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    Persistance des Séquences Pluvieuses et Risque d’Inondation en Côte d’Ivoire de 1971 à 2022

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    Avec le réchauffement climatique mondial, les inondations sont devenues plus récurrentes en Afrique de l’Ouest, particulièrement en Côte d’Ivoire. Ainsi, la présente étude vise à estimer la contribution de la persistance des séquences pluvieuses dans l’accroissement des risques d’excès pluviométrique en Côte d’Ivoire. Pour cela, les données journalières de 1971 à 2022 des 14 stations synoptiques de la Direction de la Météorologie Nationale de Côte d’Ivoire sont utilisées. L’approche méthodologique comporte les chaînes de Markov, la loi de Gumbel et l’analyse fréquentielle des pluies journalières extrêmes. Les résultats indiquent qu’il y a plus de chance qu’il pleuve au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire si la veille est sèche. En revanche, au centre, sud et le littoral, c’est lorsque la veille est pluvieuse que la probabilité de pluie est élevée. Cette probabilité est plus forte au nord-ouest et sur le littoral qu’au centre et sud. Au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire, la période juillet à septembre enregistre 74,5 à 84,6% des années à pluie extrême alors que sur le littoral, c’est 61,5 à 76,9% durant la première saison pluvieuse d’avril à juin. Au centre et sud ivoiriens, ce sont 21,2 à 58,3% des années qui ont des pluies maximales entre avril et novembre. Les excès pluviometriques enregistrés pendant les périodes pluvieuses augmentennt le rique d‘inondation en Côte d’Ivoire même pour des pluies normales à durée de retour inférieure à six ans.   With global warming, floods are become more recurrent in West Africa, particularly in Cote d’Ivoire. Thus, this study aims to estimate the contribution of the persistence of rainy spells in the increasing risks of excess rainfall in Cote d’Ivoire. For this, daily rainfall data from 1971 to 2022 for 14 synoptic stations of National Metgeorological Service of Cote d’Ivoire are used. The methodological approach includes Markov chains, Gumbel's law and frequency analysis of extreme daily rainfall. The results indicate that there is a greater chance of rain in the north and west of Cote d’Ivoire if the day before is dry. However, in the centre, south and coastal, it is when the day before is rainy that the probability of rain is high. This probability is higher in the northwest and on the coastal than in the centre and south. In the north and west of Cote d’Ivoire, period from july to september records 74.5 to 84.6% of years with extreme rain while on the coastal, it is 61.5 to 76.9% during the first rainy season from april to june. In the centre and south of Cote d’Ivoire, 21.2 to 58.3% of years have maximum rainfall between april and november. The excess rainfall recorded during rainy seasons increase the risk of flood in Cote d'Ivoire even for normal rains with a return period less than six years

    Caractérisation des effluents de boues activées d’une usine agroalimentaire en vue de son utilisation comme eau d’arrosage de pelouses en zone tropicale humide

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    Les eaux résiduaires d’une usine agroalimentaire située à Abidjan, traitées par boues activées, ont été caractérisées en vue d’une réutilisation pour l’arrosage des espaces verts. L’effluent à la sortie de la STEP présente un taux d’abattement d’environ 96 % pour la DCO et la DBO5. Le pH varie entre 6,5 et 8,5. Quant aux parasites (ankylostomes, anguillules, nématodes, helminthes), ils sont tous éliminés. Par contre, en moyenne 1,2•106 coliformes totaux et 8,3•103 coliformes thermotolérants pour 100 mL ont été dénombrés. En outre, la conductivité de l’effluent était en moyenne de 2 670 µmhos/cm avec un taux d’absorption de sodium (SAR) moyen de 23,92. Par conséquent, les effluents traités ne répondaient pas aux recommandations de l’O.M.S. quant à leur réutilisation pour l’arrosage d’espaces verts.La mise en place d’ouvrages supplémentaires d’épuration des eaux pourrait contribuer à réduire les risques sanitaires et ceux liés à la salinité, susceptibles de compromettre la réutilisation des effluents traités pour l’arrosage.The wastewater from an agro-food industrial factory, treated by an activated sludge process, was characterized for re-use in the watering of parklands. The factory was located in Abidjan, Ivory Coast. The effluent from the sewage treatment plant showed a reduction of the Chemical Oxygen Demand (COD) and five-day Biological Oxygen Demand (BOD5 of approximately 96% and had a pH varying between 6.5 and 8.5. Parasites (ankylostomes, anguillules, nematodes, helminths) were also all eliminated. However, on average 1.2 x 106 total coliforms and 8.3 x 103 faecal coliforms per 100 mL were counted. Moreover, the average conductivity of the effluent was 2670 µmhos/cm with an average rate of sodium absorption (SAR) of 23.9. Consequently, the treated effluent did not meet the recommendations of the World Health Organization and was, therefore, not suitable for the watering of parklands. Additional water purification could reduce medical risks and those related to salinity, and allow the re-use of effluents for watering

