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    Global Analysis of Extracytoplasmic Stress Signaling in Escherichia coli

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    The Bae, Cpx, Psp, Rcs, and σE pathways constitute the Escherichia coli signaling systems that detect and respond to alterations of the bacterial envelope. Contributions of these systems to stress response have previously been examined individually; however, the possible interconnections between these pathways are unknown. Here we investigate the dynamics between the five stress response pathways by determining the specificities of each system with respect to signal-inducing conditions, and monitoring global transcriptional changes in response to transient overexpression of each of the effectors. Our studies show that different extracytoplasmic stress conditions elicit a combined response of these pathways. Involvement of the five pathways in the various tested stress conditions is explained by our unexpected finding that transcriptional responses induced by the individual systems show little overlap. The extracytoplasmic stress signaling pathways in E. coli thus regulate mainly complementary functions whose discrete contributions are integrated to mount the full adaptive response

    Exposition aux procĂ©dures de cardiologie interventionnelle pendant l’enfance et risque de cancer : Etude COCCINELLE

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    International audienceL’utilisation des rayonnements ionisants (RI) dans les pratiques mĂ©dicales a permis des avancĂ©es notables dans la prise en charge des patients. GrĂące aux progrĂšs technologiques et mĂ©dicaux, les procĂ©dures de cardiologie interventionnelle (PCI) permettent aujourd’hui le diagnostic et le traitement des cardiopathies congĂ©nitales qui autrefois nĂ©cessitaient une chirurgie lourde, avec des risques de complication. L’utilisation des PCI est en augmentation depuis les annĂ©es 1990 (Lucas et al. 2006; Yang et al. 2015; BeausĂ©jour Ladouceur et al. 2016). Cette augmentation peut donner lieu Ă  des expositions relativement Ă©levĂ©es aux RI notamment pour les procĂ©dures complexes (Koenig, Mettler, et Wagner 2001; Wagner 2007; Mercuri et al. 2008). En outre, les recherches ont montrĂ© que les enfants sont plus sensibles aux RI (Preston et al. 2007; Hsu et al. 2013). Le risque de cancer chez les patients porteurs de cardiopathie congĂ©nitale exposĂ©s aux RI lors des PCI a Ă©tĂ© relativement peu documentĂ© (BjĂžrge et al. 2008; Fisher et al. 2012; Harbron et al. 2018; Lee et al. 2015; McLaughlin et al. 1993; Modan et al. 2000). Chez les patients pĂ©diatriques, certaines Ă©tudes ont rapportĂ© un risque Ă©levĂ© de cancer (Harbron et al. 2018; Modan et al. 2000), tandis que d'autres n'ont pas mis en Ă©vidence de risque significatif (McLaughlin et al. 1993). L’étude COCCINELLE (COhorte sur le risque de Cancer aprĂšs Cardiologie INterventionnELLE) vise Ă  Ă©valuer le risque de cancer aprĂšs exposition aux RI lors des PCI pendant l’enfance en France. L’objectif de la prĂ©sente Ă©tude est de dĂ©crire la cohorte et d'analyser l’incidence des cancers dans cette population par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale. MatĂ©riels et MĂ©thodes La cohorte COCCINELLE est une cohorte nationale multicentrique rĂ©trospective. Elle a inclus des patients ayant reçu au moins une PCI avant l’ñge de 15 ans entre 2000 et 2013 dans l’un des 15 centres participant Ă  l’étude. Les patients sont suivis depuis la date de la premiĂšre PCI enregistrĂ©e jusqu'Ă  la date de sortie, c'est-Ă -dire la date du dĂ©cĂšs, la date du premier diagnostic de cancer, la date du 18Ăšme anniversaire ou le 31 dĂ©cembre 