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    Investigation dŽune épidémie de coqueluche dans le district sanitaire Tahoua département, Région de Tahoua, Niger, 2019: Etude descriptive des cas: Investigation of a pertussis epidemic in the Tahoua department health district, Tahoua region, Niger, 2019: Descriptive case study

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    Introduction: Au Niger, chaque annĂ©e des Ă©pidĂ©mies de coqueluche sont rapportĂ©es. De 2015 Ă  2019, le pays a enregistrĂ© 2184 cas suspects de coqueluche. Le 27 fĂ©vrier 2019, le CSI d'Afalla a notifiĂ© un nombre inhabituel des cas de toux quinteuse. Nous avons investiguĂ© un foyer Ă©pidĂ©mique dans le District Sanitaire (DS) Tahoua dĂ©partement en vue de confirmer, dĂ©crire les cas et de mettre en place des actions de santĂ© publique. L'objectif Ă©tait de dĂ©crire les rĂ©sultats de cette investigation. MĂ©thodes: Il s'agissait d'une Ă©tude transversale descriptive du 28 fĂ©vrier au 12 mars 2019. L'ensemble de la population du Centre de SantĂ© IntĂ©grĂ© (CSI) de Affala a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©. Un cas probable Ă©tait toute personne rĂ©sidant dans l'aire du CSI de Affala du 17 au 12 mars 2019 prĂ©sentant une toux d'une durĂ©e ≄2 semaines, avec vomissements post-tussifs. Un questionnaire structurĂ© a Ă©tĂ© administrĂ© aux malades ou aux mĂšres ou accompagnants des nourrissons. Une revue documentaire et une recherche active des cas ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. RĂ©sultats: Au total, 108 cas de coqueluche ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s. Aucun dĂ©cĂšs n'a Ă©tĂ© notifiĂ©. Le sexe masculin reprĂ©sentait 60,2% des cas. L'Ăąge mĂ©dian Ă©tait de 7 ans intervalle interquartile IIQ (2-14 ans). Parmi les cas, 17(15,7%) Ă©taient ĂągĂ©s de moins de 5 ans. Deux villages du CSI Affala ont enregistrĂ© des cas. Tous les enfants prĂ©sentaient une toux et 14,8% des cas Ă©taient vaccinĂ©s. La durĂ©e de l'Ă©pidĂ©mie Ă©tait de 14 jours. Conclusion: L' investigation de cette Ă©pidĂ©mie a permis de dĂ©crire les cas et mettre en place des mesures de contrĂŽle et de prĂ©vention. La vaccination de routine contre la coqueluche devrait ĂȘtre renforcĂ©e. Introduction: In Niger, every year outbreaks of pertussis are reported. From 2015 to 2019, the country has recorded 2184 suspected cases of pertussis. On 27 February 2019, the Afalla IHC reported an unusual number of cases of whooping cough. We investigated an outbreak in the Tahoua Health District (HD) department in order to confirm and describe the cases and to implement public health actions. The objective was to describe the results of this investigation. Methods: This was a descriptive cross-sectional study from 28 February to 12 March 2019. The entire population of the Affala Integrated Health Centre (IHC) was considered. A probable case was any person residing in the Affala IHC area from 17 to 12 March 2019 presenting with a cough lasting ≄2 weeks, with post-cough vomiting. A structured questionnaire was administered to the patients or mothers/caregivers of infants. A literature review and active case finding were performed. Result: In total, 108 cases of pertussis were recorded. No deaths were reported. Males accounted for 60.2% of the cases. The median age was 7 years, interquartile range IIQ (2-14 years). Of the cases, 17 (15.7%) were under 5 years of age. Two villages in Affala IHC had cases. All children had a cough and 14.8% of cases were vaccinated. The duration of the epidemic was 14 days. Conclusion: The investigation of this epidemic allowed us to describe the cases and to put in place control and prevention measures. Routine vaccination against pertussis should be reinforced

    Influence des ParamĂštres Climatiques sur l’Incidence de la COVID-19 de Mars 2020 Ă  DĂ©cembre 2022 dans la RĂ©gion de Niamey au Niger

