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    Étude épidémiologique du type de chaussures de la personne âgée hospitalisée en situation aiguë (relation aux chutes en ambulatoire et à la fragilité au domicile)

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    Introduction : Une personne sur 3, âgée de 65 ans ou plus, va chuter chaque année. La chute est un mécanisme multifactoriel, avec des facteurs de risque bien identifiés, dont les chaussures. Il s agit d un élément repérable, pour lequel il existe des recommandations. L objectif principal de cette étude est de décrire la prévalence du mauvais chaussage dans une unité de gériatrie et de rechercher quel type de chaussures présente le plus de critères de qualité envers le risque de chute. Matériels et méthodes : Il s agit d une étude mono centrique prospective réalisée dans le service de Médecine Aiguë Gériatrique, CHU de Grenoble. Tous les patients hospitalisés du 1er août 2011 au 31 octobre 2011 ont été inclus. Résultats : Cent deux patients ont été inclus. L âge moyen était de 86,79 ans (SD 5,61). Un patient sur 5 est arrivé sans chaussure. Les chaussons sont portés par 50% des patients. Les chaussures de sport comptabilisent plus de critères de qualité que les autres types de chaussures, OR 5,33 (IC95% [3,13-8,39]). Inversement, les chaussons ont un OR à 0,49 (IC 95% [0,30-0,85]). Aucune association n est retrouvée entre les antécédents de chute ou la fragilité et les chaussures. Conclusion : Notre étude met en évidence une forte prévalence de mauvais chaussage. Les chaussures de sport ont tendance à comptabiliser plus de critères de qualité recommandés dans la prévention des chutes que les autres types de chaussures. Mais elles sont moins portées. A l inverse, les chaussons sont très portés mais présentent moins de critères de qualité. Une prise en charge systématique du chaussage pourrait peut-être permettre une amélioration du risque de chute.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Prévalence, caractéristiques et regard des soignants sur les troubles des conduites élémentaires en milieu institutionnel gériatrique (alimentation, sommeil et sexualité)

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    Les Etablissements d Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes sont des lieux de vie où cohabitent des personnes âgées fragiles souvent poly pathologiques pouvant présenter des troubles du comportement liés à un état démentiel ou autre. Cette étude épidémiologique transversale multicentrique s'est déroulée dans les institutions gériatriques d Isère et de Haute Savoie entre mars et juillet 2013. L objectif est de décrire la prévalence et les caractéristiques des troubles des conduites élémentaires ainsi que le taux d exposition et les difficultés de prise en charge vécues par les soignants et les médecins traitants. Sur 17 établissements étudiés et 1 334 résidents, 566 (42,43%) présentent un ou plusieurs troubles : 271 (20,31%) troubles du comportement liés à l alimentation (TCA), 227 (17,02%) troubles comportementaux nocturnes (TCN), 184 (13,79%) troubles du comportement sexuel (TCS). Les troubles les plus fréquents sont le refus de manger (77,78%) pour les TCA, la déambulation (50,50%) pour les TCN et le langage grossier (56,36%) pour les TCS. Le taux d exposition des soignants aux TCA est de 100% et pour les TCS de 89.83%. Le principal ressenti des soignants concernant les TCA est la peur d une perte de poids et de dénutrition (53,70%) et la gêne (67,92%) pour les TCS. Près de 75% des médecins trouvent difficile la gestion de ces troubles du comportement. Ces troubles des conduites élémentaires sont fréquents et polymorphes, parfois mal vécus par les soignants. Ces troubles manquent de définition consensuelle et il existe un réel manque de formation des équipes soignantes et des médecins traitants.Frail elderly residents live in close proximity in Nursing Homes, frequently with multiple illnesses and showing signs of abnormal behavior linked to dementia. This cross-cutting epidemiologic study was carried out in geriatric institutions in Isere and Haute-Savoie between March and July 2013. The objective was to describe the extent and the characteristics of elementary behavioral problems, and the rate of exposure and related problems of care encountered by medical staff and general practitioners. Seventeen nursing homes were studied, and 1 334 residents included. Five hundred and sixty six (42,43%) residents showed signs of abnormal behavior: 271 (20,31%) with feeding difficulties, 227 (17,02%) with sleep disturbances, 184 (13,79%) with inappropriate sexual behavior. The most frequent problems are refusing food (77,78%) for feeding difficulties, wandering about (50,50%) for sleep disturbances and explicit sexual comments or groping (56,36%) for inappropriate sexual behavior. The exposure rate for nursing staff is 100% for feeding difficulties, and 89,83% for sexual behavior. The main concerns felt by nursing staff are the fear of weight loss for feeding difficulties (53,70%) and embarassment (67,92%) for sexual behavior. Seventy five per cent of general practitioners claim they find it difficult to manage these issues. Elementary behavioral disturbances are frequent and polymorphous, sometimes taken badly by nursing staff. There is no agreed definition for these troubles and this study identifies a lack of training for nursing staff and GPs.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Parcours de soins du sujet âgé à partir du service de gériatrie aiguë : facteurs de risque issus d'analyses de la cohorte DAMAGE

