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    [Le sauropode dinosaurien Cetiosaurus OWEN dans le Bathonien (Jurassique Moyen) des Ardennes (NE France) : insulaire, mais pas nain]

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    Un os chevron provenant d'un calcaire oolithique du Bathonien inférieur des Ardennes (NE de la France) est rapporté au dinosaure sauropode Cetiosaurus OWEN, connu précédemment dans le Jurassique moyen d'Angleterre, à cause de son extrémité distale en baguette. C'est le premier indice bien attesté de la présence de Cetiosaurus en France. La présence de restes de Cetiosaurus à la fois dans l'Oxfordshire et dans les Ardennes s'explique par le fait que ces régions étaient situées sur la marge du Massif Londres-Brabant, terre émergée sur laquelle vivaient apparemment des populations de dinosaures. Contrairement au cas d'autres sauropodes dans des environnements insulaires, il n'y a pas de traces de nanisme chez les Cetiosaurus du Massif Londres-Brabant, probablement parce que cette terre émergée était connectée au Bouclier Fenno-Scandien, beaucoup plus vaste.A chevron bone from a Lower Bathonian oolitic limestone in the Ardennes (NE France) is referred to the sauropod dinosaur Cetiosaurus OWEN, previously known from the Middle Jurassic of England, on the basis of its rod-like distal end. This is the first well attested occurrence of Cetiosaurus in France. The presence of Cetiosaurus remains in the Bathonian of both Oxfordshire and the Ardennes is explainable by the fact that these regions were situated on the margin of the London-Brabant Massif land area, on which sauropod populations apparently lived. Contrary to the condition observed in other sauropods found in insular environments, there is no evidence of dwarfism in Cetiosaurus from the London-Brabant Massif, probably because this emergent area was connected to the much larger Fenno-Scandian Shield

    Les pratiques récréa-sportives en nature : enjeux de transmission, éducation et formation

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    Face aux valeurs traditionnelles, la réflexion sur la transition récréative (Corneloup, 2022) l’écologie corporelle (Andrieu 2009) ou le rapport socio-culturel au ralentissement (Lebreton, Gibout et Andrieu, 2020) est cette philosophie du corps vivant, immergé dans les milieux, afin d’éveiller la perception vécue à la vivacité des éléments du cosmos. Cette micro-écologie nous fait réfléchir à nos actions quotidiennes sur l’impact carbone, la gestion des déchets ou encore les vibrations internes ressenties dans notre corps, dans les pratiques corporelles. Face à l’accélération du monde, le concept de résonance d’Hartmut Rosa est venu modéliser les vibrations du contact au monde là où nous avons plutôt développer l’idée d’émersion du corps vivant dans la perception du corps vécu. La fluidité du monde contemporain se lie pour Rosa avec la possibilité de rester en contact avec le monde par sa résonance.Être davantage en résonance (Rosa, 2022, 30) implique une interaction et pas seulement une échoïsation : la tentation est grande de se replier sur une vie cellulaire et de recevoir l’écho du monde derrière la protection de nos écrans. L’interaction résonante (Rosa, 2022, 34) est très proche des recherches de Merleau-Ponty qui, dès les conférences de Mexico en 1949, développe l’idée que la perception est dans le monde.La lutte des associations animalistes, le développement des pratiques véganes, les modes de vie alternatifs, l'éco-formation, les architectures écologiques, la permaculture, le localisme des marchés,le retour en popularité des écosophies et leurs mises en œuvre via des stages de terrain ou d'initiation, les expériences pédagogiques de dépaysement ou de rupture via la nature pour des publics difficiles ou encore la sobriété énergétique sont autant de pratiques et de théories qui se complètent sans toujours être toutes mise en oeuvre par la même personne. Elles instruisent,chacune à leur manière, et beaucoup d’autres encore à côté, d’une mutation à l’œuvre des pratiques éducatives, (in)formatives et de transmission L'enjeu de l'atelier est ainsi de réfléchir à ces nouveaux modes de transmission, d'autoformations et de partages des expériences à partir des savoirs expérientiels et des cultures locales et situées, alternatives au colonialisme environnemental de l'anthropocène

    Un ptérosaure dans le Toarcien (Jurassique inférieur) des Ardennes (NE de la France)

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    Un tibia-fibula de ptérosaure est décrit en provenance de schistes argileux toarciens ("Marne de Flize") à proximité de la ville de Charleville-Mézières (Ardennes, NE de la France). La morphologie de cet élément, en particulier la fibula réduite partiellement fusionnée au tibia, suggère qu'il appartient au rhamphorhynchidé Dorygnathus, bien représenté dans les Posidonienschiefer d'Allemagne et aussi signalé dans le Toarcien de Nancy (Est de la France).A pterosaur tibia-fibula is described from Toarcian shales ("Marne de Flize") near the city of Charleville-Mézières (Ardennes, northeastern France). The morphology of this element, especially the reduced fibula partially fused to the tibia, suggests that it belongs to the rhamphorhynchid Dorygnathus, which is well represented in the Toarcian Posidonienschiefer of Germany and has also been reported from the Toarcian of Nancy (eastern France)

