiaires dans la lisière. L’étude a montré que les Rongeurs pourraient bien servir comme bioindicateurs des effets de lisière. Leur diversité et abondance étant des paramètres prioritaires à analyser.Doctorat en Sciences agronomiques et ingénierie biologiqueinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe
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