236 research outputs found

    Promises that matter: Reconfiguring ecology in the ecotrons

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    Ecotrons are large instruments designed to produce experimentally valid knowledge through the controlled manipulation of enclosed, simplifi ed ecosystems. Situating the ecotrons within a select genealogy of artifi cial biospheres, and drawing on interviews with key researchers engaged in the conception and recent construction of two ecotrons in France, we propose to think through ecotrons as promissory and anticipatory infrastructures that materialize a profound reconfi guration of ecologists' roles within wider civilizational narratives. Ecotrons encapsulate ecologists' ambitions to practice a 'hard' science, recognized by international environmental and science policy forums. They were integral to rise of the sub-discipline of functional ecology, which in turn underpins the policy discourse of 'ecosystem services'. Combining patterns of controlled experimentation with live simulations of future environmental conditions anticipated in climate change scenarios, the ecotron materialises a reorientation of the vocation of ecology: To secure the resilience of those 'ecosystem services' deemed critical to social life. Originally tasked with assessing the eff ects of biodiversity loss on the productivity and stability of the biosphere, ecotron research is increasingly focused on anthropogenic microbial ecosystems, and takes place within a terminology resolutely optimistic about the possibilities of microecological engineering, to the exclusion of earlier concerns with mass extinction

    L'extension de la traçabilité dans le secteur agro-alimentaire

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    National audienceAvec l'affaire de la vache folle et la controverse sur les OGM Ă©merge un discours rĂ©current sur la mise en place de la traçabilitĂ© dans le secteur agro-alimentaire, dont la caractĂ©ristique est d'ĂȘtre portĂ© tant par les associations de dĂ©fense des consommateurs que par l'Etat et les producteurs eux-mĂȘmes. On assiste ainsi non seulement Ă  une extension des procĂ©dures de traçabilitĂ©, mais Ă©galement Ă  un rĂ©investissement de sens dans cette notion, qui tend Ă  devenir, d'une pratique de suivi et de gestion interne aux entreprises (Cochoy, Garel et de Terssac, 1998 ; Rot, 1998), un outil Ă  grande Ă©chelle d'information et de contrĂŽle (Torny, 1998 ; Cochoy, 2002a). Refusant de rĂ©duire la traçabilitĂ© Ă  une rhĂ©torique publicitaire, cet article analyse, Ă  partir d'une approche socio-Ă©conomique, son extension dans le secteur agro-alimentaire : sur quels supports matĂ©riels et quelles sources d'autoritĂ© se fonde l'organisation systĂ©matique des activitĂ©s productives autour de la traçabilitĂ©? Quel est le sens de la traçabilitĂ© pour les acteurs qui la mettent en oeuvre ? Quelle(s) exigence(s) normative(s) ressortent de la gĂ©nĂ©ralisation de ces investissements dans la traçabilitĂ© ?Pour rĂ©pondre Ă  ces questions, nous avons fait le choix de nous interroger sur le contenu et le sens des investissements que suppose la traçabilitĂ© chez les acteurs de la production. Nous entendons par « acteurs de la production » Ă  la fois les acteurs industriels au sens large (producteurs agricoles, transformateurs, distributeurs) et les acteurs tiers intervenant dans la rĂ©gulation des activitĂ©s de production (services de l'Etat, laboratoires d'analyses, sociĂ©tĂ©s de certification). Cette approche, centrĂ©e sur les producteurs plutĂŽt que sur les consommateurs, prend acte des nombreux travaux quimettent en doute la pertinence, du point de vue des consommateurs, des nouveaux Ă©tiquetages permis par la traçabilitĂ©1. Si la traçabilitĂ© permet certes de gĂ©rer de nouveaux critĂšres de qualification des produits, nous considĂ©rons, suivant en cela Franck Cochoy (2002b), que ces critĂšres reposent sur des modifications des rĂ©seaux sociotechniques de production : ce sont ces modifications en amont qu'ilappartient au chercheur de mettre Ă  jour s'il veut Ă©clairer les dispositifs non-marchands qui sous-tendent et conditionnent les Ă©changes Ă©conomiques.Le choix de l'observation parallĂšle des filiĂšres concernĂ©es par la crise de la vache folle et par la controverse sur les OGM se justifie alors par la possibilitĂ© de mettre Ă  jour les raisons poussant lesproducteurs Ă  la systĂ©matisation d'une organisation reposant sur la traçabilitĂ©2, dans des contextes qui, s'ils contribuent Ă  une « crise de confiance » gĂ©nĂ©rale dans le secteur alimentaire, restent pourtantfort diffĂ©rents. Dans le cas de la viande bovine, la mise en place de la traçabilitĂ© doit permettre de conserver certaines caractĂ©ristiques de l'animal d'origine3 tout au long des Ă©tapes d'Ă©levage, abattage, dĂ©coupe et transformation, tandis que, dans le cas des OGM, la traçabilitĂ© vise moins Ă  transmettre une information dĂ©jĂ  disponible qu'Ă  apporter des preuves de l'absence d'OGM (afin d'ĂȘtre en situation lĂ©gale de ne pas Ă©tiqueter le produit comme contenant des OGM) : il s'agit alors Ă  la fois de garantir le caractĂšre non gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ© des semences d'origine et de garantir l'absence de contamination lors des diverses opĂ©rations de transformation. Cette mise en parallĂšle nous permettra de mettre en question l'identitĂ© mĂȘme de la notion de traçabilitĂ©, en pointant diffĂ©rents modĂšles de mise en oeuvre d'une nouvelle norme orientant les activitĂ©s de production agro-alimentaire

