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    Manuels d’histoire et identité nationale au Maroc

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    Un manuel d’histoire n’est pas un simple support de transmission de connaissances. Au-delà des faits, des dates et des personnages historiques dont les auteurs ponctuent leur récit, le manuel d’histoire est porteur d’un discours idéologique et d’appels qui s’adressent aux élèves, leur suggérant ce qu’il faut aimer et adopter, ainsi que ce qu’il faut haïr et rejeter. Il participe ainsi à la construction de l’identité de l’élève. Comment les manuels d’histoire procèdent-ils pour contribuer à la construction de l’identité nationale marocaine ? Cet article propose une analyse qualitative de trois générations de manuels, qui permet de cerner les contours de cette « identité marocaine » et leur évolution à travers les trois principales réformes de l’enseignement de l’histoire en 1970, 1987 et 2002.A history textbook is not simply a medium for transmitting knowledge. In addition to the facts, dates and historic figures with which the authors punctuate their narrative, the history textbook contains an ideological discourse and makes appeals to students, suggesting to them what one must love and adopt as well as what one must hate and reject. It thereby participates in the construction of the student’s identity. How do history textbooks contribute to the construction of Moroccan national identity? This paper offers a qualitative analysis of three generations of textbooks, enabling us to tease out the characteristics of this “Moroccan identity” and how they evolved during the three main reforms to history teaching in 1970, 1987 and 2002.Un manual de historia no es un simple soporte de transmisión de conocimientos. Más allá de los hechos, de las fechas y de los personajes históricos evocados por los autores, el manual de historia contiene un discurso ideológico y llamamientos dirigidos a los alumnos que les sugieren qué valores e ideales defender y qué malas conductas rechazar. Y así se contribuye a forjar la identidad del alumno. ¿Cómo ayudan los manuales de historia a construir la identidad nacional marroquí ? Este artículo propone un análisis cualitativo de tres generaciones de manuales que dilucida las particularidades de esta “identidad marroquí” y su evolución a través de las tres principales reformas de la enseñanza de la historia en 1970, 1987 y 2002

    L'enseignement de l'histoire au Maroc et la construction de l'identité nationale

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    Échanges humains et culturels en Méditerranée dans les manuels scolaires, un thème d’actualité

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    Du 12 au 14 novembre 2009, se tenait le colloque international et interdisciplinaire Échanges humains et culturels en Méditerranée dans les manuels scolaires à l’université Paul Valéry-Montpellier III (France), rassemblant 70 chercheur-e-s de toutes disciplines (histoire, didactique, analyse du discours, anthropologie, sociologie, biologie…) et de tout l’espace euro-méditerranéen (21 pays au total). L’objet du colloque était de repérer comment les manuels scolaires reflètent ou induisent des ..

    La perception de l'Europe en général et de l'Allemagne en particulier dans l'enseignement de l'histoire au Maroc

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    "La perception de l'Europe en général et de l'Allemagne en particulier dans l'enseignement de l'histoire au Maroc" et "Les Malheurs de Clio au Maroc

    Guidebook for History Textbooks Authors : On a Common Path: New Approaches to Writing History Textbooks in Europe and the Arab and Islamic Worlds: The Case of the Mediterranean

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    This guidebook is a publication of the project “The Image of the Other in European and Arab-Islamic Textbooks”, a partnership initiative by the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, (UNESCO), the League of Arab States (LAS), the Islamic Educational, Scientific and Cultural Organization (ISESCO), The Anna Lindh Euro-Mediterranean Foundation for the Dialogue between Cultures (EUROMED), and the Swedish Institute in Alexandria in co- operation with: UNESCO Education Sector (Section for Inclusion and Quality Learning Enhancement) and the Georg Eckert Institute for International Textbook Research. It is written by a group of Arab and European experts </p

    Orizzonti della Didattica della Storia

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    La didattica della storia è un settore assai fiorente nel contesto storiografico internazionale, con centri di ricerca, associazioni scientifiche, associazioni professionali, riviste e collane specializzate2. L’Italia ne è invece da sempre ai margini, una situazione sorprendente se messa a confronto con i risul- tati ottenuti in altri settori dalla ricerca storica italiana. All’origine di que- sto ritardo, o meglio di questa quasi assenza, c’è un particolare elemento culturale, il pensiero pedagogico dell’idealismo italiano, che ha investito più in generale la didattica delle discipline umanistiche in Italia. ..Il dossier che qui presentiamo ha l’obiettivo di rispondere alle esigenze di questi nuovi insegnamenti, presentando alcuni esempi del complesso lavoro sulla didattica della storia. Esso invita ad una riflessione che mette in luce, seppur parzialmente, la multivocalità di un dibattito nel quale, purtroppo ancora oggi, il nostro paese è presente solo in modo marginale. Ciò si deve, come è stato detto nella prima parte di questa introduzione, soprattutto ad una certa atavica avversione per la formazione professionale dei docenti di ogni ordine e grado. Tuttavia, pur tra resistenze, il momento sembra propizio perché si innesti un significativo cambio di paradigma nel mondo della scuola e dell’università, per quanto riguarda la formazione professionale dei docenti

    Pourquoi enseigner l’histoire ?

