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La protection du savoir traditionnel comme partie intĂ©grante dâune nouvelle approche de la propriĂ©tĂ© intellectuelle
Cet article, Ă travers une analyse des caractĂ©ristiques du savoir traditionnel et du cadre juridique international de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, montre que le savoir traditionnel des peuples autochtones ne peut pas ĂȘtre protĂ©gĂ© par le systĂšme actuel de propriĂ©tĂ© intellectuelle, tel que dĂ©fini notamment dans l'Accord sur les ADPIC, bien qu'il soit reconnu fondamental pour la conservation de la diversitĂ© biologique comme dans la Convention sur la DiversitĂ© Biologique. Dans ce contexte de normes antinomiques, cet article explore les perspectives d'avenir de la protection des droits des peuples autochtones en matiĂšre de propriĂ©tĂ© intellectuelle, et envisage la mĂ©diation pour aller au-delĂ de l'incompatibilitĂ© manifeste des deux sphĂšres
La conformitĂ© de lâobligation contractuelle des travailleurs agricoles de maintenir un lien fixe avec leur employeur avec lâarticle 46 de la Charte des droits et libertĂ©s de la personne du QuĂ©bec interprĂ©tĂ©e Ă la lumiĂšre du droit international
Le Québec reçoit chaque année un nombre croissant de travailleurs agricoles
temporaires, Ă travers deux programmes : le Programme des travailleurs agricoles
saisonniers (principalement Mexicains) et le Programme des travailleurs peu qualifiés
(pour lâinstant GuatĂ©maltĂšques). Une de leurs caractĂ©ristiques communes est le lien fixe
Ă lâemployeur imposĂ© aux travailleurs. Cette recherche analyse la conformitĂ© de cette
disposition avec lâarticle 46 de la Charte quĂ©bĂ©coise qui garantit le droit Ă des conditions
de travail justes et raisonnables. Un examen des effets du lien fixe démontre que celui-ci
établit une dépendance forte des travailleurs envers leur employeur, aux niveaux légal
(du fait de la possibilité du rapatriement anticipé en cas de problÚmes liés au travail ou
au comportement), financier (dû à la nomination des travailleurs année aprÚs année et au
dépÎt de sécurité imposé aux travailleurs guatémaltÚques) et psychologique (soumission,
crainte). LâinterprĂ©tation de lâarticle 46 Ă la lumiĂšre du droit international des droits de la
personne met en évidence la non conformité du lien fixe avec cette disposition. Or si
lâobjectif de cette mesure est de retenir la main-dâoeuvre dans le secteur agricole, il serait
plus juste et raisonnable dâamĂ©liorer les conditions de travail de cette main-dâoeuvre
plutĂŽt que de lâasservir.Each year the province of Quebec receives an increasing number of temporary farm
workers through two programs: the Seasonal Agricultural Workers Program (mainly
Mexican workers) and the Low-Skill Temporary Workers Program (with Guatemalan
workers). These programs share a common characteristic: the workersâ permits are tied
to an employer. This research analyses the compliance of the bonded-work permit with
article 46 of the Quebec Charter, which guarantees the right to just and reasonable
working conditions. An analysis of the effects of the work-tied permit shows that it
creates a huge dependence of the workers vis-Ă -vis their employers â legally (due to the
possibility of anticipated repatriation for work or behaviour related problems),
financially (among other things because of the naming practise) and mentally
(submission, fear). The interpretation of article 46 in light of international human rights
law shows that tied-work permits violate that provision. If the objective of the bonded
characteristic of the work permit is to retain a labour force, it would be much more just
and reasonable to improve working conditions rather than to enslave workers
Less effective selection leads to larger genomes
International audienceThe evolutionary origin of the striking genome size variations found in eukaryotes remains enigmatic. The effective size of populations, by controlling selection efficacy, is expected to be a key parameter underlying genome size evolution. However, this hypothesis has proved difficult to investigate using empirical datasets. Here, we tested this hypothesis using twenty-two de novo transcriptomes and low-coverage genomes of asellid isopods, which represent eleven independent habitat shifts from surface water to resource-poor groundwater. We show that these habitat shifts are associated with higher transcriptome-wide dN/dS. After ruling out the role of positive selection and pseudogenization, we show that these transcriptome-wide dN/dS increases are the consequence of a reduction in selection efficacy imposed by the smaller effective population size of subterranean species. This reduction is paralleled by an important increase in genome size (25% increase on average), an increase also confirmed in subterranean decapods and mollusks. We also control for an adaptive impact of genome size on life history traits but find no correlation between body size, or growth rate, and genome size. We show instead that the independent increases in genome size measured in subterranean isopods are the direct consequence of increasing invasion rates by repeated elements, which are less efficiently purged out by purifying selection. Contrary to selection efficacy, polymorphism is not correlated to genome size. We propose that recent demographic fluctuations and the difficulty to observe polymorphism variations in polymorphism-poor species can obfuscate the link between effective population size and genome size when polymorphism data is used alone
Droit international des droits de la personne et travailleurs migrants temporaires au Canada : font-ils bon ménage ?