    Organiser la proximité entre usagers de l'eau : le cas du Bassin de la Charente

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    Dans les annĂ©es 80 en Charente , le partage de l'eau est devenu particuliĂšrement conflictuel du fait du dĂ©veloppement simultanĂ© de l'irrigation et de nouveaux usages de l'eau, sportifs, touristiques et rĂ©sidentiels, relayant les revendications environnementalistes ainsi que celles des acteurs de l'eau potable et de la pĂȘche. La proximitĂ© gĂ©ographique autour du bien commun que constitue l'eau au sein d'un mĂȘme bassin versant est alors crĂ©atrice de deux types d'effets nĂ©gatifs, liĂ©s aux limites quantitatives de la ressource prĂ©levĂ©e - qui sont reflĂ©tĂ©es par la sĂ©vĂ©ritĂ© des Ă©tiages -, et Ă  la pollution agricole des cours d'eau. Au milieu des annĂ©es 90 est expĂ©rimentĂ© un dispositif de gestion concertĂ©e, la Gestion VolumĂ©trique, associant, par sous bassin, l'ensemble des acteurs de l'eau autour de systĂšmes de restrictions des volumes d'irrigation en fonction de l'observation de l'Ă©tat du milieu . Se met ainsi en place une sĂ©rie de mesures localisĂ©es, organisant l'Ă©quilibre entre demande en eau et ressources par sous bassin. Dans quelle mesure ce dispositif de coordination des acteurs permet-il une rĂ©appropriation des interdĂ©pendances de proximitĂ© subies dans une nouvelle forme de proximitĂ© organisĂ©e ? Nous avons tentĂ© de rĂ©pondre Ă  cette question en nous fondant sur une approche sociologique reposant sur la restitution et la confrontation des discours issus d'une quarantaine d'entretiens effectuĂ©s avec les divers acteurs de l'eau. Cette enquĂȘte permet de dĂ©velopper deux points. La distinction entre logique d'appartenance et logique de similitude constitue d'abord une grille de lecture Ă©clairant la nature et les limites de la proximitĂ© organisĂ©e instaurĂ©e par la GV. Si celle-ci instaure de nouveaux lieux de concertation, de nouvelles rĂšgles pratiques et de nouvelles connaissances partagĂ©es - diffusion de donnĂ©es officielles sur l'Ă©tat des cours d'eau et sur les prĂ©lĂšvements agricoles -, nous montrerons qu'elle Ă©choue en revanche Ă  rapprocher les acteurs autour d'une mĂȘme reprĂ©sentation d'un juste partage de l'eau, rĂ©actualisant plutĂŽt des oppositions de fond quant au dĂ©veloppement souhaitable de l'agriculture irriguĂ©e . Par ailleurs, l'ajustement du dispositif aux spĂ©cificitĂ©s locales (hydrologie, superficies irriguĂ©es, exigences du milieu) par des rĂšgles diffĂ©renciĂ©es d'accĂšs Ă  l'eau (quantitĂ©, prix), crĂ©e de nouvelles tensions liĂ©es Ă  des sentiments d'iniquitĂ© entre irrigants de sous bassins voisins. Ce cas d'Ă©tude suggĂšre alors combien le rapprochement des usagers « concurrents » de l'eau selon un principe de coopĂ©ration territoriale est conditionnĂ© par l'intĂ©gration et la transformation des proximitĂ©s sectorielles prĂ©existantes. L'organisation de la proximitĂ© doit ainsi ĂȘtre Ă©valuĂ©e en rĂ©fĂ©rence Ă  une reconfiguration gĂ©nĂ©rale des positionnements relatifs des groupes concernĂ©s, qu'une Ă©tude sociologique est Ă  mĂȘme de mettre en Ă©vidence. On montrera ici comment se redĂ©finissent les solidaritĂ©s sectorielles et territoriales en pointant d'une part la permanence d'une proximitĂ© entre Ă©lus locaux, administrations et irrigants autour d'un discours sur la rentabilitĂ© de l'irrigation, qui circule au sein mĂȘme des instances de concertation de la GV , et d'autre part la cristallisation d'un discours opposĂ© refusant toute crĂ©ation de nouvelle ressource d'irrigation (rĂ©serves), portĂ© par des associations et des agriculteurs minoritaires restĂ©s extĂ©rieurs Ă  la GV.GESTION DE L'EAU;EVALUATION;SOCIOLOGIE;IRRIGATION;CULTURE IRRIGUEE;PROXIMITE SECTORIELLE;PROXIMITE ORGANISEE;CONTROVERSE;BASSIN DE LA CHARENTE