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    Context: optimising care pathways for the elderly is a major challenge in view of the ageing population. The acute geriatric unit (AGU) is a "pivotal" hospital care unit in the care pathway of the elderly.Objectives: to identify the risk factors for transfer to follow-up care and rehabilitation upon admission to the AGU, to describe the association between end-of-life trajectories and transition to exclusive comfort care for patients who die in the AGU, to develop and validate a prognostic score for individual and collective risk of mortality in the medium and long term (3 and 12 months respectively) after discharge from the AGU.Method: we conducted a series of analyses on data from the DAMAGE cohort. The DAMAGE cohort is a prospective multicentre study that consecutively included 3509 subjects aged 75 years or more hospitalised in the AGU. These patients underwent a broad comprehensive geriatric assessment during their stay and a description of their care pathway was collected.Results: 1928 patients were included for the search of risk factors for transfer to post-acute hospital care facility. Significant loss of functional independence, high ADL score at home, low ADL score at admission, living alone, social isolation and delirium were risk factors for transfer to post-acute hospital care facility. Obesity, high serum albumin and community infection were associated with return home.123 (69.5%) decedents received comfort care only. The frailty-related end-of-life trajectory (with or without dementia) accounted for almost 70% of deaths. Frailty in the absence of established dementia was not associated with a more frequent transition to comfort care only (odds ratio [95% CI]: 1.44 [0.44- 4.76]).3112 frail or dependent elderly patients with a high proportion of deaths at 3 months (n=455, 14.8%) and 12 months (n=1014, 33%) were included for the mortality score. The score predicted an individual risk of mortality of between 1% and 80% at 3 months and between 5% and 93% at 12 months, with a C-statistic in the validation cohort of 0.728 at 3 months and 0.733 at 12 months.Conclusion: This series of analyses allows us to better describe and identify certain risk factors useful for optimising and planning the care pathway of elderly patients in the UGA and beyond their stay in the UGA.Contexte : l'optimisation des parcours de soins des personnes âgées est un défi majeur au vu du vieillissement de la population. L'unité de gériatrie aiguë (UGA) est une unité de soins hospitaliers « pivot » dans le parcours de soins des personnes âgées.Objectifs : identifier les facteurs de risque (FDR) de transfert en soins de suite et réadaptation (SSR) dès l'admission en UGA, décrire l'association entre trajectoires de fin de vie et transition en soins de confort exclusifs pour les patients décédés en UGA, développer et valider un score pronostique du risque individuel et du risque collectif de mortalité à moyen et long terme (respectivement 3 et 12 mois) après la sortie de l'UGA.Méthode: nous avons conduit une série d'analyses sur les données de la cohorte DAMAGE. La cohorte DAMAGE est une étude prospective multicentrique qui a inclus consécutivement 3509 sujets âgés de 75 ans ou plus hospitalisés en UGA. Ces patients ont bénéficié d'une large évaluation gériatrique standardisée au cours de leur séjour et la description de leur parcours de soins a été recueillie.Résultats : 1928 patients ont été inclus pour la recherche de FDR de transfert en SSR. Une perte d'indépendance fonctionnelle importante, un score ADL élevée à domicile, un score ADL bas à l'admission, vivre seul, d'être isolé socialement et le syndrome confusionnel étaient des FDR de transfert vers le SSR. L'obésité, un taux sérique d'albumine élevé et une infection communautaire étaient associés au retour au domicile. 123 (69,5%) décédés ont bénéficié de soins de confort exclusifs. La trajectoire de fin de vie liée à la fragilité (avec ou sans troubles neurocognitifs majeurs (TNCM)) représentait près de 70% des décès. La fragilité en l'absence de TNCM établis n'était pas associée à une transition plus fréquente vers les soins de confort exclusifs (odds ratio [IC 95%] : 1,44 [0,44- 4,76]). 3112 patients âgés et fragiles ou dépendants, avec une forte proportion de décès à 3 mois (n=455, 14,8%) et à 12 mois (n=1014, 33%) ont été inclus pour la réalisation du score de mortalité. Le score prédit un risque individuel de mortalité compris entre 1% et 80% à 3 mois et entre 5% et 93% à 12 mois, avec une statistique C dans la cohorte de validation de 0,728 à 3 mois et 0,733 à 12 mois.Conclusion : cette série d'analyses permet de mieux décrire et identifier certains FDR utiles pour l'optimisation et la planification du parcours de soins des patients âgés en UGA et au-delà de leur séjour en UGA

