131 research outputs found

    Employment and occupational outcomes of workers with musculoskeletal pain in a French region

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    OBJECTIVES: To study the employment and occupational outcomes of workers who were diagnosed with upper limb musculoskeletal disorders (UL-MSDs) or had complained of upper limb musculoskeletal pain a few years before compared with workers who had no upper limb pain. METHODS: In 2002-2005, an epidemiological surveillance system was set up. Occupational physicians examined 3710 randomly selected workers. It focused on six UL-MSDs: rotator cuff syndrome, lateral epicondylitis, flexor-extensor peritendinitis of the hands and fingers, de Quervain\u27s disease, carpal tunnel syndrome and ulnar tunnel syndrome. Three groups were constituted: a \u27UL-MSD\u27 group (workers with a clinically diagnosed UL-MSD at baseline, 13% of the cohort); a \u27PAIN\u27 group (workers with pain in the previous 7 days at baseline and without any clinically diagnosed form, 38%); and a \u27HEALTHY\u27 group (workers with no disorder or upper limb pain in the previous 7 days, 49%). They completed a questionnaire between 2007 and 2009. RESULTS: A total of 2332 responded. Fewer subjects were still in work in the \u27UL-MSD\u27 group (79.3%) than in the \u27PAIN\u27 (85.9%) and \u27HEALTHY\u27 (90.4%) groups, the difference remaining significant after adjusting for gender, age, occupational category, type of company and comorbidities. Of the subjects still in work, 24% had changed their work station in the same company in the \u27PAIN\u27 group compared with 19% in the \u27HEALTHY\u27 group and 21% in the \u27UL-MSD\u27 group. CONCLUSIONS: This study showed the impact of musculoskeletal pain on employment outcome and the difficulty of keeping workers with musculoskeletal problems at work

    Devenir professionnel de salariés des Pays de la Loire souffrant de troubles musculo-squelettiques

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    The objective was to study the employment and occupational outcomes of workers who were diagnosed with upper limb musculoskeletal disorders (UL-MSDs) or had complained of upper limb musculoskeletal pain a few years before, compared to workers without upper limb pain. In 2002-2005, 83 occupational physicians examined 3,710 randomly selected workers. Three groups were constituted between 2007 and 2009: a “UL-MSD” group (workers with a clinically diagnosed UL-MSD); a “MS PAIN” group (workers with pain in the previous seven days and without any clinically diagnosed form); and a “HEALTHY” group (workers with no disorder or upper limb pain). A total of 2,287 responded to a questionnaire. Fewer subjects were still working in the “UL-MSD” group (79.3%) than in the “MS PAIN” (85.9%) and “HEALTHY” (90.4%) groups. Among the subjects still working, 24% had changed their position in the same company in the “MS PAIN” group, compared to 21% in the “UL-MSD” group, and 19% in the “HEALTHY” group. This study showed the impact of UL-MSDs on employment outcome and of musculoskeletal pain on occupational outcome

    Prevalence of knee bursitis in the workforce

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    BACKGROUND: Knee bursitis (KB) is a common disorder in specific occupations requiring frequent and/or sustained kneeling postures.AIMS: To assess the prevalence of KB in the general working population. METHODS: Between 2002 and 2005, a total of 3710 workers of a French region were randomly included in the study. A standardized physical examination of the knee was performed when knee pain was reported by the worker during the preceding 12 months. The criteria for diagnosis of KB were (i) the presence of pain and/or tenderness in the anterior face of the knee at the date of the examination (or for at least 4 days in the preceding week) and (ii) the presence of swelling and/or pressure-induced pain of the pre- or infra-patellar bursa. Occupational risk factors were assessed by a self-administered questionnaire. RESULTS: The prevalence of uni- or bilateral cases of knee bursitis was low: 0.6% [0.2-0.9] in men and 0.2% [0.0-0.6] in women. The highest prevalence was observed in the construction sector (2.3% [0.8-5.4]) and in the food and meat processing industries (1.4% [0.4-3.5)]. More blue-collar workers were affected than other occupation categories (0.8% [0.3-1.2] versus 0.1% [0.0-0.4]). CONCLUSIONS: The study showed a concentration of cases among male workers exposed to heavy workloads and frequent kneeling