2015. La cohorte a Ă©tĂ© croisĂ©e avec le RĂ©pertoire National d'Identification des Personnes Physiques (Insee) afin d’obtenir le statut vital de chaque participant et avec le Registre National des Cancers de l’Enfant afin d’identifier les cas de cancer survenus dans la cohorte. Les cas de cancer ont Ă©tĂ© classĂ©s selon la Classification Internationale des Cancers de l’Enfant 3Ăšme version (International Classification of Childhood Cancer, third version (ICCC3)) (Steliarova‐Foucher et al. 2005). Une comparaison externe de l'incidence de cancer dans la cohorte avec celle de la population gĂ©nĂ©rale en France a Ă©tĂ© effectuĂ©e. Des ratios d'incidence standardisĂ©e (SIR) ont Ă©tĂ© estimĂ©s en faisant le rapport entre le nombre de cas observĂ©s dans la cohorte et le nombre de cas attendus, sur la base des taux d'incidence nationaux. La standardisation a portĂ© sur l’ñge Ă  la fin du suivi (0-1 an, 1-5 ans, 5-10 ans et 10-15 ans), sur l’annĂ©e calendaire (2000-2005, 2005-2010 et 2010-2015) et sur le sexe (hommes et femmes). L'approximation de Breslow et Day (Breslow et Day 1987) a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour estimer les intervalles de confiance (IC) Ă  95% des SIR. Les estimations des SIR ont portĂ© sur cinq groupes de cancer : cancers tous les sites confondus (c’est-Ă -dire tous les sites tumoraux ICCC3 : I - XII), les leucĂ©mies (ICCC3 : Ia, Ib, Id, Ie), les lymphomes (ICCC3 : IIa-IIc), les tumeurs du systĂšme nerveux central (SNC) (ICCC3 : IIIb, IIIc, IIIe, IIIf) et les cancers solides (ICCC3 : IV, VI, VIII - XII) en excluant les tumeurs du SNC. Des estimations des SIR en fonction du degrĂ© d’exposition dĂ©fini selon le nombre de PCI reçue (1, 2 et ≄ 3) ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. RĂ©sultats La cohorte entiĂšre Ă©tait composĂ©e de 17 104 sujets, dont 51 % de sexe masculin. Le suivi mĂ©dian Ă©tait de 5,9 ans (intervalle inter quartile (IQR) 6,4 ans) avec un total de 110 335 personnes-annĂ©es. Les patients ĂągĂ©s de moins d'un an Ă  leur premiĂšre PCI reprĂ©sentaient 38,7 % de l'ensemble de la cohorte. L'Ăąge mĂ©dian Ă  la sortie de la cohorte Ă©tait de 10,8 ans (IQR 9,3 ans). Au total, 22 227 PCI ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans la cohorte. Le nombre de procĂ©dures reçues par patient variait de 1 Ă  14 ; environ 82 % des sujets de l'Ă©tude n'ont reçu qu'une seule procĂ©dure. Les procĂ©dures diagnostiques reprĂ©sentaient 8 931 (40,2 %) de toutes les procĂ©dures effectuĂ©es. Cinquante-neuf cas de cancer ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s entre 2000 et 2015, dont 34 (57,6 %) concernaient des sujets de sexe masculin. L'Ăąge mĂ©dian au moment du diagnostic du cancer Ă©tait de 7,4 ans (IQR 10,4 ans). Trente-quatre des 59 cancers ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s au moins deux ans aprĂšs les premiĂšres PCI, avec 13 (38,2%) lymphomes, 7 (20,6%) leucĂ©mies et 14 (41,2%) cancers solides. Les SIR Ă©taient Ă©levĂ©s pour tous les sites de cancers confondus (SIR = 3,8 [2,9 - 4,9]), les leucĂ©mies (SIR = 3,3 [2,0 - 5,4]), les lymphomes (SIR = 14,9 [9,9 - 22,5]) et les cancers solides Ă  l'exclusion des tumeurs du SNC (SIR = 3,3 [2,0 - 5,5]) comparĂ©s Ă  la population gĂ©nĂ©rale. Les SIR Ă©taient Ă©levĂ©s quel que soit le nombre de PCI reçues (1, 2 ou ≄ 3) : SIR1 procĂ©dure = 3,7 [2,7 - 4,9], SIR2 procĂ©dures = 3,2 [1,5 – 6,8] et SIR≄ 3 procĂ©dures = 6,1 [3,0 - 12,1] (p-value de tendance 0,2). Discussion et conclusion Les rĂ©sultats de la prĂ©sente Ă©tude sont cohĂ©rents avec ceux dĂ©jĂ  rapportĂ©s dans la littĂ©rature (Harbron et al. 2018; Modan et al. 2000). Modan et al. ont examinĂ© les dossiers de 674 enfants qui avaient reçu