    Persistance des Séquences Pluvieuses et Risques d’Inondations de 1971 à 2022 en Côte d’Ivoire

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    Avec le réchauffement climatique mondial, les inondations sont devenues plus récurrentes en Afrique de l’Ouest, particulièrement en Côte d’Ivoire. Ainsi, la présente étude a pour objectif de contribuer à une meilleure compréhension des risques d’inondations à travers les extrêmes pluviométriques et leurs répartitions en Côte d’Ivoire. Pour cela, les données pluviométriques journalières de 1971 à 2022 des 14 stations synoptiques de la Direction de la Météorologie Nationale de Côte d’Ivoire sont utilisées. L’approche méthodologique comporte les chaînes de Markov, la loi de Gumbel et l’analyse fréquentielle des pluies journalières extrêmes. Les résultats ont montré que pendant les saisons des pluies, il y a plus de chance qu’il pleuve au Nord et à l’Ouest de la Côte d’Ivoire si la veille est sèche. En revanche, au Centre, au Sud et sur le littoral, c’est lorsque la veille est pluvieuse que la probabilité de pluie est élevée. Cette probabilité est plus forte au Nord-Ouest et sur le littoral qu’au Centre et Sud. Au Nord et à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, la période allant de juillet à septembre enregistre 74,5 à 84,6 % des années à pluie extrême alors que sur le littoral, c’est 61,5 à 76,9 % durant la première saison pluvieuse d’avril à juin. Au Centre et Sud ivoiriens, ce sont 21,2 à 58,3 % des années qui ont des pluies extrêmes entre avril et novembre. Les pluies journalières normales à très exceptionnelles avec une durée de retour respectivement inférieure à six ans et supérieure à 100 ans occasionnent des inondations en Côte d’Ivoire. Ces résultats sont importants pour la mise à jour des plans stratégiques de prévention et de gestion des risques d’inondations en Côte d’Ivoire.   With global warming, floods have become more recurrent in West Africa, particularly in Cote d’Ivoire. Thus, this study aims to contribute to a better understanding of flood risks through extreme rainfall and their distributions in Cote d’Ivoire. For this, daily rainfall data from 1971 to 2022 for 14 synoptic stations of the National Meteorological Service of Cote d’Ivoire are used. The methodological approach includes Markov chains, Gumbel’s law, and frequency analysis of extreme daily rainfall. Results showed that during rainy seasons, there is a greater chance of rain in the North and West of Cote d’Ivoire if the day before is dry. However, in the Centre, South, and coastal, it is when the day before is rainy that the probability of rain is high. This probability is higher in the Northwest and on the coast than in the Centre and South. In the North and West of Cote d’Ivoire, the period from July to September records 74.5 to 84.6 % of years with extreme rain while on the coast, it is 61.5 to 76.9 % during the first rainy season from April to June. In the Centre and South of Cote d’Ivoire, 21.2 to 58.3 % of years have extreme rainfall between April and November. Normal to very exceptional daily rainfall with return periods respectively less than six years and more than 100 years cause floods in Cote d’Ivoire. These results are important for updating strategic flood risk prevention and management plans in Cote d’Ivoire

    Persistance des Séquences Pluvieuses et Risque d’Inondation en Côte d’Ivoire de 1971 à 2022

