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    Agus Aris Munandar, Ibukota Majapahit; Masa Jaya dan Pencapaian. Depok: Komunitas Bambu, 2008, X + 161 Pp. ISBN 979-37-31-39-7. Price: IDR 34,000 (Soft Cover).

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    Palladium-catalyzed cross-coupling reactions between chlorinated 1,3,5-triazines (TZ) and tetrathiafulvalene (TTF) trimethyltin derivatives afford mono- and <i>C</i><sub>3</sub> symmetric tris­(TTF)-triazines as donor–acceptor compounds in which the intramolecular charge transfer (ICT) is modulated by the substitution scheme on TTF and TZ and by chemical or electrochemical oxidation. The TTF-TZ-Cl<sub>2</sub> and (SMe)<sub>2</sub>TTF-TZ-Cl<sub>2</sub> derivatives show fully planar structures in the solid state as a consequence of the conjugation between the two units. Electrochemical and photophysical investigations, supported by theoretical calculations, clearly demonstrate that the lowest excited state can be ascribed to the intramolecular charge transfer (ICT) π­(TTF)→π*­(TZ) transition. The tris­(TTF) compound [(SMe)<sub>2</sub>TTF]<sub>3</sub>-TZ shows fluorescence when excited in the ICT band, and the emission is quenched upon oxidation. The radical cations TTF<sup>+‱</sup> are easily observed in all of the cases through chemical and electrochemical oxidation by steady-state absorption experiments. In the case of [(SMe)<sub>2</sub>TTF]<sub>3</sub>-TZ, a low energy band at 5000 cm<sup>–1</sup>, corresponding to a coupling between TTF<sup>+‱</sup> and TTF units, is observed. A crystalline radical cation salt with the TTF-TZ-Cl<sub>2</sub> donor and PF<sub>6</sub><sup>–</sup> anion, prepared by electrocrystallization, is described

    La politique budgĂ©taire ancrĂ©e Ă  la rigueur:Perspectives 2004-2005 - Études spĂ©ciales

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    En 2004, l’orientation de politique Ă©conomique s’est lentement inversĂ©e des deux cotĂ©s de l’Atlantique. Aux États-Unis, les apports de la politique budgĂ©taire et monĂ©taire Ă  la croissance se sont amenuisĂ©s. Dans la zone euro, la neutralitĂ© budgĂ©taire et des conditions monĂ©taires moins restrictives ont moins lestĂ© la croissance du PIB. Le dĂ©ficit budgĂ©taire de la zone euro s’est encore dĂ©tĂ©riorĂ© par rapport Ă  2003, tout en demeurant, Ă  2,9 % du PIB, juste en deçà de la limite de 3 % Ă©tablie par le Pacte de stabilitĂ© et de croissance, mais la France, l’Allemagne, l’Italie et la GrĂšce, ont prĂ©sentĂ© un dĂ©ficit supĂ©rieur au plafond de 3 %. L’annĂ©e 2004 n’aura pas Ă©tĂ© celle de la coordination budgĂ©taire, mais elle aura marquĂ© un tournant par rapport Ă  la dĂ©gradation des soldes publics entamĂ©e par la plupart des pays en 2001. Globalement, la politique budgĂ©taire a Ă©tĂ© plus expansionniste qu’annoncĂ©e dans les Programmes de stabilitĂ© de dĂ©cembre 2003, mais elle s’est soldĂ©e par une impulsion budgĂ©taire nulle. Quatre pays appartenant Ă  la zone euro (France, Allemagne, Pays-Bas et GrĂšce) ont encore fait l’objet d’une procĂ©dure de dĂ©ficit excessif en 2004, dont la suspension (pour la France et l’Allemagne) avait ouvert un contentieux entre le Conseil europĂ©en et la Commission conduisant Ă  une rĂ©vision du Pacte de stabilitĂ© et de croissance (PSC), rĂ©sultant en un durcissement de son volet prĂ©ventif et Ă  un assouplissement de son cadre rĂ©pressif. Notre prĂ©vision intĂšgre donc une interprĂ©tation plutĂŽt conservatrice des nouvelles rĂšgles, selon laquelle l’Allemagne (3,4 %) et la GrĂšce (3,6 %) ne parviendraient pas Ă  ramener leur dĂ©ficit en deçà de la limite de 3 % en 2005 et l’Italie (4,2 %) et le Portugal (3,7 %) franchiraient aussi cette limite dĂ©gradant davantage leur solde. Cependant, la plupart des pays imprimeraient une orientation plus restrictive Ă  leur politique budgĂ©taire sur la pĂ©riode 2005-2006 que dans le passĂ© rĂ©cent. Mais l’intensification des efforts budgĂ©taires en 2006 serait concentrĂ©e sur les trois grands pays de la zone euro. Le policy-mix resterait donc encore peu favorable Ă  la croissance, lui refusant l’utilisation autant du levier monĂ©taire que du budgĂ©taire. Aux États-Unis le policy-mix serait plus franchement restrictif que dans la zone euro, avec un durcissement des conditions monĂ©taires couplĂ© d’une restriction budgĂ©taire. Cependant, le dĂ©ficit amĂ©ricain (3,5 points de PIB) resterait encore supĂ©rieur Ă  celui de la zone euro (2,6 points de PIB) en 2006