une PCI entre 1950 et 1970 et ont mis en Ă©vidence des incidences Ă©levĂ©es de cancer, toutes causes confondues (SIR = 2,3 [1,2 – 4,1]) et des lymphomes (SIR = 6,3 [1,7 – 16,2]) (Modan et al. 2000). Une autre Ă©tude de cohorte de 11 270 enfants ayant reçu une PCI avant l’ñge de 22 ans au Royaume-Uni, a montrĂ© que les incidences des cancers tous les sites confondus (SIR = 2,32 [1,65 – 3,17]) et des lymphomes (SIR = 8,34 [5,22 – 12,61]) Ă©taient plus Ă©levĂ©es dans la cohorte que dans la population gĂ©nĂ©rale ; mais aprĂšs censure des sujets transplantĂ©s, l’incidence pour tout cancer n’était plus Ă©levĂ©e (SIR = 0,90 [0,49 - 1,49]) (Harbron et al. 2018). A l’opposĂ© de ces Ă©tudes, McLaughlin a Ă©tudiĂ© 3 915 enfants canadiens qui avaient subi au moins une PCI avant l'Ăąge de 18 ans entre 1950 et 1965 et qui ont Ă©tĂ© suivis jusqu’en 1986. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont montrĂ© que l’incidence des cancers n’était pas significativement Ă©levĂ©e dans la cohorte comparĂ©e Ă  la population gĂ©nĂ©rale (SIR = 0,75 [0,4 – 1,2] pour tous les sites de cancers confondus) (McLaughlin et al. 1993). Une Ă©tude conduite chez les adultes prĂ©sentant une cardiopathie congĂ©nitale a mis en Ă©vidence des incidences Ă©levĂ©es de cancer toutes causes confondues, avec une augmentation du risque lorsque le nombre de procĂ©dures reçues augmentait (Cohen et al. 2018). Cependant il est important de souligner que la prĂ©sente Ă©tude ne permet pas de discriminer l’impact d’un contexte gĂ©nĂ©tique ou mĂ©dical particulier, de celui des RI sur cette augmentation d’incidence. Des estimations de doses pour les PCI rĂ©alisĂ©es sont actuellement en cours afin de fournir des donnĂ©es dosimĂ©triques prĂ©cises pour chaque patient de l'Ă©tude. Les doses cumulĂ©es aux organes seront utilisĂ©es dans les analyses dose-rĂ©ponse du risque de cancer. En outre, les patients pĂ©diatriques porteurs de cardiopathie peuvent recevoir d'autres procĂ©dures diagnostiques telles que la scanographie, la radiographie et la mĂ©decine nuclĂ©aire. Il est important de prendre en compte ces diffĂ©rentes sources d'exposition car elles peuvent contribuer de maniĂšre significative Ă  la dose cumulĂ©e totale dĂ©livrĂ©e aux organes. Des analyses complĂ©mentaires de la cohorte aborderont cette question dans les modĂšles d'estimation des risques. En conclusion, cette analyse montre des incidences Ă©levĂ©es pour tous les sites de cancers confondus, les leucĂ©mies, les lymphomes et les cancers solides (Ă  l'exclusion des tumeurs du SNC) dans la cohorte COCCINELLE par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale, mais ces rĂ©sultats doivent ĂȘtre complĂ©tĂ©s

    Exposure to low-dose ionizing radiation from cardiac catheterization and risk of cancer: the COCCINELLE study

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    International audienceBackground The COCCINELLE study is a nationwide retrospective French cohort set up to evaluate the risk of radiation associated cancer in patients who undergone cardiac catheterization (CC) procedures for diagnosis or treatment of congenital heart disease during childhood [1].Material and methods Children who undergone CC procedures from 01/01/2000 to 31/12/2013 before the age of 16 in one of the 15 pediatric cardiology departments which perform pediatric CC in mainland France were included. The follow-up started at the date of the first recorded CC procedure until the exit date, i.e. the date of death, the date of first cancer diagnosis, the date of the 18th birthday, or the 31/12/2015, whichever occurred first. The cohort was linked to the National Childhood Cancer Registry to identify patients diagnosed with cancer and with