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    Introduction : La maladie Ă  coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse due au nouveau coronavirus. Son Ă©mergence est un enjeu de santĂ© publique mondial. Le rĂŽle des facteurs climatiques dans sa transmission n’est pas dĂ©terminĂ© avec prĂ©cision. Objectif : Cette Ă©tude analyse la corrĂ©lation entre les paramĂštres climatiques (tempĂ©rature, humiditĂ© relative, durĂ©e d’ensoleillement, vitesse du vent) et la dynamique de la COVID-19. MĂ©thodologie : C’est une Ă©tude rĂ©trospective, analytique, utilisant les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques de la COVID 19 (nombre quotidien de cas confirmĂ©s et des dĂ©cĂšs) de mars 2020 Ă  dĂ©cembre 2022. Ils ont Ă©tĂ© recueillis Ă  la Direction de la Surveillance et la Riposte aux EpidĂ©mies (DSRE). Les donnĂ©es climatiques ont Ă©tĂ© recueillies Ă  la Direction de la MĂ©tĂ©orologie Nationale (DMN). La mĂ©thode statistique utilisĂ©e est le coefficient de corrĂ©lation ‘’r’’ entre les variables climatiques et morbi-mortalitĂ© de la COVID-19. RĂ©sultats : L’analyse uni variĂ©e montre que le nombre de cas le plus Ă©levĂ© Ă©tait observĂ© en septembre. L’humiditĂ© relative minimale la plus Ă©levĂ©e fut observĂ©e en aoĂ»t. L’analyse multivariĂ©e rĂ©vĂšle une corrĂ©lation forte et positive entre la vitesse moyenne du vent et la morbiditĂ© (r= 0,14). La vitesse maximale du vent (r= 0,13), la vitesse minimale du vent (r= 0,15) influencent la survenue des nouveaux cas de la COVID-19. Conclusion : L’humiditĂ© relative a impact sur la morbi-mortalitĂ©, par opposition Ă  la tempĂ©rature. Le plus grand nombre des cas intervient en novembre, dĂ©cembre et janvier, les mois durant lesquelles les tempĂ©ratures sont plus basses. Ces informations sont utiles pour planifier et soutenir la lutte contre la COVID-19.   Introduction: Coronavirus 2019 (COVID-19) is an infectious disease caused by a new coronavirus. Its emergence is a global public health issue. The role of climatic factors in its transmission is not precisely determined. Objective: This study analyzes the correlation between climatic parameters (temperature, relative humidity, sunshine duration, wind speed) and the dynamics of COVID-19. Methodology: This is a retrospective, analytical study using COVID-19 epidemiological data (daily number of confirmed cases and deaths) from March 2020 to December 2022. They were collected at the Direction de la Surveillance et la Riposte aux EpidĂ©mies (DSRE). Climatic data were collected from the Direction de la MĂ©tĂ©orologie Nationale (DMN). The statistical method used was the "r" correlation coefficient between the COVID-19 climate and morbidity-mortality variables. Results: Univariate analysis shows that the highest number of cases occurred in September. Minimum relative humidity was highest in August. Multivariate analysis revealed a strong, positive correlation between mean wind speed and morbidity (r= 0.14). Maximum wind speed (r= 0.13) and minimum wind speed (r= 0.15) influenced the occurrence of new cases of COVID-19. Conclusion: Relative humidity has an impact on morbidity and mortality, as opposed to temperature. The greatest number of cases occurs in November, December and January, the months when temperatures are lowest. This information is useful for planning and supporting the fight against COVID-19

    Influence des paramĂštres climatiques sur l’incidence de la COVID-19 de mars 2020 Ă  dĂ©cembre 2022 dans la rĂ©gion de Niamey au Niger

