21 research outputs found

    Lisle – Les Sablons

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    Une première campagne de fouille programmée s’est déroulée en 2016 dans la commune de Lisle (Loir-et-Cher) au lieu-dit les Sablons. Le site est implanté en rive droite du Loir sur les premières pentes du coteau d’un talweg perpendiculaire à la vallée du Loir. Ce talweg comme la vallée du Loir incisent plusieurs formations géologiques dont des argiles à silex issues de l’altération des craies du crétacé. Le site est localisé à l’aplomb des formations des argiles à silex qui affleurent tout le ..

    Lisle – Les Sablons

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    En juillet 2017 s’est tenue une deuxième campagne de fouille programmée sur les premières pentes du coteau du site de Lisle les Sablons. D’une durée de deux semaines, l’opération s’est concentrée sur la zone dense en vestiges identifiée lors de la précédente campagne en 2016. Deux petites fenêtres d’une dizaine de mètres carrés ont été ouvertes. Les faits archéologiques sont attribués au Néolithique et l’intégralité des artefacts est en silex, exclusivement local. La problématique de l’opérat..

    A siliceous rocks database in the northwestern Paris basin : data and resources.

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    International audienceThe Soissons reference collection has been created in the late 1980s, in a region, in which the Early/Middle Nolithic period has been extensively investigated. The current French-German MK-Project has provided the opportunity to update the existing collection and to incorporate the information into a GIS. The database contains 440 rock samples, mainly from the Aisne and Oise drainage systems in the north-eastern part of the Paris basin. Non-systematic sampling has now extended to the entire Paris basin and to neighbouring regions, including data from the Petite Seine, the Marne and the A5 motorway sites, as well as flint from the Jura Mountains, the Lorraine region, Poland, Belgium, Holland, the Rhineland and Hungary. In parallel, a similar databse for clay is under construction. The fisrt results concern the relationships between lithic technology and flint/stone raw materials in the Neolithic. The lithotheque will possibly provide a reference collection for the identification of raw materials in the Paris basin

    Un habitat du Bronze final IIIb (IX<sup>e</sup> s. av. J.-C.) à Sandillon - Les Fraudes (Loiret, Centre-Val-de-Loire)

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    Un habitat du Bronze final IIIb (IX<sup>e</sup> s. av. J.-C.) à Sandillon - Les Fraudes (Loiret, Centre-Val-de-Loire)

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    Présentation et intégration régionale des sépultures campaniformes de Trémery « ZAC de la Fontaine-des-Saints » site 19 (Moselle)

