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    Lois d'échelle et transitions fractal – non fractal en géographie

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    Le concept de transition fractal – non fractal fut inventé par l'astrophysicien L. Nottale. Il est basé sur le constat que le monde est globalement scalairement organisé. Celle-ci se manifeste localement sur des gammes scalaires assez courtes. Cela implique nécessairement l'existence de passages d'états non fractals (indépendance d'échelle) à des états fractals (dépendance). Cette transition exprime donc la condition de possibilité de la fractalité. Nous établirons trois des lois possibles de transition fractal – non fractal qui seront ajustées à des cas tirés de la géographie (urbaine, physique) dans l'optique de montrer le caractère central, pour toute la géographie, de ces structurations scalaires

    Comparaison entre la classification de Horton et la classification ascendante hiérarchique des confluences.: Application au bassin amont des Gardons

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    L'objectif de cet article est de proposer une caractérisation géométrique des réseaux hydrographiques à partir de l'exemple du bassin versant des Gardons (données CARTHAGE de l'IGN). Une telle caractérisation existe depuis, au moins, 1945, date à laquelle R. E. Horton mit au point sa classification par ordre. Toutefois, celle-ci est loin d'être pratique, car elle n'aboutit pas à des grandeurs caractéristiques claires permettant la différenciation des réseaux. Pour arriver à établir ces grandeurs, une nouvelle classification est proposée dans cet article. Elle permettra, entre autres, de définir quatre grandeurs caractéristiques

    Formal characterization of multi-scale geographical structures in relativity of scale : examples in physical geography, urban geography, geohistory and stand geography

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    La caractéristique la plus évidente de l’interface terrestre est son hétérogénéité. Phénoménologiquement, celle-ci, anthropique ou naturelle, transparaît de limites qui définissent les formes déployées dans l’espace géographique. Ces limites sont certes dues à une dynamique temporelle, tout autant que à une dynamique scalaire. Celle-ci se manifeste dans les rapports possibles et changeant existant entre échelles dans la mesure où tout échelle ne peut se concevoir que comme relative à une autre servant de référence. Ceci conduit à la relativité d’échelle (R.E.) qui devrait permettre de définir intrinsèquement l’espace géographique. Le premier objectif est de montrer la possibilité d’utiliser la R.E. en géographie. Au coeur de la R.E., on trouve la géométrie fractale qui reste indispensable pour essayer de comprendre l’organisation scalaire du monde. Jusqu’à présent les fractales n’étaient utilisées que comme un outil de description plus ou moins pertinent. En R.E., les formes fractales deviennent une conséquence d’un espace formel intrinsèquement irrégulier. La fractalité peut donc être une voie de compréhension du monde utilisant l’espace de ses échelles, c’est-à-dire de ses résolutions. L’objectif central de cette étude est donc de construire une méthodologie fractale générale nécessaire à l’étude d’une morphologie quelconque à travers divers exemples issus de la géographie physique, de la géographie urbaine, de la géohistoire et de la géographie du peuplement. L’objectif final est d’aboutir à des solutions formelles accessibles à une large communauté de géographes, ce qui n’est pas le cas de la théorie de la R.E. dans son formalisme actuel. D’un point de vue épistémologique, le développement en géographie de la R.E. pose la question de la renaturalisation de cette discipline des Sciences humaines et sociales et de sa constitution en science analytique, donc plus largement de proposer une nouvelle définition de la géographieThe most obvious characteristic of the terrestrial interface is its heterogeneity. Phenomenologically, this one, human or natural, show limits that define the forms deployed in geographic space. These limits are certainly due to temporal dynamic, all as much as a scale dynamic. This one is manifested in the possible relationships and variables that exist between scales inasmuch as every scale can no conceive than relative to another that is used as reference. This leads to the scale relativity (SR) which should allow to define intrinsically the geographical space. The first objective is to show the possibility of using SR in geography. At the heart of the SR, we found that fractal geometry is indispensable to try to understand the organization in the scales of the world. So far fractals no were used than as a tool of describing more or less relevant. In SR, the fractal forms become a consequence of a formal space intrinsically irregular. The fractality can be thus a way of understanding of the world using the space of scales, that is to say its resolutions. The central objective of this study is thus to build a general fractal methodology necessary under investigation of an unspecified morphology through various examples resulting from the physical geography, the urban geography, the geohistory and the geography of the settlement. The final objective is to lead to solutions formal accessible at a broad community from geographers, which is not the case of the theory of the R.E in its current formalism. From an epistemological point of view, the development in geography of the R.E raises the question of the Re-naturalization of this discipline of the human and social sciences and of the constitution in analytical science, therefore more largely to propose a new definition of the geograph

    Structures hiérarchiques en géographie : des modèles linéaires aux modèles non linéaires (lois de puissance et corrections log-périodiques)

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    La loi de puissance (et spécialement la loi rang-taille) est utilisée dans de nombreuses modélisations empiriques en géographie. Souvent, on peut observer une oscillation des points expérimentaux sur les graphiques bi logarithmiques. Jusqu'alors ces oscillations étaient interprétées comme des artefacts. Grâce à des développements mathématiques récents, on peut modéliser ces fluctuations par une loi fractale log-périodique comme nous allons le montrer

    Objets géographiques et relativité d’échelle

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    Caractérisation formelle des structures multi-échelles géographiques en relativité d’échelle : exemples en géographie physique, géographie urbaine, géohistoire et géographie du peuplement