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    Introduction : La maladie Ă  coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse due au nouveau coronavirus. Son Ă©mergence est un enjeu de santĂ© publique mondial. Le rĂŽle des facteurs climatiques dans sa transmission n’est pas dĂ©terminĂ© avec prĂ©cision. Objectif : Cette Ă©tude analyse la corrĂ©lation entre les paramĂštres climatiques (tempĂ©rature, humiditĂ© relative, durĂ©e d’ensoleillement, vitesse du vent) et la dynamique de la COVID-19.  MĂ©thodologie : C’est une Ă©tude rĂ©trospective, analytique, utilisant les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques de la COVID 19 (nombre quotidien de cas confirmĂ©s et des dĂ©cĂšs) de mars 2020 Ă  dĂ©cembre 2022. Ils ont Ă©tĂ© recueillis Ă  la Direction de la Surveillance et la Riposte aux EpidĂ©mies (DSRE). Les donnĂ©es climatiques ont Ă©tĂ© recueillies Ă  la Direction de la MĂ©tĂ©orologie Nationale (DMN). La mĂ©thode statistique utilisĂ©e est le coefficient de corrĂ©lation ‘’r’’ entre les variables climatiques et morbi-mortalitĂ© de la COVID-19. RĂ©sultats : L’analyse uni variĂ©e montre que le nombre de cas le plus Ă©levĂ© Ă©tait observĂ© en septembre. L’humiditĂ© relative minimale la plus Ă©levĂ©e fut observĂ©e en aoĂ»t. L’analyse multivariĂ©e rĂ©vĂšle une corrĂ©lation forte et positive entre la vitesse moyenne du vent et la morbiditĂ©  (r= 0,14). La vitesse maximale du vent  (r= 0,13), la vitesse minimale du vent (r= 0,15) influencent la survenue des nouveaux cas de la COVID-19. Conclusion : L’humiditĂ© relative a impact sur la morbi-mortalitĂ©, par opposition Ă  la tempĂ©rature. Le plus grand nombre des cas intervient en novembre, dĂ©cembre et janvier, les mois durant lesquelles les tempĂ©ratures sont plus basses. Ces informations sont utiles pour planifier et soutenir la lutte contre la COVID-19.   Introduction: Coronavirus 2019 (COVID-19) is an infectious disease caused by a new coronavirus. Its emergence is a global public health issue. The role of climatic factors in its transmission is not precisely determined. Objective: This study analyzes the correlation between climatic parameters (temperature, relative humidity, sunshine duration, wind speed) and the dynamics of COVID-19. Methodology: This is a retrospective, analytical study using COVID 19 epidemiological data (daily number of confirmed cases and deaths) from March 2020 to December 2022. They were collected at the Direction de la Surveillance et la Riposte aux EpidĂ©mies (DSRE). Climatic data were collected from the Direction de la MĂ©tĂ©orologie Nationale (DMN). The statistical method used was the "r" correlation coefficient between the COVID-19 climate and morbidity-mortality variables. Results: Univariate analysis shows that the highest number of cases occurred in September. Minimum relative humidity was highest in August. Multivariate analysis revealed a strong, positive correlation between mean wind speed and morbidity (r= 0.14). Maximum wind speed (r= 0.13) and minimum wind speed (r= 0.15) influenced the occurrence of new cases of COVID-19. Conclusion: Relative humidity has an impact on morbidity and mortality, as opposed to temperature. The greatest number of cases occurs in November, December and January, the months when temperatures are lowest. This information is useful for planning and supporting the fight against COVID-19

    Influence des paramĂštres climatiques sur l’incidence de la COVID-19 de mars 2020 Ă  dĂ©cembre 2022 dans la rĂ©gion de Niamey au Niger

