19 research outputs found

    Transmission des chocs de prix internationaux : le cas du riz au Burkina Faso

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    La hausse des prix des produits agricoles sur les marchés internationaux durant la période 2006-2008 a entraîné une flambée des prix intérieurs dans certains pays en développement, mais pas dans d’autres. La littérature empirique sur la transmission des chocs des prix internationaux dans les pays en développement reste très mitigée. L’objectif de ce papier est d’évaluer la relation entre le prix du riz importé sur les marchés au Burkina Faso et le prix international, à partir de tests de cointégration linéaire et non linéaire. L’analyse se base sur des séries mensuelles de prix pour deux marchés du Burkina Faso : le marché de Sankaryaré à Ouagadougou et le marché de Dori au nord du pays. Les résultats montrent que les prix du riz importé sur ces deux marchés sont intégrés au prix international. L’élasticité de transmission de long terme apparaît importante. Le modèle TAR révèle une transmission asymétrique dont l’ampleur diffère en fonction de la nature des chocs. Les hausses du prix international se transmettent plus rapidement aux prix intérieurs que les baisses. Ces résultats s’expliquent par le pouvoir de marché des intermédiaires commerciaux, les coûts de transport et les mécanismes d’intervention du gouvernement.marchés des produits de base, modèles autorégressifs à seuil, transmission asymétrique

    Transmission des chocs de prix internationaux : le cas du riz au Burkina Faso

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    La hausse des prix des produits agricoles sur les marchés internationaux durant la période 2006-2008 a entraîné une flambée des prix intérieurs dans certains pays en développement, mais pas dans d'autres. La littérature empirique sur la transmission des chocs des prix internationaux dans les pays en développement reste très mitigée. L'objectif de ce papier est d'évaluer la relation entre le prix du riz importé sur les marchés au Burkina Faso et le prix international, à partir de tests de cointégration linéaire et non linéaire. L'analyse se base sur des séries mensuelles de prix pour deux marchés du Burkina Faso : le marché de Sankaryaré à Ouagadougou et le marché de Dori au nord du pays. Les résultats montrent que les prix du riz importé sur ces deux marchés sont intégrés au prix international. L'élasticité de transmission de long terme apparaît importante. Le modèle TAR révèle une transmission asymétrique dont l'ampleur diffère en fonction de la nature des chocs. Les hausses du prix international se transmettent plus rapidement aux prix intérieurs que les baisses. Ces résultats s'expliquent par le pouvoir de marché des intermédiaires commerciaux, les coûts de transport et les mécanismes d'intervention du gouvernement

    Transmission des chocs de prix internationaux : le cas du riz au Burkina Faso

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    La hausse des prix des produits agricoles sur les marchés internationaux durant la période 2006-2008 a entraîné une flambée des prix intérieurs dans certains pays en développement, mais pas dans d'autres. La littérature empirique sur la transmission des chocs des prix internationaux dans les pays en développement reste très mitigée. L'objectif de ce papier est d'évaluer la relation entre le prix du riz importé sur les marchés au Burkina Faso et le prix international, à partir de tests de cointégration linéaire et non linéaire. L'analyse se base sur des séries mensuelles de prix pour deux marchés du Burkina Faso : le marché de Sankaryaré à Ouagadougou et le marché de Dori au nord du pays. Les résultats montrent que les prix du riz importé sur ces deux marchés sont intégrés au prix international. L'élasticité de transmission de long terme apparaît importante. Le modèle TAR révèle une transmission asymétrique dont l'ampleur diffère en fonction de la nature des chocs. Les hausses du prix international se transmettent plus rapidement aux prix intérieurs que les baisses. Ces résultats s'expliquent par le pouvoir de marché des intermédiaires commerciaux, les coûts de transport et les mécanismes d'intervention du gouvernement.marchés des produits de base;modèles autorégressifs à seuil;transmission asymétrique

