11 research outputs found

    Contribution des résidus de culture à la réduction du déficit alimentaire des troupeaux de ruminants dans l’Ouémé Supérieur au Bénin

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    L’utilisation de la biomasse des résidus de cultures présents sur les exploitations agricoles après les récoltes est importante pour alimenter les animaux durant la saison sèche. La présente étude vise d’une part à estimer la biomasse des résidus au champ, et d’autre part à analyser la capacité de charge qui en résulte dans l’Ouémé Supérieur au Bénin. Des enquêtes ont été réalisées auprès d’agriculteurs et d’éleveurs, ainsi que des mesures de biomasses de résidus. Trois cents éleveurs ont été interrogés sur l’importance, la durée d’utilisation et les modes d’accès aux résidus. Puis, 350 placettes de 5 × 5 m ont été installées dans une sélection de champs, dont 175 en 2020 et 175 en 2021. Les résultats montrent que les quantités de résidus disponibles à l’hectare varient selon les cultures et les années. En 2020, les quantités mesurées sont les suivantes : 5,3 t de Matière Sèche/ha pour le maïs ; 6,7 t MS/ha pour le sorgho ; 3,4 t MS/ha pour le riz ; 2,3 t MS/ha pour le niébé ; 2,0 t MS/ha pour le soja ; 1,0 t MS/ha pour l’arachide ; 1,0 t MS/ha pour le voandzou. En 2021 : 4,4 t MS/ha pour le maïs ; 5,3 t MS/ha pour le sorgho ; 3,2 t MS/ha pour le riz ; 2,1 t MS/ha pour le niébé ; 2,0 t MS/ha pour le soja ; 1,1 t MS/ha pour l’arachide ; 1,1 t MS/ha pour le voandzou. Le bilan entre la capacité de charge calculée à partir des résidus et la charge animale réelle est négatif sur les deux années d’étude. Les résidus ont couvert potentiellement 77 % (2020) et 66 % (2021) des besoins alimentaires du bétail entre décembre et février. La prise en compte de ces résultats dans l’élaboration des politiques agricoles et pastorales contribuerait à mieux gérer l’ensemble des ressources fourragères disponibles pour le bétail

    Fulani Innovations in Pastoral Migration, Livelihood Diversification and Professional Association

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    Softcover, 17x24Pastoralists throughout Africa face increasing pressures. In Benin, governmental development policies and programmes in crop farming are changing power relations between herders and farmers to favour the latter. How are the Fulani pastoralists responding to these threats to their existence? Georges Djohy explores the dynamics in local use of natural resources and in inter-ethnic relations resulting from development interventions. He combines the approaches of science and technology studies – looking at the co-construction of society and technology – and political ecology – looking at the power relations shaping the dynamics of economic, environmental and social change – so as to throw light on the forces of marginalisation, adaptation and innovation at work in northern Benin. Having worked there for many years, Djohy has been able to uncover gradual processes of socio-technological change that are happening “behind the scenes” of agricultural development involving mechanisation, herbicide use, tree planting, land registration and natural resource conservation. He reveals how farmers are using these interventions as “weapons” in order to gain more rights over larger areas of land, in other words, to support indigenous land grabbing from herders who had been using the land since decades for grazing. He documents how the Fulani are innovating to ensure their survival, e.g. by using new technologies for transport and communication, developing new strategies of livestock feeding and herd movement, and developing complementary sources of household income. The Fulani are organising themselves from local to national level to provide technological and socio-cultural services, manage conflicts and gain a stronger political voice, e.g. to be able to achieve demarcation of corridors for moving livestock through cultivated areas. They even use non-functioning mini-dairies – another example of development intervention – to demonstrate their modernity and to open up other opportunities to transform their pastoral systems. This book provides insights into normally hidden technical and social dynamics that are unexpected outcomes of development interventions

    Valorisation de bourgoutières dans les terroirs riverains du Parc W au Nord-Bénin : entre contrôle et patrimonialisation du territoire

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    The district of Karimama in Northern Benin, occupied by the W Park on about five-sixths of its surface, evokes a land characterized by a lack of farmland, the severity of the climate with recurrent extreme events (droughts and floods) and the lack of access roads. This paper investigates the perceptions of communities on their territory and some ongoing mechanisms developed to control space by enhancing common resources value. Through speeches and facts, we offer an explanation of factors underlying controlling process of bourgou “Echinochloa stagnina” pasturelands in the context of land recession

    Valorisation de bourgoutières dans les terroirs riverains du Parc W au Nord-Bénin : entre contrôle et patrimonialisation du territoire