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    Introduction : La maladie Ă  coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse due au nouveau coronavirus. Son Ă©mergence est un enjeu de santĂ© publique mondial. Le rĂŽle des facteurs climatiques dans sa transmission n’est pas dĂ©terminĂ© avec prĂ©cision. Objectif : Cette Ă©tude analyse la corrĂ©lation entre les paramĂštres climatiques (tempĂ©rature, humiditĂ© relative, durĂ©e d’ensoleillement, vitesse du vent) et la dynamique de la COVID-19.  MĂ©thodologie : C’est une Ă©tude rĂ©trospective, analytique, utilisant les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques de la COVID 19 (nombre quotidien de cas confirmĂ©s et des dĂ©cĂšs) de mars 2020 Ă  dĂ©cembre 2022. Ils ont Ă©tĂ© recueillis Ă  la Direction de la Surveillance et la Riposte aux EpidĂ©mies (DSRE). Les donnĂ©es climatiques ont Ă©tĂ© recueillies Ă  la Direction de la MĂ©tĂ©orologie Nationale (DMN). La mĂ©thode statistique utilisĂ©e est le coefficient de corrĂ©lation ‘’r’’ entre les variables climatiques et morbi-mortalitĂ© de la COVID-19. RĂ©sultats : L’analyse uni variĂ©e montre que le nombre de cas le plus Ă©levĂ© Ă©tait observĂ© en septembre. L’humiditĂ© relative minimale la plus Ă©levĂ©e fut observĂ©e en aoĂ»t. L’analyse multivariĂ©e rĂ©vĂšle une corrĂ©lation forte et positive entre la vitesse moyenne du vent et la morbiditĂ©  (r= 0,14). La vitesse maximale du vent  (r= 0,13), la vitesse minimale du vent (r= 0,15) influencent la survenue des nouveaux cas de la COVID-19. Conclusion : L’humiditĂ© relative a impact sur la morbi-mortalitĂ©, par opposition Ă  la tempĂ©rature. Le plus grand nombre des cas intervient en novembre, dĂ©cembre et janvier, les mois durant lesquelles les tempĂ©ratures sont plus basses. Ces informations sont utiles pour planifier et soutenir la lutte contre la COVID-19.   Introduction: Coronavirus 2019 (COVID-19) is an infectious disease caused by a new coronavirus. Its emergence is a global public health issue. The role of climatic factors in its transmission is not precisely determined. Objective: This study analyzes the correlation between climatic parameters (temperature, relative humidity, sunshine duration, wind speed) and the dynamics of COVID-19. Methodology: This is a retrospective, analytical study using COVID 19 epidemiological data (daily number of confirmed cases and deaths) from March 2020 to December 2022. They were collected at the Direction de la Surveillance et la Riposte aux EpidĂ©mies (DSRE). Climatic data were collected from the Direction de la MĂ©tĂ©orologie Nationale (DMN). The statistical method used was the "r" correlation coefficient between the COVID-19 climate and morbidity-mortality variables. Results: Univariate analysis shows that the highest number of cases occurred in September. Minimum relative humidity was highest in August. Multivariate analysis revealed a strong, positive correlation between mean wind speed and morbidity (r= 0.14). Maximum wind speed (r= 0.13) and minimum wind speed (r= 0.15) influenced the occurrence of new cases of COVID-19. Conclusion: Relative humidity has an impact on morbidity and mortality, as opposed to temperature. The greatest number of cases occurs in November, December and January, the months when temperatures are lowest. This information is useful for planning and supporting the fight against COVID-19

    Epidémies de Choléra en Afrique Sub-Saharienne: Revue documentaire de 2010 à 2016