    A pterosaur from the Toarcian (Early Jurassic) of the Ardennes (northeastern France) [Un ptérosaure dans le Toarcien (Jurassique inférieur) des Ardennes (NE de la France)]

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    A pterosaur tibia-fibula is described from Toarcian shales ("Marne de Flize") near the city of Charleville-Mézières (Ardennes, northeastern France). The morphology of this element, especially the reduced fibula partially fused to the tibia, suggests that it belongs to the rhamphorhynchid Dorygnathus, which is well represented in the Toarcian Posidonienschiefer of Germany and has also been reported from the Toarcian of Nancy (eastern France)

    Activités sportives, récréatives et ludiques & développement des territoires

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    L’interrogation des enjeux territoriaux des pratiques sportives, ludiques et récréatives se pose à différentes échelles territoriales ainsi que sous de multiples angles d’approche. Du local au global, des quartiers de la relégation urbaine à ceux de la bourgeoisie, du rural à l’urbain en passant par le littoral ou la montagne, des pratiques organisées dans des lieux dédiés à celles se déployant dans des espaces non initialement pensés pour elles. Ces objets peuvent être saisis selon différentes focales et angles d’approches : logiques et stratégies d'acteurs, effets réciproques entre territoire et pratiques récréatives… Prenant appui sur des recherches empiriques originales, cet ouvrage « désombre » la question suggérée par son titre. Une vaste ambition, portée ici collectivement… Plan de l’ouvrage - Christophe GIBOUT, Genèse et ambition d’un projet collectif, pp. 7-16 - Charly MACHEMEHL, Guillaume PENEL & Christophe PECOUT, Sport, tourisme et urbanisme de la ville balnéaire : Dieppe, le Touquet et Deauville aux XIXe et XXe siècles, pp. 17-48 - Simone VALCKE, Les ports de plaisance au service de l’urbanisme littoral durable, pp. 49-59 - Ewan SONNIC, Deux pratiques récréatives pour une même organisation de l’espace par le tourisme et les loisirs : la navigation de plaisance et le ski alpin, pp. 61-87 - Michel CARRARD, « 100 ballons 2014 » Lecture critique d’une manifestation sportive ayant pour objet la commémoration du centenaire de la guerre 1914-1918, pp. 89-121 - Pascale MARCOTTE, Du mycotourisme et d’autres pratiques ludiques et gourmandes en forêt au Québec, pp. 123-145 - Guy VERSCHAVE, Christophe GIBOUT, Philippe CHAGNON & Laurent SCHIMPF, De la nature des orienteurs… L’exemple du Nord – Pas de Calais, pp. 147-181 - Marie-Cheree BELLENGER & Olivier SIROST, Dans le jardin de la métropole. Politiques végétales du vivre ensemble à Rouen, pp. 183-215 - Charlotte BIRKS, De la justification du choix des activités récréatives dans les espaces naturels, pp. 217-243 - Coralie LESSARD, Impact de configurations spatiales différenciées du sport licencié dans la ville sur la mixité sociale, pp. 245-280 - Thomas RIFFAUD, Stérilisation ou boîte de pétri ? La politique publique des espaces dédiés aux pratiques du graffiti et de la roule, pp. 281-296 - Bernard ANDRIEU & Lionel CHAVAROCHE, La cosmose urbaine : Le rooftoping, une géotopie des espaces corporels, pp. 297-312 - Présentation des auteurs, pp. 313-31

    Pêche récréative sur la Côte d'Opale : Quelles pratiques pour une meilleure gouvernance des littoraux ?

