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    L'action des agents atmosphériques (weathering) sur des ossements brûlés : approche expérimentale

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    International audienc

    Économie alimentaire et environnement en Quercy au Paléolithique. Étude des assemblages fauniques de la séquence des Fieux (Lot).

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    The site of Les Fieux (Miers, Lot, France) offers a long stratigraphic sequence for Palaeolithic (late OIS 4 to OIS 2) and gives the opportunity to understand subsistence behaviour of Neandertals et Modern human, in particularly concerning the acquisition and exploitation of faunal resources. The study of bone samples from the different archaeological levels shows the predominance of bison, and red deer, in Middle Palaeolithic fauna, and reindeer, and horse-bison, in the ones of Upper Palaeolithic. This evolution is due to climate changes, with a cooler period which starts at the beginning of Upper Palaeolithic. Taphonomy and zooarchaeological approaches show repeating occupations of the site by Neandertals for seasonal hunting, and its utilization by carnivores (hyaena, wolf and fox) for denning during the Middle Palaeolithic. For Upper Palaeolithic, the occupations goals are still the purchase of ungulates, but the territory exploited is bigger according to the raw materials and the site corresponding more to a shelter than a kill site because of the evolution of its topography.Le gisement des Fieux (Miers, Lot, France) offre une longue séquence stratigraphique pour le Paléolithique (fin OIS 4 à OIS 2) et permet d’appréhender les comportements de subsistance des Néandertaliens et des Hommes anatomiquement modernes, notamment leurs stratégies d’acquisition et d’exploitation des ressources animales. L’étude des ensembles osseux des différents niveaux archéologiques met en évidence la prépondérance du Bison puis du Cerf dans l’économie alimentaire des Néandertaliens et celle du Renne, suivi du Cheval et du Bison au sein des faunes chassées par l’Homme moderne. L’évolution dans les taxons exploités par ces deux humanités est liée aux changements climatiques perçus tout au long de la séquence, qui montrent un net refroidissement à partir du début du Paléolithique supérieur. Les approches taphonomiques et archéozoologiques montrent une occupation répétée du site par les Néandertaliens dans le cadre d’épisodes de chasse, à caractère saisonnier, ainsi qu’une utilisation du site comme tanière par certains carnivores (Hyène, Loup et Renard) pour les niveaux du Paléolithique moyen. Pour le Paléolithique supérieur, les occupations ont également pour objectif l’acquisition de ressources animales, mais le territoire exploité par les groupes humains est plus vaste d’après les matières premières et le site est utilisé comme abri et non plus comme site d’abattage en raison de l’évolution de sa topographie

    La question des os brûlés dans les sites du Paléolithique

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    La présence d’ossements brûlés confère à certains sites du Paléolithique une certaine spécificité sans qu’il soit toujours aisé d’en inférer l’origine. Une série d’expériences réalisées dans le cadre de l’ACI « Economie des combustibles au Paléolithique » a permis de définir les propriétés combustibles de l’os et de caractériser les restes osseux issus de la combustion. Ce travail a été complété par des expériences visant à évaluer l’incidence des processus post-dépositionnels sur les résidus osseux brûlés. Sur la base de ces résultats, trois indices relatifs à la fréquence des portions spongieuses, à l’intensité de la fragmentation et à l’intensité de la combustion sont proposés pour décrire et interpréter les assemblages osseux brûlés. L’analyse multivariée menée sur différents ensembles archéologiques pris comme référence permet de différencier trois grandes classes (« combustible », « non combustible » et « combustible/entretien ») sur lesquelles repose le modèle discriminant. Ce modèle, constitue une base de réflexion pour l’étude des sites à os brulés.Burnt bone remains are found from many Palaeolithic sites but there may be several explanations for their presence. Laboratory experiments were set up in order to define the combustible properties of bones and to characterize the bone remains resulting from combustion. Further experiments have allowed to precise the effect of post-depositionnal agents on burnt bones. On the basis of these results, three indices relating to the frequency of the cancellous portions, the intensity of fragmentation and the intensity of combustion are proposed to describe and interpret the burned bone assemblages. The multivariate analysis carried out on a sample of Paleolithic archaeological assemblages makes it possible to differentiate three main categories (fuel, non-fuel and fuel/cleaning) which serve as the basis for a statistical model which will allow to propose new interpretations of the burned assemblages

    Diversité des productions lithiques du Paléolithique moyen récent (OIS 4-OIS 3) : enquête sur le rôle des facteurs environnementaux, fonctionnels et culturels

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    National audienceLes avancées en technologie lithique et la mise en commun des données techno-économiques disponibles pour les industries lithiques du Paléolithique moyen récent mettent en évidence une réelle diversité des industries plutôt qu’une variabilité de celles-ci. Parallèlement, les analyses archéozoologiques se sont multipliées et l’intérêt pour les études fonctionnelles s’est accru. La reconnaissance et la caractérisation des différents comportements des Néandertaliens tiennent compte dorénavant de l’ensemble des facteurs susceptibles d’influencer la production lithique. Si différentes hypothèses ont été proposées pour expliquer cette diversité, il est aujourd’hui admis qu’elle ne relève pas d’un facteur unique. Une synthèse des données environnementales, archéozoologiques, technologiques et fonctionnellesrécentes disponibles pour des gisements du SudOuest de la France et du Nord de l’Espagne datant des OIS 4 et 3 semble indiquer que, si l’environnement, au sens large, peut jouer le rôle de facteur limitant, les Néandertaliens ont su s’affranchir d’éventuelles contraintes en adaptant notamment leurs comportements aux ressources animales et à la matière première disponible et en mettant aussi à profit certaines caractéristiques topographiques du milieu. En effet, si l’environnement physique conditionne le type de faune et la flore, il ne dicte pas à lui seul les stratégies d’acquisition et les modalités utilisées pour le traitement des carcasses animales et des matières végétales, qui semblent aussi relever des choix humains attachés aux traditions culturelles du groupe. La diversité technique observée apparaîtrait donc comme le reflet de traditions distinctes entre les différents groupes néandertaliens qui ont occupé l’Europe du Sud-Ouest à la fin du Paléolithique moyen et non comme le résultat de simples contraintes environnementales ou fonctionnelles
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