47 research outputs found

    Calvin: A Prophet without a Prophecy

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    Only a few months after Calvin's death, August 1564 to be precise, Theodore Beza composed a preface for the posthumous French edition of Calvin's commentary on the book of Joshua: it took the form of a brief biography of the reformer. Describing the death of Calvin, Beza recalled the sadness that invaded Geneva on the announcement of the death of the prophet of God: "The following night, and the day after as well, there was much weeping in the city. For the body of the city mourned the prophet of the Lord, the poor flock of the Church wept the departure of its faithful shepherd, the school lamented the loss of its true doctor and master, and all in general wept for their true father and consoler, after God.

    Licence poétique versus métrique sacrée (II)

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    Il s'agit de renouer avec la polémique entre Théodore de Bèze et Gilbert Génébrard au sujet des paraphrases versifiées latines des Psaumes (1579) et du Cantique des cantiques (1584) du poète huguenot. L'interprétation du second livre auquel nous nous limitons ici est similaire chez les deux controversistes, tant par la méthode allégorique utilisée que dans le sens ecclésial donné à la parabole bucolique, mettant en scène le Christ et l'Église. Le conflit n'est donc pas d'abord dogmatique, mais poétique et éthique : une seule métrique sacrée convient à la versification latine de la Bible pour le philologue hébraïsant, tandis que le poète s'autorise l'usage de nombreux mètres lyriques. Preuve en est que, toute sa vie, Bèze resta poète.The article re-examines the polemics between Theodore Beza and Gilbert Génébrard over the question of the Huguenot poet's versified Latin paraphrases of the Psalms (1579) and the Song of Solomon (1584). The two controversialists have similar interpretations of the second book, our sole focus here, in terms of both the allegorical method they adopt and the ecclesiastical meaning they attribute to the bucolic parable foreshadowing Christ and the Church. In other words, the controversy is not so much about dogma as poetics and ethics; the Hebrew scholar and philologist maintains that there is only one type of sacred prosody suited to versifying the Bible in Latin, while the poet allows himself to use various lyrical meters. This only goes to show how, throughout his life, Beza was first and foremost a poet

    Soixante-trois. La peur de la grande année climactérique à la Renaissance

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    People have interpreted the numeration of the years of their life since Antiquity (when, for example, the Emperor Augustus did so). Ancient medical theories thus maintained that matter is renewed every seven or nine years. The product of these two numbers is sixty-three, and the sixty-third year of a person’s life – the great climacteric – was believed to be very critical. Max Engammare presents the history of the anxiety surrounding this year that came back into force during the Renaissance, as early as Petrarch but especially with Marsilio Ficino. This book touches on most of the great names of the age, from Philipp Melanchthon and Theodore de Bèze to Rabelais. The question of the sixty-third king of France, Henri III or Henri IV, was also discussed by members of the League. The goal is to achieve an understanding of the arithmetic of these ancient fears that were reborn at the end of the 1400s and which have not in fact completely disappeared today—a proof of this is Sigmund Freud and the curse of 27 listing all the famous artists dead at the age of 27 (three times nine)

    Tonnerre de Dieu et «courses d'exhalations encloses es nuées». Controverses autour de la foudre et du tonnerre au soir de la Renaissance

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    Scruter le soir de la Renaissance, entre les signes que l'on décode et les causes naturelles dont on s'enquiert, permet d'établir que les tenants de l'explication naturelle de la foudre et du tonnerre et les apologètes de la signification surnaturelle ne s'opposent pas toujours. L'analyse s'arrête en particulier sur les écrits de Jean Bodin, Jean Calvin, Jérôme Cardan, Lambert Daneau, Scipion Du Pleix, Anthoine Mizauld, Kaspar Peucer et Polidoro Vergilio. On découvre encore que certains ne sont plus effrayés par «la voix du ciel», comparant le bruit du tonnerre et l'éclat de l'éclair aux bombardes en action. Les refus de l'explication naturelle qu'élèvent encore Calvin et Bodin vers le milieu du siècle échouent. Enfin, contrairement à ce qui s'est passé pour la voie lactée ou d'autres phénomènes naturels, Aristote conserve une reconnaissance universelle.Engammare Max. Tonnerre de Dieu et «courses d'exhalations encloses es nuées». Controverses autour de la foudre et du tonnerre au soir de la Renaissance. In: Sciences et religions. De Copernic à Galilée (1540-1610) Actes du colloque international - Rome 12-14 décembre 1996. Rome : École Française de Rome, 1999. pp. 161-181. (Publications de l'École française de Rome, 260

    Comment prolonger sa vie ? Quelques réflexions antiques à la Renaissance sur la longévité

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    Engammare Max. Comment prolonger sa vie ? Quelques réflexions antiques à la Renaissance sur la longévité . In: Bulletin de la Classe des lettres et des sciences morales et politiques, tome 23, 2012. pp. 91-114

    Mise en page des calendriers réformés (mi-XVIe - fin-XVIIe siècle)

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    Eugénie Droz, dans deux articles importants, a rappelé après Lucien Febvre que le calendrier genevois fut au XVIe siècle un agent de propagande à part entière, un livre hérétique produit à très grande échelle, dont certains tirages dépassèrent dix mille exemplaires. Davantage intéressée par des questions bibliographiques et artistiques (les vignettes qui ornent ces livrets) que de contenu, l’érudite éditrice n’a cependant pas cherché à percer les raisons du choix d’événements « passablement h..

    Soixante-trois. La peur de la grande année climactérique à la Renaissance

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    Depuis l'Antiquité, les hommes ont interprété la numération des années de leur vie, tel l'empereur Auguste, autre manière de retenir le temps qui fuit. Des théories médicales ont ainsi avancé que la matière se renouvelait toutes les sept ou neuf années. Le produit de ces deux chiffres (l'un dévolu au corps, l'autre à l'esprit) donne soixante-trois, et la soixante-troisième année de la vie humaine, grande climactérique, était regardée comme très critique. C'est sous le signe du nombre et du temps que Max Engammare fait l'histoire de l'intérêt inquiet pour cette année qui reprend vigueur à la Renaissance, avec Pétrarque, mais surtout avec Marsile Ficin. On croisera la plupart des grands noms du temps, dont des théologiens, à l'instar de Philipp Melanchthon, le bras droit de Luther, et de Théodore de Bèze, celui de Calvin, mais aussi de Rabelais, celui qui a introduit le mot en français. La question du soixante-troisième roi de France, Henri III ou Henri IV, sera également posée par des Ligueurs qui ne savaient pas en 1587 ou 1588 que les deux mourraient assassinés, et l'on jouera même au jeu de l'oie. Il s'agit de comprendre l'arithmétique de ces peurs antiques réactualisées dès la fin du XVe siècle et qui n'ont pas complètement disparu aujourd'hui, preuve en est Sigmund Freud ou la soi-disant malédiction des 27 répertoriant tous les artistes célèbres morts à l'âge de vingt-sept ans (trois fois neuf)
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