    Politique monétaire et taux de change : mesure et contre-mesures

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    Il y a un an, l’actualitĂ© monĂ©taire portait sur le changement d’orientation des politiques aprĂšs une longue pĂ©riode d’attentisme. La difficultĂ© Ă©tait de consolider une reprise fraĂźchement et laborieusement acquise, tout en signalant que l’ùre des liquiditĂ©s abondantes tirait Ă  sa fin. Au printemps 2005, malgrĂ© l’enclenchement d’un nouveau cycle de hausses des taux directeurs, les liquiditĂ©s abondent toujours, circulent facilement et se placent aussi bien lĂ  oĂč le rendement est encore Ă©levĂ© (marchĂ©s Ă©mergents, matiĂšres premiĂšres, immobilier, marchĂ©s d’actions europĂ©ens) que sĂ»r (marchĂ©s obligataires amĂ©ricains) : il n’y a aucune sorte de concurrence entre les besoins de financement. Les banques centrales asiatiques, par l’accumulation de rĂ©serves de change, en sont partiellement responsables. Et la croissance la premiĂšre bĂ©nĂ©ficiaire. Mais si elle a jusqu’à prĂ©sent plutĂŽt bien tirĂ© son Ă©pingle du jeu, ce n’est pas sans poser problĂšme aux banques centrales, dĂ©sormais confrontĂ©es, en plus d’une situation patrimoniale des mĂ©nages fragile, Ă  une flambĂ©e des prix du pĂ©trole, Ă  la non-hausse des taux d’intĂ©rĂȘt nominaux longs, et au creusement des dĂ©sĂ©quilibres de la croissance mondiale. Leur tĂąche est d’autant plus malaisĂ©e qu’à partir de ces dĂ©sĂ©quilibres (excĂšs d’épargne de l’Europe et de l’Asie et dĂ©ficit des États-Unis) s’est construit un semblant d’équilibre, caractĂ©risĂ© par une confluence d’intĂ©rĂȘts (les croissances asiatiques et amĂ©ricaine s’auto-entretiennent). Or, cet Ă©quilibre doit ĂȘtre reconfigurĂ© pour assurer la soutenabilitĂ© et la pĂ©rennitĂ© de la croissance mondiale. À l’horizon 2006, toutes les banques centrales ne sont pas logĂ©es Ă  la mĂȘme enseigne, et c’est la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale qui a la plus lourde responsabilitĂ©, mĂȘme si, cĂŽtĂ© asiatique, il y a aussi fort Ă  faire. La difficultĂ© pour la Banque centrale amĂ©ricaine sera d’achever le resserrement de sa politique monĂ©taire, sans trop durcir les conditions monĂ©taires et financiĂšres (c’est-Ă -dire sans dĂ©gonfler brutalement les bulles ou booms existant sur les diffĂ©rents marchĂ©s), mais suffisamment pour rĂ©duire le dĂ©ficit d’épargne des États-Unis. Et donc prĂ©server le dollar. Nos prĂ©visions dĂ©bouchent sur un taux des Federal Funds Ă  4 % fin 2005, des taux d’intĂ©rĂȘt nominaux Ă  10 ans Ă  5 % fin 2006, une paritĂ© euro/dollar Ă  1,34 fin 2005 mais Ă  1,25 fin 2006. La Banque centrale europĂ©enne (BCE) apporterait son concours en maintenant son taux directeur inchangĂ© Ă  2 %. Les banques centrales asiatiques devront, quant Ă  elles, faire face Ă  la montĂ©e des coĂ»ts inhĂ©rents Ă  une politique de change active, et la Banque populaire de Chine devra parvenir Ă  imposer son rythme aux attentes d’un changement de son rĂ©gime de change