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    La recherche se focalisera sur les différentes formes de pêche récréative sur le rivage et dans la limite des deux milles nautiques, et ce sur la portion de la Côte d’Opale allant du cap Gris Nez au nord à Equihen au sud. L’objectif final est de contribuer à une meilleure gouvernance des pratiques, qui permettrait de concilier au mieux préservation des ressources et maintien d’activités traditionnelles faisant l’objet d’un fort attachement local. Pour ce faire, l’équipe mobilisera la compétence des chercheurs de plusieurs équipes, universitaires ou pas : TVES, pour les sciences sociales ; le LISIC, pour les sciences de l’ingénieur ; le LARJ pour le droit ; le GEMEL pour l’écologie du littoral. Quatre actions formant système seront développées au cours des 6 semestres de la recherche. L’action A a pour objectif, à travers un travail effectué essentiellement par entretiens semi-directifs menés auprès d’acteurs très variés (pêcheurs, environnementalistes, personnel du Parc Naturel Marin, de la DDTM, etc.), de recueillir le maximum d’informations sur la situation, les aspirations et desiderata des uns et des autres, les conflits d’usage, etc. L’action B, nourrie en partie des résultats de l’action A, permettra, grâce à des prises de vues aériennes (ULM, drone en vol stationnaire, perche...), d’avoir une vision plus exacte de la fréquentation des lieux de pêche récréative, essentiellement pour la bande des 2 milles, la pêche sur l’estran étant mieux connue. Le LISIC produira une méthodologie de traitement automatisé des images. L’action C, jamais menée sur ce type d’espace et de pratiques, vise à produire une évaluation économique des bénéfices marchands et non marchands générés par des activités, marchandes et non marchandes, liée à la pêche récréative. Les bénéfices marchands seront évalués à l’aide de la « méthode des effets » tandis que l’évaluation des bénéfices non marchands s’appuiera sur des méthodes issues de l’économie de l’environnement, notamment la méthode des coûts de transport. L’action D constitue la dernière phase de la recherche, celle vers laquelle convergent les trois autres actions. Des focus groups rassembleront un éventail large de personnes concernées directement ou indirectement par les pratiques de pêche récréative prises en compte. Ils permettront, en plusieurs étapes, de produire des cartes des pratiques sur la zone considérée et de mettre en évidence les logiques différentes et les conflits d’usages. Ils serviront aussi de préparation à l’atelier qui réunira chercheurs et parties prenantes et construira des scenarii pour l’avenir de la pêche de loisir sur le rivage et la bande des deux milles nautiques. Outre ces scenarii – plus ou moins optimistes, plus ou moins consensuels – seront fournis un guide d’aide à la concertation ainsi que des fiches pour chaque type d’acteur exposant leur position et leur logique

    Logiques d’appropriation et politiques de l’espace urbain : jeunes skateurs dans la ville de La Plata en Argentine

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    International audienceThe purpose of this article is to describe and analyse the forms of appropriation of urban space through the informal practice of skateboarding. Our hypothesis is that this pastime, which basically unites youth, is not as futile as it appears but rather signifies a political act that leads to the consideration of these protagonists as citizens. Semi-directional interviews and field observations of these stakeholders in the town of La Plata in Argentina have made it possible to complete a socio-anthropology of skateboarding and to reveal the logics of appropriating space – especially streets – which create tension with other citizens and various public institutions.L’objectif de cet article consiste à décrire et analyser les formes d’appropriation de l’espace urbain à travers la pratique informelle du skateboard. Nous posons comme hypothèse que cette pratique de loisirs, qui rassemble essentiellement des jeunes, n’est pas si futile qu’elle y paraît mais signe un acte politique qui invite à penser ces protagonistes comme des citoyens. Des entretiens semi-directifs et des observations de terrain de ces acteurs de la ville de La Plata en Argentine ont permis de réaliser une socio-anthropologie du skateboard et de déceler les logiques d’appropriation de l’espace – en particulier de la rue – qui créent des tensions avec d’autres citoyens et diverses institutions publiques

    La situation délibérative dans le débat public

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    Le débat public est à la fois nécessaire pour la démocratie et souvent inefficace dans ses mises en œuvre. Ainsi, les débats politiques télévisés sont, la plupart du temps, détournés en opérations de communication, et les NTIC nous proposent des forums qui se contentent de juxtaposer des opinions. L'efficacité du débat public résiderait donc, plutôt, dans la légitimité conférée au citoyen et dans l'impact de sa parole sur les processus décisionnels. Se pose ainsi le besoin d'une réflexion sur la situation délibérative dans le débat public. Motivé par les questions de la vulgarisation scientifique, le CEDP s'est positionné sur une problématique de l'usage qui renverse le schéma traditionnel de la communication. D'une démarche d'interrogation sur le public, il est passé à un positionnement théorique qui interroge le questionnement de ce même public. De nouvelles méthodes de débat public sont recherchées. Celui-ci apparaît alors comme la technique générique de production d'une « efficacité sociale » des usages de la science. À partir de trois acteurs qui, dans l'interrelation nouvelle proposée, sont légitimés (le public, le politique, l'expert), le laboratoire s'est attaché à mettre au point un protocole – les Rencontres Délibératives® – visant à rendre le grand public plus apte au débat sur la science. Le CEDP a décliné le modèle « Rencontres Délibératives » dans des champs diversifiés. Un répertoire de méthodologies employées, en fonction du champ social considéré, a été constitué. Nous avons alors abordé le problème de la propagation des savoirs et de leur appropriation par le public. Se pose aujourd'hui la question du débat public comme « apprentissage social » permettant aux publics le passage de la participation à la délibération. Ce questionnement appelle, de nos jours, une approche pluridisciplinaire. Les contributions nombreuses de ce colloque participent, en théorie et en pratique, à la constitution de cet objet scientifique
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