5 research outputs found

    Travelling Houses : transnational Trajectories through the Prism of Matrimonial Networks (Sinikiéré, Burkina Faso)

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    À travers l’ethnographie du village burkinabè de Sinikiéré, cette thèse montre que les migrations transnationales participent à la structuration d’un espace social local. Cette idée, qui constitue le fil conducteur de ma recherche, va être démontrée de manière originale : non pas, comme nous ont invité à le faire les études transnationales et post-modernes, en utilisant les mobilités pour déconstruire l’objectivité des territoires nationaux mais, à l’inverse, en montrant qu’une localité peut être produite par les mobilités. Cela revient à dé-singulariser ou banaliser la migration, au profit d’une organisation sociale fondée sur le mouvement. En interagissant avec d’autres catégories, issues de l’espace domestique et de la parenté, le mouvement devient ainsi l’un des opérateurs qui construisent et reconfigurent l’espace social villageois.Cette perspective analytique s’est trouvée fortement stimulée par la méthodologie employée lors de mes recherches. L’analyse des réseaux et le traitement informatique de la parenté m’ont en effet conduit à expérimenter plusieurs techniques : échantillonnage visant l’exhaustivité, constitution et analyse d’une base de données relationnelles, couplage d’analyses quantitatives et qualitatives. Ces techniques permettent notamment de saisir la nature réticulaire de l’espace social de Sinikiéré et fournissent un contrepoint constant à une ethnographie plus classique.Prendre conscience du rapport étroit entre le mouvement et l’organisation sociale m’a conduit à aborder plusieurs objets classiques de l’anthropologie avec de nouveaux yeux : les cadres villageois et ethniques (Chapitre 1), la maison (Chapitre 2), l’idéologie de l’« entente » (Chapitre 3), les âges de la vie (Chapitre 4) et le voyage (Chapitre 5).Through the ethnography of the Burkinabe village of Sinikiéré, this thesis shows that transnational migrations contribute to the structuring of a local social space. This idea, which constitutes the main theme of my research, will be demonstrated in an original way: not, as transnational and post-modern studies have invited us to do, by using mobilities to deconstruct the objectivity of national territories, but instead by showing that a village can be produced by mobilities. This amounts to rendering the notion of migration less unique or banalising it, in favour of a social organisation based on movement. By interacting with other categories deriving from domestic space and kinship, movement thus becomes one of the drivers that constructs and reconfigures the village social space.This analytical perspective was strongly stimulated by the methodology used during my research. The analysis of networks and digital treatment of kinship led me to experiment with several techniques: sampling that aimed to be exhaustive, constitution and analysis of relational databases, and pairing of quantitative and qualitative analyses. These techniques notably allow the reticular nature of the social space of Sinikiéré to be captured and provide a constant counterpoint to more traditional ethnography.Being aware of the narrow relationship between movement and social organisation led me to broach several traditional subjects in anthropology with fresh eyes: village and ethnic frameworks (Chapter 1), the home (Chapter 2), ideology and ‘understanding’ (Chapter 3), ages of life (Chapter 4), and travel (Chapter 5)

    Maisons en voyage. Les migrations transnationales au prisme des réseaux matrimoniaux (Sinikiéré, Burkina Faso)