    Bilan et perspectives du programme de surveillance épidémiologique des troubles musculo-squelettiques

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    Le programme pilote de surveillance épidémiologique des troubles musculo-squelettiques (TMS) développé dans la région des Pays de la Loire fêtera bientôt ses 10 ans. Ce programme a largement contribué à la mesure de ce problème majeur de santé au travail, mesure jusqu’alors essentiellement basée sur les statistiques de reconnaissance en maladie professionnelle; de même, il a contribué à la mise en visibilité dans le débat social du poids des facteurs professionnels dans leur survenue. Des pistes restent à explorer pour rendre cette surveillance plus efficiente et plusrégulière à l’échelon national. Par ailleurs, une réflexion est engagée sur la manière dont on peut traduire, pour les pouvoirs publics, les entreprises et le public, les résultats issus de l’épidémiologie de façon qu’ils puissent se les approprier à des fins de prévention. Car prévenir de façon durable les TMS et prendre en compte les situations de handicap des salariés souffrant de TMS est un impératif de santé au travail et de santé publique, sur lequel doivent se mobiliser tous les acteurs de la prévention des risques professionnels dans le cadre d’une politique structurée et coordonnée

    Construction d'indicateurs synthétiques à partir des données de surveillance épidémiologique des TMS

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    Introduction : Un programme de surveillance épidémiologique, mis en oeuvre depuis 2002 dans la région des Pays de la Loire, a parmi ses objectifs d\u27estimer l\u27incidence et la prévalence des TMS dans la population générale et celle des travailleurs, d\u27évaluer les niveaux d\u27exposition aux facteurs de risque professionnels et la proportion de cas attribuables au travail, selon le sexe, l\u27âge et les caractéristiques professionnelles. Ce programme a largement contribué à mieux décrire la morbidité liée aux TMS, description jusqu\u27alors essentiellement basée sur les statistiques de reconnaissance en maladie professionnelle. Des travaux sont engagés pour construire des indicateurs synthétiques, couvrant les aspects suivants : impact sur la santé (fréquence des TMS, fractions de risque attribuables au travail) ; exposition aux facteurs de risque ; réparation (reconnaissance en maladie professionnelle, indemnisation). Ces indicateurs se placent au coeur d\u27une réfl exion sur la manière dont on peut synthétiser de façon compréhensible et fi able les résultats issus de l\u27épidémiologie afin que les acteurs de la prévention des risques professionnels (pouvoirs publics, partenaires sociaux, professionnels de la santé au travail, entreprises et employeurs, caisses d\u27assurance maladie...) puissent se les approprier. Méthode : Les fractions de risque de syndrome du canal carpien (SCC) attribuables au travail pour une catégorie professionnelle représentent la proportion des cas observés dans l\u27ensemble de la population qui serait évitée si cette catégorie professionnelle ne présentait pas un excès de risque par rapport aux autres. Leurs fourchettes ont été estimées pour la France métropolitaine en utilisant les intervalles de confiance des risques relatifs observés dans l\u27étude conduite dans le Maine-et-Loire portant sur 1 168 patients pour lesquels un diagnostic électromyographique de SCC a été porté entre 2002 et 2004. Les indicateurs d\u27exposition au risque de TMS sont issus, quant à eux, des données d\u27un échantillon de 3 710 salariés tirés au sort par les 83 médecins du travail des Pays de la Loire participant au programme de surveillance. Des scores ont été construits pour décrire la fréquence des expositions à plusieurs facteurs de risque, biomécaniques et psychosociaux, de TMS. Résultats : À titre d\u27exemple, quelques résultats sont présentés dans ce résumé. Les fractions de risque attribuable au travail en France sont pour le SCC comprises entre 16 % et 33 % pour les femmes employées, entre 8 % et 16 % pour les ouvrières, entre 30 % et 56 % pour les ouvriers. Parmi les salariés de la région des Pays de la Loire, 24 % des femmes et 19 % des hommes sont exposés à la fois à au moins une posture extrême plus de 2 heures par jour et à une répétitivité élevée plus de 4 heures par jour, et 20 % des femmes et 17 % des hommes sont exposés à la fois à ces deux facteurs et à un travail en force plus de 2 heures par jour. Discussion : Ces indicateurs peuvent aider les entreprises à prioriser, mettre en oeuvre et évaluer les actions de prévention. Pour améliorer leur fiabilité et les rendre plus utiles, il est nécessaire de vérifi er avec d\u27autres données la validité des estimations utilisées, de produire ces indicateurs à un niveau plus détaillé des secteurs économiques et des professions, de les produire périodiquement, d\u27en produire pour d\u27autres TMS tels que le syndrome de la coiffe des rotateurs et la hernie discale lombaire qui, comme le SCC, peuvent être considérés comme des traceurs épidémiologiques des TMS du membre supérieur et des lombalgies