the French National Directory for the Identification of Natural Persons to retrieve the patients’ vital status. An external comparison was conducted using standardized incidence ratios (SIR). Breslow and Day’s approximation was used to estimate 95% confidence intervals (CI) for the SIRs [2]. Results A total of 17,104 children were included in the cohort and followed for 110,335 person-years, with 22,227 CC procedures collected. Among the patients, 81.6 % received only one procedure. Fifty-nine cancer cases were observed in the cohort. SIRs were increased for all-cancer (SIR = 3.8, 95% CI 2.9, 4.9), leukemia (SIR = 3.3, 95% CI 2.0, 5.4), lymphoma (SIR = 14.9, 95% CI 9.9, 22.5) and solid cancers excluding central nervous system tumors (SIR = 3.3, 95% CI 2.0, 5.5) compared with the general population. Conclusion Increased risks of cancer were observed. Potential explanations include shared genetic or environmental factors, immunosuppression drugs, and exposure to medical ionizing radiation procedures. The dose-response analysis between ionizing radiation doses received during CCs and cancer occurrence will allow to address this question.Keywords: Ionizing radiation, cardiac catheterization, congenital heart disease, cancerCompeting interestsThe authors declare that they have no competing of interest.References1.Baysson H, Nkoumazok B, Barnaoui S, RĂ©hel J, Girodon B, Milani G, Boudjemline Y, Bonnet D, Laurier D, Bernier M (2015) Follow-up of children exposed to ionising radiation from cardiac catheterisation: the Coccinelle study. Radiation protection dosimetry 165:13–162.Breslow NE, Day NE (1987) Statistical Methods in Cancer Research Volume II: The Design and Analysis of Cohort Studies, IARC Scientific Publication. IARC Scientific Publication No. 82, Lyon, France: International Agency for Research on Cancer.NotesCOCCINELLE: French acronym for COhorte sur le risque de Cancer aprĂšs Cardiologie INterventionnELLECC: Cardiac CatheterizationSIR: Standardized Incidence Ratios CI: Confidence IntervalsCNS: Central Nervous Syste

    Exposition aux procĂ©dures de cardiologie interventionnelle pendant l’enfance et risque de cancer : Etude COCCINELLE

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    International audienceL’utilisation des rayonnements ionisants (RI) dans les pratiques mĂ©dicales a permis des avancĂ©es notables dans la prise en charge des patients. GrĂące aux progrĂšs technologiques et mĂ©dicaux, les procĂ©dures de cardiologie interventionnelle (PCI) permettent aujourd’hui le diagnostic et le traitement des cardiopathies congĂ©nitales qui autrefois nĂ©cessitaient une chirurgie lourde, avec des risques de complication. L’utilisation des PCI est en augmentation depuis les annĂ©es 1990 (Lucas et al. 2006; Yang et al. 2015; BeausĂ©jour Ladouceur et al. 2016). Cette augmentation peut donner lieu Ă  des expositions relativement Ă©levĂ©es aux RI notamment pour les procĂ©dures complexes (Koenig, Mettler, et Wagner 2001; Wagner 2007; Mercuri et al. 2008). En outre, les recherches ont montrĂ© que les enfants sont plus sensibles aux RI (Preston et al. 2007; Hsu et al. 2013). Le risque de cancer chez les patients porteurs de cardiopathie congĂ©nitale exposĂ©s aux RI lors des PCI a Ă©tĂ© relativement peu documentĂ© (BjĂžrge et al. 2008; Fisher et al. 2012; Harbron et al. 2018; Lee et al. 2015; McLaughlin et al. 1993; Modan et al. 2000). Chez les patients pĂ©diatriques, certaines Ă©tudes ont rapportĂ© un risque Ă©levĂ© de cancer (Harbron et al. 2018; Modan et al. 2000), tandis que d'autres n'ont pas mis en Ă©vidence de risque significatif (McLaughlin et al. 1993). L’étude COCCINELLE (COhorte sur le risque de Cancer aprĂšs Cardiologie