    Care pathways of the older patient from the acute geriatric unit : risk factors from analyses of the DAMAGE cohort

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    Contexte : l'optimisation des parcours de soins des personnes âgées est un défi majeur au vu du vieillissement de la population. L'unité de gériatrie aiguë (UGA) est une unité de soins hospitaliers « pivot » dans le parcours de soins des personnes âgées.Objectifs : identifier les facteurs de risque (FDR) de transfert en soins de suite et réadaptation (SSR) dès l'admission en UGA, décrire l'association entre trajectoires de fin de vie et transition en soins de confort exclusifs pour les patients décédés en UGA, développer et valider un score pronostique du risque individuel et du risque collectif de mortalité à moyen et long terme (respectivement 3 et 12 mois) après la sortie de l'UGA.Méthode: nous avons conduit une série d'analyses sur les données de la cohorte DAMAGE. La cohorte DAMAGE est une étude prospective multicentrique qui a inclus consécutivement 3509 sujets âgés de 75 ans ou plus hospitalisés en UGA. Ces patients ont bénéficié d'une large évaluation gériatrique standardisée au cours de leur séjour et la description de leur parcours de soins a été recueillie.Résultats : 1928 patients ont été inclus pour la recherche de FDR de transfert en SSR. Une perte d'indépendance fonctionnelle importante, un score ADL élevée à domicile, un score ADL bas à l'admission, vivre seul, d'être isolé socialement et le syndrome confusionnel étaient des FDR de transfert vers le SSR. L'obésité, un taux sérique d'albumine élevé et une infection communautaire étaient associés au retour au domicile. 123 (69,5%) décédés ont bénéficié de soins de confort exclusifs. La trajectoire de fin de vie liée à la fragilité (avec ou sans troubles neurocognitifs majeurs (TNCM)) représentait près de 70% des décès. La fragilité en l'absence de TNCM établis n'était pas associée à une transition plus fréquente vers les soins de confort exclusifs (odds ratio [IC 95%] : 1,44 [0,44- 4,76]). 3112 patients âgés et fragiles ou dépendants, avec une forte proportion de décès à 3 mois (n=455, 14,8%) et à 12 mois (n=1014, 33%) ont été inclus pour la réalisation du score de mortalité. Le score prédit un risque individuel de mortalité compris entre 1% et 80% à 3 mois et entre 5% et 93% à 12 mois, avec une statistique C dans la cohorte de validation de 0,728 à 3 mois et 0,733 à 12 mois.Conclusion : cette série d'analyses permet de mieux décrire et identifier certains FDR utiles pour l'optimisation et la planification du parcours de soins des patients âgés en UGA et au-delà de leur séjour en UGA.Context: optimising care pathways for the elderly is a major challenge in view of the ageing population. The acute geriatric unit (AGU) is a "pivotal" hospital care unit in the care pathway of the elderly.Objectives: to identify the risk factors for transfer to follow-up care and rehabilitation upon admission to the AGU, to describe the association between end-of-life trajectories and transition to exclusive comfort care for patients who die in the AGU, to develop and validate a prognostic score for individual and collective risk of mortality in the medium and long term (3 and 12 months respectively) after discharge from the AGU.Method: we conducted a series of analyses on data from the DAMAGE cohort. The DAMAGE cohort is a prospective multicentre study that consecutively included 3509 subjects aged 75 years or more hospitalised in the AGU. These patients underwent a broad comprehensive geriatric assessment during their stay and a description of their care pathway was collected.Results: 1928 patients were included for the search of risk factors for transfer to post-acute hospital care facility. Significant loss of functional independence, high ADL score at home, low ADL score at admission, living alone, social isolation and delirium were risk factors for transfer to post-acute hospital care facility. Obesity, high serum albumin and community infection were associated with return home.123 (69.5%) decedents received comfort care only. The frailty-related end-of-life trajectory (with or without dementia) accounted for almost 70% of deaths. Frailty in the absence of established dementia was not associated with a more frequent transition to comfort care only (odds ratio [95% CI]: 1.44 [0.44- 4.76]).3112 frail or dependent elderly patients with a high proportion of deaths at 3 months (n=455, 14.8%) and 12 months (n=1014, 33%) were included for the mortality score. The score predicted an individual risk of mortality of between 1% and 80% at 3 months and between 5% and 93% at 12 months, with a C-statistic in the validation cohort of 0.728 at 3 months and 0.733 at 12 months.Conclusion: This series of analyses allows us to better describe and identify certain risk factors useful for optimising and planning the care pathway of elderly patients in the UGA and beyond their stay in the UGA