Présentation audio du 13 octobre 2009, dans le cadre des séminaires étudiants au CRDP "Sécurité, normativités et mondialisation 2009-2010". Anne-Claire Gayet, étudiante à la maßtrise en droit international à l'Université de Montréal.[à l'origine dans / Was originally part of : CRDP - Droit et nouveaux rapports sociaux
La conformité des conditions de travail des travailleurs agricoles migrants au Québec avec l'article 46 de la Charte des droits et libertés de la personne interprété à la lumiÚre du droit international
Since the 1990â s, Canada has received an increasing number of temporary migrant workers, including farm workers. In Quebec, these farm workers are mainly recruited through two programs : the Seasonal Agricultural Workers Program (mainly Mexican workers) and the Low-Skill Temporary Workers Program (with Guatemalan workers until 2010). These programs impose tied-work permits to employers. They are monitored and implemented by FERME, the Foundation of Enterprises for the Recruitment of Foreign Labour. This research analyses the compliance of the working conditions of farm migrant workers, as monitored by FERME and implemented by the employers with article 46 of the Quebec Charter, which guarantees the right to just and reasonable working conditions. This analysis highlights the workersâ huge dependence vis-Ă -vis their employers â legally, financially and mentally. This dependence leads to abuses from employers, and gives rise to violations of article 46 of the Quebec Charter. The interpretation of article 46 in light of international human rights law enhances the understanding of article 46 and its interpretative impact. It also confers a greater value to this social and economic right. Tied-work permits were originally established in order to retain labour force in the agricultural sector, but they have become vectors of increased vulnerabilization for migrant workers. Against this backdrop, this article purports to raise awareness regarding the lack of compliance of some migrant workersâ working conditions with human rights instruments, in Quebec and beyond.Depuis les annĂ©es 1990, le Canada reçoit un nombre croissant de travailleurs migrants temporaires, parmi lesquels des travailleurs agricoles. Au QuĂ©bec, ces derniers sont surtout recrutĂ©s Ă travers deux programmes : le Programme des travailleurs agricoles saisonniers (principalement mexicains) et le Programme des travailleurs peu qualifiĂ©s (surtout guatĂ©maltĂšques jusquâen 2010). Ces deux programmes, qui imposent aux travailleurs un lien fixe avec leur employeur, sont gĂ©rĂ©s et mis en oeuvre par la Fondation des entreprises en recrutement de main-dâoeuvre Ă©trangĂšre (FERME). Cet article vise Ă analyser la conformitĂ© des conditions de travail des travailleurs agricoles migrants, telles que supervisĂ©es par FERME et garanties par les employeurs quĂ©bĂ©cois, avec lâarticle 46 de la Charte quĂ©bĂ©coise, qui garantit le droit Ă des conditions de travail justes et raisonnables. Cette analyse met en lumiĂšre une forte dĂ©pendance des travailleurs envers leur employeur aux niveaux lĂ©gal, financier et psychologique. Cette dĂ©pendance est Ă lâorigine dâabus de la part de certains employeurs, desquels dĂ©coulent des violations de lâarticle 46 de la
Charte quĂ©bĂ©coise. LâinterprĂ©tation de cet article Ă la lumiĂšre du droit international des droits de la personne vient enrichir le contexte interprĂ©tatif de cette disposition et confĂ©rer une importance plus grande Ă ce droit Ă©conomique et social. Alors que le lien fixe avec lâemployeur a Ă©tĂ© Ă©tabli afin de retenir la main-dâoeuvre dans le secteur agricole, il devient un vecteur de vulnĂ©rabilisation accrue de ces travailleurs. Dans ce contexte, lâarticle se veut un jalon dans la prise de conscience de la non conformitĂ© du traitement de certains travailleurs agricoles migrants aux instruments des droits de la personne, en particulier, mais pas uniquement, au QuĂ©bec.Gayet Anne-Claire. La conformitĂ© des conditions de travail des travailleurs agricoles migrants au QuĂ©bec avec l'article 46 de la Charte des droits et libertĂ©s de la personne interprĂ©tĂ© Ă la lumiĂšre du droit international. In: Revue QuĂ©bĂ©coise de droit international, volume 23-2, 2010. pp. 125-186
