42 research outputs found

    Detection and distribution of sweetpotato feathery mottle virus in sweetpotato using membrane immunobinding assay

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    The serological technique called membrane immunobinding assay (MIBA) was used for the detection and distribution of sweetpotato feathery mottle virus (SPFMV) in clones of sweetpotato from China. The immuno-fingerprinting technique on nitrocellulose membrane is based on specific recognition between the viral antigens and a polyclonal antibody against them. The reaction on the membrane allows the observation of spots, which intensity depends on the viral concentration of the tested sample. These spots can be conserved for very long periods. With the dosage of the virus present in the tested leaf samples of clone Guangshu 62, the evolution as well as the distribution of the feathery mottle virus was followed. Thus, the individuals tested have a high viral concentration which, not only was age dependent, but also progressed toward the apex. Since the high multiplication of the feathery mottle virus in clone Guangshu 62 did not had an effect on the tubers' yield, the relationship between this clone and the virus is a tolerant one. The implications of this relationship are discussed by taking into account the cultural context and the yield component in rural area.African Journal of Biotechnology Vol. 4 (7), pp. 717-723, 200

    Le Secteur Informel Comme Alternative au Sous-emploi des Jeunes dans la Sous-Préfecture de Toumodi

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    La prĂ©sente recherche a pour objectif d’analyser la contribution du secteur informel dans l’insertion professionnelle des jeunes dans la Sous-prĂ©fecture de Toumodi avec ses effets induits au plan Ă©conomique et social en 2022. Cette recherche s’appuie sur les recherches documentaires et une enquĂŞte de terrain de quatre mois entre les mois de Janvier et Avril 2022. La Sous-prĂ©fecture de Toumodi est frappĂ©e, Ă  l’image de tout le pays, par une crise d’emplois-jeunes sĂ©vère quand on sait la grande proportion que cette catĂ©gorie de la population reprĂ©sente dans la population totale. Cependant, dans la Sous-PrĂ©fecture de Toumodi, le secteur secondaire est encore très faible au regard du nombre d’unitĂ©s industrielles qui agissent dans l’agro-industries et d’emplois crĂ©Ă©s et une agriculture qui s’essouffle avec la raretĂ© des terres cultivables, la chute des coĂ»ts des matières et son manque d’attractivitĂ©. Le secteur informel se prĂ©sente donc comme l’alternative au sous-emploi ou le manque d’emploi des jeunes dans la Sous-prĂ©fecture de Toumodi. En effet selon RGPH 2014, les activitĂ©s non spĂ©cifiĂ©es ont un taux de 70% et elles regroupent des populations exerçant souvent dans l’informel avec des activitĂ©s qui changent du jour au lendemain en fonction de la demande du marchĂ©. Les services avec 11% est la principale branche d’activitĂ© dans cet espace sous-prĂ©fectoral. Ici, l’activitĂ© agricole est faible avec une proportion de 9%. L’activitĂ© commerciale a un taux de 6% et celle de l’industrie 3%. Au niveau du bâtiment et travaux publics le taux est très faible (1%). Cette Ă©tude fait donc le diagnostic Ă©conomique et social du secteur informel et sa capacitĂ© Ă  insĂ©rer les jeunes de la Sous-PrĂ©fecture de Toumodi.   This research aims to analyse the contribution of the informal sector in the professional integration of young people in the administrative division of Toumodi with its induced effects at the economic and social level in 2022. This research is based on documentary research and a four-month field survey between January and April 2022. The administrative division of Toumodi underwent a severe youth employment crisis like the whole country knowing the large proportion that this category of the population represents in the total population. However the secondary sector of this region is still very weak considering the number of industrial units which take part in agro-industries and jobs created. It also has an agriculture which is weakened by the scarcity of cultivable land, falling material costs and its lack of attractiveness. The informal sector therefore is seen as the alternative to youth underemployment in the region. Indeed, according to RGPH 2014, unspecified activities have a rate of 70% and they include populations often working in the informal sector with activities that change overnight according to market demand. Services with 11% is the main branch of activity in this sub-prefectural space. Here, agricultural activity is low with a proportion of 9%. Commercial activity has a rate of 6% and that of industry 3%. At the level of building and public works the rate is very low (1%). This study therefore makes the economic and social diagnosis of the informal sector in the administrative division of Toumodi

    Le Secteur Informel Comme Alternative au Sous-emploi des Jeunes dans la Sous-Préfecture de Toumodi