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    The most obvious characteristic of the terrestrial interface is its heterogeneity. Phenomenologically, this one, human or natural, show limits that define the forms deployed in geographic space. These limits are certainly due to temporal dynamic, all as much as a scale dynamic. This one is manifested in the possible relationships and variables that exist between scales inasmuch as every scale can no conceive than relative to another that is used as reference. This leads to the scale relativity (SR) which should allow to define intrinsically the geographical space. The first objective is to show the possibility of using SR in geography. At the heart of the SR, we found that fractal geometry is indispensable to try to understand the organization in the scales of the world. So far fractals no were used than as a tool of describing more or less relevant. In SR, the fractal forms become a consequence of a formal space intrinsically irregular. The fractality can be thus a way of understanding of the world using the space of scales, that is to say its resolutions. The central objective of this study is thus to build a general fractal methodology necessary under investigation of an unspecified morphology through various examples resulting from the physical geography, the urban geography, the geohistory and the geography of the settlement. The final objective is to lead to solutions formal accessible at a broad community from geographers, which is not the case of the theory of the R.E in its current formalism. From an epistemological point of view, the development in geography of the R.E raises the question of the Re-naturalization of this discipline of the human and social sciences and of the constitution in analytical science, therefore more largely to propose a new definition of the geographyLa caractéristique la plus évidente de l’interface terrestre est son hétérogénéité. Phénoménologiquement, celle-ci, anthropique ou naturelle, transparaît de limites qui définissent les formes déployées dans l’espace géographique. Ces limites sont certes dues à une dynamique temporelle, tout autant que à une dynamique scalaire. Celle-ci se manifeste dans les rapports possibles et changeant existant entre échelles dans la mesure où tout échelle ne peut se concevoir que comme relative à une autre servant de référence. Ceci conduit à la relativité d’échelle (R.E.) qui devrait permettre de définir intrinsèquement l’espace géographique. Le premier objectif est de montrer la possibilité d’utiliser la R.E. en géographie. Au coeur de la R.E., on trouve la géométrie fractale qui reste indispensable pour essayer de comprendre l’organisation scalaire du monde. Jusqu’à présent les fractales n’étaient utilisées que comme un outil de description plus ou moins pertinent. En R.E., les formes fractales deviennent une conséquence d’un espace formel intrinsèquement irrégulier. La fractalité peut donc être une voie de compréhension du monde utilisant l’espace de ses échelles, c’est-à-dire de ses résolutions. L’objectif central de cette étude est donc de construire une méthodologie fractale générale nécessaire à l’étude d’une morphologie quelconque à travers divers exemples issus de la géographie physique, de la géographie urbaine, de la géohistoire et de la géographie du peuplement. L’objectif final est d’aboutir à des solutions formelles accessibles à une large communauté de géographes, ce qui n’est pas le cas de la théorie de la R.E. dans son formalisme actuel. D’un point de vue épistémologique, le développement en géographie de la R.E. pose la question de la renaturalisation de cette discipline des Sciences humaines et sociales et de sa constitution en science analytique, donc plus largement de proposer une nouvelle définition de la géographi

    L’impact des échanges de biens de 1995 à 2014 sur l’organisation régionale des territoires insulaires caribéens

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    L’institut de recherche MOBIS – NEOMA BS étudie depuis deux ans les importations et les exportations des îles dans le monde, et particulièrement celles situées dans la zone caribéenne. Son étude a révélé l’impact du processus de la mondialisation et de la régionalisation sur les échanges caribéens. Elle montre que, entre 1995 et 2014, les échanges de biens au sein des Caraïbes ont considérablement changé, et ce quel que soit le type de produits. D’abord, ils ont changé au niveau des partenaires commerciaux. On est passé d’un marché « néocolonial » à un marché beaucoup plus régional et intégré, et parallèlement très ouvert sur le monde, à de rares exceptions près. Ensuite, leur valeur numéraire, donc indirectement leur volume, a profondément été impactée en triplant pendant la période considérée. Enfin, le type de marchandises a été, lui aussi, modifié. L’article présentera ces évolutions majeures pour les vingt-quatre territoires dont les données sont disponibles.The MOBIS-NEOMA BS research institute has studied for two years the imports and exports of worldwide islands, notably these in the Caribbean Sea. Its analysis has revealed the consequences of the globalisation and regionalisation processes on the Caribbean exchanges. We can prove the goods exchanges in the Caribbean Sea significantly changed from 1995 to 2014, and regardless of the commodities. First, they changed in terms of trade partners. We are passed from a "neo-colonial" market to a market more regional and integrated market, and more simultaneously opened to the world, unless rare exceptions. Second, their cash value, therefore indirectly their volume unit, was impacted up threefold for the specific data range. Our paper will show these significant evolutions for the twenty-four territories of which we have data

    L’impact des échanges de biens de 1995 à 2014 sur l’organisation régionale des territoires insulaires caribéens

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    The MOBIS-NEOMA BS research institute has studied for two years the imports and exports of worldwide islands, notably these in the Caribbean Sea. Its analysis has revealed the consequences of the globalisation and regionalisation processes on the Caribbean exchanges. We can prove the goods exchanges in the Caribbean Sea significantly changed from 1995 to 2014, and regardless of the commodities. First, they changed in terms of trade partners. We are passed from a "neo-colonial" market to a market more regional and integrated market, and more simultaneously opened to the world, unless rare exceptions. Second, their cash value, therefore indirectly their volume unit, was impacted up threefold for the specific data range. Our paper will show these significant evolutions for the twenty-four territories of which we have data
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