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    Le contraste "R/L" du français : un des grands défis de la prononciation pour des apprenants japonais de FLE : quelles influences à quels niveaux ?

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    Dans ce travail de Mémoire, nous nous sommes intéressé à la production du /R/ et du /l/ du français (i.e. les consonnes liquides du français) par des apprenants japonais de FLE, lorsqu'elle était évaluée par des francophones natifs. Nous avons cherché à savoir si cette prononciation était influencée par le contexte vocalique, par le support orthographique et par le niveau en perception des japonophones. En outre, une analyse des erreurs a été effectuée. Les principaux résultats obtenus montrent que 1) lorsque la voyelle /i/ suit les consonnes liquides, celles-ci sont moins bien produites que lorsqu'elles sont suivies par la voyelle /o/ ; 2) la consonne /R/ est mieux produite sans support orthographique alors que le /l/ semble moins subir l'influence de l'orthographe ; 3) si le /R/ est mieux produit par le meilleur groupe en perception, le /l/ est mieux prononcé par le moins bon groupe en perception ; 4) la production erronée des consonnes liquides ne se font généralement pas entre elles, mais avec /h/ pour le /R/ et le /d/ pour le /l/. Des interprétations et pistes théoriques sont apportées en guise de conclusion

    Influence du contexte vocalique et positionnel dans la perception des consonnes liquides du français L2 par des apprenants japonophones: une étude multi-tùches

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    L'objectif de ce travail de MĂ©moire a Ă©tĂ© d'observer si la perception du /r/ et du /l/ du français par les japonophones variait selon la voyelle suivante (/a/, /i/ ou /o/), selon leur position dans le mot (initiale ou mĂ©diale), et si elle Ă©tait sensible a une Ă©ventuelle influence de l'orthographe. Pour rĂ©pondre Ă  ces questions, nous avons fait passer Ă  des apprenants japonais de français L2 trois expĂ©riences diffĂ©rentes : deux tĂąches d'identification – une sans support orthographique et une avec support orthographique – et une tĂąche de discrimination – de type AxB avec du bruit blanc. Les rĂ©sultats obtenus semblent montrer que (a) la position du /r/ et du /l/ n'exerce pas une forte influence sur la perception ; (b) la prĂ©sence du /i/ aprĂšs les consonnes liquide rend la perception plus difficile qu'avec /a/ ou /o/ ; (c) le support orthographique aide la perception du /r/ et du /l. Pour conclure, une comparaison de ces rĂ©sultats avec certains modĂšles thĂ©oriques reconnus qui traitent de la perception d'une L2 a Ă©tĂ© conduite avant d'offrir quelques perspectives thĂ©oriques et pratiques

    Les facteurs influençant l’abandon des Ă©tudes mĂ©dicales : revue de la littĂ©rature

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    Introduction : avec un parcours universitaire long et coĂ»teux, aussi bien individuellement que collectivement, les Ă©tudes de mĂ©decine reprĂ©sentent un enjeu majeur pour combler le dĂ©ficit de mĂ©decins sur le territoire français. Or d’aprĂšs la prĂ©cĂ©dente revue de la littĂ©rature en 2011, prĂšs d’un Ă©tudiant sur dix ne finira pas ses Ă©tudes. Une rĂ©actualisation des facteurs favorisant ce dĂ©part prĂ©maturĂ© semble donc pertinente pour endiguer le phĂ©nomĂšne. MĂ©thode : revue de la littĂ©rature dans les bases de donnĂ©es PubMed, PsycInfo, ERIC, SuDoc et OpenGrey jusqu’au 1er octobre 2023. RĂ©sultats : les facteurs favorisant l’abandon des Ă©tudes de mĂ©decine semblent ĂȘtre un Ăąge avancĂ© Ă  l’entrĂ©e dans le cursus, la prĂ©sence de difficultĂ©s financiĂšres, la prĂ©sence d’un trouble de santĂ© mentale actuel, l’isolement social ou bien l’absence de modĂšle de mĂ©decin diplĂŽmĂ© avec un rapport Ă©quilibrĂ© entre vies professionnelle et personnelle. A ceci s’ajoute l’évaluation de l’étudiant par un tuteur ou un senior, apportant une approche plus individualisĂ©e concernant le risque d’abandon. A l’inverse, venir d’une formation plutĂŽt scientifique lors des Ă©tudes secondaires et avoir passĂ© un examen d’entrĂ©e sĂ©lectif semblent diminuer le risque de quitter les Ă©tudes mĂ©dicales. Conclusion : ces facteurs prĂ©dictifs doivent permettre la mise en place d’études qualitatives ou expĂ©rimentales, notamment en France oĂč le manque de donnĂ©es sur l’abandon des Ă©tudes mĂ©dicales rend plus difficile une gĂ©nĂ©ralisation des rĂ©sultats