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    La prĂ©sente recherche a pour objectif d’analyser la contribution du secteur informel dans l’insertion professionnelle des jeunes dans la Sous-prĂ©fecture de Toumodi avec ses effets induits au plan Ă©conomique et social en 2022. Cette recherche s’appuie sur les recherches documentaires et une enquĂŞte de terrain de quatre mois entre les mois de Janvier et Avril 2022. La Sous-prĂ©fecture de Toumodi est frappĂ©e, Ă  l’image de tout le pays, par une crise d’emplois-jeunes sĂ©vère quand on sait la grande proportion que cette catĂ©gorie de la population reprĂ©sente dans la population totale. Cependant, dans la Sous-PrĂ©fecture de Toumodi, le secteur secondaire est encore très faible au regard du nombre d’unitĂ©s industrielles qui agissent dans l’agro-industries et d’emplois crĂ©Ă©s et une agriculture qui s’essouffle avec la raretĂ© des terres cultivables, la chute des coĂ»ts des matières et son manque d’attractivitĂ©. Le secteur informel se prĂ©sente donc comme l’alternative au sous-emploi ou le manque d’emploi des jeunes dans la Sous-prĂ©fecture de Toumodi. En effet selon RGPH 2014, les activitĂ©s non spĂ©cifiĂ©es ont un taux de 70% et elles regroupent des populations exerçant souvent dans l’informel avec des activitĂ©s qui changent du jour au lendemain en fonction de la demande du marchĂ©. Les services avec 11% est la principale branche d’activitĂ© dans cet espace sous-prĂ©fectoral. Ici, l’activitĂ© agricole est faible avec une proportion de 9%. L’activitĂ© commerciale a un taux de 6% et celle de l’industrie 3%. Au niveau du bâtiment et travaux publics le taux est très faible (1%). Cette Ă©tude fait donc le diagnostic Ă©conomique et social du secteur informel et sa capacitĂ© Ă  insĂ©rer les jeunes de la Sous-PrĂ©fecture de Toumodi.   This research aims to analyse the contribution of the informal sector in the professional integration of young people in the administrative division of Toumodi with its induced effects at the economic and social level in 2022. This research is based on documentary research and a four-month field survey between January and April 2022. The administrative division of Toumodi underwent a severe youth employment crisis like the whole country knowing the large proportion that this category of the population represents in the total population. However the secondary sector of this region is still very weak considering the number of industrial units which take part in agro-industries and jobs created. It also has an agriculture which is weakened by the scarcity of cultivable land, falling material costs and its lack of attractiveness. The informal sector therefore is seen as the alternative to youth underemployment in the region. Indeed, according to RGPH 2014, unspecified activities have a rate of 70% and they include populations often working in the informal sector with activities that change overnight according to market demand. Services with 11% is the main branch of activity in this sub-prefectural space. Here, agricultural activity is low with a proportion of 9%. Commercial activity has a rate of 6% and that of industry 3%. At the level of building and public works the rate is very low (1%). This study therefore makes the economic and social diagnosis of the informal sector in the administrative division of Toumodi

    Secteur Informel, lternative au Sous-Emploi des Jeunes dans la Sous-Préfecture de Toumodi

