9 research outputs found

    Mortalité des veaux : analyse phénotypique et étude de la composante génétique

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    The decrease in calf mortality is a major issue for the cattle sector. The MORPHE project, funded by France Genetique Elevage was aimed at quantifying the genetic impact on calves and heifer mortality from birth to reproduction period and to define relevant phenotypes for new genetic evaluations. The phenotypic analysis of mortality was carried out on nine dairy breeds and 10 beef breeds from birth and death events reported in the national information system between 2005 and 2011. Between zero and six months, the average mortality rate depended on the breeds (from 10.5 to 19.2% in dairy breeds and from 5.1 to 13.7% in beef breeds). It also depended on the sex of the calf (+ 3% mortality for males), calving rank of dam (lower mortality in multiparous), farm size (lower mortality in small herds for dairy breeds) and birth period (higher calf mortality for birth between December and March for dairy breeds). The calf mortality rate between three and 180 days had a high phenotypic variability between sires, ranging from less than 5% for the best bulls to 10 or even 15% for the worse ones. In beef breeds, the genetic study of stillbirth (0-2 days) was a priority. This trait was split into a direct and a maternal effects. Four models were tested on three breeds (Charolaise, Limousine, and Parthenaise) to measure the impact of disconnection between herds and the discrete nature of the phenotype. Heritabilities were low (from 1 to 2%) but consistent between models. The differences of stillbirth for bulls evaluated in extreme classes were important. The comparison of breeding values estimated with the four models showed the importance of connectedness between herds. The model could probably be improved by integrating within herd heterogeneous variances. In dairy breeds, heritability of mortality was estimated with a threshold model at different life stages for Holstein, Montbeliarde, Normandy, Simmental and Brown Swiss breeds. It ranged between 0.1 and 0.9% for the first month of life and between 0.3 and 2.1% between 1 and 6 months of age. Despite these low heritability estimates, the implementation of a geneticLa baisse de la mortalité des veaux est un enjeu majeur pour les filières bovines. Le projet FGE MORPHE, visait à quantifier l’impact génétique sur la mortalité des veaux et des génisses entre leur naissance et leur mise en reproduction et à définir des phénotypes pertinents pour de nouvelles évaluations génétiques. L’analyse phénotypique de la mortalité a été réalisée sur 9 races laitières et 10 races allaitantes à partir des déclarations de naissance et de mortalité des veaux entre 2005 et 2011. Entre 0 et 6 mois, le taux moyen de mortalité est variable selon les races (entre 10,5 et 19,2% en races laitières et entre 5,1 et 13,7% en races allaitantes). Il dépend également du sexe du veau (+3% de mortalité chez les mâles), du rang de vêlage de la mère (moindre mortalité chez les multipares), de la taille des élevages (moindre mortalité dans les petits troupeaux en races laitières), et de la période de naissance (mortalité plus importante des veaux laitiers naissant entre décembre et mars). Sur la période 3-180 jours, le taux de mortalité des veaux présente une variabilité phénotypique importante entre pères, allant de moins de 5% pour les meilleurs à 10 voire 15% pour les moins bons. En races allaitantes, l’étude génétique de la mortinatalité (0-2 jours) a été prioritaire. Ce caractère est décomposé en un effet direct et un effet maternel. 4 modèles ont été testés sur 3 races (Charolaise, Limousine et Parthenaise), afin de mesurer l’impact de la déconnexion entre troupeaux et du caractère discontinu du phénotype. Les héritabilités sont faibles et cohérentes entre modèles, de l’ordre de 1 à 2%. Les écarts de moyennes phénotypiques des taureaux évalués dans les classes extrêmes sont importants. La comparaison des valeurs génétiques estimées avec les 4 modèles montre l’importance de la prise en compte de la déconnexion entre troupeaux. Le modèle pourrait probablement être amélioré en intégrant des variances hétérogènes intra troupeau. Dans les races laitières, l’héritabilité de la mortalité entre 3 et 180 jours a été estimée avec un modèle à seuil à différents stades de vie pour les races Holstein, Montbéliarde, Normande, Simmental et Brune. Elle est généralement comprise entre 0,1 et 0,9% pour les stades de vie définis au cours du 1 er mois et entre 0,3 et 2,1% entre 1 et 6 mois. Ce niveau faible reste cependant compatible avec la mise en œuvre d’une évaluation génétique, dans la perspective d’une prise en compte de ces caractères en sélection génomique