    Le rĂŽle de l’immersion dans l’apprentissage du schwa chez les apprenants alĂ©maniques avancĂ©s de FLE

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    Mastering ‘schwa’ is one of the major challenges that non-native speakers face when learning French as a foreign language. The present study, set within the framework of the IPFC project (“Interphonologie du Français Contemporain”), describes the schwa-coding system applied to the IPFC corpus data and is illustrated here with data from Alemannic-speaking Swiss learners of French (two tasks: text reading and guided conversation). Our results show that, even though studying abroad in a French-speaking area alone does not have a direct significant impact on schwa’s behavior, it does interact with two variables: the type of task (more schwa deletion after studying abroad observed in the conversation but not in the reading task) and the type of word (more schwa deletion after studying abroad observed in monosyllabic words but not in polysyllabic words, both in word-initial or word-medial syllabic positions). In this respect, studying abroad seems to help learners achieve native-like sociolinguistic proficiency. These first results pave the way for the development of in-class pedagogical material which could help learners achieve such a level of proficiency, whether or not they have the opportunity to study abroad in a French-speaking area

    Le rĂŽle de l’immersion dans l’apprentissage du schwa chez les apprenants alĂ©maniques avancĂ©s de FLE

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    Dans l’apprentissage du français, le schwa constitue un v Ă©ritable dĂ©fi pour les apprenants. Dans ce travail, effectuĂ© dans le cadre du projcet « Interphonologie du Français Contemporain » (IPFC), nous proposons un systĂšme de codage alphanumĂ©rique des rĂ©alisations du schwa d’apprenants de FLE et en illustrons la pertinence Ă  l’aide de donnĂ©es d’apprenants suisses alĂ©maniques avancĂ©s, issues de deux des tĂąches du protocole IPFC (lecture d’un texte et conversation guidĂ©e). Les rĂ©sultats montrent que, si un sĂ©jour de longue durĂ©e en milieu francophone ne semble pas avoir d’effet Ă  lui seul sur le comportement du schwa, il interagit nĂ©anmoins avec la tĂąche – plus de chute du schwa aprĂšs un sĂ©jour dans les conversations mais pas en lecture – ainsi qu’avec le type de mots – aprĂšs un sĂ©jour, le schwa chute davantage dans les monosyllabes mais n’a pas d’effet sur les polysyllabes, que le schwa soit en syllabe initiale ou interne. Le sĂ©jour semble ainsi aider les apprenants Ă  acquĂ©rir une compĂ©tence sociolinguistique se rapprochant de celle des natifs. Ces rĂ©sultats prĂ©liminaires ouvrent des pistes didactiques afin de fournir du matĂ©riel pĂ©dagogique permettant de ne pas laisser l’appropriation de cette compĂ©tence Ă  la portĂ©e des seuls apprenants pouvant effectuer un sĂ©jour en immersion mais de la travailler Ă©galement de maniĂšre efficace en classe

    Le rĂŽle de l’immersion dans l’apprentissage du schwa chez les apprenants alĂ©maniques avancĂ©s de FLE

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    Mastering ‘schwa’ is one of the major challenges that non-native speakers face when learning French as a foreign language. The present study, set within the framework of the IPFC project (“Interphonologie du Français Contemporain”), describes the schwa-coding system applied to the IPFC corpus data and is illustrated here with data from Alemannic-speaking Swiss learners of French (two tasks: text reading and guided conversation). Our results show that, even though studying abroad in a French-speaking area alone does not have a direct significant impact on schwa’s behavior, it does interact with two variables: the type of task (more schwa deletion after studying abroad observed in the conversation but not in the reading task) and the type of word (more schwa deletion after studying abroad observed in monosyllabic words but not in polysyllabic words, both in word-initial or word-medial syllabic positions). In this respect, studying abroad seems to help learners achieve native-like sociolinguistic proficiency. These first results pave the way for the development of in-class pedagogical material which could help learners achieve such a level of proficiency, whether or not they have the opportunity to study abroad in a French-speaking area
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