    Politique monétaire et taux de change : mesure et contre-mesures

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    Il y a un an, l’actualitĂ© monĂ©taire portait sur le changement d’orientation des politiques aprĂšs une longue pĂ©riode d’attentisme. La difficultĂ© Ă©tait de consolider une reprise fraĂźchement et laborieusement acquise, tout en signalant que l’ùre des liquiditĂ©s abondantes tirait Ă  sa fin. Au printemps 2005, malgrĂ© l’enclenchement d’un nouveau cycle de hausses des taux directeurs, les liquiditĂ©s abondent toujours, circulent facilement et se placent aussi bien lĂ  oĂč le rendement est encore Ă©levĂ© (marchĂ©s Ă©mergents, matiĂšres premiĂšres, immobilier, marchĂ©s d’actions europĂ©ens) que sĂ»r (marchĂ©s obligataires amĂ©ricains) : il n’y a aucune sorte de concurrence entre les besoins de financement. Les banques centrales asiatiques, par l’accumulation de rĂ©serves de change, en sont partiellement responsables. Et la croissance la premiĂšre bĂ©nĂ©ficiaire. Mais si elle a jusqu’à prĂ©sent plutĂŽt bien tirĂ© son Ă©pingle du jeu, ce n’est pas sans poser problĂšme aux banques centrales, dĂ©sormais confrontĂ©es, en plus d’une situation patrimoniale des mĂ©nages fragile, Ă  une flambĂ©e des prix du pĂ©trole, Ă  la non-hausse des taux d’intĂ©rĂȘt nominaux longs, et au creusement des dĂ©sĂ©quilibres de la croissance mondiale. Leur tĂąche est d’autant plus malaisĂ©e qu’à partir de ces dĂ©sĂ©quilibres (excĂšs d’épargne de l’Europe et de l’Asie et dĂ©ficit des États-Unis) s’est construit un semblant d’équilibre, caractĂ©risĂ© par une confluence d’intĂ©rĂȘts (les croissances asiatiques et amĂ©ricaine s’auto-entretiennent). Or, cet Ă©quilibre doit ĂȘtre reconfigurĂ© pour assurer la soutenabilitĂ© et la pĂ©rennitĂ© de la croissance mondiale. À l’horizon 2006, toutes les banques centrales ne sont pas logĂ©es Ă  la mĂȘme enseigne, et c’est la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale qui a la plus lourde responsabilitĂ©, mĂȘme si, cĂŽtĂ© asiatique, il y a aussi fort Ă  faire. La difficultĂ© pour la Banque centrale amĂ©ricaine sera d’achever le resserrement de sa politique monĂ©taire, sans trop durcir les conditions monĂ©taires et financiĂšres (c’est-Ă -dire sans dĂ©gonfler brutalement les bulles ou booms existant sur les diffĂ©rents marchĂ©s), mais suffisamment pour rĂ©duire le dĂ©ficit d’épargne des États-Unis. Et donc prĂ©server le dollar. Nos prĂ©visions dĂ©bouchent sur un taux des Federal Funds Ă  4 % fin 2005, des taux d’intĂ©rĂȘt nominaux Ă  10 ans Ă  5 % fin 2006, une paritĂ© euro/dollar Ă  1,34 fin 2005 mais Ă  1,25 fin 2006. La Banque centrale europĂ©enne (BCE) apporterait son concours en maintenant son taux directeur inchangĂ© Ă  2 %. Les banques centrales asiatiques devront, quant Ă  elles, faire face Ă  la montĂ©e des coĂ»ts inhĂ©rents Ă  une politique de change active, et la Banque populaire de Chine devra parvenir Ă  imposer son rythme aux attentes d’un changement de son rĂ©gime de change

    Observatoire de la Politique Climatique - Rapport annuel 2022

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    The cumulative scientific evidence is unequivocal: Climate change is a threat to human well-being and planetary health. Any further delay in concerted anticipatory global action on adaptation and mitigation will miss a brief and rapidly closing window of opportunity to secure a liveable and sustainable future for all.(very high confidence