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    Avec le réchauffement climatique mondial, les inondations sont devenues plus récurrentes en Afrique de l’Ouest, particulièrement en Côte d’Ivoire. Ainsi, la présente étude vise à estimer la contribution de la persistance des séquences pluvieuses dans l’accroissement des risques d’excès pluviométrique en Côte d’Ivoire. Pour cela, les données journalières de 1971 à 2022 des 14 stations synoptiques de la Direction de la Météorologie Nationale de Côte d’Ivoire sont utilisées. L’approche méthodologique comporte les chaînes de Markov, la loi de Gumbel et l’analyse fréquentielle des pluies journalières extrêmes. Les résultats indiquent qu’il y a plus de chance qu’il pleuve au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire si la veille est sèche. En revanche, au centre, sud et le littoral, c’est lorsque la veille est pluvieuse que la probabilité de pluie est élevée. Cette probabilité est plus forte au nord-ouest et sur le littoral qu’au centre et sud. Au nord et à l’ouest de la Côte d’Ivoire, la période juillet à septembre enregistre 74,5 à 84,6% des années à pluie extrême alors que sur le littoral, c’est 61,5 à 76,9% durant la première saison pluvieuse d’avril à juin. Au centre et sud ivoiriens, ce sont 21,2 à 58,3% des années qui ont des pluies maximales entre avril et novembre. Les excès pluviometriques enregistrés pendant les périodes pluvieuses augmentennt le rique d‘inondation en Côte d’Ivoire même pour des pluies normales à durée de retour inférieure à six ans.   With global warming, floods are become more recurrent in West Africa, particularly in Cote d’Ivoire. Thus, this study aims to estimate the contribution of the persistence of rainy spells in the increasing risks of excess rainfall in Cote d’Ivoire. For this, daily rainfall data from 1971 to 2022 for 14 synoptic stations of National Metgeorological Service of Cote d’Ivoire are used. The methodological approach includes Markov chains, Gumbel's law and frequency analysis of extreme daily rainfall. The results indicate that there is a greater chance of rain in the north and west of Cote d’Ivoire if the day before is dry. However, in the centre, south and coastal, it is when the day before is rainy that the probability of rain is high. This probability is higher in the northwest and on the coastal than in the centre and south. In the north and west of Cote d’Ivoire, period from july to september records 74.5 to 84.6% of years with extreme rain while on the coastal, it is 61.5 to 76.9% during the first rainy season from april to june. In the centre and south of Cote d’Ivoire, 21.2 to 58.3% of years have maximum rainfall between april and november. The excess rainfall recorded during rainy seasons increase the risk of flood in Cote d'Ivoire even for normal rains with a return period less than six years

    Impacts De L’urbanisation Sur Les Caractéristiques Morphologiques Et Les Apports En Eau Du Barrage Hydro-Agricole De Nanan Dans Le Département De Yamoussoukro (Côte d’Ivoire)

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    The significant decrease in the water level of the Nanan agricultural dam is becoming very worrying for rice farmers. In this study, we analyzed the land use dynamics of dam watershed and its impacts on morphological characteristics and reservoir inflow. This analysis was conducted by coupling the satellites images of Landsat sensors over a thirty years, Digital Terrain Model (DTM) and direct field observation. The classification of Thematic Mapper (1986), Enhanced Thematic Mapper+ (2000) and Operational Land Imager (2015) images has gave respectively an overalls accuracies of 99.01%, 96.62% and 94.6% and kappa index of 0.98, 0.95 and 0.91. The analysis of the land use dynamics of the catchment showed that its urbanization started before 1986 and accelerated after 2000 with the transfer of the political capital of Abidjan to Yamoussoukro. The area of dam watershed was reduced between 1986 (8,272 km²) and 2000 (7,348 km²).After 2000, the construction of road infrastructures on the watershed led to a subdivision of the watershed into two sub-watersheds separated by a culvert. The current configuration is an upstream basin with an area of 4.30 km² and the downstream basin an area of 3.048 km². As a hydrological consequence of urbanization in watershed is runoff water has increased from 41.7 mm in 1986 to 43.30 mm in 2000 and 46.40 mm in 2015. However, inter-basin water transfer and grass cover at the entrance to the basin slowed runoff and reduced by a third the flow to the reservoir dam. This situation led to a decrease in the water level in the reservoir of the Nanan hydro-agricultural dam