    Impact of Rising World Rice Prices on Poverty and Inequality in Burkina Faso

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    Between January 2006 and April 2008, the prices of most of the agricultural products considerably rose in international markets. Empirical studies show that this spike in world food prices has increased the number of poor households in developing countries, but the magnitude is not the same in all countries. This paper assesses the impact of rising rice price on poverty and income inequality in Burkina Faso. We use a methodology based on the concept of compensating variation combined with the net benefit ratio (NBR) developed by Deaton (1989) and living standard survey (QUIBB, 2003). The results show that higher rice prices have a negative impact on income and poverty in the regions with a large proportion of households who are net buyers of rice. The poverty rate increases by 2.2 to 2.9 percentage points depending on the assumptions. The increase in poverty increase is higher in urban areas than in rural areas. Rising rice prices also increase income inequality. Income inequality particularly increases in urban areas and in relatively rich regions, but it decreases in poor regions with an important proportion of rice producers

    Climatic Variability and Food Security in Developing Countries

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    Etudes & documentsThis paper contributes to the existing literature on climatic variability and food security. It analyses the impact of climatic variability on food security for 71 developing countries, from 1960 to 2008. Using two complementary indicators of food security (food supply and proportion of undernourished people), we find that climatic variability reduces the food supply and the proportion of undernourished people in developing countries. The adverse effect is higher for African Sub-Saharan countries than for other developing countries. We also find that the negative effects of climatic variability are exacerbated in the presence of civil conflicts and are high for the countries that are vulnerable to food price shocks

    Chocs de prix, vulnérabilité climatique et sécurité alimentaire dans les pays en développement

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    Over the period 2006-2008, the prices of most of agricultural commodities considerably increased. One of the explanatory factors of this surge in prices is climate change. Indeed, rainfall instability and extreme temperatures negatively affect agricultural crops and lead to reduced food supply in international markets, which contributes to the rise in food prices. Soaring food prices and climate change raise serious concerns regarding inflation and welfare of households in the world and especially in poor countries that depend on food imports. In a first chapter, using econometric models applied to temporal series, we show that rising oil prices and fluctuations in the U.S. dollar are the main causes of the rise in world food prices. In a second chapter, using the threshold cointegration tests, we highlight the fact that the imported rice prices in the local markets of Burkina Faso respond more rapidly to increases than to decreases in the world price. In a third chapter, we show that the increase in the world rice price has a negative effect on poverty and income inequality in Burkina Faso. The effect is lower in the rice-producing areas but remains negative. The fourth chapter highlights the significant and negative effect of climate variability on food security in developing countries. The effect is higher in African countries than in other countries. The main message of this thesis is that developing countries and especially African countries are highly vulnerable to food price shocks and to climate change. This vulnerability might be explained by the fact that these countries depend on food imports and have an agricultural sector sensitive to climate variability. Initiatives for the social protection of poor households are required due to limited food access caused by soaring food prices. Investments for sustained agricultural growth are also required. These are for example investments for the improvement of rural infrastructure and agricultural services as well as development of new agricultural practices less sensitive to climate.Sur la période 2006-2008, les prix de la plupart des produits agricoles ont connu une hausse spectaculaire. Un des facteurs explicatifs de cette flambée des prix est le changement climatique. En effet, l’instabilité pluviométrique et les températures extrêmes affectent négativement les récoltes agricoles et entraînent une baisse de l’offre alimentaire sur les marchés internationaux qui contribue à la hausse des prix agricoles. La flambée des prix agricoles et le changement climatique soulèvent de sérieuses préoccupations en ce qui concerne l’inflation et le bien être des populations dans le monde et surtout dans les pays pauvres dépendants des marchés internationaux. Dans un premier chapitre, nous montrons à partir de modèles économétriques sur séries temporelles que la hausse du prix du pétrole et les fluctuations du dollar américain sont les principaux facteurs de la hausse des prix internationaux agricoles. Dans un deuxième chapitre, à l’aide d’un modèle de cointégration non linéaire, nous mettons en évidence le fait que les hausses du prix du riz sur le marché international se transmettent plus rapidement aux marchés intérieurs du Burkina Faso que les baisses. Dans un troisième chapitre, nous montrons que la hausse du prix international du riz a un effet négatif sur la pauvreté et les inégalités de revenu au Burkina Faso. Le quatrième chapitre met en évidence l’effet négatif et significatif de la variabilité climatique sur la sécurité alimentaire dans les pays en développement. Cet effet apparait plus élevé dans les pays africains. Il ressort de cette thèse que les pays en développement et plus particulièrement les pays africains sont fortement vulnérables aux chocs de prix alimentaires et au changement climatique. Cette vulnérabilité s’explique par le fait que ces pays dépendent des importations alimentaires et ont un secteur agricole sensible au climat. Des initiatives de protection sociale des populations pauvres sont nécessaires compte tenu de l’accès limité à la nourriture engendré par la flambée des prix alimentaires. Des investissements viables pour une croissance agricole soutenue sont aussi nécessaires. Il peut s’agir d’investissements pour l’amélioration des infrastructures rurales et des services agricoles ainsi que pour la recherche de nouvelles pratiques agricoles moins sensibles aux aléas climatiques