INterventionnELLE) vise Ă  Ă©valuer le risque de cancer aprĂšs exposition aux RI lors des PCI pendant l’enfance en France. L’objectif de la prĂ©sente Ă©tude est de dĂ©crire la cohorte et d'analyser l’incidence des cancers dans cette population par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale. MatĂ©riels et MĂ©thodes La cohorte COCCINELLE est une cohorte nationale multicentrique rĂ©trospective. Elle a inclus des patients ayant reçu au moins une PCI avant l’ñge de 15 ans entre 2000 et 2013 dans l’un des 15 centres participant Ă  l’étude. Les patients sont suivis depuis la date de la premiĂšre PCI enregistrĂ©e jusqu'Ă  la date de sortie, c'est-Ă -dire la date du dĂ©cĂšs, la date du premier diagnostic de cancer, la date du 18Ăšme anniversaire ou le 31 dĂ©cembre 2015. La cohorte a Ă©tĂ© croisĂ©e avec le RĂ©pertoire National d'Identification des Personnes Physiques (Insee) afin d’obtenir le statut vital de chaque participant et avec le Registre National des Cancers de l’Enfant afin d’identifier les cas de cancer survenus dans la cohorte. Les cas de cancer ont Ă©tĂ© classĂ©s selon la Classification Internationale des Cancers de l’Enfant 3Ăšme version (International Classification of Childhood Cancer, third version (ICCC3)) (Steliarova‐Foucher et al. 2005). Une comparaison externe de l'incidence de cancer dans la cohorte avec celle de la population gĂ©nĂ©rale en France a Ă©tĂ© effectuĂ©e. Des ratios d'incidence standardisĂ©e (SIR) ont Ă©tĂ© estimĂ©s en faisant le rapport entre le nombre de cas observĂ©s dans la cohorte et le nombre de cas attendus, sur la base des taux d'incidence nationaux. La standardisation a portĂ© sur l’ñge Ă  la fin du suivi (0-1 an, 1-5 ans, 5-10 ans et 10-15 ans), sur l’annĂ©e calendaire (2000-2005, 2005-2010 et 2010-2015) et sur le sexe (hommes et femmes). L'approximation de Breslow et Day (Breslow et Day 1987) a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour estimer les intervalles de confiance (IC) Ă  95% des SIR. Les estimations des SIR ont portĂ© sur cinq groupes de cancer : cancers tous les sites confondus (c’est-Ă -dire tous les sites tumoraux ICCC3 : I - XII), les leucĂ©mies (ICCC3 : Ia, Ib, Id, Ie), les lymphomes (ICCC3 : IIa-IIc), les tumeurs du systĂšme nerveux central (SNC) (ICCC3 : IIIb, IIIc, IIIe, IIIf) et les cancers solides (ICCC3 : IV, VI, VIII - XII) en excluant les tumeurs du SNC. Des estimations des SIR en fonction du degrĂ© d’exposition dĂ©fini selon le nombre de PCI reçue (1, 2 et ≄ 3) ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. RĂ©sultats La cohorte entiĂšre Ă©tait composĂ©e de 17 104 sujets, dont 51 % de sexe masculin. Le suivi mĂ©dian Ă©tait de 5,9 ans (intervalle inter quartile (IQR) 6,4 ans) avec un total de 110 335 personnes-annĂ©es. Les patients ĂągĂ©s de moins d'un an Ă  leur premiĂšre PCI reprĂ©sentaient 38,7 % de l'ensemble de la cohorte. L'Ăąge mĂ©dian Ă  la sortie de la cohorte Ă©tait de 10,8 ans (IQR 9,3 ans). Au total, 22 227 PCI ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans la cohorte. Le nombre de procĂ©dures reçues par patient variait de 1 Ă  14 ; environ 82 % des sujets de l'Ă©tude n'ont reçu qu'une seule procĂ©dure. Les procĂ©dures diagnostiques reprĂ©sentaient 8 931 (40,2 %) de toutes les procĂ©dures effectuĂ©es. Cinquante-neuf cas de cancer ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s entre 2000 et 2015, dont 34 (57,6 %) concernaient des sujets de sexe masculin. L'Ăąge mĂ©dian au moment du diagnostic du cancer Ă©tait de 7,4 ans (IQR 10,4 ans). Trente-quatre des 59 cancers ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s au moins deux ans aprĂšs les premiĂšres PCI, avec 13 (38,2%) lymphomes, 7 (20,6%) leucĂ©mies et 14 (41,2%) cancers