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    Introduction: Cholera remains a major public health problem in many parts of the world and particularly in sub-Saharan African countries. The objective of this study is to review data on cholera epidemiology, risk, microbiological and disease control factors in sub-Saharan Africa from 2010 to 2016. Material and method: A literature review on cholera epidemics in sub-Saharan Africa from 2010 to 2016 was conducted using electronic databases from countries that have experienced epidemics. Annual cholera data for countries with outbreaks from 2010 to 2016 have been reported. Results: From 2010 through 2016, 35 of the 54 African countries have experienced cholera epidemics. An overall of 1268 outbreaks have been reported, of which 13.04% were recorded in Nigeria and 4.35% in Burundi. The number of cases reported was 801022 and 13232 deaths (overall CFR =1.65%). Vibrio cholerae O1 and O139 are the main etiological agents. The main risk factors are heavy rains, floods, contamination of water sources and lack ofsanitation. Conclusion: In addition to the suffering of patients, cholera outbreaks cause panic, disrupt economic and social structures and hinder the development of affected communities. Mobilization of the water, sanitation and hygiene sectors is essential to ensure the benefits of patient care and cholera vaccination.Introduction : Le cholĂ©ra demeure un problĂšme majeur de SantĂ© Publique dans de nombreuses parties du monde et en particulier dans les pays d’Afrique subsaharienne. L’objectif de cette Ă©tude de faire une revue des donnĂ©essur les Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra, les facteurs de risques, microbiologiques et de lutte contre la maladie en Afrique sub-saharienne de 2010 Ă  2016. Materiels et mĂ©thode: Une revue de la littĂ©rature sur les Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra en Afrique sub-saharienne de 2010 Ă  2016 a Ă©tĂ© conduite dans des banques de donnĂ©es ou bases de donnĂ©es et bibiothĂšques Ă©lectroniques des pays ayant connu des Ă©pidĂ©mies. Les donnĂ©es annuelles de cholĂ©ra dans les pays ayant connu des Ă©pidĂ©mies de 2010 Ă  2016 ont Ă©tĂ© rapportĂ©es. RĂ©sultats : Entre 2010 et 2016, 35 des 54 pays d'Afrique ont connu des Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra. 1268 Ă©pisodes Ă©pidĂ©miques ont Ă©tĂ© rapportĂ©s dont 13,04% au Nigeria et 4,35% au Burundi. Le nombre de cas notifiĂ©s Ă©tait de 801022 dont 13232 dĂ©cĂšs (lĂ©talitĂ© globale =1,65%). Le Vibrio cholerae O1 et O139 sont les principaux agents Ă©tiologiques Ă©pidĂ©miogĂšnes. Les principaux facteurs de risques sont les pluies abondantes, les inondations, la contamination des sources d’eau et le manque d’assainissement. Conclusion : En dehors des souffrances Ă©prouvĂ©es par les malades, les flambĂ©es de cholĂ©ra provoquent la panique, dĂ©sorganisent les structures Ă©conomiques et sociales et freinent le dĂ©veloppement des communautĂ©s touchĂ©es. Cependant, la mobilisation des secteurs de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiĂšne ainsi que le rensforcement des systemes de surveillance et riposte surtout au niveau transfrontalier sont des etapes essentielles pour la lutte contre les epidemies de cholera en Afrique subsaharienne

    Disseminated Herpes Zoster in the Immunocompetent, A Case at Zinder National Hospital

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    Introduction: Herpes zoster, shingles, is a secondary pathology due to a reactivation of the varicella-zoster virus (VZV) and common in the general population. It is responsible for a painful skin rash localized in the area of the body innervated by a nerve root. The rash can be widespread affecting several dermatomes especially in the immunocompromised subject. Observation: We report an observation of disseminated shingles in an immunocompetent adult hospitalized in the Internal Medicine Department of Zinder National Hospital. AT 55 years old, was admitted for management of a very painful skin rash. Pruriginous vesicles extended diffusely out of the metameric topography to all the enveloping membranes of the body including vulvo-vaginal and oral enanthem. Biologically, blood count (CBC), blood glucose, and renal function were normal. Human immunodeficiency virus (HIV) status was negative. The clinical course was uneventful characterized by apyrexia at 48 hours and drying of the lesions. Medical care was based on symptomatic treatment. Conclusion: Shingles is a common viral disease, but potentially serious in some situations. The disseminated form is exceptional in the immunocompetent subject. Its detection and early treatment ensure a reduction in the severity of the complications. &nbsp

    Correlation Entre les Motifs d’hospitalisation et l’etat Nutritionnel chez les Enfants ÂgĂ©s de 6-59 Mois HospitalisĂ©s en Urgence PĂ©diatrique dans deux HĂŽpitaux de RĂ©fĂ©rence de Niamey, Niger en 2016