La conformité des conditions de travail des travailleurs agricoles migrants au Québec avec l'article 46 de la Charte des droits et libertés de la personne interprété à la lumiÚre du droit international
Since the 1990â s, Canada has received an increasing number of temporary migrant workers, including farm workers. In Quebec, these farm workers are mainly recruited through two programs : the Seasonal Agricultural Workers Program (mainly Mexican workers) and the Low-Skill Temporary Workers Program (with Guatemalan workers until 2010). These programs impose tied-work permits to employers. They are monitored and implemented by FERME, the Foundation of Enterprises for the Recruitment of Foreign Labour. This research analyses the compliance of the working conditions of farm migrant workers, as monitored by FERME and implemented by the employers with article 46 of the Quebec Charter, which guarantees the right to just and reasonable working conditions. This analysis highlights the workersâ huge dependence vis-Ă -vis their employers â legally, financially and mentally. This dependence leads to abuses from employers, and gives rise to violations of article 46 of the Quebec Charter. The interpretation of article 46 in light of international human rights law enhances the understanding of article 46 and its interpretative impact. It also confers a greater value to this social and economic right. Tied-work permits were originally established in order to retain labour force in the agricultural sector, but they have become vectors of increased vulnerabilization for migrant workers. Against this backdrop, this article purports to raise awareness regarding the lack of compliance of some migrant workersâ working conditions with human rights instruments, in Quebec and beyond.Depuis les annĂ©es 1990, le Canada reçoit un nombre croissant de travailleurs migrants temporaires, parmi lesquels des travailleurs agricoles. Au QuĂ©bec, ces derniers sont surtout recrutĂ©s Ă travers deux programmes : le Programme des travailleurs agricoles saisonniers (principalement mexicains) et le Programme des travailleurs peu qualifiĂ©s (surtout guatĂ©maltĂšques jusquâen 2010). Ces deux programmes, qui imposent aux travailleurs un lien fixe avec leur employeur, sont gĂ©rĂ©s et mis en oeuvre par la Fondation des entreprises en recrutement de main-dâoeuvre Ă©trangĂšre (FERME). Cet article vise Ă analyser la conformitĂ© des conditions de travail des travailleurs agricoles migrants, telles que supervisĂ©es par FERME et garanties par les employeurs quĂ©bĂ©cois, avec lâarticle 46 de la Charte quĂ©bĂ©coise, qui garantit le droit Ă des conditions de travail justes et raisonnables. Cette analyse met en lumiĂšre une forte dĂ©pendance des travailleurs envers leur employeur aux niveaux lĂ©gal, financier et psychologique. Cette dĂ©pendance est Ă lâorigine dâabus de la part de certains employeurs, desquels dĂ©coulent des violations de lâarticle 46 de la
Charte quĂ©bĂ©coise. LâinterprĂ©tation de cet article Ă la lumiĂšre du droit international des droits de la personne vient enrichir le contexte interprĂ©tatif de cette disposition et confĂ©rer une importance plus grande Ă ce droit Ă©conomique et social. Alors que le lien fixe avec lâemployeur a Ă©tĂ© Ă©tabli afin de retenir la main-dâoeuvre dans le secteur agricole, il devient un vecteur de vulnĂ©rabilisation accrue de ces travailleurs. Dans ce contexte, lâarticle se veut un jalon dans la prise de conscience de la non conformitĂ© du traitement de certains travailleurs agricoles migrants aux instruments des droits de la personne, en particulier, mais pas uniquement, au QuĂ©bec.Gayet Anne-Claire. La conformitĂ© des conditions de travail des travailleurs agricoles migrants au QuĂ©bec avec l'article 46 de la Charte des droits et libertĂ©s de la personne interprĂ©tĂ© Ă la lumiĂšre du droit international. In: Revue QuĂ©bĂ©coise de droit international, volume 23-2, 2010. pp. 125-186