solides. Les SIR Ă©taient Ă©levĂ©s pour tous les sites de cancers confondus (SIR = 3,8 [2,9 - 4,9]), les leucĂ©mies (SIR = 3,3 [2,0 - 5,4]), les lymphomes (SIR = 14,9 [9,9 - 22,5]) et les cancers solides Ă  l'exclusion des tumeurs du SNC (SIR = 3,3 [2,0 - 5,5]) comparĂ©s Ă  la population gĂ©nĂ©rale. Les SIR Ă©taient Ă©levĂ©s quel que soit le nombre de PCI reçues (1, 2 ou ≄ 3) : SIR1 procĂ©dure = 3,7 [2,7 - 4,9], SIR2 procĂ©dures = 3,2 [1,5 – 6,8] et SIR≄ 3 procĂ©dures = 6,1 [3,0 - 12,1] (p-value de tendance 0,2). Discussion et conclusion Les rĂ©sultats de la prĂ©sente Ă©tude sont cohĂ©rents avec ceux dĂ©jĂ  rapportĂ©s dans la littĂ©rature (Harbron et al. 2018; Modan et al. 2000). Modan et al. ont examinĂ© les dossiers de 674 enfants qui avaient reçu une PCI entre 1950 et 1970 et ont mis en Ă©vidence des incidences Ă©levĂ©es de cancer, toutes causes confondues (SIR = 2,3 [1,2 – 4,1]) et des lymphomes (SIR = 6,3 [1,7 – 16,2]) (Modan et al. 2000). Une autre Ă©tude de cohorte de 11 270 enfants ayant reçu une PCI avant l’ñge de 22 ans au Royaume-Uni, a montrĂ© que les incidences des cancers tous les sites confondus (SIR = 2,32 [1,65 – 3,17]) et des lymphomes (SIR = 8,34 [5,22 – 12,61]) Ă©taient plus Ă©levĂ©es dans la cohorte que dans la population gĂ©nĂ©rale ; mais aprĂšs censure des sujets transplantĂ©s, l’incidence pour tout cancer n’était plus Ă©levĂ©e (SIR = 0,90 [0,49 - 1,49]) (Harbron et al. 2018). A l’opposĂ© de ces Ă©tudes, McLaughlin a Ă©tudiĂ© 3 915 enfants canadiens qui avaient subi au moins une PCI avant l'Ăąge de 18 ans entre 1950 et 1965 et qui ont Ă©tĂ© suivis jusqu’en 1986. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont montrĂ© que l’incidence des cancers n’était pas significativement Ă©levĂ©e dans la cohorte comparĂ©e Ă  la population gĂ©nĂ©rale (SIR = 0,75 [0,4 – 1,2] pour tous les sites de cancers confondus) (McLaughlin et al. 1993). Une Ă©tude conduite chez les adultes prĂ©sentant une cardiopathie congĂ©nitale a mis en Ă©vidence des incidences Ă©levĂ©es de cancer toutes causes confondues, avec une augmentation du risque lorsque le nombre de procĂ©dures reçues augmentait (Cohen et al. 2018). Cependant il est important de souligner que la prĂ©sente Ă©tude ne permet pas de discriminer l’impact d’un contexte gĂ©nĂ©tique ou mĂ©dical particulier, de celui des RI sur cette augmentation d’incidence. Des estimations de doses pour les PCI rĂ©alisĂ©es sont actuellement en cours afin de fournir des donnĂ©es dosimĂ©triques prĂ©cises pour chaque patient de l'Ă©tude. Les doses cumulĂ©es aux organes seront utilisĂ©es dans les analyses dose-rĂ©ponse du risque de cancer. En outre, les patients pĂ©diatriques porteurs de cardiopathie peuvent recevoir d'autres procĂ©dures diagnostiques telles que la scanographie, la radiographie et la mĂ©decine nuclĂ©aire. Il est important de prendre en compte ces diffĂ©rentes sources d'exposition car elles peuvent contribuer de maniĂšre significative Ă  la dose cumulĂ©e totale dĂ©livrĂ©e aux organes. Des analyses complĂ©mentaires de la cohorte aborderont cette question dans les modĂšles d'estimation des risques. En conclusion, cette analyse montre des incidences Ă©levĂ©es pour tous les sites de cancers confondus, les leucĂ©mies, les lymphomes et les cancers solides (Ă  l'exclusion des tumeurs du SNC) dans la cohorte COCCINELLE par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale, mais ces rĂ©sultats doivent ĂȘtre complĂ©tĂ©s

    Exposure to low-dose ionising radiation from cardiac catheterisation and risk of cancer: the COCCINELLE study cohort profile

    No full text
