24 research outputs found

    Bessines – Le Grand Champ Est

    Get PDF
    Identifiant de l'opĂ©ration archĂ©ologique : 204625 Date de l'opĂ©ration : 2008 (SP) Plusieurs opĂ©rations de diagnostics et de fouilles ont Ă©tĂ© entreprises depuis 2003 au sud-est de la CommunautĂ© d’AgglomĂ©rations de Niort. Elles montrent une occupation protohistorique particuliĂšrement dense de l’ñge du Bronze Ă  l’ñge du Fer, au sud-est de l’ancien golfe des Pictons, notamment sur les communes adjacentes de Niort, Ă  Aiffres et Ă  Bessines. Suite au dĂ©pĂŽt d’un projet de ZAC, une opĂ©ration de diagno..

    Loups, chiens et sociétés du Paléolithique supérieur

    Get PDF
    Le processus de domestication du loup vraisemblablement initiĂ© au cours du PalĂ©olithique supĂ©rieur, pose aujourd’hui encore de nombreuses questions en termes notamment d’anciennetĂ© du phĂ©nomĂšne et de sa diffusion au sein des diffĂ©rents groupes de chasseurs-cueilleurs se succĂ©dant au cours de cette pĂ©riode. Pour tenter d’apporter de nouveaux Ă©lĂ©ments de discussion, de nouvelles analyses pluridisciplinaires ont rĂ©cemment Ă©tĂ© entreprises sur la Grotte Maldidier, l’Abri Pataud, l’Abri du Morin, l’Abri MĂšge, Rochereil, la Grotte-Abri du Moulin Ă  Troubat et le Pont d’Ambon. Ce travail, Ă  visĂ©e diachronique, permet de lancer une discussion concernant le statut sauvage ou domestique des grands CanidĂ©s dans ces contextes et plus gĂ©nĂ©ralement dans les sĂ©ries du PalĂ©olithique supĂ©rieur du Sud-Ouest de la France. Pour cette analyse, nous avons notamment croisĂ© biomĂ©trie et archĂ©ozoologie. Les donnĂ©es biomĂ©triques obtenues Ă  partir des restes de CanidĂ©s participent Ă  la diagnose taxinomique. Les Ă©tudes archĂ©ozoologique et taphonomique de l’ensemble des vestiges fauniques associĂ©s Ă  ces restes permettent quant Ă  elle de documenter la prĂ©dation humaine et animale. L’ensemble de ces donnĂ©es nous permet donc de contextualiser la mise en place de cette innovation zootechnique majeure qu’est la domestication ; et plus globalement, de questionner l’évolution des relations Hommes-CanidĂ©s Ă  travers les diffĂ©rents techno-complexes du PalĂ©olithique supĂ©rieur

    Les chiens de Pont d'Ambon : statut, contexte et implications sociétales

    No full text
    National audienceLe gisement de Pont d’Ambon (Bourdeilles, Dordogne) a fait l’objet de multiples opĂ©rations de terrain par G. CĂ©lĂ©rier et son Ă©quipe entre 1970 et 1990. Cet abri sous-roche a livrĂ© une trĂšs riche sĂ©quence archĂ©ologique tĂ©moignant de l’évolution des comportements culturels et de subsistance des populations de chasseurs-cueilleurs entre la fin du MagdalĂ©nien et le Laborien.À la fin des annĂ©es 1970, la dĂ©couverte au Pont d’Ambon des restes d’un Canis de petit gabarit vient radicalement bouleverser les connaissances concernant l’anciennetĂ© de la domestication. Bien que le contexte dans lequel sont dĂ©couverts certains des restes ait Ă©tĂ©, Ă  l’époque, soumis Ă  dĂ©bat du fait de la proximitĂ© immĂ©diate d’un terrier, l’identification d’autres Ă©lĂ©ments dans des secteurs non perturbĂ©s et l’état taphonomique homogĂšne de l’ensemble du matĂ©riel, autorisent G. CĂ©lĂ©rier et F. Delpech (1978) Ă  dĂ©crire ces restes comme ceux d’unchien (Canis familiaris) palĂ©olithique. Les Ă©lĂ©ments dĂ©couverts dans la couche 2 alors attribuĂ©e Ă  l’Azilien, laissent Ă  penser que dĂšs le Tardiglaciaire, les groupes humains possĂ©daient des chiens.Vingt ans plus tard, la rĂ©attribution des vestiges lithiques de la couche 2 et la rĂ©alisation d’une datation directe sur restes de chien conduisent Guy CĂ©lĂ©rier Ă  considĂ©rer l’ensemble comme Laborien (CĂ©lĂ©rier, Tisnerat et Valladas 1999).Un retour sur les donnĂ©es de terrain couplĂ© Ă  un rĂ©examen du matĂ©riel inaugure aujourd’hui une nouvelle Ă©tape de rĂ©Ă©valuation du gisement.Ces travaux ont notamment permis d’identifier de nouveaux restes de chien parmi la faune et de prĂ©ciser les spectres de chasse et les comportements techniques des groupes humains de la fin du Tardiglaciaire