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    Any morbid condition exposes the patient to nutritional risk. This paper focuses on determining the correlation between reasons for consultation, malnutrition, length ofstay, and patient stabilization in pediatric emergency unit. We conducted a cross-sectional study in two reference hospitals in Niamey (Niger). A total of 287 children were collected and classified according to the weight/height ratio. The reasons for consultations identified were: syndromes poorly defined by mothers (Smd) (32.06%), fever (30.66%), diarrhoea (21.25%), and acute respiratory infections (ARI) (9.06%). Severe acute malnutrition was more prevalent (58.54%). The variation in incidence of malnutrition displayed febrile statement (23.34%), diarrhoea (18.46%), ARI (5.57%), vomiting (Vst) (4.53%), and syndromes poorly defined by mothers (Smd) (24.04%) (p = 0.0811). The rate of consultations among the malnourished showed 38.07% febrile (p>0.05) OR =1.3 (0.7-2.3); 31.65% diarrhoea (p>0.05) OR = 0.7 (0.3-1.0); 7.3% IRA (p>0.05) OR = 0.4 (0.1-1.2); 13.30% Vst (p= 0.025) OR =2.1 (1.0-4.3); and 31.65% Smd (p>0.05) OR = 0.9 (0.5-1.7). Almost all patients (93.3%) had remained in the stabilization phase for more than three days and 82.67% had a favourable outcome. Smd, IRA, and Vst are correlated to malnutrition respectively with 32.05% (p=0.07), 0.9 (0.5; 1.7); 31.65% (p=0.071), 0.4 (0.1; 1.2); 9.05% (p=0.025), 2.1 (1.0; 4.3).Tout Ă©tat morbide expose le patient Ă  un risque nutritionnel. L’objectif de l’étude Ă©tait de dĂ©terminer la corrĂ©lation entre les motifs de consultation, la malnutrition, la durĂ©e de sĂ©jour et la stabilisation des patients aux urgences pĂ©diatriques. Ils’agit d’une Ă©tude descriptive transversale conduite dans deux hĂŽpitaux de rĂ©fĂ©rence de Niamey (Niger). Au total, 287 enfants ont Ă©tĂ© systĂ©matiquement colligĂ©s et classĂ©s selon la valeur du rapport poids/taille. Les motifs de consultations identifiĂ©s Ă©taient, les syndromes mal dĂ©finis par les mĂšres (Smd), (32,06%), la fiĂšvre (30,66%), la diarrhĂ©e (21,25%) et les Infections Respiratoires AiguĂ«s (IRA) (9,06%). La Malnutrition AigĂŒe SĂ©vĂšre (MAS) Ă©tait prĂ©dominante avec 58,54% contre 24,04% d’état Nutritionnel Normal (NL) et 17,42% de Malnutrition AigĂŒe ModĂ©rĂ©e (MAM). Par ailleurs,il a Ă©tĂ© retrouvĂ© chez les enfants admis pour Ă©tats fĂ©briles, diarrhĂ©e, IRA, vomissements et pour Smd une malnutrition avec une FrĂ©quence respective de (23,34 ; (18,46%) (5,57%) (4,53%) ; (24,04%) ; (p=0,0811). Les frĂ©quences des Ă©tats fĂ©briles, des diarrhĂ©es, des IRA, des vomissements et des Smd Ă©taient respectivement de 38,07% ; 31,65% ; 7,3% ; 13,30% et 31,65%. Cependant, ces frĂ©quences ne montraient pas une corrĂ©lation statistiquement significative entre la malnutrition et les motifs de consultation. La presque totalitĂ© des patients, (93,3%) Ă©tait restĂ©e en phase de stabilisation plus de trois jours et pour 82,67%, l’issue du traitement Ă©tait favorable. La rĂ©partition des frĂ©quences des issues favorables pour les Smd, les IRA et les vomissements Ă©taient respectivement de 32,05% (p = 0,07, 0,9 (0,5 ; 1,7)) ; 31,65% (p = 0.071, 0,4 (0.1 ; 1,2)) ; 9,05% (p = 0,025, 2,1 (1,0 ; 4,3)).Mais, il n’existe pas de corrĂ©lation statistiquement significative entre les motifs de consultations et l’issue du traitement

    [Alimentation de complément et état nutritionnel des enfants ùgés de 6 à 24 mois dans la commune rurale de Liboré au Niger] Supplementary feeding and nutritional status of children aged 6 to 24 months in the rural commune of Liboré in Niger