    MELiSSA the minimal biosphere: Human life, waste and refuge in deep space

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    © 2017 Elsevier Ltd MELiSSA (Micro-Ecological Life Support System Alternative) is a long-term technology program of the European Space Agency. Its aim is to construct autonomous habitats in deep space, supplying astronauts with fresh air, water and food through continuous microbial recycling of human wastes. This article considers how anticipated futures of space travel and environmental survival are materialized in the project to engineer the minimal biosphere capable of reliably sustaining human life: a human/microbe association with the fewest possible species. We locate MELiSSA within a history of bio-infrastructures associated with colonisation projects: refugia in which organisms dislocated from their originary habitats are preserved. Analysis of MELiSSA's sewage-composting technology suggests that the disordering complexity of human waste presents a formidable “bottle-neck” for the construction of the minimal biosphere, in turn suggesting our dependence on microbial communities (soil, the human gut) of potentially irreducible biocomplexity. MELiSSA researchers think of themselves as pragmatic enablers of space exploration, yet a wider family of space colonisation projects are now imagined in terms of the prospect that the Earth might cease to function as the minimal biosphere capable of supporting civilisation. MELiSSA's politics of anticipation are paradoxical, promising technologies with which to escape from the Earth and through which it may be sustained

    Les Ă©leveurs et leurs voisins. Etude du renouvellement des rhĂ©toriques professionnelles d’une profession contestĂ©e

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    [paper in French] Today’s farmers are facing growing criticism about their activities, around questions of pollution, sanitary affairs, climatic change or animal welfare, non-professional actors promoting their own definitions of what farming activities should be – or should not be. This particular situation provides a good opportunity to explore the new professional discourses developed by a contested profession, fostered to re-elaborate the sense of its activities. Based on a survey in a rural mountain community, we present the criticisms addressed to cattle farmers by non-farmers in the village, which stress problems about land ownership, manure management, and pasture maintenance. We highlight two types of professional discourse developed by cattle farmers in response to the criticisms: The first one combines a victimisation figure with the threat of giving up the job; the second one claims responsibility and anticipation of the non-farmers’ demands, as far as technical constraints make this anticipation possible.profession, cattle-breeder, professional discourses, neighbourhood

    Assessing Nature? The Genesis of the Intergovernmental Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES)

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    International audienceBased on an anlysis of the creation of an IPBES, our contribution addresses the progressive stabilization of an institutional design for assessing Nature. As regards the implementation of new forms of environmental governance, social science literature has zidely promoted norms of transparency, openness and participation. But so far, few researchers have focused on the way this disclosure model now concretely weighs down on real institutions and institutionalization processes. Little attention has been paid to the way this requirement can combine with other requirements or older models of action. In the case of IPBES, our goal is to question how the requirements of participation and transparency are put into practice. We will highlight the role of UNEP (United Nations Environment Program) in the institutionalization process of IPBES and see how the disclosure model is combined with other requirements which simultaneously involve the re-creation of "enclosure" (i.e. the need for academic sound science, or the usual way in which things are done at UNEP, i.e. bureaucratic practices). OUr work is based on an empirical study including documentation analysis and interviews

