19 research outputs found

    Screening phytochimique de quelques plantes médicinales ivoiriennes utilisées en pays Krobou (Agboville, Côte-d’Ivoire)

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    Une étude ethnomédicinale réalisée chez les Krobou, une ethnie du Département d’Agboville (Côte-d’Ivoire), a montré que 27 tradithérapeutes utilisent 18 espèces de la flore ivoirienne, pour combattre différentes pathologies. Diverses parties de la plante (écorces de racine et de tige, feuilles, fruits, graines et tubercules) sont utilisées pour la préparation des recettes médicamenteuses. Ces recettes, monospécifiques en général, nécessitent divers modes de préparation (décoction, expression, infusion, macération, pétrissage, pilage, pulvérisation, ramollissement, torréfaction et trituration). On note divers modes d’administration des médicaments : ablution, application locale, badigeonnage, bain de vapeur, boisson, instillations buccales, nasales, vaginales et purges. Les tests tri phytochimiques réalisés sur 3 extraits (éthérique, méthanolique et aqueux) ont révélé que les différentes drogues renferment des stérols, polyterpènes, polyphénols, flavonoïdes, tanins catéchiques, alcaloïdes et des saponosides, qui leur confèrent les propriétés thérapeutiques diverses.An ethnomedicinal study carried out at Krobou, an ethnic group in the Department of Agboville (Côte-d’Ivoire) showed that 27 traditional doctors use 18 ivorian plants species to cure people to different pathologies. Various parts of the plant (barks of root and stem, sheets, fruits, seeds and tubers) are used to prepare the medicamentous receipts. These receipts which are generally monospecific, require different preparation modes (decoction, expression, infusion, soaking, kneading, pounding, crushing, softening, rousting and trituration). We note several administration modes of those medicines : washing, application on the skin, painting, steam bath, drinking, oral, nasal, vaginal instillations and purges. The tri phytochemical tests of three extracts (etheric, methanolic and aqueous) revealed that the different drugs contain sterols, polyterpenes, polyphenols, flavonoids, tannins, alkaloids and saponosideswhich give these medicines several healing properties.Keywords: Agboville, chemical Components, Côte-d’Ivoire, Ethnomedicine, Krobou, Phytochemistr

    Analyse phytochimique et évaluation de la toxicité aiguë par voie orale chez des rats de l’extrait total aqueux des feuilles de Abrus precatorius Linn (Fabaceae)

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    Abrus precatorius est reconnue en médecine traditionnelle pour ses nombreuses vertus thérapeutiques. En Côte d’Ivoire, les feuilles sont utilisées dans une boisson pour le traitement des troubles gynécoobstétriques. Au Nigeria, le décocté des feuilles est utilisé dans le traitement du diabète. Des travaux antérieurs sur la plante ont mis en évidence la présence de l’abrine qui est un composé chimique toxique contenu dans les feuilles et dans les graines. L’intérêt de l’utilisation des feuilles de Abrus precatorius exige qu’une approche de sa toxicité puisse être entreprise en vue d’évaluer son innocuité chez l’homme. La présente étude a consisté évaluer la toxicité aiguë par voie orale de l’extrait total aqueux des feuilles de Abrus precatorius (ETAAP) chez des rats. Une analyse phytochimique basée sur des réactions de coloration et/ou de précipitation a été effectué afin d’identifier les composés chimiques présent dans l’extrait. La Dose Létale 50 (DL50) a été déterminée et les animaux ont été observés durant 14 jours après un gavage unique à des doses de 5 mg/kg, 50 mg/kg, 300 mg/kg, 2000 mg/kg et 5000 mg/kg de poids corporels (pc) contre un témoin. La DL50 obtenue a été supérieure à 5000 mg/kg de pc, aucune mortalité et aucun signe clinique de toxicité n’a été observé chez tous les animaux. Cette étude révèle que l’ETAAP est non toxique par voie orale chez des rats. L’analyse phytochimique a montré une hétérogénéité de groupes chimiques (alcaloïdes, tanins, flavones, coumarines, saponines, stérols, triterpènes et des composés réducteurs) dont la présence dans l’extrait pourrait être responsable des propriétés thérapeutiques attribuées à Abrus precatorius.Mot clés : Abrus precatorius L, médecine traditionnelle, innocuité, DL50

    Plants used traditionally to treat malaria in Brazil: the archives of Flora Medicinal

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    The archives of Flora Medicinal, an ancient pharmaceutical laboratory that supported ethnomedical research in Brazil for more than 30 years, were searched for plants with antimalarial use. Forty plant species indicated to treat malaria were described by Dr. J. Monteiro da Silva (Flora Medicinal leader) and his co-workers. Eight species, Bathysa cuspidata, Cosmos sulphureus, Cecropia hololeuca, Erisma calcaratum, Gomphrena arborescens, Musa paradisiaca, Ocotea odorifera, and Pradosia lactescens, are related as antimalarial for the first time in ethnobotanical studies. Some species, including Mikania glomerata, Melampodium divaricatum, Galipea multiflora, Aspidosperma polyneuron, and Coutarea hexandra, were reported to have activity in malaria patients under clinical observation. In the information obtained, also, there were many details about the appropriate indication of each plant. For example, some plants are indicated to increase others' potency. There are also plants that are traditionally employed for specific symptoms or conditions that often accompany malaria, such as weakness, renal failure or cerebral malaria. Many plants that have been considered to lack activity against malaria due to absence of in vitro activity against Plasmodium can have other mechanisms of action. Thus researchers should observe ethnomedical information before deciding which kind of screening should be used in the search of antimalarial drugs
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