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    Through the ethnography of the Burkinabe village of Sinikiéré, this thesis shows thattransnational migrations contribute to the structuring of a local social space. This idea,which constitutes the main theme of my research, will be demonstrated in an original way: not, as transnational and post-modern studies have invited us to do, by using mobilities to deconstruct the objectivity of national territories, but instead by showing that a village can be produced by mobilities. This amounts to rendering the notion of migration less unique or banalising it, in favour of a social organisation based on movement. By interacting with other categories deriving from domestic space and kinship, movement thus becomes one of the drivers that constructs and reconfigures the village social space. This analytical perspective was strongly stimulated by the methodology used during my research. The analysis of networks and digital treatment of kinship led me to experiment with several techniques: sampling that aimed to be exhaustive, constitution and analysis of relational databases, and pairing of quantitative and qualitative analyses. These techniques notably allow the reticular nature of the social space of Sinikiéré to be captured and provide a constant counterpoint to more traditional ethnography. Being aware of the narrow relationship between movement and social organisation led me to broach several traditional subjects in anthropology with fresh eyes: village and ethnic frameworks (Chapter 1), the home (Chapter 2), ideology and ‘understanding’ (Chapter 3), ages of life (Chapter 4), and travel (Chapter 5).À travers l’ethnographie du village burkinabè de Sinikiéré, cette thèse montre que les migrations transnationales participent à la structuration d’un espace social local. Cette idée, qui constitue le fil conducteur de ma recherche, va être démontrée de manière originale : non pas, comme nous ont invité à le faire les études transnationales et post-modernes, en utilisant les mobilités pour déconstruire l’objectivité des territoires nationaux mais, à l’inverse, en montrant qu’une localité peut être produite par les mobilités. Cela revient à dé-singulariser ou banaliser la migration, au profit d’une organisation sociale fondée sur le mouvement. En interagissant avec d’autres catégories, issues de l’espace domestique et de la parenté, le mouvement devient ainsi l’un des opérateurs qui construisent et reconfigurent l’espace social villageois.Cette perspective analytique s’est trouvée fortement stimulée par la méthodologie employée lors de mes recherches. L’analyse des réseaux et le traitement informatique de la parenté m’ont en effet conduit à expérimenter plusieurs techniques : échantillonnage visant l’exhaustivité, constitution et analyse d’une base de données relationnelles, couplage d’analyses quantitatives et qualitatives. Ces techniques permettent notamment de saisir la nature réticulaire de l’espace social de Sinikiéré et fournissent un contrepoint constant à une ethnographie plus classique.Prendre conscience du rapport étroit entre le mouvement et l’organisation sociale m’a conduit à aborder plusieurs objets classiques de l’anthropologie avec de nouveaux yeux : les cadres villageois et ethniques (Chapitre 1), la maison (Chapitre 2), l’idéologie de l’« entente » (Chapitre 3), les âges de la vie (Chapitre 4) et le voyage (Chapitre 5)

    Maisons en voyage. Les migrations transnationales au prisme des réseaux matrimoniaux (Sinikiéré, Burkina Faso)

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    Through the ethnography of the Burkinabe village of Sinikiéré, this thesis shows thattransnational migrations contribute to the structuring of a local social space. This idea,which constitutes the main theme of my research, will be demonstrated in an original way: not, as transnational and post-modern studies have invited us to do, by using mobilities to deconstruct the objectivity of national territories, but instead by showing that a village can be produced by mobilities. This amounts to rendering the notion of migration less unique or banalising it, in favour of a social organisation based on movement. By interacting with other categories deriving from domestic space and kinship, movement thus becomes one of the drivers that constructs and reconfigures the village social space. This analytical perspective was strongly stimulated by the methodology used during my research. The analysis of networks and digital treatment of kinship led me to experiment with several techniques: sampling that aimed to be exhaustive, constitution and analysis of relational databases, and pairing of quantitative and qualitative analyses. These techniques notably allow the reticular nature of the social space of Sinikiéré to be captured and provide a constant counterpoint to more traditional ethnography. Being aware of the narrow relationship between movement and social organisation led me to broach several traditional subjects in anthropology with fresh eyes: village and ethnic frameworks (Chapter 1), the home (Chapter 2), ideology and ‘understanding’ (Chapter 3), ages of life (Chapter 4), and travel (Chapter 5).À travers l’ethnographie du village burkinabè de Sinikiéré, cette thèse montre que les migrations transnationales participent à la structuration d’un espace social local. Cette idée, qui constitue le fil conducteur de ma recherche, va être démontrée de manière originale : non pas, comme nous ont invité à le faire les études transnationales et post-modernes, en utilisant les mobilités pour déconstruire l’objectivité des territoires nationaux mais, à l’inverse, en montrant qu’une localité peut être produite par les mobilités. Cela revient à dé-singulariser ou banaliser la migration, au profit d’une organisation sociale fondée sur le mouvement. En interagissant avec d’autres catégories, issues de l’espace domestique et de la parenté, le mouvement devient ainsi l’un des opérateurs qui construisent et reconfigurent l’espace social villageois.Cette perspective analytique s’est trouvée fortement stimulée par la méthodologie employée lors de mes recherches. L’analyse des réseaux et le traitement informatique de la parenté m’ont en effet conduit à expérimenter plusieurs techniques : échantillonnage visant l’exhaustivité, constitution et analyse d’une base de données relationnelles, couplage d’analyses quantitatives et qualitatives. Ces techniques permettent notamment de saisir la nature réticulaire de l’espace social de Sinikiéré et fournissent un contrepoint constant à une ethnographie plus classique.Prendre conscience du rapport étroit entre le mouvement et l’organisation sociale m’a conduit à aborder plusieurs objets classiques de l’anthropologie avec de nouveaux yeux : les cadres villageois et ethniques (Chapitre 1), la maison (Chapitre 2), l’idéologie de l’« entente » (Chapitre 3), les âges de la vie (Chapitre 4) et le voyage (Chapitre 5)

    D’étrangers à dépendants ? Aventuriers burkinabés et patrons (ar. mudara’) dans la Libye en guerre

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