    Quand l'Ă©cologie s'urbanise

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    Dans un contexte mondial de plus en plus urbanisĂ©, il y a urgence pour les sciences de la nature Ă  s’approprier l’écosystĂšme urbain et Ă  produire des cadres conceptuels et des connaissances empiriques sur l’environnement construit qui soient directement utiles Ă  la mise en place de stratĂ©gies urbaines. Pourtant, l’intĂ©rĂȘt des sciences de la nature pour la ville demeure encore trĂšs relatif. La majoritĂ© des publications dans ce domaine se concentre toujours sur les espaces Ă©loignĂ©s de la ville et supposĂ©s les plus prĂ©servĂ©s de l’influence anthropique. Aussi, la ville constitue-t-elle encore un (relatif) impensĂ© de l’écologie scientifique et plus largement des sciences de la nature. Cet d’ouvrage collectif, issu d’un colloque international qui s’est dĂ©roulĂ© en janvier 2019 Ă  l’UniversitĂ© de Lausanne, vise Ă  confronter les regards sur les mĂ©canismes et valeurs qui ont jusqu’à prĂ©sent freinĂ©, et dĂ©sormais stimulent, la production des connaissances naturalistes et Ă©cologiques sur la ville. Il vise en particulier Ă  mettre au jour la diversitĂ© des agendas de connaissance Ă  l’oeuvre en Ă©cologie urbaine et leurs rapports Ă  l’amĂ©nagement et aux politiques de la ville. L’ouvrage esquisse ainsi une rĂ©flexion originale sur l’émergence et le dĂ©veloppement de travaux sur la ville et les milieux urbains dans les sciences de la nature. Dans le champ en cours de constitution et de stabilisation des humanitĂ©s environnementales qui s’intĂ©resse aux interactions sociĂ©tĂ©s-nature, les enjeux de conservation et de gestion de la ‘wilderness’ ont attirĂ© la plus grande attention. La ville et les savoirs et pratiques Ă©cologiques particuliers qui s’y dĂ©ploient sont moins investis en tant que tels. S’il existe une Ă©cologie politique urbaine (urban political ecology), elle est trĂšs orientĂ©e par l’étude des mĂ©tabolismes urbains dans leurs rapports avec le capitalisme et la gouvernance nĂ©olibĂ©rale. Le prĂ©sent ouvrage fait un pas de cĂŽtĂ©, en adoptant une posture rĂ©flexive qui interroge l’émergence de pratiques, agendas, collectifs et rĂ©seaux travaillant sur et dans la ville au sein des sciences de la nature, y compris dans leurs dimensions de sciences citoyennes. Il dĂ©veloppe un regard analytique sur la production des savoirs naturalistes et Ă©cologiques sur les milieux urbains (inspirĂ© de la gĂ©ographie culturelle et des science studies), en interrogeant Ă  la fois la capacitĂ© de la ville Ă  reconfigurer les sciences de la nature (trajectoires, pratiques, imaginaires
) et celle des sciences de la nature Ă  re-dĂ©finir la ville. Loin d’une approche monolithique de l’écologie urbaine (en tant que nouvelle sous-discipline ou nouveau champ de l’écologie scientifique), l’ouvrage et ses diverses contributions entendent mettre en Ă©vidence la pluralitĂ© des agendas et des modalitĂ©s de production de connaissances Ă©cologiques et naturalistes sur la ville. PlutĂŽt qu’une nouvelle sub-division acadĂ©mique, nous suggĂ©rons que la montĂ©e de ces travaux et agendas ouvre un espace critique avec une capacitĂ© transformative, voire subversive, des normes, identitĂ©s et pratiques des sciences de la nature. L’ouvrage s’interroge notamment sur les discours et les imaginaires impliquĂ©s dans la production des savoirs de l’écologie urbaine, et leurs articulations avec l’amĂ©nagement et les politiques urbaines. Cet ouvrage s’intĂ©resse Ă  la multiplication et Ă  l’institutionnalisation rĂ©centes des travaux de sciences de la nature en milieu urbain depuis le milieu des annĂ©es 2010 et propose des exemples dans plusieurs grandes villes europĂ©ennes, notamment en France, en Suisse et en Allemagne (Berlin, Zurich, GenĂšve, Lausanne, Paris, Strasbourg, Marseille)

    Producing 'Human Elements Based Medical Technologies' in Biotech Companies: Some Ethical and Organisational Ingredients for Innovative Cooking