    Les médicaments des sujets âgés de 75 ans et plus hospitalisés (divergences entre la prescription du médecin traitant et la délivrance pharmacien)

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    Introduction : La iatrogénie médicamenteuse touche particulièrement les sujets âgés fragiles et polypathologiques. L'objectif principal de l'étude est la mise en évidence d'une différence significative entre l'information donnée par le pharmacien et celle donnée par le médecin généraliste concernant le nombre de médicaments et les classes thérapeutiques auxquels le patient est exposé. Méthode : Cette étude transversale et prospective a inclus les patients de 75 ans et plus hospitalisés. Le médecin traitant et le pharmacien habituel étaient contactés simultanément afin de recueillir la liste des médicaments prescrits et délivrés les 3 derniers mois. Résultats : L'information du médecin traitant et du pharmacien ont été obtenues pour 11 patients. Le nombre de médicaments prescrits et délivrés est différent pour 10 patients sur 11 (90,9% ; p=0,04) et pour 10 patients sur 11 (90,9%) en termes de classes thérapeutiques. Les médicaments issus de la divergence des ordonnances sont : médicaments à visée cardio-vasculaire (81,8%), antibiotiques (45,2%), inhibiteurs de la pompe à protons (27,2%), benzodiazépines (18,2%) et antalgiques de palier 2 (18,2%). Le pharmacien apporte l'information sur les médicaments issus des divergences des ordonnances dans 85,7% des cas (p<0,01). Un jury composé de 2 experts a mis en évidence un impact clinique concernant le gain d information obtenu par le pharmacien. Conclusion : L'appel du pharmacien habituel est indispensable dans la prise en charge du sujet âgé hospitalisé afin d'obtenir une meilleure exhaustivité de la liste des traitements auxquels est exposé le patient par rapport aux données fournies par le médecin traitant.Introduction : Iatrogenic medication-related complication particularly affect elderly frail patients with multiple comorbidities. The main objective of this study was to compare information provided by the patient s pharmacist and general practitioner concerning the number of medications and therapeutic classes the patients had been exposed to. Methods : This cross-sectional and prospective study included hospitalised patients aged 75 and over. Their general practitioner and pharmacist were simultaneously contacted and asked to provide a list of all drugs prescribed and delivered in the last 3 months. Results : We obtained information from both the general practitioner and the pharmacist for 11 patients. The number of medicines prescribed and delivered was inconsistent for 10 patients (90,9% ; p=0,04), the number of therapeutic classes differed in 10 patients (90,9%). Inconsistent prescriptions included the following therapeutic classes: cardiovascular drugs (81,8%), antibiotics (45,2%), proton pump inhibitors (27,2%), benzodiazepines (18,2%) and level 2 analgesics (18,2%). It is the pharmacist who provides the information allowing the detection of inconsistent prescriptions in 87,5% of cases (p<0,01). According to two experts asked to compare medication lists provided by the patient s pharmacist and general practitioner in a blinded fashion, particularly the information concerning those medications which have actually been delivered has a clinical impact. Conclusion : Contacting the pharmacist is indispensable in the management of elderly hospitalised patients in order to assure completeness of the patient s prescription.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Association entre lymphopénie et mortalité chez les sujets âgés admis en unité de médecine aigüe gériatrique