    Euro/dollar : l’épreuve des faits

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    La paritĂ© euro/dollar a connu d’amples mouvements ces cinq derniĂšres annĂ©es, d’abord dans le sens d’une apprĂ©ciation du dollar Ă  la fin des annĂ©es 1990, puis dans celui d’une apprĂ©ciation de l’euro Ă  partir du dĂ©but de l’annĂ©e 2002. Au-delĂ  de ces tendances, le marchĂ© des changes s’est montrĂ© plutĂŽt volatil, souvent en dĂ©connexion vis-Ă -vis des fondamentaux dans un jeu spĂ©culatif nourri par les interventions des banques centrales asiatiques. Le dollar a cessĂ© de s’apprĂ©cier du fait des suites du contre-choc de la « nouvelle Ă©conomie » et de la rĂ©apparition des dĂ©ficits jumeaux. La faiblesse du dollar est indissociable des craintes concernant la soutenabilitĂ© de ces dĂ©ficits. Cependant, la dĂ©saffection Ă  l’égard du billet vert ne s’est pas traduite par une chute brutale de son taux de change grĂące, entre autres, aux interventions des banques centrales asiatiques. L’incertitude qui rĂšgne sur le marchĂ© des changes incite les acteurs Ă  s’éloigner des fondamentaux et Ă  adopter des comportements moutonniers, qui amplifient encore la dĂ©connexion des marchĂ©s aux fondamentaux. Ainsi, seuls les changements observĂ©s ou attendus de la politique monĂ©taire ont un effet conforme Ă  la thĂ©orie Ă©conomique. Cette dĂ©rive spĂ©culative des marchĂ©s est mise en Ă©vidence par une approche Ă©conomĂ©trique, oĂč la paritĂ© euro/dollar est confrontĂ©e Ă  l’évolution de ses dĂ©terminants au sein d’une relation de cointĂ©gration. Heureusement, on observe depuis la fin 2003 un retour en grĂące des fondamentaux : la restauration progressive de l’attractivitĂ© des États-Unis (par l’amĂ©lioration du dĂ©ficit courant et le dynamisme de la croissance amĂ©ricaine) pourrait enfin ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e Ă  sa juste valeur. CombinĂ©e au resserrement de la politique monĂ©taire amĂ©ricaine, cela justifierait l’amorce d’une rĂ©apprĂ©ciation du dollar

    Un monde presque parfait:Perspectives 2004-2005 pour l’économie mondiale

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    En 2003, la croissance mondiale est repartie aprĂšs un accroc au premier semestre. TirĂ©e par le bloc anglo-saxon, la croissance s’est gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  l’Asie, l’AmĂ©rique latine et l’Europe de l’Est. Elle continuerait d’ĂȘtre soutenue, supĂ©rieure Ă  4 % en moyenne annuelle en 2004 et 2005. Les États-Unis entreraient dans une phase de croissance qui permettrait la rĂ©sorption des dĂ©sĂ©quilibres (dĂ©ficits public et courant, endettement des mĂ©nages). La croissance ralentirait de 4,5 % en 2004 Ă  3,4 % en 2005. La dĂ©prĂ©ciation du dollar observĂ©e depuis 2002 devrait en effet permettre le redressement du solde extĂ©rieur amĂ©ricain, tandis que les interventions des banques asiatiques en faveur du dollar permettraient de contrĂŽler cette dĂ©prĂ©ciation et favoriseraient la croissance de la zone Pacifique en maintenant la compĂ©titivitĂ© de cette derniĂšre. En revanche, la zone euro resterait Ă  la traĂźne de la reprise mondiale avec une croissance de 1,4 et 2,1 % en 2004 et 2005. Elle pĂątirait des effets de l’apprĂ©ciation passĂ©e de l’euro (– 1 point de croissance en 2004), des ajustements restant Ă  faire sur le marchĂ© du travail et d’un policy mix restrictif imposĂ© par les contraintes du Pacte de stabilitĂ© et de croissance, alors que la situation Ă©conomique — un creux comparable Ă  ceux du dĂ©but des annĂ©es 1980 et 1990 — nĂ©cessiterait une politique expansionniste

    Logement : toujours plus haut ?