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    This article is based on the findings of an EU-funded qualitative research project, entitled 'From GMP to GBP: Fostering good bioethics practices [GBP] among the European biotechnology industry', which seeks to improve the understanding of bioethical issues through the observation of the daily practices in European biotechnology companies and proposes a methodology approaching ethical issues. The comparative study was carried out in biotech companies in France, Italy, Sweden, Hungary and Belgium which develop a wide range of new technologies, all of them involving human materials or where human subjects participate (in clinical trials). Based on our findings in these local settings, we suggest that the notion of bioethics and the way its production is theorised need to be re-conceptualised. We argue that material practices and moral statements are intermingled in inextricable ways that render the formation of bioethical concerns fully dependent on the organisational landscape in which it is embedded. More precisely, the here presented co-production model of moral statements and organisational practices presents a set of common factors that influence how bioethical discourses are shaped, despite the heterogeneity of their epistemic cultures. For example, the procedural design of cell-based-products, the modes of collecting and storing biological specimen, the relationship between patients and companies and technological transfers to emerging countries are defining components that contribute to the shaping process of bioethical concerns. Thus, the path dependency of bioethical concerns relies on an already existing, specific infrastructure and existing relationships within and outside a company rather than on external judgement subsequently applied to its objects, or a collection of processes of reasoning coming from external institutions

    Emergence d’une spĂ©cialitĂ© scientifique dans l’espace - La rĂ©paration de l’ADN

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    International audienceIn the study of science, the specialty is seen as the ideal level of analysis to understand the genesis and development of scientific communities. This article uses bibliometric data to analyze the emergence of DNA repair by testing a hybrid method to identify the specialty’s appearance in geographical space by focusing on the geographical trajectories of the pioneers in this field. We try to identify the professional mobility of researchers using these bibliometric data, and if possible to highlight the structural networks of places during the emergence stage of the specialty. These networks determine places as much as they are built by individual trajectories. In this way, we try to make a place for the geography of science in the field of social studies of science.Dans l’étude des sciences, la spĂ©cialitĂ© est perçue comme le niveau d’analyse idĂ©al pour comprendre la genĂšse et le dĂ©veloppement des collectifs scientifiques. Cet article utilise des donnĂ©es bibliomĂ©triques pour analyser l’émergence de la RĂ©paration de l’ADN en expĂ©rimentant une mĂ©thode mixte pour repĂ©rer son apparition dans l’espace gĂ©ographique. En nous concentrant sur les trajectoires gĂ©ographiques de pionniers dans cedomaine, nous tĂąchons de repĂ©rer leur mobilitĂ© professionnelle Ă  l’aide de donnĂ©es bibliomĂ©triques dans la perspective de mettre en Ă©vidence les rĂ©seaux de lieux structurants dans la phase d’émergence de la spĂ©cialitĂ©. Ces rĂ©seaux de lieux dĂ©terminent autant qu’ils sont construits par les trajectoires individuelles. Nous essayons ainsi de faire une place Ă  la gĂ©ographie des sciences dans le domaine des Ă©tudes sociales des sciences

    Making the microbiome public: Participatory experiments with DNA sequencing in domestic kitchens

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    Recent rapid increases in the capability and affordability of DNA sequencing have enabled scientists to map the microbiome and to identify its associations with a range of health conditions. Concerns are growing that missing microbes might be behind the current rise in inflammatory disease. Microbial absence and dysbiosis have been linked to a range of hygiene practices, fuelling popular anxiety and confusion about being both too clean and the risk of superbugs. A growing number of microbiology projects allow some publics to engage with DNA sequencing, and enable DIY experiments in microbiome management. Advocates promote this as the democratisation of sequencing. This paper outlines a new methodology for making the microbiome public, and explores the potential of thinking with microbes for social science research. It reports on an interdisciplinary research project, in which a small number of households in Oxford designed and conducted repeated experiments on their kitchen microbiome. These experiments explored the composition of the microbiome and the effects of different hygiene practices. The analysis identifies two challenges of public microbiome research: the mismatch between a vernacular species ontology and the ecological understanding of the microbiome, and the difficulties posed by scientific uncertainty. The reported methodology was able to engage publics in the design and interpretation of experiments, and to work with the surprises generated by open research. Thinking with microbes as ecologies revealed the tensions between an antibiotic and a probiotic approach to domestic hygiene. Public microbiome research needs new metaphors and visualisation tools, and an awareness of the political economic and epistemic barriers that will configure the promised democratisation of sequencing. The conclusion calls for further interdisciplinary and participatory microbiome research to guide the emergence of this new technology
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