    Black mamba venom peptides target acid-sensing ion channels to abolish pain

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    International audiencePolypeptide toxins have played a central part in understanding physiological and physiopathological functions of ion channels. In the field of pain, they led to important advances in basic research and even to clinical applications. Acid-sensing ion channels (ASICs) are generally considered principal players in the pain pathway, including in humans. A snake toxin activating peripheral ASICs in nociceptive neurons has been recently shown to evoke pain. Here we show that a new class of three-finger peptides from another snake, the black mamba, is able to abolish pain through inhibition of ASICs expressed either in central or peripheral neurons. These peptides, which we call mambalgins, are not toxic in mice but show a potent analgesic effect upon central and peripheral injection that can be as strong as morphine. This effect is, however, resistant to naloxone, and mambalgins cause much less tolerance than morphine and no respiratory distress. Pharmacological inhibition by mambalgins combined with the use of knockdown and knockout animals indicates that blockade of heteromeric channels made of ASIC1a and ASIC2a subunits in central neurons and of ASIC1b-containing channels in nociceptors is involved in the analgesic effect of mambalgins. These findings identify new potential therapeutic targets for pain and introduce natural peptides that block them to produce a potent analgesia

    Un groupe professionnel aux multiples facettes : les infirmières.

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    International audienceSommaire du dossier : L'histoire des infirmières : Pourquoi ? Comment ? - La profession d'infirmière : démographie, trajectoires professionnelles et prospectives. - Les infirmières hospitalières. Une segmentation du travail, une diversification des emplois et métiers. - Cadre de santé : une évolution de carrière du personnel paramédical pour quel travail ? - Aux marges d'une profession : l'intérim infirmier. - Exercer en cabinet libéral : un pas à franchir. - Extension du marché du travail ou création d'un segment professionnel ? A propos des infirmières de santé publique. - Quelle place pour les infirmières en santé au travail ? Les enjeux d'une recomposition des territoires professionnels. - Etre infirmière à l'école : " c'est faire un autre métier ! ". - La création des écoles d'infirmières à Bordeaux. - Réforme et " universitarisation " de la formation infirmière : une expérience en cours. - Association des infirmières de la fonction publique territoriale

    Interstices, entractes et transitions

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    L’illusion continue, comme la réalisation d’une parfaite continuité narrative ou dramatique, au théâtre, sont utopiques. Et si, parfois, elles se situent à l’horizon d’un idéal, le théâtre, à tous égards, affiche toujours son incapacité à fabriquer ce continu dramatique dont on a tant de fois rêvé. Ainsi, tout spectateur est simultanément sensible à la réalité qui l’entoure (la séance) et à celle de l’action dramatique ; il ne peut que passer de l’une à l’autre en s’appuyant concurremment sur ses passions et sur sa raison, dans le spectacle et dans la fiction. Qu’est-ce en effet qu’un spectacle, sinon une attente réitérée lors d’une série de noirs entrecoupés d’éléments figurés disjoints, qui peuvent (mais ne doivent pas nécessairement) s’articuler à l’intérieur d’un mouvement linéaire, avec sa syntaxe particulière (qui recourt parfois à la disjonction et se termine souvent par un « bouquet final » qui est une sorte d’acmé au bord du gouffre noir) ? Sont alors essentielles, la discontinuité des effets à l’intérieur d’un spectacle, la collection d’émotions brutales, attendues, désirées, qui peuvent donner lieu au plaisir ou à sa déception. Christian Biet, Introduction, premiers paragraphes. Dossier réalisé avec le parrainage de Christian Biet (Université Paris X – Nanterre), sous la direction de Sylvain Diaz (Université Lumière – Lyon 2) et Olivier Normand (E.N.S.-L.S.H.)
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