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    Introduction : La lymphopénie chez la personne âgée a été étudiée comme facteur prédictif de mortalité à long et moyen terme avec des résultats divergents, mais peu à court terme en situation aigüe hospitalière. Méthode : Tous les patients admis dans le service de médecine aigu gériatrique de Chatin, CHU de Grenoble, France, de Mai à Octobre 2011 ont été rétrospectivement évalués de manière biologique (Taux de Lymphocytes, Albumine, CRP) et clinique (Suspicion d'infection, Score de Charlson, ADL à J-15). Les critères d'exclusion étaient une hémopathie maligne ou une hospitalisation répétée. Résultats : Au total, 239 personnes âgées ont été évaluées. Une lymphopénie inférieure à 1.1 G/l était un facteur pronostique de mortalité hospitalière : OR = 3,44 (1,55 - 8,10), p=0.003. La prévalence de la lymphopénie était de 39% et le taux de mortalité était de 13%. La dénutrition avec un taux d'albumine inférieur à 30g/l était aussi un marqueur prédictif de mortalité : OR= 4,90 (2,17-11,86), p<0.001. La lymphopénie et l'hypoalbuminémie étaient significativement corrélées mais étaient indépendamment prédictives de mortalité dans le modèle d'analyse multivariée. Conclusion : Le taux de lymphocytes est un marqueur de l'immunité facilement accessible en pratique clinique quotidienne et devrait donc être pris en considération dans l'évaluation gériatrique globale du sujet âgé en situation de décompensation fonctionnelle, comme marqueur de fragilité globale prédictif de mortalité, au carrefour de l'immunosénescence, de la dénutrition et de la polypathologie.Introduction: Lymphocytopenia of elderly patients has been studied as a mortality prognostic factor with different outcomes. It has been little studied in acute geriatric care situation. Methods : All the patients admitted in the Chatin acute geriatric unit, Grenoble Universitary Hospital, France, from May to October 2011, were retrospectively included, with a biological assessment ( Lymphocytemia, Albuminemia and C-Reactive Protein) and a clinical assessment (Infection suspicion, Charlson's score, ADL Day-15). Exclusion criteria were: malignant hemopathy, repeted admission. Results : Finally, 239 elderly patients were evaluated. Lymphocytopenia under 1.1 G/l was a prognostic factor for in-hospital mortality : OR = 3,44 (1,55 - 8,10), p=0.003. The prevalence of lymphocytopenia was 39% and the mortality rate was 13%. Denutrition with albuminemia under 30g/l was also a prognostic factor for in-hospital mortality : OR= 4,90 (2,17-11,86), p<0.001. Lymphocytopenia and hypoalbuminemia were significatively correlated but were independantly predictive of mortality with the multivariate analysis model. Conclusion : Lymphocytemia is an easy accessible immunity factor in daily clinical practice and should be taken in account for the global geriatric assessment of elderly patients in acute situation, as a global frailty factor, predictive of mortality, and as a reflection of both immunosenescence, denutrition and polypathology.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Étude de la qualité des informations médicales des patients de 75 ans et plus admis aux urgences chirurgicales suite à une chute (identification des facteurs de risque d hospitalisation et de récidive de chute à 6 mois)