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    The district of Karimama in Northern Benin, occupied by the W Park on about five-sixths of its surface, evokes a land characterized by a lack of farmland, the severity of the climate with recurrent extreme events (droughts and floods) and the lack of access roads. This paper investigates the perceptions of communities on their territory and some ongoing mechanisms developed to control space by enhancing common resources value. Through speeches and facts, we offer an explanation of factors underlying controlling process of bourgou “Echinochloa stagnina” pasturelands in the context of land recession

    Contribution des résidus de culture à la réduction du déficit alimentaire des troupeaux de ruminants dans l’Ouémé Supérieur au Bénin

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    L’utilisation de la biomasse des résidus de cultures présents sur les exploitations agricoles après les récoltes est importante pour alimenter les animaux durant la saison sèche. La présente étude vise d’une part à estimer la biomasse des résidus au champ, et d’autre part à analyser la capacité de charge qui en résulte dans l’Ouémé Supérieur au Bénin. Des enquêtes ont été réalisées auprès d’agriculteurs et d’éleveurs, ainsi que des mesures de biomasses de résidus. Trois cents éleveurs ont été interrogés sur l’importance, la durée d’utilisation et les modes d’accès aux résidus. Puis, 350 placettes de 5 × 5 m ont été installées dans une sélection de champs, dont 175 en 2020 et 175 en 2021. Les résultats montrent que les quantités de résidus disponibles à l’hectare varient selon les cultures et les années. En 2020, les quantités mesurées sont les suivantes : 5,3 t de Matière Sèche/ha pour le maïs ; 6,7 t MS/ha pour le sorgho ; 3,4 t MS/ha pour le riz ; 2,3 t MS/ha pour le niébé ; 2,0 t MS/ha pour le soja ; 1,0 t MS/ha pour l’arachide ; 1,0 t MS/ha pour le voandzou. En 2021 : 4,4 t MS/ha pour le maïs ; 5,3 t MS/ha pour le sorgho ; 3,2 t MS/ha pour le riz ; 2,1 t MS/ha pour le niébé ; 2,0 t MS/ha pour le soja ; 1,1 t MS/ha pour l’arachide ; 1,1 t MS/ha pour le voandzou. Le bilan entre la capacité de charge calculée à partir des résidus et la charge animale réelle est négatif sur les deux années d’étude. Les résidus ont couvert potentiellement 77 % (2020) et 66 % (2021) des besoins alimentaires du bétail entre décembre et février. La prise en compte de ces résultats dans l’élaboration des politiques agricoles et pastorales contribuerait à mieux gérer l’ensemble des ressources fourragères disponibles pour le bétail

    Dynamiques sociocommunautaires de gestion des risques climatiques par les agropasteurs dans les terroirs riverains du Parc W, au Nord-BĂ©nin

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    International audienceRangelands have undergone drastic deterioration in recent decades due to environmental changes and anthropogenic factors. The protected areas and their surrounding ecosystems, spaces coveted by both herders and farmers are areas of inter-professional clashes, despite the formal regulations that are being exerted. The present study in northeastern Benin aims at analyzing the socio-communal dynamics happening in pastoralist communities in order to respond to the major challenges of pastoral farming. A socio-anthropological approach based on cattle herds monitoring and an analysis in terms of sustainable livelihoods and social capital have been used. Semi-structured interviews and field observations have been implemented in pastoral communities bordering W Park. The findings of this study reveal the rise of socio-communal dynamics of climate risks management alongside individual strategies of pastoral resources access, rooted on social networks. Some plant species mobilized through individual and collective strategies have become strategic for animal health protection. The pastoralism resists shocks, adjusts itself to new realities while securing the actors.Les parcours pastoraux ont subi ces dernières décennies des dégradations drastiques liées aux changements environnementaux et aux facteurs anthropiques. Les aires protégées et les écosystèmes contigus, espaces convoités par les éleveurs et les agriculteurs sont le théâtre d’affrontements interprofessionnels, en dépit des réglementations publiques qui s’y exercent. La présente étude, réalisée au nord-est du Bénin, vise à analyser les dynamiques sociocommunautaires à l’œuvre dans les communautés d’éleveurs, aux fins d’apporter une réponse aux principaux défis de l’élevage pastoral. Une approche socio-anthropologique reposant sur le suivi de troupeaux bovins et une analyse en termes de moyens d’existence durables et de capital social a été utilisée. Des entretiens semi-structurés et observations directes ont été faits en zone pastorale dans les communes riveraines du Parc W. En termes de résultats, on note l’essor des dynamiques sociocommunautaires de gestion des risques climatiques, aux côtés des stratégies individuelles d’accès aux ressources pastorales, sur la base de la mobilisation des réseaux sociaux. Certaines essences végétales dont la mobilisation passe par la mise en œuvre de stratégies individuelles et collectives sont devenues stratégiques dans la protection de la santé des animaux. Le pastoralisme résiste encore aux chocs climatiques, s’ajuste aux réalités nouvelles et assure une sécurité des acteurs
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