    Evaluation des risques hydro-climatiques et environnementaux liés à l'occurrence de l’ulcère de Buruli dans la région de la Marahoué (Côte d’Ivoire)

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    Ce travail aborde un problème de santé dû à l’ulcère de Buruli en zone pré-forestière (zone de contact forêt- savane) dans la région de la Marahoué en Côte d’Ivoire. Cette maladie est due à une mycobactérie : la Mycobacterium ulcerans. L’objectif de cette étude est de déterminer des zones à risque à la Mycobacterium ulcerans afin de pouvoir protéger les populations vulnérables. Pour y parvenir, une approche combinée de systèmes d’information géographique et l’analyse multicritère a été adoptée. La cartographie des zones potentielles à risque à l’ulcère de Buruli révèle que le sud de la région présente un risque élevé de la transmission l’ulcère de Buruli. Ce risque élevé est lié à trois types d’indicateurs regroupant les facteurs. L’indicateur lié aux facteurs climatiques (précipitation, température et humidité relative) couvre 41,54% de superficie. L’indicateur lié aux facteurs environnementaux tels que l’indice de végétation (NDVI), l’indice d’humidité du sol (NDWI), l’altitude, l’hydrographie, et à la population, couvre 55,24% et l’indicateur lié à l’occupation du sol couvre 3,22% de la superficie. Par ailleurs, les résultats montrent que 57,17% de la superficie totale de la région est favorable à la transmission de l’ulcère de Buruli. Dans l’ensemble, les indicateurs climatiques, environnementaux, la population et l’occupation du sol constituent des facteurs de risques associés à l’émergence de l’ulcère de Buruli.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Cartographie, risque, ulcère de Buruli, analyse multicritère, Côte d’IvoireEnglish Title: Assessment of hydro-climate and environmental risks associated with the Buruli ulcer occurrence in Marahoué region (Côte d’Ivoire)English AbstractThis study discusses a health care issue caused by Burili ulcers in pre-forested areas (contact area, forest-savanna) in Marahoué region of Côte d’Ivoire. That disease is caused by a mycobacterium: the Mycobacterium ulcerans. The aim of this work was to determine risk areas to Mycobacterium ulcerans in order to protect vulnerable populations. To achieve this objective, a combined approach of GIS and multi-criteria analysis has been proposed. The mapping of potential risk areas shows that the southern region has a high risk of transmission of Buruli ulcer. This risk is linked to three types of indicators grouping the factors. The indicator related to climatic factors (precipitation, temperature and relative humidity) covers 41.54% of the area. The indicator linked to environmental factors (vegetation index, humidity index of soil, altitude and hydrography) and population covers 55.24% and the indicator for the land use covers 3.22% of the area. Furthermore, the results show that 57.17% of the total area of the region are favorable for the transmission of Buruli ulcer. Overall, climate and environmental indicators, population and land use are risk factors for the emergence of Buruli ulcer.© 2016 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Mapping, risk, Buruli ulcer, multi-criteria analysis, Côte d’Ivoir

    Impact de la variabilité climatique sur les ressources hydriques des bassins de N’Zo et N’Zi en Côte d’Ivoire (Afrique tropicale humide)