DaniÚle Lochak et Carine Fouteau, Immigrés sous contrÎle. Les droits des étrangers : un état des lieux, Paris, le Cavalier Bleu, 2008
Gayet Anne-Claire. DaniÚle Lochak et Carine Fouteau, Immigrés sous contrÎle. Les droits des étrangers : un état des lieux, Paris, le Cavalier Bleu, 2008. In: Revue Québécoise de droit international, volume 21-1, 2008. pp. 477-480
LA CONFORMITĂ DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES TRAVAILLEURS AGRICOLES MIGRANTS AU QUĂBEC AVEC LâARTICLE 46 DE LA CHARTE DES DROITS ET LIBERTĂS DE LA PERSONNE INTERPRĂTĂ Ă LA LUMIĂRE DU DROIT INTERNATIONAL
Depuis les annĂ©es 1990, le Canada reçoit un nombre croissant de travailleurs migrants temporaires, parmi lesquels des travailleurs agricoles. Au QuĂ©bec, ces derniers sont surtout recrutĂ©s Ă travers deux programmes : le Programme des travailleurs agricoles saisonniers (principalement mexicains) et le Programme des travailleurs peu qualifiĂ©s (surtout guatĂ©maltĂšques jusquâen 2010). Ces deux programmes, qui imposent aux travailleurs un lien fixe avec leur employeur, sont gĂ©rĂ©s et mis en oeuvre par la Fondation des entreprises en recrutement de main-dâoeuvre Ă©trangĂšre (FERME). Cet article vise Ă analyser la conformitĂ© des conditions de travail des travailleurs agricoles migrants, telles que supervisĂ©es par FERME et garanties par les employeurs quĂ©bĂ©cois, avec lâarticle 46 de la Charte quĂ©bĂ©coise, qui garantit le droit Ă des conditions de travail justes et raisonnables. Cette analyse met en lumiĂšre une forte dĂ©pendance des travailleurs envers leur employeur aux niveaux lĂ©gal, financier et psychologique. Cette dĂ©pendance est Ă lâorigine dâabus de la part de certains employeurs, desquels dĂ©coulent des violations de lâarticle 46 de la Charte quĂ©bĂ©coise. LâinterprĂ©tation de cet article Ă la lumiĂšre du droit international des droits de la personne vient enrichir le contexte interprĂ©tatif de cette disposition et confĂ©rer une importance plus grande Ă ce droit Ă©conomique et social. Alors que le lien fixe avec lâemployeur a Ă©tĂ© Ă©tabli afin de retenir la main-dâoeuvre dans le secteur agricole, il devient un vecteur de vulnĂ©rabilisation accrue de ces travailleurs. Dans ce contexte, lâarticle se veut un jalon dans la prise de conscience de la non conformitĂ© du traitement de certains travailleurs agricoles migrants aux instruments des droits de la personne, en particulier, mais pas uniquement, au QuĂ©bec.Since the 1990âs, Canada has received an increasing number of temporary migrant workers, including farm workers. In Quebec, these farm workers are mainly recruited through two programs: the Seasonal Agricultural Workers Program (mainly Mexican workers) and the Low-Skill Temporary Workers Program (with Guatemalan workers until 2010). These programs impose tied-work permits to employers. They are monitored and implemented by FERME, the Foundation of Enterprises for the Recruitment of Foreign Labour. This research analyses the compliance of the working conditions of farm migrant workers, as monitored by FERME and implemented by the employers with article 46 of the Quebec Charter, which guarantees the right to just and reasonable working conditions. This analysis highlights the workersâ huge dependence vis-Ă -vis their employers â legally, financially and mentally. This dependence leads to abuses from employers, and gives rise to violations of article 46 of the Quebec Charter. The interpretation of article 46 in light of international human rights law enhances the understanding of article 46 and its interpretative impact. It also confers a greater value to this social and economic right. Tied-work permits were originally established in order to retain labour force in the agricultural sector, but they have become vectors of increased vulnerabilization for migrant workers. Against this backdrop, this article purports to raise awareness regarding the lack of compliance of some migrant workersâ working conditions with human rights instruments, in Quebec and beyond
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