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Les conditions proto-logiques des langues naturelles
Peut-on formuler des conditions non empiriques pour qu'un objet ou un fait soit reconnu comme ayant fonction de symbole ? Si oui, il conviendrait de les nommer conditions proto-logiques, car elles concernent des formes, comme la logique, mais sont plus primitives que les déterminations logiques mêmes. L'objet de cet article est de discuter cinq notions qui peuvent être présentées comme candidates à cette fonction d'universels proto- logiques pour les langues naturelles : la pluralité des niveaux d'« articu- lation», l'énoncé complet, la notion d'« ancrage» de l'énoncé à renonciation, le nom propre, la corrélation rhème-thème. De tels universaux ne sont pas présentés comme des classes de symboles, mais des types de fonctions diversement réalisées dans des structures grammaticales. Les mettre en évidence - ou en découvrir d'autres - devrait être l'une des tâches de la philosophie du langage dans sa relation à la science linguistique.Is it possible to state non-empirical requisites for an object, fact or artefact, to obtain symbolical functioning ? If so, their status could be named proto-logical, in so far as they bear upon forms, like logic, but ought to be more primitive than logical determinations. The purpose of this paper is to discuss five notions which may be considered candidates for the functional role of proto-logical universals of natural languages : plurality of the levels of " articulations ", the concept of full-fledged sentence, " anchorage " of enunciated sentences to enunciation, proper names, the correlation rheme-theme. Such universals are not meant to correspond to classes of symbols, but to typical functions, diversely embodied in grammatical structures. To trace them - or others - should be one of the tasks of philosophy of language, in its relationship with linguistic investigations
A Ciência Pensa?
Tratamos neste artigo de algumas questões concernentes aos aspectos do pensamento nas obras científicas e à relação entre ciência e filosofia
SCIENCES PRATIQUES ET PRATIQUE DE LA SCIENCE
Le problème que nous nous proposons de formuler est celui de l'association des sciences de l'homme à l'action. Toute science, il est vrai, depuis la grande prise de conscience du XVIº siècle européen, semble bien se prolonger plus ou moins directement vers l'action. Mais le cas des sciences de l'homme est assurément très singulier, d'autant plus, sans doute, que la connaissance est en ces domaines moins assurée. C'est à préciser cette singularité que nous allons nous attacher, sans oublier pour autant que le philosophe ne saurait espérer tout au plus que rendre les difficultés plus patentes; c'est aux hommes de sciences qu'il appartient, s'il se peut, de les résoudre.Le problême que nous nous proposons de formuler est celui de l'association des sciences de l'homme à l'action . Toute science, il est vrai, depuis la grande prise de cons cience du xvro siêcle européen, semble bien se prolonger plus ou moins directement vers l'action. Mais le cas des sciences de l'homme est assurément três singulier, d'autant plus, sans doute, que la connaissance e st en ces domaines moins assurée. C'est à préciser cette singularité que nous allons nous attacher, sans oublier pour autant que le philosophe ne saurait espérer tout au plus que rendre les difficultés plus patentes; c'est aux hommes de sciences qu'il appartient, s'il se peut, de les résoudre
Filosofia, linguagem, ciência
Divulgação dos SUMÁRIOS das obras recentemente incorporadas ao acervo da Biblioteca Ministro Oscar Saraiva do STJ. Em respeito à lei de Direitos Autorais, não disponibilizamos a obra na íntegra.Localização na estante: 101.1 G758
Langue universelle et formalisation des sciences. Un fragment inédit de Condorcet.
Granger Gilles Gaston. Langue universelle et formalisation des sciences. Un fragment inédit de Condorcet.. In: Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, tome 7, n°3, 1954. pp. 197-219
La normativité scientifique
L’idée de normativité est souvent comprise comme impliquant des prescriptions et des jugements de valeur, qui s’opposeraient directement à l’idée de l’objectivité scientifique. Cependant, au moins dans les sciences de l’homme, la pluralité, les conflits et le peu de cohérence des connaissances actuellement proposées conduit à s’interroger à la fois sur l’absence d’une certaine régulation normative de leurs objets (de quoi parle-t-on au juste ?), et sur des prétentions prescriptrices. Mon dess..
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