    The French Musculoskeletal Disorders Surveillance Program: Pays de la Loire network

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    Objectives: An epidemiological surveillance system for work-related musculoskeletal disorders (MSDs) was implemented in 2002 in France’s Pays de la Loire region to assess the incidence and prevalence of MSDs in the general and working populations, identify levels of exposure to occupational risk factors and investigate the proportion of cases attributable to work exposure.Methods: The program combines (1) surveillance of sentinel health events in the general population (carpal tunnel syndrome (CTS) was the sentinel event for upper limb MSDs), (2) assessment of the prevalence of the main upper limb MSDs and their risk factors in the workplace based on a network of occupational physicians and (3) registration of the notification of work-related diseases (WRDs). Results: 1168 incident cases of CTS were included over a 3 year period. The estimated incidence of CTS was 1.00 per 1000 person-years in those aged 20–59 years (0.60 in men and 1.40 in women). The incidence rate was higher in employed than unemployed persons in the year of diagnosis (0.6 per 1000 vs 0.3 in men and 1.7 vs 0.8 in women). The occupational physician network noted high prevalence rates: 11% of men and 15% of women had at least one of the six main upper limb clinically-diagnosed MSDs. The WRD survey showed that MSDs represented 65% of notified WRDs. Conclusion: The Pays de la Loire program plays a significant role in informing the authorities and the public about the state of current MSDs. It is planned to extend it to a routine national surveillance program

    Working in temporary employment and exposure to musculoskeletal constraints

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    BACKGROUND: In recent years, temporary work (TW) has increased in European countries due to the greater uncertainty in the economy.AIMS: To compare the prevalence of non-specific musculoskeletal symptoms of the upper extremities (UEMSDs) and their main risk factors in blue-collar workers employed through temporary agencies (TW) and in those in permanent employment (PE). METHODS: UEMSDs occurring during the preceding 7 days were assessed using a Nordic questionnaire completed by 1493 blue-collar workers randomly included in a surveillance programme for UEMSDs (171 in TW and 1322 in PE) in a large French region. Personal factors and work-related risk factors for UEMSDs were assessed by self-administered questionnaires. RESULTS: The prevalence of UEMSDs during the preceding 7 days did not significantly differ between workers in TW or PE. However, after adjustment for age and gender, TW had a higher risk of symptoms of the wrist/hand region (OR = 1.6, 95% CI 1.04-2.6). TW was characterized by higher exposure to paced work (OR = 2.0, 95% CI 1.4-3.0), repetitive work (OR = 2.3, 95% CI 1.6-3.4), awkward postures of the wrist (OR = 1.6, 95% CI 1.2-2.4) and intensive use of vibrating hand tools (OR = 1.7, 95% CI 1.1-2.3). Workers in TW suffered from a lack of autonomy (OR = 2.5, 95% CI 1.7-3.6) and skill discretion at work (OR = 2.0, 95% CI 1.3-3.1) more frequently, but there was no difference in relation to psychological demands of the task or social support. CONCLUSIONS: Temporary workers were more frequently exposed to working time constraints, repetitive work and biomechanical constraints of the wrist/hand region when compared to permanent workers and may represent a subpopulation at particularly high risk of UEMSDs
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