    Guadeloupe, Les Saintes, Terre-de-Haut - Site funĂ©raire de l’Anse-Ă -Chaux de l’ület Ă  Cabrit : sondages 2021

    No full text
    Dans le cadre des fouilles pluriannuelles sur l’épave de l’AnĂ©mone, goĂ©lette de la Marine Royale perdue lors de l’ouragan du 7 septembre 1824, des prospections terrestres ont Ă©tĂ© menĂ©es en 2019 Ă  l’ület Ă  Cabrit afin de retrouver les sĂ©pultures des membres de l’équipage dont les corps avaient Ă©tĂ© repĂȘchĂ©s Ă  l’est nord-est de l’ület, deux jours aprĂšs le naufrage. Les recherches se sont plus particuliĂšrement focalisĂ©es sur l’Anse Ă  Chaux oĂč des ossements humains avaient Ă©tĂ© mis au jour en 2010. De nouveaux restes osseux ont Ă©tĂ© recueillis en 2019 Ă  proximitĂ© des prĂ©cĂ©dents, aboutissant Ă  un nombre minimum de trois individus inhumĂ©s dans un secteur restreint de l’arriĂšre-plage (Bigot, Guibert & Le Bars 2020). Un projet d’opĂ©ration programmĂ©e a donc Ă©tĂ© mis en place afin de connaĂźtre la nature du site et constater s’il pouvait s’agir du lieu d’inhumation de l’équipage. L’intervention rĂ©alisĂ©e en juillet 2021 a consistĂ© en une campagne de 2 semaines de sondages archĂ©ologiques dans le secteur de l’arriĂšre-plage de l’Anse Ă  Chaux oĂč des ossements humains avaient Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment mis au jour.L’objectif de cette premiĂšre opĂ©ration Ă©tait de caractĂ©riser ce site, en apportant notamment des informations quant Ă  son extension, sa densitĂ©, son Ă©tat de prĂ©servation et les modes d’inhumation. AprĂšs avoir dĂ©frichĂ© et nettoyĂ© un secteur d’environ 180 m2, huit sondages ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s manuellement et deux sĂ©pultures ont pu ĂȘtre localisĂ©es. La plus menacĂ©e de destruction a Ă©tĂ© fouillĂ©e et prĂ©levĂ©e, tandis que la seconde, un peu mieux protĂ©gĂ©e, a Ă©tĂ© laissĂ©e en place. La sĂ©pulture fouillĂ©e est une inhumation primaire double en pleine terre d’axe NO/SE, et la seconde, une inhumation individuelle en cercueil d’axe SO/NE. Les deux squelettes exhumĂ©s cette annĂ©e appartiennent Ă  deux sujets adultes inhumĂ©s simultanĂ©ment, Ă©tendus sur le dos, l’un sur l’autre tĂȘte-bĂȘche. Les seuls Ă©lĂ©ments associĂ©s aux squelettes sont trois anneaux en fer disposĂ©s au niveau des crĂąnes qui pourraient constituer les vestiges d’un dispositif de transport des corps. En tenant compte des restes osseux prĂ©alablement dĂ©couverts, l’effectif total atteint un nombre minimum de cinq individus, dont deux jeunes adultes et deux plus ĂągĂ©s, trois d’entre eux Ă©tant trĂšs probablement de sexe masculin. Ces donnĂ©es biologiques et les modes d’inhumation, avec vraisemblablement deux sĂ©pultures doubles traduisant des dĂ©cĂšs rapprochĂ©s, sont cohĂ©rents avec une situation d’urgence telle que celle de la dĂ©couverte des corps des marins de l’AnĂ©mone aprĂšs le cyclone. NĂ©anmoins, d’autres hypothĂšses doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es au regard de l’occupation particuliĂšre de l’ület durant la pĂ©riode coloniale.Les rĂ©sultats de cette opĂ©ration incitent donc Ă  envisager une seconde campagne avant une dĂ©gradation plus importante des vestiges, menacĂ©s par l’érosion marine et une petite ravine. L’objectif de cette intervention sera de fouiller la sĂ©pulture encore en place, de continuer Ă  explorer les talus des ravines et de mener trois autres sondages pour vĂ©rifier si le site funĂ©raire se poursuit vers le sud. Cette intervention pourra s’accompagner d’une prospection subaquatique face Ă  au site

    Guadeloupe, Les Saintes, Terre-de-Haut - Site funĂ©raire de l’Anse-Ă -Chaux de l’ület Ă  Cabrit : sondages 2021

