Généralisation de la règle de Cope

Nous montrons ici que la fameuse “Règle de Cope” décrit uniquement les cas particuliers où l’accroissement phylétique de la taille des organismes est strictement couplé à un accroissement concomitant de leur dimension linéaire. Les allométries que l’on observe souvent dans l’évolution de la forme des organismes montrent que leur taille, volume et surface peuvent varier de façon indépendante.Les conséquences de ceci sont les suivantes. Un accroissement du volume qui n’est pas couplé avec un accroissement de la dimension linéaire des organismes induit un accroissement de l’involution et/ou de l’élongation chez les céphalopodes à coquille externe, chez les foraminifères et chez les radiolaires. Un accroissement de la surface biominéralisante non couplé avec un accroissement concomitant du volume induit une augmentation de la complexité des lignes de sutures et de la trajectoire des stries de croissance chez les ammonites et un accroissement dans le nombre et la complexité des chambres chez les foraminifères

Ontogenèse et covariation chez le genre toarcien Osperleioceras (Ammonoidea)

Les courbes de croissance des Osperleioceras de la sous-zone à Reynesi (Toarcien supérieur) du bassin des Causses (Aveyron, France) sont toutes confondues du stade de la protoconque et de l’ammonitelle, jusqu’à un diamètre de 7-8 mm. Elles forment ensuite un éventail de trajectoires résultant en un continuum morphologique allant de formes évolutes à tours larges et ornementation forte (O. reynesi) jusqu’à des formes involutes, comprimées et faiblement ornées (O. lapparenti). La covariation de divers paramètres morphologiques et ornementaux est observable tant au sein d’assemblages provenant d’horizons uniques qu’au cours des développements ontogénétiques individuels. Il n’est pas possible d’interpréter cette série continue et contemporaine, passant insensiblement des morphologies de type reynesi à celles de type lapparenti, comme étant une tendance évolutive due à des contraintes fonctionnelles ou à des adaptations différentielles. L’interdépendance complexe de la forme de la coquille (involution, section du tour) et de son ornementation (force, densité et flexuosité de la costulation) peut être simulée par un modèle où l’intensité de l’ornementation dépend de la courbure du manteau [Guex, 1999]. La covariation observée chez les Osperleioceras dès la base du Toarcien supérieur trahit une augmentation de variabilité, concomitante d’une réduction de taille, suite à des instabilités environnementales. Elle se fait en plusieurs poussées à partir d’un stock de formes ayant très peu varié au cours du Toarcien moyen

Results from a prospective, randomized, controlled study evaluating the acceptability and effects of routine pre‐IVF counselling

BACKGROUND: The aim of this study was to evaluate a model of routine pre‐IVF counselling focusing on the narrative capacities of couples. The acceptability of counselling, the effects on emotional factors and the participants' assessments were considered. METHODS: The study included 141 consecutive childless couples preparing for their first IVF. Randomization was carried out through sealed envelopes attributing participants to counselled and non‐counselled groups and was accepted by 100 couples. Another 12 couples refused randomization because they wanted counselling and 29 because they did not. Questionnaires including the State‐Trait Anxiety Inventory, the Beck Depression Inventory and assessments of help were mailed to couples before IVF and counselling, and after the IVF outcome. RESULTS: Counselling was accepted by 79% (112/141) of couples. There was no significant effect of counselling on anxiety and depression scores which were within normal ranges at both times. Counselling provided help for 86% (75/87) of initially non‐demanding subjects and 96% (25/26) of those initially requesting a session. Help was noted in areas of psychological assistance, technical explanations and discussing relationships. CONCLUSIONS: This model of routine counselling centred on the narrative provides an acceptable form of psychological assistance for pre‐IVF couple

Une explication morphogénétique de la loi de covariation de Buckman

Nous montrons ici que les cas d’extrême variabilité découverts au 19 siècle et décrits chez les ammonites comme résultant de la loi de covariation de Buckman [1887] dépendent essentiellement de la géométrie interne des coquilles de ces organismes. Cette géométrie peut être caractérisée en termes de degré de courbure ventrale et latérale et ces paramètres contrôlent la concentration de morphogènes présents dans l’épithelium qui sécrète la coquille. Les ornements les plus saillants sont présents là où les tours sont les plus incurvés et les régions plates de la coquille sont presque lisses. Ces observations sont testées ici dans le cadre des modèles de réaction-diffusion développés par Meinhardt (1995)