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    Cette étude a pour objectif de montrer l’impact de la variabilité climatique sur les ressources en eau des bassins versants du N’zo et du N’zi. L’indice centré réduit montre une grande variabilité interannuelle de la pluie qui s’organise en une alternance de phase humide (1930-1966 pour le N’zo et de 1930-1968 pour le N’zi), de phase sèche (1967–1993 pour le N’zo et 1969-2000 pour le N’zi) et d’une nouvelle phase humide de 1994 à 2000 uniquement pour N’zo. Le long déficit pluviométrique a provoquée une baisse plus importante de l’écoulement sur le N’zi, de 1968 à 2004 (-49%), que sur le N’zo de 1970 à 1993 (-27%). En outre, la fluctuation interannuelle de la pluie et des débits s’accompagne de ruptures de stationnarité dans leurs séries. La procédure de segmentation de Hubert fait apparaître au niveau de la pluviométrie des ruptures en 1966-67 et 1993-94 pour le N’zo et en 1968-69 pour le N’zi. Les débits sont affectés par des ruptures en 1980-81 et 1993-94 pour le N’zo et en 1968-69 pour le N’zi. À partir de 1994, l’écoulement sur le bassin du N’zo devient excédentaire (+60% de 1994 à 2004) avec la pluviométrie (+18% de 1994 à 2000) et on observe une recharge plus rapide des nappes grâce au coefficient de tarissement. Par contre, sur le bassin du N’zi, la pluviométrie et les écoulements restent encore déficitaires et les nappes peu sensibles aux variations de la pluviométrie.This study aims to show the impact of climate variability on water resources of N’zo and N’zi watersheds. The reduced centered index shows a great interannual variability of rainfall which is organized alternately in a wet phase (1930-1966 for the N’zo and of 1930-1968 for the N’zi), a dry phase (1967 –1993 for the N’zo and 1969-2000 for the N’zi) and a new humid phase of 1994 to 2000 only for N’zo. The long rainfall deficit caused a more significant decrease of runoff on the N’zi from 1968 to 2004 (-49%) than N’zo of 1970 to 1993 (-27%). Moreover, the interannual fluctuation of rainfalls and runoffs is accompanied by stationnarity breaks in their series. Hubert procedure of segmentation reveals for rainfalls some breaks in 1966-67 and 1993-94 for N’zo and in 1968-69 the N’zi. Runoffs are affected by ruptures in 1980-81 and 1993-94 for N’zo and in 1968-69 for N’zi. Since 1994, runoff on the basin of the N’zo becomes surplus (+60% of 1994 to 2004) with rainfalls (+18% of 1994 to 2000) and one observes a faster groundwater recharge thanks to the depletion coefficient. On the other hand over N’zi watershed, rainfalls and runoffs remain still overdrawn and groundwater are not very sensitive to rainfalls variation

    Estimation des pluies journalières extrêmes supérieures à un seuil en climat tropical : cas de la Côte d'Ivoire

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    The extreme rainfalls are the weather hazards that cause much damage and many casualties. The estimation of extreme rainfall is therefore of great interest to anticipate disasters such as floods and allow thoughtful planning of the territory. This study proposes through the approach values above a threshold of analyzing the probability distribution of extreme rainfall in Côte d'Ivoire. The series excesses over a threshold of 44 rainfall stations were analyzed over the period 1942-2002. The statistical analysis highlights optimal thresholds estimation of extreme daily rainfall between 32 mm and 55 mm. The majority (34) series of daily rainfall exceeding a threshold are adjusted by the generalized PARETO distribution with a shape parameter (k) significantly negative. The uncertainty in a parameter (k) is very important and increases the estimation threshold. Moreover, the spatial analysis of decadal and centennial daily rainfall shows that the highest values are mainly on the coast between latitudes 4˚30' and 5˚30' North, in the extreme West in mountainous areas and central West

    Impact de la variabilité climatique sur les ressources hydriques des bassins de N’Zo et N’Zi en Côte d’Ivoire (Afrique tropicale humide)

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    This study aims to show the impact of climate variability on water resources of N’zo and N’zi watersheds. The reduced centered index shows a great interannual variability of rainfall which is organized alternately in a wet phase (1930-1966 for the N’zo and of 1930-1968 for the N’zi), a dry phase (1967 –1993 for the N’zo and 1969-2000 for the N’zi) and a new humid phase of 1994 to 2000 only for N’zo. The long rainfall deficit caused a more significant decrease of runoff on the N’zi from 1968 to 2004 (-49%) than N’zo of 1970 to 1993 (-27%). Moreover, the interannual fluctuation of rainfalls and runoffs is accompanied by stationnarity breaks in their series. Hubert procedure of segmentation reveals for rainfalls some breaks in 1966-67 and 1993-94 for N’zo and in 1968-69 the N’zi. Runoffs are affected by ruptures in 1980-81 and 1993-94 for N’zo and in 1968-69 for N’zi. Since 1994, runoff on the basin of the N’zo becomes surplus (+60% of 1994 to 2004) with rainfalls (+18% of 1994 to 2000) and one observes a faster groundwater recharge thanks to the depletion coefficient. On the other hand over N’zi watershed, rainfalls and runoffs remain still overdrawn and groundwater are not very sensitive to rainfalls variation
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