    No full text
    Dans le cadre des fouilles pluriannuelles sur l’épave de l’AnĂ©mone, goĂ©lette de la Marine Royale perdue lors de l’ouragan du 7 septembre 1824, des prospections terrestres ont Ă©tĂ© menĂ©es en 2019 Ă  l’ület Ă  Cabrit afin de retrouver les sĂ©pultures des membres de l’équipage dont les corps avaient Ă©tĂ© repĂȘchĂ©s Ă  l’est nord-est de l’ület, deux jours aprĂšs le naufrage. Les recherches se sont plus particuliĂšrement focalisĂ©es sur l’Anse Ă  Chaux oĂč des ossements humains avaient Ă©tĂ© mis au jour en 2010. De nouveaux restes osseux ont Ă©tĂ© recueillis en 2019 Ă  proximitĂ© des prĂ©cĂ©dents, aboutissant Ă  un nombre minimum de trois individus inhumĂ©s dans un secteur restreint de l’arriĂšre-plage (Bigot, Guibert & Le Bars 2020). Un projet d’opĂ©ration programmĂ©e a donc Ă©tĂ© mis en place afin de connaĂźtre la nature du site et constater s’il pouvait s’agir du lieu d’inhumation de l’équipage. L’intervention rĂ©alisĂ©e en juillet 2021 a consistĂ© en une campagne de 2 semaines de sondages archĂ©ologiques dans le secteur de l’arriĂšre-plage de l’Anse Ă  Chaux oĂč des ossements humains avaient Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment mis au jour.L’objectif de cette premiĂšre opĂ©ration Ă©tait de caractĂ©riser ce site, en apportant notamment des informations quant Ă  son extension, sa densitĂ©, son Ă©tat de prĂ©servation et les modes d’inhumation. AprĂšs avoir dĂ©frichĂ© et nettoyĂ© un secteur d’environ 180 m2, huit sondages ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s manuellement et deux sĂ©pultures ont pu ĂȘtre localisĂ©es. La plus menacĂ©e de destruction a Ă©tĂ© fouillĂ©e et prĂ©levĂ©e, tandis que la seconde, un peu mieux protĂ©gĂ©e, a Ă©tĂ© laissĂ©e en place. La sĂ©pulture fouillĂ©e est une inhumation primaire double en pleine terre d’axe NO/SE, et la seconde, une inhumation individuelle en cercueil d’axe SO/NE. Les deux squelettes exhumĂ©s cette annĂ©e appartiennent Ă  deux sujets adultes inhumĂ©s simultanĂ©ment, Ă©tendus sur le dos, l’un sur l’autre tĂȘte-bĂȘche. Les seuls Ă©lĂ©ments associĂ©s aux squelettes sont trois anneaux en fer disposĂ©s au niveau des crĂąnes qui pourraient constituer les vestiges d’un dispositif de transport des corps. En tenant compte des restes osseux prĂ©alablement dĂ©couverts, l’effectif total atteint un nombre minimum de cinq individus, dont deux jeunes adultes et deux plus ĂągĂ©s, trois d’entre eux Ă©tant trĂšs probablement de sexe masculin. Ces donnĂ©es biologiques et les modes d’inhumation, avec vraisemblablement deux sĂ©pultures doubles traduisant des dĂ©cĂšs rapprochĂ©s, sont cohĂ©rents avec une situation d’urgence telle que celle de la dĂ©couverte des corps des marins de l’AnĂ©mone aprĂšs le cyclone. NĂ©anmoins, d’autres hypothĂšses doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es au regard de l’occupation particuliĂšre de l’ület durant la pĂ©riode coloniale.Les rĂ©sultats de cette opĂ©ration incitent donc Ă  envisager une seconde campagne avant une dĂ©gradation plus importante des vestiges, menacĂ©s par l’érosion marine et une petite ravine. L’objectif de cette intervention sera de fouiller la sĂ©pulture encore en place, de continuer Ă  explorer les talus des ravines et de mener trois autres sondages pour vĂ©rifier si le site funĂ©raire se poursuit vers le sud. Cette intervention pourra s’accompagner d’une prospection subaquatique face Ă  au site

    Les sanctuaires de plein air en Centre Ouest (VI<sup>e</sup> siĂšcle/I<sup>er</sup> siĂšcle av. J.-C.)

    No full text
    International audienceThe question of the second Iron age sanctuaries in the west central region of France was regularly the object of several syntheses from old discoveriesor from partial excavations of some of these sites. This article suggests updating the former data in the light of several recent excavations, in particular those of Grand-Champ-Est to Bessines and of Saint-Eloi to Poitiers, by taking into account their chronology. The organization of these sites, the elements of demarcation as well as the groups of artefacts are handled in a chronological way, so highlighting the evolution of the practices within places of worship
    corecore