81 research outputs found

    Biochronologie et grands mammifères au Pléistocène moyen et supérieur en Europe occidentale : l’apport des genres hemitragus et capra

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    Représentés par les genres Hemitragus et Capra, les Caprinae du Pléistocène moyen et supérieur sont connus par cinq espèces de répartition chronologique différente ayant connu des évolutions rapides : H. bonali, H. cedrensis, C. ibex, C. caucasica, C. pyrenaica. La question de la présence de Capra au Pléistocène inférieur est discutée et l’hypothèse d’une forme primitive d’un Hemitragus aux chevilles osseuses peu comprimées et allongées est proposée. L’analyse des caractéristiques morphométriques des populations de tahr de la fin du Pléistocène moyen que l’on trouve à l’Ouest du Rhône montre qu’elles représentent la fin du phylum H. bonali et qu’elles ne peuvent se confondre avec H. cedrensis. Ce dernier reste une espèce particulière de la région provençale. Les différents résultats concernant la position systématique de C. pyrenaica par rapport à C. ibex et C. caucasica montrent un manque de concordance entre la génétique moléculaire, la paléontologie, les caractères morphologiques et la parasitologie. Ces trois dernières disciplines accréditent la filiation C. caucasica-C. pyrenaica.The Caprinae Hemitragus and Capra are represented during the Middle and the Upper Pleistocene by five species: H. bonali, H. cedrensis, C. ibex, C. caucasica, C. pyrenaica. Their chronological repartition is distinct and their evolution is rapid. The existence of Capra during the Lower Pleistocene is under question; the hypothesis of a primitive Hemitragus with slightly compressed and elongated horn cores is proposed. The morphometrical analysis of the tahr populations located on the western area in France at the end of the Middle Pleistocene are attributed to H. bonali, despite resemblances with H. cedrensis. The latter is located only in the Provence area. The filiations of C. pyrenaica with C. ibex or C. caucasica are under question. Molecular genetic, palaeontology, morphology and parasitology results are controversial. The three last studies are concordant with the filiation C. caucasica-C. pyrenaica

    The paradise lost of milia (Grevena, greece; late pliocene, early villafranchian, mn15/mn16a): Faunal composition and diversity

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    (1) Background: Over the last decades, important fossil records of Late Pliocene mammals and reptiles have been unearthed in Milia, Grevena (N Greece). This assemblage shows a remarkable composition and diversity, including the partial skeletons of mastodons that reached record-breaking sizes, abundant rhinos—the first occurrence of this species in Greece—and some new species; (2) Methods: We perform a thorough quantitative analysis of the recovered assemblage, presenting the information of the various collection spots in Milia, and calculate various biodiversity indices for each spot; (3) Results: Our research has revealed the vast majority of expected taxa in the assemblage. We argue that the various sub-localities in Milia could be grouped into a larger, composite assemblage representing a short period. We analyze the diversity changes through the various localities in Milia and highlight potential barriers that could affect the distribution of taxa; (4) Conclusions: We re-affirm the Early Villafranchian affinities of the fauna. In particular, Milia should date at MN16a, with a surprising presence of some more archaic, Ruscinian taxa. The fossils of Milia depict a Late Pliocene paradise in the Southern Balkans; a paradise, unfortunately, lost with the onset of the dramatic climate changes of the Quaternary.Fil: Vlachos, Evangelos. Museo Paleontológico Egidio Feruglio; Argentina. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas; ArgentinaFil: Tsoukala, Evangelia. Aristotle University of Thessaloniki; GreciaFil: Crégut Bonnoure, Evelyne. Université Jean Jaurès; FranciaFil: Guérin, Claude. Université Claude-Bernard-Lyon-1; FranciaFil: Mol, Dick. Natural History Museum Rotterdam; Países Bajo

    Le contexte géomorphologique et faunique de l'homme de Montmaurin (Haute-Garonne)

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    http://pm.revues.org/543National audienceHuit cavités sont visibles dans le karst de Montmaurin, dont la Niche qui a livré des restes humains anténéandertaliens. Grâce aux témoins de cinq nappes alluviales, édifiées par la Garonne et ses affluents, dont les traces sont visibles dans les environs du karst, il est possible de dater le remplissage de ces diverses cavités. Tous sont postérieurs à l'édification de la basse terrasse " mindélienne ". Le recoupement des données géomorphologiques et paléontologiques de la Niche permet d'attribuer ses dépôts au Pléistocène moyen et au Pléistocène supérieur. En effet, les 26 espèces de mammifères identifiées se répartissent en deux assemblages distincts. Celui des niveaux C1 et C3 est caractéristique de la fin du Pléistocène moyen. Il est contemporain du stade isotopique 7. La couche sommitale B est datée d'une phase froide du Pléistocène supérieur. L'abondance des carnivores dans les niveaux C1 et C3, jointe aux traces de morsures laissées sur les ossements d'herbivores, permet de privilégier le fonctionnement de repaire de cet ensemble. Il a aussi été un lieu d'hibernation pour l'ours et a été occupé occasionnellement par l'homme

    IV - Etude préliminaire de la faune [Les sondages Ib-Nord des Baou de Saint- Marcel à Marseille]

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    Crégut-Bonnoure Evelyne, Gagnière Sylvain. IV - Etude préliminaire de la faune [Les sondages Ib-Nord des Baou de Saint- Marcel à Marseille]. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 3, 1980. pp. 91-92

    La faune Ă  SaĂŻga Tatarica de Chinchon I (Saumanes, Vaucluse) [The SaĂŻga Tatarica fauna from Chinchon J (Saumanes, Vaucluse)]