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    International audienceSite 19 Trémery ZAC de la Fontaine-des-Saints, which lies 14 km north-east of Metz, was excavated in 1999. The site is located on a slope on the right bank of the river Moselle. The site produced several occupation phases, dating from the Early Neolithic to the Early Iron Age and a group of four Bell Beaker graves, one of which was discovered during trial trenching. The burials are located in an area of around 500 m2 on the western edge of the site. A pit and a post-hole near the graves also produced residual finds dating to the Bell Beaker culture, possibly indicating other activities on the site during this period. The grave pits are generally of rectangular shape with rounded corners. As the pits are not very well preserved due to truncation, it was not possible to observe any of the burials’ external features. They contain single primary inhumations burials, in varying positions and with different grave goods. The state of bone preservation ruled out reliable sex diagnosis. The first burial discovered during trial-trenching contained an individual of unknown sex and age accompanied by a dagger made from local Secondary flint, a fragment of a retouched flake and two flakes, as well as a decorated vessel with a sinuous profile. While the dagger is a feature of early Bell Beaker burials, the incised pottery decoration, with its tripartite organisation, can be dated to the middle Bell Beaker period. Two of the graves discovered during excavation produced no finds. They contain the remains of individuals of indeterminate sex, an adult in extended position on the back (2113), a young adult lying on the right side (2154). The third burial (2105) is that of an adult with a flat-based beaker of mixed style, decorated with comb-impressed hatched bands bordered by cord impressions. Nine barbed-and-tanged arrowheads, typical of the western Bell Beaker area, were found on and around the body. They are made from a Cretaceous flint that could be from the Senonian outcrops in the Champagne area. Some of the blanks are Kombewa flakes. Three arrowheads grouped on the west side of the pit indicate a dismantled quiver, with the dispersion of the other arrowheads probably taking place after the burial. Lastly, a strike-a-light and a piece with an abrupt retouch were located under the thorax. A fragment of iron pyrite associated with these elements suggests that they made up a fire-lighting kit. The analysis of residues identified on the two sides of the strike-a-light reveals the presence of mineralised and oxidised organic matter consisting of bone fragments and traces of alder. The wood is apparently not from a hafting system, but could either be the remains of an arrow shaft or a container for the fire-lighting kit. The burial discovered during the trial trenching is later than the other three, due to the decoration style of its pottery. The radiocarbon dates from the three burials found during the excavation phase place them in the earliest Bell Beaker period, 2700 – 2450 BC. According to the chronological system established by L. Salanova, this grave group can be dated to stage 2 of the final Neolithic of Northern France (early Bell Beaker). During this early phase, the graves are mostly individual inhumations, which are isolated or loosely clustered, with no particular layout of the pit, nor preferential organisation in the position and orientation of the body. The grave group at Trémery clearly fits this model. The date obtained for grave 2105 is one of the earliest in the Paris Basin, 2582 – 2472 BC cal. (96% probability) or 2697 – 2455 BC cal. (94% probability). The characteristics of the grave-goods, previously observed in early Bell Beaker contexts, seem coherent with this radiocarbon date. This type of assemblage and the accumulation of arrowheads are nevertheless unusual, with few comparable examples in the region.Le site de Trémery a été fouillé dans le cadre de l'archéologie préventive, en 1999 et porté seulement aujourd'hui à la connaissance de la communauté scientifique. Plusieurs phases d’occupation du Rubané au premier âge du Fer ont été reconnues sur l’emprise ; la période la mieux documentée est représentée par un groupe composé de quatre sépultures campaniformes. Trois ont été dégagées lors de la fouille, la quatrième au cours du diagnostic. Les quatre sont concentrées sur une superficie d’environ 500 m2. Bien que très arasée, la morphologie des tombes montre des fosses le plus souvent rectangulaires aux angles arrondis. Leur état de conservation est médiocre et ne permet pas de reconnaître l’existence d’un éventuel aménagement externe. Aucune norme dans l’agencement des corps n’est identifiée avec certitude, faute de diagnose sexuelle fiable. Deux inhumés étaient accompagnés de mobilier. La sépulture dégagée au cours du diagnostic livre un poignard, élément faisant également partie des tombes de l’étape la plus ancienne ; en revanche le vase qu’elle contenait et les éléments de son décor la placent dans le Campaniforme moyen. L’un des inhumés dégagés lors de la fouille contient le squelette d’un individu adulte accompagné d’un riche mobilier, à savoir un gobelet de style mixte associé à un briquet et neuf pointes de flèche à pédoncule et à ailerons, éléments représentatifs d’une phase ancienne du Campaniforme, ce que confirme la datation radiocarbone. Les armatures à pédoncule et à ailerons relèvent quant à elles de la sphère occidentale du Campaniforme. Ce type d’assemblage et l’accumulation d’armatures sont inhabituels. Enfin, un fragment de pyrite de fer associé à ces éléments évoque un ensemble de « nécessaire à feu ». L'analyse des résidus déposés sur les deux faces du briquet mettent en évidence la présence de restes organiques minéralisés et oxydés qui correspondent à des fragments osseux et à des restes d'aulne. Les restes de bois ne semblent pas correspondre à un système d’emmanchement mais pourraient être soit les vestiges d'un fût de flèche, soit ceux d'un contenant pour le « nécessaire à feu »