    Chocs de prix internationaux et transmission : cas du marché du riz au Burkina Faso

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    Comment les marchés des produits agricoles dans les pays en développement répondent-ils aux chocs de prix sur les marchés internationaux est une question cruciale en économie agricole qui n’est pas totalement résolue. La hausse des prix des produits agricoles sur les marchés internationaux durant la période 2006-2008 a entraîné une flambée des prix intérieurs dans certains pays en développement, mais cela n’a pas été le cas dans d’autres pays. La littérature empirique sur l’analyse de l’ampleur de la transmission des chocs des prix internationaux aux prix intérieurs dans les pays en développement reste très mitigée. L’objectif de cet article est d’évaluer la relation entre le prix du riz importé au Burkina Faso et le prix international, à partir des tests de coïntégration linéaires et non linéaires (modèle autorégressif à seuil ou modèle TAR). L’analyse empirique se base sur des séries mensuelles de prix pour deux marchés du Burkina Faso : le marché de Sankaryaré à Ouagadougou et le marché de Dori au nord du pays. Les résultats montrent que les prix du riz importé sur ces deux marchés sont intégrés au prix international. L’élasticité de transmission de long terme apparaît être importante. Le modèle TAR révèle une transmission asymétrique dont l’ampleur diffère en fonction de la nature des chocs. Les hausses du prix international se transmettent plus rapidement aux prix intérieurs par rapport aux baisses. Ces résultats s’expliquent par le pouvoir de marché des intermédiaires commerciaux, les coûts de transport et les mécanismes d’intervention du gouvernement