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    The Chinchon 1 cave, in Vaucluse (Saumanes), has yielded a fauna in association with Upper Paleolithic industry. Its revision permitted to indicate the association Saiga tatanca-Rangifer tarandus, which is unique in Provence, and the existence of Mammuthus pnrimigemus and Megaceros sp. which are two exceptional species in this area. The variation of the faunal assemblage along the stratigraphy reflects the climatic evolution which occures at the end of the Upper Pleistocene. This changement could be followed by the end of the recent Pleniglacial until the Alleröd.Une révision de la faune du site Paléolithique supérieur de Chinchon 1 (Saumanes, Vaucluse) a permis de mettre en évidence une association à Saïga tatarica et à Rangifer tarandus, unique pour la Provence, et de signaler la présence de deux autres espèces exceptionnelles : Mammuthus primigemus et Megaceros sp. La variation de la composition faunique en fonction de la stratigraphie reflète les changements climatiques de la fin du Pléistocène supérieur qui est ici représenté depuis le début du Pléniglaciaire récent jusqu'à l'Alleröd.Crégut-Bonnoure Evelyne, Paccard Maurice. La faune à Saïga Tatarica de Chinchon I (Saumanes, Vaucluse) [The Saïga Tatarica fauna from Chinchon J (Saumanes, Vaucluse)]. In: Quaternaire, vol. 8, n°4, 1997. pp. 391-407

    Sur la présence de Saiga tatarica (Mammalia, Artiodactyla) dans le dépôt pléistocène supérieur de la grotte de La Salpêtrière à Remoulins (Gard, France)

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    Salvaged some years ago from dump's excavation of Abbé Bayol in La Salpêtrière cave, a cranial chip can be referred to Saiga tatarica Linné, 1758. It's the second time this small Bovidae is indubitably reported in Southeastern France.Un fragment crânien, récupéré il y a quelques années à la grotte de La Salpêtrière dans les déblais des fouilles de l'Abbé Bayol, peut être attribué à Saïga tatarica Linné, 1758. C'est la deuxième fois que ce petit Bovidae est signalé sûrement dans le Sud-Est de la France.Crégut-Bonnoure Evelyne, Gagnière Sylvain. Sur la présence de Saiga tatarica (Mammalia, Artiodactyla) dans le dépôt pléistocène supérieur de la grotte de La Salpêtrière à Remoulins (Gard, France). In: Comptes rendus d'activités annuelles. Association régionale pour le développement des recherches de paléontologie et de préhistoire et des Amis du Muséum, tome 19, 1981. pp. 37-41

    Perspectives morphométriques et phylogéniques du genre Capra au Pléistocène (Mammalia, Artiodactyla, Caprinae)

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    International audienceDes restes de bouquetins morphologiquement comparables à l’actuel Capra caucasica Güldenstädt et Pallas, 1783 ont été reconnus dans une vingtaine de sites du Pléistocène supérieur de France. Ce bouquetin a été attribué à une nouvelle sous-espèce Capra caucasica praepyrenaica Crégut-Bonnoure, 2002 et a été considéré comme l’ancêtre de Capra pyrenaica Schinz, 1838. Ce scénario ne fait pas l’unanimité, les analyses moléculaires suggérant une filiation entre Capra ibex et C. pyrenaica. Une étude biométrique de ces taxons et de divers autres Capra, parmi lesquels Capra primaeva Arambourg, 1979 d’Aïn Brimba (Tunisie), a été réalisée à partir d’une base de données de 115 gisements européens regroupant 5501 dents supérieures et inférieures. Ce travail s’appuie à la fois sur l’utilisation d’un arbre de régression, ou arbre de décision, ainsi que sur une analyse en composantes principales lesquels permettent de mieux distinguer ces divers taxons en particulier grâce à la M3 supérieure. Des proximités biométriques dentaires sont mises en évidence entre certains taxons en relation avec les variations latitudinales et le rôle éventuel du Rhône en France comme barrière ou filtre géographique. Ces analyses distinguent clairement le Bovidae d’Ain Brimba des Capra, appuyant l’hypothèse de son attribution au nouveau genre Pseudocapra Crégut-Bonnoure, 2002

    Perspectives morphométriques et phylogéniques du genre Capra au Pléistocène (Mammalia, Artiodactyla, Caprinae)

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    International audienceDes restes de bouquetins morphologiquement comparables à l’actuel Capra caucasica Güldenstädt et Pallas, 1783 ont été reconnus dans une vingtaine de sites du Pléistocène supérieur de France. Ce bouquetin a été attribué à une nouvelle sous-espèce Capra caucasica praepyrenaica Crégut-Bonnoure, 2002 et a été considéré comme l’ancêtre de Capra pyrenaica Schinz, 1838. Ce scénario ne fait pas l’unanimité, les analyses moléculaires suggérant une filiation entre Capra ibex et C. pyrenaica. Une étude biométrique de ces taxons et de divers autres Capra, parmi lesquels Capra primaeva Arambourg, 1979 d’Aïn Brimba (Tunisie), a été réalisée à partir d’une base de données de 115 gisements européens regroupant 5501 dents supérieures et inférieures. Ce travail s’appuie à la fois sur l’utilisation d’un arbre de régression, ou arbre de décision, ainsi que sur une analyse en composantes principales lesquels permettent de mieux distinguer ces divers taxons en particulier grâce à la M3 supérieure. Des proximités biométriques dentaires sont mises en évidence entre certains taxons en relation avec les variations latitudinales et le rôle éventuel du Rhône en France comme barrière ou filtre géographique. Ces analyses distinguent clairement le Bovidae d’Ain Brimba des Capra, appuyant l’hypothèse de son attribution au nouveau genre Pseudocapra Crégut-Bonnoure, 2002
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