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    Pourquoi enseigne-t-on l’histoire ? La question peut étonner tant nous sommes persuadés, en France, de la nécessité de cet enseignement. Mais force est de constater que, selon les États, les modalités d’enseignement sont très disparates dans leurs contenus, programmes, méthodes, enracinements épistémologiques et idéologiques. Ce numéro 69 de la Revue internationale d’éducation de Sèvres se propose, à travers dix études de cas (Afrique du Sud, Allemagne, Canada, Colombie, France, Italie, Japon, Maroc, Russie, Vietnam), d’étudier les objectifs et les buts poursuivis par les institutions, quand elles mettent en place un enseignement historique, évaluent les méthodes appliquées, sélectionnent des faits et des personnages. Des constats inattendus émergent de ce panorama comparatiste contemporain. Partout, l’enseignement de l’histoire soulève des questions urgentes qui se posent dans des termes quasiment identiques, et en particulier celles des rapports à la mémoire et au récit national ou communautaire. On découvre également, dans tous ces pays, une opposition claire entre deux méthodes d’enseignement : l’une plus traditionnelle, qui tend à privilégier le discours national, et l’autre qui vise à mettre en évidence l'approche critique. Ces deux méthodes sont utilisées partout mais avec des hésitations, voire des remords dans certains pays. C’est peut-être la définition même de l'histoire qui est en jeu : qui détient les clés de son écriture ? Les porteurs de mémoire ? Les politiques ? Pourquoi le niveau supranational n'apparaît-il que rarement dans les articles ? Comment s’explique le désintérêt des élèves et des étudiants pour cet enseignement, que relèvent les auteurs ? A lire les contributions, il semble qu’on soit partout à la recherche de l’utilité de cet enseignement spécifique, au croisement des préoccupations scientifiques, des besoins sociaux et des urgences du vivre ensemble. Why do we teach history? The question may come as a surprise given our conviction in the necessity of this subject in France. Yet it is clear that in terms of content, curricula, methods and epistemological and ideological roots, teaching of the subject varies widely from state to state. Through ten case studies (Canada, Colombia, France, Italy, Germany, Japan, Morocco, Russia, South Africa and Vietnam), Issue 69 of the Revue internationale d’éducation de Sèvres aims to study the goals and objectives of institutions when implementing history teaching, evaluating the methods applied and selecting facts and historical figures. This contemporary comparative panorama produces unexpected findings. The teaching of history raises urgent and almost identical questions in all the countries, particularly in terms of the relationship with memory and with the national or communitarian narrative. It also emerges that, in each of these countries, there is a clear opposition between two teaching methods, one of which is more traditional and emphasizes the national discourse, while the other displays a critical approach. These two methods are universally used, yet with a degree of hesitation, or even remorse, in some countries. Perhaps the very definition of history is at stake here. Who holds the keys to how it is written? Bearers of memory? Or politicians? Why does the supranational level appear only rarely in these articles? How can pupils’ lack of interest in this subject, as described by the authors, be explained? Reading the contributions, it seems that across the board there is a concern to seek out the usefulness of this very specific subject, which straddles scientific preoccupations, social imperatives and the pressing need to live together in harmony. ¿Por qué enseñar la historia? La pregunta puede sorprendernos, dado que en Francia estamos persuadidos de la necesidad de enseñarla. Pero es evidente que, según los Estados, las modalidades de enseñanza difieren sensiblemente en sus contenidos, programas, métodos, así como en sus fundamentos epistemológicos e ideológicos. Este número 69 de la Revue internationale d’éducation de Sèvres (Revista internacional de educación de Sèvres) pretende, a través de diez estudios de caso (Sudáfrica, Alemania, Canadá, Colombia, Francia, Italia, Japón, Marruecos, Rusia, Vietnam), analizar qué objetivos y finalidades persiguen las instituciones con la aplicación de la enseñanza de la historia, cuando evalúan los métodos aplicados y seleccionan hechos y personajes. Y este panorama comparativo contemporáneo ofrece unas respuestas inesperadas... La enseñanza de la historia plantea en todos los países cuestiones urgentes en términos similares, en particular con referencia a la memoria y narrativa nacional o comunitaria. Descubrimos asimismo en todos estos países una oposición clara entre dos métodos de enseñanza: uno más tradicional, que tiende a privilegiar el discurso nacional, y otro más crítico. Ambos enfoques se siguen en todas partes, si bien con cierto recelo y reserva en algunos países. Incluso podríamos cuestionar la propia definición de la historia: ¿a quién debemos su escritura? ¿A los portadores de memoria? ¿A los políticos? ¿Por qué el nivel supranacional se menciona tan poco en los artículos? ¿Cómo se explica el desinterés manifiesto por los autores de los alumnos y de los estudiantes por esta enseñanza? Los distintos autores apuntan a la búsqueda de la utilidad de esta enseñanza específica, al cruce de las preocupaciones científicas, de las necesidades sociales y de las urgencias de una vida colectiva
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