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    Amarynthos 2014.

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    dans Reber Karl et al., "Aktivitäten der Schweizerischen Archäologischen Schule in Griechenland 2014", p. 129-152International audienc

    Les fortifications du territoire d'Érétrie : étude sur la défense de la Chôra aux époques classique et hellénistique

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    La présente thèse se propose d'étudier les fortifications connues dans le territoire d'Erétrie (île d'Eubée, Grèce), essentiellement aux époques classique et hellénistique (Ve-IIe siècles av. J.-C.). La plupart de ces constructions (forteresses de grand appareil, habitats fortifiés, enceintes de pierres sèches et tours) sont connues depuis le 19e siècle, mais ce travail constitue la première étude archéologique et historique d'ensemble qui leur est consacrée exclusivement. Bien que décrites depuis longtemps, les fortifications des campagnes grecques ont surtout été étudiées d'un point de vue architectural et historique. Cette approche a privilégié une interprétation militaire et stratégique, reliant les fortifications au sein de réseaux défensifs conçus à grande échelle et destinés à bloquer les accès et les frontières du territoire. Notre perspective est différente, puisqu'elle s'efforce de replacer chaque fortification dans la géographie antique en étudiant son interaction avec les plaines et les reliefs, les frontières, l'habitat, les voies de communication, les terres cultivables et la répartition de la population. Pour ce faire, nous avons établi une carte archéologique de l'Erétriade, conduit des prospections extensives autour des fortifications, ainsi que dans de nombreuses régions du territoire. Cette méthode permet d'aborder l'étude des fortifications rurales en adoptant des angles d'analyse différents : le premier, macro-géographique, met ainsi en valeur des caractéristiques générales, telles que la relation entre les fortifications et la capitale d'une part, les fortifications et les terres cultivables de l'autre ; au plan régional, ou micro-géographique, elle analyse la répartition des fortifications au sein de chaque district de l'Erétriade, voire des vallées ou des cantons, mettant en évidence le rôle local des ouvrages fortifiés. Au terme de cette recherche, il est apparu qu'une approche purement stratégique ou militaire ne permettait pas d'expliquer la répartition géographique des fortifications, puisque ces dernières se trouvent pour la plupart à l'intérieur du territoire et non à ses frontières. Elles ne sont pas non plus disposées de manière à pouvoir exercer une surveillance étroite sur les routes pénétrant dans la chôra ; aussi leur fonctionnement au sein d'un «réseau défensif frontalier ne peut pas être démontré. Dans l'Erétriade, la colonne vertébrale de la sécurité publique est formée par les habitats fortifiés, dèmes et kômai, complétée par l'existence de deux forteresses militaires ayant accueilli des garnisons. Placés toujours à bonne distance de la ville, puis à intervalles plus ou moins réguliers au sein du territoire, les habitats fortifiés jouent sur le plan régional le rôle de la ville : en cas d'invasion ou de danger, la population du dème ou des dèmes environnants pouvait y trouver refuge, mettant ainsi à l'abri récoltes, biens et animaux. L'apparition des fortifications territoriales correspond à l'extension maximale de l'occupation humaine, agricole et économique du territoire. Les communautés rurales qui en avaient la possibilité se dotèrent alors de fortifications, souvent sommaires, pour faire face à des menaces variées, mais surtout pour assurer leur propre sécurité et protéger un équilibre autarcique fragile. Il ne faut donc pas nécessairement attribuer la construction de fortifications à un événement historique précis, interprétation abusive courante dans l'étude des fortifications, en Grèce comme ailleurs. La fortification des habitats ruraux s'est réalisée de manière progressive, en réponse aux sentiments d'insécurité d'une population rurale toujours plus nombreuse. Faute de références littéraires et d'inscriptions, en particulier de décrets honorifiques, les forteresses et les habitats fortifiés de l'Erétriade constituent les derniers témoins de l'insécurité publique et des violences auxquelles fut confronté le territoire d'Erétrie aux époques classique et hellénistique

    Mid- to Late Holocene shoreline reconstruction and human occupation in Ancient Eretria (South Central Euboea, Greece)

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    Few studies have aimed to reconstruct landscape change in the area of Eretria (South Central Euboea, Greece) during the last 6000 years. The aim of this paper is to partially fill in this gap by examining the interaction be- tween Mid- to Late Holocene shoreline evolution and human occupation, which is documented in the area from the Late Neolithic to the Late Roman period (with discontinuities). Evidence of shoreline displacements is derived from the study of five boreholes (maximum depth of 5.25 m below the surface) drilled in the lowlands of Eretria. Based on sedimentological analyses and micro/macrofaunal identifications, different facies have been identified in the cores and which reveal typical features of deltaic progradation with marine, lagoonal, fluvio- deltaic and fluvial environments. In addition, a chronostratigraphy has been obtained based on 20 AMS 14C radio- carbon dates performed on samples of plant remains and marine/lagoonal shells found in situ. The main sequences of landscape reconstruction in the plain of Eretria can be summarized as follows: a marine environ- ment predominated from ca. 4000 to 3200 cal. BC and a gradual transition to shallow marine conditions is ob- served ca. 3200-3000 cal. BC due to the general context of deltaic progradation west of the ancient city. Subsequently, from ca. 3000 to 2000 cal. BC, a lagoon occupied the area in the vicinity of the Temple of Apollo and the settlement's development was restricted to several fluvio-deltaic levees, thus severely limiting human activities in the plain. From ca. 2000 to 800 cal. BC, a phase of shallow marine presence prevailed and constrained settlement on higher ground, forcing abandonment of the major part of the plain. Finally, since the eighth century BC, the sea has regressed southward and created the modern landscape
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