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    Un tiers des sujets âgés de 65 ans et plus chute au moins une fois par an, dont 15% plusieurs fois par an. L objectif principal de l étude est de qualifier les informations recueillies par les soignants lors du passage aux urgences d un sujet âgé suite à une chute. Les objectifs secondaires sont de quantifier le taux de rechute à 6 mois des patients rentrés immédiatement à domicile, et de déterminer les facteurs de risque de récidive. L étude a inclus les patients de 75 ans et plus admis aux urgences chirurgicales de Grenoble suite à une chute. Une analyse descriptive de la population totale et des sous-groupes a été réalisée. L étude incluait 406 patients (âge moyen 85,4 ans), dont 69,6% de femmes. Le lieu de vie était renseigné dans 92,4% des dossiers, l autonomie du patient dans 15,5% des dossiers, les antécédents de chutes dans 29,3% des dossiers. L analyse multivariée mettait en évidence une association significative entre la désafférentation sensorielle du patient et le taux de remplissage du dossier. Deux cent un patients (49,5%) sont rentrés à domicile. A 6 mois, 36 ont présenté au moins une rechute (17,9%), 15 sont décédés (7,5%) et 44 ont été réhospitalisés (21,9%). Les variables en faveur d une nouvelle chute sont : l âge, la modification de l ordonnance par le médecin traitant, les modifications du domicile des patients et la perte d autonomie à 6 mois. Nous avons mis en évidence que la qualité et la quantité de l information contenue dans les dossiers des patients de 75 ans et plus admis pour chute aux urgences ne sont pas optimales au regard des recommandations nationales et internationales.A third of 65 and more people fall at least once a year, among which 15% several times a year. The main of this study is to analyze the data collected by health staff during consultation in emergency department of the eligible patients after a fall. The secondary objectives are to quantify the rate of falls occurring over the 6-month follow-up period to those discharged directly home, and to identify recurrence risk factors. The study includes patients aged 75 and over admitted to the Surgical Emergency in Grenoble after a fall. A descriptive analysis of the overall group and subgroups was performed. The study includes 406 patients (average age 85.4 years) with 69.6% of women. Data collected in the patient files vary: the place of residence is known in 92.4% of cases, patient s autonomy quoted by the activities of daily life is completed in 15.5% of files, history of falls is known in 29.3% of cases, medical treatment is specified for 76.0% of patients. A multivariate analysis shows a significant association between sensory deafferentation of patient and rate of file filling. Two hundred and one patients (49.5%) were discharged directly home. At 6 months, 36 fell again at least once (17.9%), 15 died (7.5%) and 44 were hospitalized again (21.9%). Risk factors for a new fall within six months are: age, change of usual prescription by the attending physician, environmental changes in patients' residence and loss of autonomy at 6 months. We demonstrated that the quality and quantity of data collected in the 75 or more people s files admitted for fall in emergency department are not compliant with national and international recommendations.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Mortality risk and antibiotic use for COVID-19 in hospitalized patients over 80

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    International audienceIntroduction: Patients over 80 years of age are more prone to develop severe symptoms and die from COVID-19. Antibiotics were massively prescribed in the first days of the pandemic without evidence of super infection. Antibiotics may increase the risk of mortality in cases of viral pneumonia. With age and antibiotic use, the microbiota becomes altered and less protective effect against lethal viral pneumonia. Thus we assessed whether it is safe to prescribe antibiotics for COVID-19 pneumonia to patients over 80 years of age. Method: We conducted a retrospective monocentric study in a 1240-bed university hospital. Our inclusion criteria were patients aged >= 80 years, hospitalized in a COVID-19 unit, with either a positive SARS-CoV-2 RT-PCR from a nasopharyngeal swab or a CT scan within 72 h after or prior to hospitalization in the unit suggestive of infection. Results: We included 101 patients who received antibiotics and 48 who did not. The demographics in the two groups were similar. Overall mortality was higher for the group that received antibiotics than for the other group (36.6% vs 14.6%,). According to univariate COX analysis, the risk of mortality was higher (HR = 1.98 [0.926; 4.23]) but non-significantly for the antibiotic group. In multivariate analysis, independent risk factors of mortality were an increased leukocyte count and decreased oxygen saturation (HR = 1.097 [1.022; 1.178] and HR = 0.927 [0.891; 0.964], respectively). Conclusion: This study raises questions about the interest of antibiotic therapy, its efficacy, and its effect on COVID-19 and encourages further research

    Risk Factors for Hospital Readmission and Death After Discharge of Older Adults from Acute Geriatric Units: Taking the Rank of Admission into Account

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    International audienceObjective: To analyze the impact of the number of hospital readmissions on the risks of further hospital readmission and death after adjustment for a range of risk factors. Methods: We performed a multicentre prospective study of the DAMAGE cohort in the Hauts-de-France region of France. Patients aged 75 and over hospitalized initially in an acute geriatric unit (AGU) were included and followed up for 12 months. The risk of hospital readmission was analyzed using a Cox model, and its extension for recurrent events and the risk of death were analyzed using a Cox model for time-dependent variables. Results: A total of 3081 patients were included (mean (SD) age: 86.4 (5.5)). In the multivariate analysis, the relative risk (95% confidence interval [CI]) of hospital readmission rose progressively to 2.66 (1.44; 5.14), and the risk of death rose to 2.01 (1.23; 3.32) after five hospital admissions, relative to a patient with no hospital readmissions. The number of hospital readmissions during the follow-up period was the primary risk factor and the best predictor of the risk of hospital readmission and the risk of death. Conclusion: Hospital readmission is the primary risk factor for further hospital readmissions and for death in older subjects discharged from an AGU
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