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    Introduction. Être en bonne santĂ© c’est se nourrir avec une alimentation adĂ©quate en quantitĂ©, en qualitĂ© et variĂ©e. C’est pourquoi les enfants de moins de 2 ans qui sont Ă  l’état de croissance ont besoin d’une alimentation de complĂ©ment appropriĂ©. Objectif. DĂ©terminer les aliments de complĂ©ment et l’état nutritionnel des enfants de 6 Ă  24 mois. MatĂ©riel et mĂ©thodes. La prĂ©sente Ă©tude est descriptive transversale, rĂ©ali-sĂ©e dans 8 villages de la commune de LiborĂ© au Niger sur un Ă©chantillon de 137 enfants. RĂ©sultats. Il ressort de l’étude que les enfants ont bu ou consommĂ© principalement, avant l’ñge de 6 mois, de l’eau simple (95,9%), des dĂ©coctions (39,7%), de la bouillie (23,1%) et des produits lactĂ©s (13,2%) ainsi qu’une consommation de 0,8% de pomme de terre et de jus de fruit. Les aliments locaux frĂ©quemment utilisĂ©s Ă©taient des cĂ©rĂ©ales (98,5%) suivi des lĂ©gumineuses (67,2%), la viande et le poisson ne reprĂ©sentent respectivement que 17,5% et 50,4%. La consommation des fruits et des lĂ©gumes dĂ©pend des saisons. Les principaux repas des enfants Ă©taient le lait maternel (95,6%), le plat familial (76,6%), la bouillie simple (64,2%) et une faible introduction de bouillie enrichie (31,4%), de purĂ©e (5,1%) et de soupe (3,6%). Dans les derniĂšres 24 heures, les enfants ont consommĂ© des cĂ©rĂ©ales (93,4%), suivi du lait maternel (81,0%). Selon l’indice Z-score, l’état nutritionnel des enfants Ă©tait de 27,0% pour l’émaciation et 29,2% pour le retard de croissance. Conclusion. Seuls 31,4% des enfants consomment la bouillie enri-chie. Afin de remĂ©dier Ă  ces problĂšmes d’alimentation de complĂ©ment et nutritionnel, il est d’autant plus important de mettre en oeuvre des interventions nutritionnelles Ă  haut impact pour favoriser une alimentation optimale chez les enfants pendant les deux premiĂšres annĂ©es de vie. [Introduction. Being healthy means eating adequate food in quantity, quality and variety. This is why children under 2 years of age who are in the growth stage need an appropriate complementary diet. Objective. Determine the complementary foods and nutritional status of children 6-24 months of age. Material and methods. The present study was descriptive and cross-sectional, conducted in 8 villages of the LiborĂ© commune in Niger, on a sample of 137 children. Results. The study showed that the children drank or consumed mainly before the age of 6 months simple water (95.9%), decoctions (39.7%), porridge (23.1%), and milk products (13.2%), as well as a consum-ption of 0.8% of potato and fruit juice. The local foods frequently used were cereals (98.5%) followed by legumes (67.2%), and meat and fish represented only 17.5% and 50.4% respectively. The use of fruits and vegetables depended on the season. Children main meals were breast milk (95.6%), family dish (76.6%), simple porridge (64.2%), and a small introduction of enriched porridge (31.4%), mashed (5.1%), and soup (3.6%).In the last 24 hours before the survey, children consumed cereals (93.4%), followed by breast milk (81.0%). According to the Z-score index, the nutritional status of children was 27.0% for wasting and 29.2% for stunting. Conclusion. Only 31.4% of children consume enri-ched porridge. In order to remedy to these problems of complementary and nutritional feeding observed in children, it is all more important to implement high-impact nutritio-nal interventions to promote optimal nutrition in children during the first two years of life.

    Paludisme grave chez les grands enfants en zone saharo-sahélienne : une révision des stratégies de lutte est à envisager avec le changement climatique