    Price shocks, climate vulnerability and food security in developing countries

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    Sur la période 2006-2008, les prix de la plupart des produits agricoles ont connu une hausse spectaculaire. Un des facteurs explicatifs de cette flambée des prix est le changement climatique. En effet, l’instabilité pluviométrique et les températures extrêmes affectent négativement les récoltes agricoles et entraînent une baisse de l’offre alimentaire sur les marchés internationaux qui contribue à la hausse des prix agricoles. La flambée des prix agricoles et le changement climatique soulèvent de sérieuses préoccupations en ce qui concerne l’inflation et le bien être des populations dans le monde et surtout dans les pays pauvres dépendants des marchés internationaux. Dans un premier chapitre, nous montrons à partir de modèles économétriques sur séries temporelles que la hausse du prix du pétrole et les fluctuations du dollar américain sont les principaux facteurs de la hausse des prix internationaux agricoles. Dans un deuxième chapitre, à l’aide d’un modèle de cointégration non linéaire, nous mettons en évidence le fait que les hausses du prix du riz sur le marché international se transmettent plus rapidement aux marchés intérieurs du Burkina Faso que les baisses. Dans un troisième chapitre, nous montrons que la hausse du prix international du riz a un effet négatif sur la pauvreté et les inégalités de revenu au Burkina Faso. Le quatrième chapitre met en évidence l’effet négatif et significatif de la variabilité climatique sur la sécurité alimentaire dans les pays en développement. Cet effet apparait plus élevé dans les pays africains. Il ressort de cette thèse que les pays en développement et plus particulièrement les pays africains sont fortement vulnérables aux chocs de prix alimentaires et au changement climatique. Cette vulnérabilité s’explique par le fait que ces pays dépendent des importations alimentaires et ont un secteur agricole sensible au climat. Des initiatives de protection sociale des populations pauvres sont nécessaires compte tenu de l’accès limité à la nourriture engendré par la flambée des prix alimentaires. Des investissements viables pour une croissance agricole soutenue sont aussi nécessaires. Il peut s’agir d’investissements pour l’amélioration des infrastructures rurales et des services agricoles ainsi que pour la recherche de nouvelles pratiques agricoles moins sensibles aux aléas climatiques.Over the period 2006-2008, the prices of most of agricultural commodities considerably increased. One of the explanatory factors of this surge in prices is climate change. Indeed, rainfall instability and extreme temperatures negatively affect agricultural crops and lead to reduced food supply in international markets, which contributes to the rise in food prices. Soaring food prices and climate change raise serious concerns regarding inflation and welfare of households in the world and especially in poor countries that depend on food imports. In a first chapter, using econometric models applied to temporal series, we show that rising oil prices and fluctuations in the U.S. dollar are the main causes of the rise in world food prices. In a second chapter, using the threshold cointegration tests, we highlight the fact that the imported rice prices in the local markets of Burkina Faso respond more rapidly to increases than to decreases in the world price. In a third chapter, we show that the increase in the world rice price has a negative effect on poverty and income inequality in Burkina Faso. The effect is lower in the rice-producing areas but remains negative. The fourth chapter highlights the significant and negative effect of climate variability on food security in developing countries. The effect is higher in African countries than in other countries. The main message of this thesis is that developing countries and especially African countries are highly vulnerable to food price shocks and to climate change. This vulnerability might be explained by the fact that these countries depend on food imports and have an agricultural sector sensitive to climate variability. Initiatives for the social protection of poor households are required due to limited food access caused by soaring food prices. Investments for sustained agricultural growth are also required. These are for example investments for the improvement of rural infrastructure and agricultural services as well as development of new agricultural practices less sensitive to climate

    Bacterial communities associated with the midgut microbiota of wild Anopheles gambiae complex in Burkina Faso

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    Plasmodium falciparum is transmitted by mosquitoes from the Anopheles gambiae sensu lato (s.l) species complex and is responsible for severe forms of malaria. The composition of the mosquitoes’ microbiota plays a role in P. falciparum transmission, so we studied midgut bacterial communities of An. gambiae s.l from Burkina Faso. DNA was extracted from 17pools of midgut of mosquitoes from the Anopheles gambiae complex from six localities in three climatic areas, including cotton-growing and cotton-free localities to include potential diferences in insecticide selection pressure. The v3–v4 region of the 16S rRNA gene was targeted and sequenced using Illumina Miseq (2×250 nt). Diversity analysis was performed using QIIME and R software programs. The major bacterial phylum was Proteobacteria (97.2%) in all samples. The most abundant genera were Enterobacter (32.8%) and Aeromonas (29.8%), followed by Pseudomonas (11.8%), Acinetobacter (5.9%) and Thorsellia (2.2%). No statistical diference in operational taxonomic units (OTUs) was found (Kruskal–Wallis FDR—p>0.05) among the diferent areas, felds or localities. Richness and diversity indexes (observed OTUs, Chao1, Simpson and Shannon indexes) showed signifcant diferences in the cotton-growing felds and in the agroclimatic zones, mainly in the Sudano-Sahelian area. OTUs from seven bacterial species that mediate refractoriness to Plasmodium infection in An. gambiae s.l were detected. The beta diversity analysis did not show any signifcant diference. Therefore, a same control strategy of using bacterial species refractoriness to Plasmodium to target mosquito midgut bacterial community and afect their ftness in malaria transmission may be valuable tool for future malaria control eforts in Burkina Faso
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