    International audiencePurpose The COCCINELLE study is a nationwide retrospective French cohort set up to evaluate the risk of cancer in patients who undergone cardiac catheterisation (CC) procedures for diagnosis or treatment of congenital heart disease during childhood. Participants Children who undergone CC procedures from 1 January 2000 to 31 December 2013, before the age of 16 in one of the 15 paediatric cardiology departments which perform paediatric CC in mainland France were included. The follow-up started at the date of the first recorded CC procedure until the exit date, that is, the date of death, the date of first cancer diagnosis, the date of the 18th birthday or the 31 December 2015, whichever occurred first. The cohort was linked to the National Childhood Cancer Registry to identify patients diagnosed with cancer and with the French National Directory for the Identification of Natural Persons to retrieve the patients’ vital status. Findings to date A total of 17 104 children were included in the cohort and followed for 110 335 person-years, with 22 227 CC procedures collected. Among the patients, 81.6% received only one procedure. Fifty-nine cancer cases were observed in the cohort. Standardised incidence ratios (SIRs) were increased for all-cancer (SIR=3.8, 95% CI: 2.9 to 4.9), leukaemia (SIR=3.3, 95% CI: 2.0 to 5.4), lymphoma (SIR=14.9, 95% CI: 9.9 to 22.5) and solid cancers excluding central nervous system (CNS) tumours (SIR=3.3, 95% CI: 2.0 to 5.5) compared with the general population. Future plans Dose reconstruction is currently underway to estimate individual cumulative doses absorbed to relevant organs, including red bone marrow and brain for respectively haematologic disorders and CNS tumours risk estimation. A dose–response analysis will be conducted with consideration to confounding factors such as age at exposure, gender, predisposing factors to cancer and other sources of medical diagnostic low-dose ionising radiation

    Lympho-hematopoietic malignancies risk after exposure to low dose ionizing radiation during cardiac catheterization in childhood

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    Pediatric patients with congenital heart disease (CHD) often undergo low dose ionizing radiation (LDIR) from cardiac catheterization (CC) for the diagnosis and/or treatment of their disease. Although radiation doses from a single CC are usually low, less is known about the long-term radiation associated cancer risks. We aimed to assess the risk of lympho-hematopoietic malignancies in pediatric CHD patients diagnosed or treated with CC. A French cohort of 17,104 children free of cancer who had undergone a first CC from 01/01/2000 to 31/12/2013, before the age of 16 was set up. The follow-up started at the date of the first recorded CC until the exit date, i.e., the date of death, the date of first cancer diagnosis, the date of the 18th birthday, or the 31/12/2015, whichever occurred first. Poisson regression was used to estimate the LDIR associated cancer risk. The median follow-up was 5.9 years, with 110,335 person-years. There were 22,227 CC procedures, yielding an individual active bone marrow (ABM) mean cumulative dose of 3.0 milligray (mGy). Thirty-eight incident lympho-hematopoietic malignancies were observed. When adjusting for attained age, gender and predisposing factors to cancer status, no increased risk was observed for lympho-hematopoietic malignancies RR/mGy = 1.00 (95% CI: 0.88; 1.10). In summary, the risk of lympho-hematopoietic malignancies and lymphoma was not associated to LDIR in pediatric patients with CHD who undergo CC. Further epidemiological studies with greater statistical power are needed to improve the assessment of the dose-risk relationship
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