    Trémery, Moselle, ZAC de la Fontaine des Saints, site 19 : rapport de fouille

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    Le Néolithique ancien est marqué par la présence de fosses allongées. La céramique issue de leur remplissage montre des décors réalisés selon la technique du pointillé-sillonné ainsi que l'utilisation du peigne à deux dents et la forte proportion du motif en chevron simple ou double, permettant d'attribuer l'ensemble du mobilier céramique des fosses à l'horizon IIc du Rubané de la chronologie du Rhin moyen ou de la phase 5 régionale. Si du point de vue de la céramique, les fosses appartiennent au même horizon chronologique, en revanche il n'est pas établi qu'elles aient été associées au même habitat qui n'a d'ailleurs pas été conservé. Au regard du nombre de vestiges, on peut penser que le site ne comportait pas plus d'une ou deux habitations. Trois sépultures campaniformes ont été découvertes dans l’emprise, dont la première découverte au cours du diagnostic. L’une d’elle a livré un vase qui s'intègre tout à fait au style maritime/mixte du Campaniforme occidental : gobelet (à profil en S ?), teinte orangée, impressions conjointes d'outils à dents multiples et de cordelette pour la réalisation du décor. Le premier âge du Fer, marqué par des éléments céramiques, provient principalement d’un petit groupe de silos et de fosses. La plupart des vases rencontrés ici trouvent des comparaisons directes essentiellement en Lorraine mais aussi en Alsace et en Allemagne. La plupart des formes de vases et leur décor montrent des parallèles dans des ensembles du Hallstatt C alors que certaines formes évoquent déjà le Hallstatt D. La datation proposée pour ce site est la fin du Hallstatt C voire le Hallstatt D1. Trois plans de bâtiments lisibles dans l’emprise sud du décapage présentent tous un plan rectangulaire Ce type de plan est connu en Lorraine, il apparaît dès l’Âge du Bronze final et perdure à la période hallstattienne, et de façon plus sporadique durant le second Âge du fer. Un plan formant un quadrilatère est constitué de quatre poteaux porteurs d’une superficie de 27 m2 environ. Ce type de bâtisse peut être interprété comme un grenier surélevé, très répandu aux deux âges du Fer. Un chemin 2075 très arasée, orientée est-ouest et s’incurve vers le nord-ouest. Son parcours a été suivi sur l’emprise décapée sur une petite centaine de mètres linéaire. Cinq fossés ont été repérés dans l’emprise fouillée, quatre ont un tracé identique, parallèle, orienté nord-ouest-sud-est. On retrouve leur tracé sur l’emprise du site 30 fouillé par Marie-Pierre Petitdidier

    Jossigny (Seine-et-Marne), « Le Pré du But », « Le Pré au Chêne » : Marne-la-Vallée, secteur 3 : un habitat Michelsberg en rebord de plateau à Jossigny : rapport de fouilles

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    Cinq ateliers de taille de haches en silex du Néolithique moyen II et une zone d'occupation domestique à priori contemporains ont été mis au jour sur le site du futur hôpital de Jossigny.A l'échelle du bassin versant du ru des Gassets, les communes de Jossigny et de Montévrain totalisent actuellement neuf amas ou ateliers de taille du silex et deux zones d'occupation à caractère domestique. D'un point de vue culturel, ces découvertes relèvent clairement des différentes traditions du Néolithique moyen II (4200 - 3600 av. J.-C.) et d'un point de vue chronologique, les éléments de cet ensemble sont susceptibles d'être contemporains. Dans ce cas précisément, il faut envisager qu'il existe une certaine spécialisation des secteurs étudiés. Ces occupations correspondent-elles à des sites d'habitat ou à des lieux de taille du silex comparables à ceux que l'on connaît en vallée et ont-elles une spécificité (spécialisation artisanale, activités sédentaires ou itinérantes, habitats) ? Le repérage de ces ensembles est inédit et exceptionnel puisque la documentation concernant le Néolithique sur les secteurs de plateau est encore aujourd'hui très lacunaire. C'est au Néolithique moyen II qu'apparaissent les premières minières d'extraction du silex dont la vocation principale est la production de haches. On ne peut pas envisager l'hypothèse d'extraction à partir du plateau en raison de la trop grande profondeur d'enfouissement des ressources minérales (au moins 40 m). Mais selon toute vraisemblance, l'installation des ateliers de taille ici n'est pas fortuite. Le ru formant l'axe de l'occupation, ce secteur du bassin versant présente un intérêt certain, notamment par la proximité des gisements de silex (moins de cinq kilomètres), et par la présence de blocs de grès à la rupture de pente pour le polissage des haches (moins de trois kilomètres). Les études préliminaires ont montré que les plaquettes étaient acheminées non préformées sur les lieux de taille. Par ce phénomène, hormis l'aspect technique, c'est l'organisation et la structuration des groupes qui peuvent être envisagées. L'étude de ces sites permettra de définir leurs caractéristiques intrinsèques, mais elle apportera en outre, un éclairage nouveau sur les modèles d'habitat de cette période du Néolithique. La présence d'habitats et d'amas de silex, a priori contemporains, permet d'esquisser une image de l'organisation des productions lithiques et de leur articulation avec les lieux d'extraction et de production
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