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    Abstract P214 publiĂ© dans le cadre des JournĂ©es neurologiques de langue française, 2024, publiĂ©s en supplĂ©ment du vol. 180 de La Revue Neurologique.International audienceIntroductionAu Niger, le paludisme est la premiĂšre cause de morbiditĂ© et de mortalitĂ©. Cette augmentation rĂ©sulte essentiellement d’une augmentation de pluviomĂ©trie, de l’anthropisation, et de modifications de l’écosystĂšme.ObjectifsCette Ă©tude se propose d’étudier le poids du paludisme grave chez les enfants entre 0 et 10 ans.MĂ©thodesCette Ă©tude se propose de comparer le poids du paludisme grave chez les enfants de moins de 5 ans comparĂ©s aux enfants de 5–10 ans selon les strates Ă©cologiques du pays. Les donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es dans sept districts rĂ©partis sur le pays (5 formations/district) de janvier 2018 Ă  dĂ©cembre 2022 chez les enfants de 0–10 ans hospitalisĂ©s avec un test paludisme positif et au moins un signe de gravitĂ©.RĂ©sultatsSur les cinq annĂ©es, 242 198 enfants ĂągĂ©s de 0–5 ans sont venus consulter pour fiĂšvre pour lesquels 176 104 tests rapides et 26 038 gouttes Ă©paisses Ă©taient positifs. Parmi ces enfants 23 328 prĂ©sentaient un paludisme grave (10,75 %). ParallĂšlement, 108 821 enfants ont consultĂ© avec un accĂšs fĂ©brile pour la tranche d’ñge de 5–10 ans, pour lesquels 15 191 TDR et 14 160 GE Ă©taient positifs et 12 580 cas de paludisme grave ont Ă©tĂ© rapportĂ©s (11,56 %). Ces donnĂ©es seront dĂ©crites en dĂ©tail en tenant compte du contexte Ă©cologique.DiscussionAucune diffĂ©rence significative n’a Ă©tĂ© retrouvĂ©e pour le paludisme grave entre les deux tranches d’ñge confirmant l’extension du risque de mortalitĂ© vers les plus ĂągĂ©s.ConclusionAu Niger, les enfants ĂągĂ©s de moins de 5 ans bĂ©nĂ©ficient de plusieurs stratĂ©gies de protection contrairement Ă  ceux de 5–10 ans entraĂźnant un prolongement du fardeau du paludisme. La rĂ©vision des stratĂ©gies de lutte est donc urgente dans la zone sahĂ©lienne

    Connaissances, attitudes et pratiques des mĂšres d’enfants ĂągĂ©s de 6 Ă  24 mois en matiĂšre d’alimentation de complĂ©ment dans la commune de LiborĂ© au Niger.

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    Les problĂšmes nutritionnels constatĂ©s au Niger chez les enfants ĂągĂ©s de 6 Ă  24 mois sont Ă©troitement liĂ©s aux pratiques d’allaitement maternel et d’alimentation de complĂ©ment. L’objectif de ce travail est de contribuer Ă  une meilleure comprĂ©hension d’alimentation de complĂ©ment des enfants de 6 Ă  24 mois au Niger. Une population de 137 mĂšres d’enfants ĂągĂ©s de 6 Ă  24 mois a Ă©tĂ© interviewĂ©e individuellement au niveau des mĂ©nages de la commune de LiborĂ© sur un guide d’entretien en rapport avec les indicateurs ANJE. Les rĂ©sultats indiquent que, 64,2% des mĂšres savaient l’ñge idĂ©al d’introduction des aliments de complĂ©ment; 76,6% connaissaient au moins l’importance de donner d’autres aliments aux nourrissons en plus du lait maternel ; il y a une relation significative entre l’alimentation de l’enfant avant 6 mois et le niveau d’instruction des mĂšres ; La plupart des mĂšres ont introduit des aliments liquides, semi-liquides et solides aux enfants entre 6 et 12 mois  respectivement 63,5%, 74,5% et 64,2% ; 12% interdisent la consommation de certains aliments aux enfants dont le moringa (70,6%), le poisson silure (11,8%) en raison de diarrhĂ©e (76,5%), et dermatose (11,8%); 88,3% des enfants n’ont pas Ă©tĂ© allaitĂ©s exclusivement ; 44,1% nourrissaient leurs enfants Ă  la demande ; Il y a une relation significative entre l’ñge d’introduction des aliments  de complĂ©ment et l’ñge des mĂšres ; 44,4% des mĂšres ont introduit l’alimentation de complĂ©ment Ă  partir de 6 mois; 62,8% des enfants consommaient un seul type de repas par jour et il existe une relation significative entre la poursuite d’allaitement et la profession des mĂšres. Ces rĂ©sultats vont sans doute ĂȘtre utiles pour les programmes d’intervention nutritionnelle.
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