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    Depuis 1997, les prix immobiliers ont fortement augmentĂ© (+ 135 % au Royaume-Uni, + 120 % en Espagne, + 60 % en France et aux États-Unis). Ce boom immobilier s’est appuyĂ© sur un revenu des mĂ©nages dynamique et des conditions de financement particuliĂšrement favorables (bas niveau des taux d’intĂ©rĂȘt et concurrence accrue sur le marchĂ© du crĂ©dit). À l’exception des français, les mĂ©nages de ces pays sont aujourd’hui trĂšs endettĂ©s. L’exubĂ©rance du marchĂ© immobilier a soutenu la croissance, non seulement par le biais de l’investissement logement, mais aussi de la consommation. Par un effet richesse, la valorisation du patrimoine immobilier des mĂ©nages a incitĂ© ces derniers Ă  rĂ©duire leur taux d’épargne. De plus, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les mĂ©nages ont pu renĂ©gocier leurs prĂȘts et dĂ©gager ainsi des liquiditĂ©s qui leur ont permis d’accroĂźtre leur consommation. À l’automne 2004, les perspectives de ralentissement de la demande posent la question d’une surĂ©valuation des prix et d’un excĂšs d’offre. Selon des Ă©tudes empiriques, les prix de l’immobilier seraient surĂ©valuĂ©s de 10 Ă  20 % en Espagne et au Royaume-Uni, lĂ©gĂšrement surĂ©valuĂ©s en France et en ligne avec les fondamentaux aux États-Unis. En revanche, il ne semble pas y avoir d’excĂšs d’offre, sauf peut-ĂȘtre en Espagne, oĂč des signes de ralentissement commencent Ă  se faire sentir, comme c’est dĂ©jĂ  le cas aux États-Unis. Nous faisons l’hypothĂšse que, face aux perspectives de ralentissement de la demande qui se profilent, l’offre s’ajusterait rapidement et donc que l’ajustement nĂ©cessaire des prix immobiliers serait progressif. À l’horizon 2005, le marchĂ© immobilier contribuerait moins Ă  la croissance, mais ne remettrait pas en cause le mouvement de reprise de l’activitĂ©.Since 1997, house prices haven risen strongly (+135% in the United Kingdom, + 120% in Spain, + 60% in France and in the United States). Demand has been sustained by a dynamic household income and easy financing (low interest rates and deregulation of the credit market). As of October 2004, the indebtedness of households is very high, except in France. Moreover, house prices seem overvalued by 10 to 20% in Spain and in the United Kingdom, less so in France, whereas they are in line with fundamentals in the United States. We expect a slowdown of demand and an adjustment of supply, that has already begun in some countries. So prices would adjust progressively and then less boost consumption, but it wouldn’t stop the recovery

    L’investissement joue Ă  « cash-cash »

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    La rentabilitĂ© des entreprises s’est nettement redressĂ©e en 2003 et 2004. AmorcĂ©e aux États-Unis l’annĂ©e derniĂšre, la croissance des profits a cependant gagnĂ© l’Europe avec un temps de retard. Alors que la rentabilitĂ© semble avoir atteint un pic outre-Atlantique au troisiĂšme trimestre 2004, elle se poursuit avec vigueur en Europe qui devrait rattraper, puis dĂ©passer Ă  la fin 2004, les États-Unis. L’effet du cycle de productivitĂ©, plus prĂ©coce aux États-Unis du fait d’une reprise antĂ©rieure Ă  celle de l’Europe, explique ce ciseau. Le rebond du taux d’investissement productif entamĂ© au dĂ©but de l’annĂ©e 2003 aux États-Unis n’est pas encore visible dans la zone euro. Cependant, mĂȘme aux États-Unis, les profits augmentent plus rapidement que l’investissement. Les taux d’autofinancement s’amĂ©liorent donc de part et d’autre de l’Atlantique, ce qui explique le moindre recours des SNF au financement externe. Les entreprises utilisent une part importante de leurs liquiditĂ©s au dĂ©sendettement, Ă  la distribution de dividendes ou au rachat d’actions. En contrepartie, la qualitĂ© de la dette des sociĂ©tĂ©s s’est fortement amĂ©liorĂ©e, rĂ©duisant les primes de risque et encourageant l’offre de crĂ©dit bancaire Ă  des coĂ»ts de plus en plus faibles. Cette position attentiste des entreprises profite plus aux marchĂ©s obligataires, rassurĂ©s par la diminution des risques, qu’aux marchĂ©s d’actions pĂ©nalisĂ©s en 2004 par la hausse des prix du pĂ©trole et le manque de projets d’investissements. La sous-Ă©valuation des cours boursiers europĂ©ens, au regard des profits dĂ©gagĂ©s par les entreprises, et l’abondance de liquiditĂ©s pourraient conduire Ă  des opĂ©rations de rachat et Ă  une augmentation de la valorisation boursiĂšre des marchĂ©s. L’augmentation de la capitalisation boursiĂšre faciliterait alors la croissance de l’investissement.US corporate profit margins have recovered since 2003. It seems they reached a peak in the third quarter of 2004. In Europe, the upturn has been somewhat delayed, but profitability is likely to gather momentum over the next quarters. Corporate investment is still much tentative in Europe, whereas it bounced back in 2003 in the USA. However, in both regions, profit margins have been used to cut indebtedness, distribute dividends or buy shares back, rather than invest. In consequence, corporate balance sheets have strongly improved, thereby reducing risk premiums, and encouraging loans at low costs. Business’ wait-and-see stance has benefited bond markets rather than share markets to date
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