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    L’objectif de cette recherche est d’analyser la contribution du secteur informel dans l’insertion professionnelle des jeunes dans la Sous-prĂ©fecture de Toumodi avec ses effets induits au plan Ă©conomique et social en 2022. La mĂ©thodologie s’appuie sur les recherches documentaires et une enquĂŞte de terrain de quatre mois entre les mois de Janvier et Avril 2022. La recherche est Ă  la fois qualitative et quantitative afin de rendre compte au mieux du poids du secteur informel dans l’activitĂ© Ă©conomique des jeunes et des effets induits de cette contribution. Elle a pris en compte 421 jeunes, 62 activitĂ©s informelles et 08 personnes ressources dans la Sous-PrĂ©fecture. Les donnĂ©es recueillies ont Ă©tĂ© traitĂ©es manuellement et Ă  l’ordinateur grâce au logiciel SPSS for Windows 17.0, Excel, Adobe Illustrator CS.11 et Arcview GIS 3.3 ; ce qui a permis de prĂ©senter les rĂ©sultats sous forme de tableaux et graphiques. Il ressort de cette enquĂŞte, que le secteur informel qui regroupe le commerce, l’artisanat et le transport est le principal secteur d’activitĂ© des jeunes avec 70% des emplois. Le revenu moyen annuel des jeunes actifs dans ce secteur est 76 000 FCFA. Ces revenus servent Ă  payer le loyer et Ă  se nourrir. C’est pourquoi une rĂ©organisation des activitĂ©s du secteur informel et une formation des jeunes exerçant dans ce secteur s’imposent.   The objective of this research is to analyze the contribution of the informal sector in the professional integration of young people in the region of Toumodi with its induced effects at the economic and social level in 2022. The methodology is based on the documentary research and a four-month field survey between January and April 2022. The research is both qualitative and quantitative in order to better reflect the weight of the informal sector in the economic activity of young people and the induced effects of this contribution. It took into account 421 young people, 62 informal activities, and 08 resource persons in the area. The data collected were processed manually and on the computer using SPSS for Windows 17.0, Excel, Adobe Illustrator CS.11, and Arcview GIS 3.3 software; which made it possible to present the results in the form of tables and graphics. This survey shows that the informal sector, which includes trade, crafts, and transport, is the main sector of activity for young people with 70% of jobs. The average annual income of young workers in this sector is 76,000 FCFA. This income is used to pay the rent and to eat. This is why a reorganization of activities in the informal sector and training of young people working in this sector is essential

    Variabilité des propriétés physico-chimiques et dénombrement de la flore fermentaire du tchapalo, une bière traditionnelle de sorgho en Côte d’Ivoire

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    Une étude portant sur la variabilité des propriétés physico-chimiques etmicrobiologiques, l’évolution de ces propriétés au cours de la fermentation alcoolique a été réalisée sur des échantillons de moût sucré (produit intermédiaire) et de tchapalo (bière de sorgho) prélevés dans une zone de production massive à Abobo, commune située au Nord-Est d’Abidjan. Il ressort de cette étude que la qualité des moûts et tchapalo produits était constante. Le pH (3,4), les teneurs en sucres (3,6 g/100 g), en protéines (2,9 mg/mL) et en vitamine C (1,5 mg/100 mL) des moûts sucrés étaientstatistiquement les mêmes chez toutes les brasseuses et ne variaient pas d’une production à l’autre. Le tchapalo obtenu après fermentation contenait en moyenne 5,2 % d’éthanol. Le méthanol et le propanol n’ont pas été détectés. Les levures avec 1.9×108 ufc/mL constituaient la microflore dominante du tchapalo. Les bactéries lactiques isolées appartenaient aux genres Lactobacillus et Leuconostoc.Mots-clés : Tchapalo, bière traditionnelle, propriétés physico-chimiques, fermentation

    Evaluation of the phytochemical composition and antimicrobial properties of two aromatic plants used in the production of sweet wort and tchapalo, two artisanal beverages from CĂ´te d'Ivoire

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    The search for new antimicrobial molecules from natural sources is an opportunity to preserve food. The objective of this study is to evaluate the phytochemical composition and antimicrobial properties of the leaves of Adansonia digitata (Bombacaceae) and the bark of Grewia venusta (Tilaceae), two aromatic plants used in the production of sweet must and tchapalo. Phytochemical screening from the aqueous, decocted and methanolic extracts of these plants was performed using standard colorimetric methods. Antimicrobial activity was also evaluated on 21 strains using the well diffusion method. Minimum Inhibitory Concentrations (MIC) and Bactericides were determined respectively by the liquid macro-dilution and agar plating methods. Results showed the presence of tannins, triterpenoids, cardiotonic glycosides and saponins in these extracts. All extracts were active on Staphylococcus aureus ATCC25923 with inhibition diameters ranging from 10.33±1 to 20.3±1.5 mm. The methanolic extracts had the lowest MICs (12.5 mg/mL), with bactericidal and/or fungicidal activity on most of the microbial strains tested. These results confirm the antimicrobial activities of the phytochemical compounds of these plants that could play the role of stabilizer and preservative of sweet wort and tchapalo. La recherche de nouvelles molécules antimicrobiennes à partir de sources naturelles est une opportunité pour conserver les aliments. L’objectif de cette étude est d’évaluer la composition phytochimique et les propriétés antimicrobiennes des feuilles de Adansonia digitata (Bombacaceae) et des écorces de Grewia venusta (Tilaceae), deux plantes aromatiques utilisées dans la production du moût sucré et du tchapalo. Le criblage phytochimiques à partir des extraits aqueux, décoctés et méthanoliques de ces plantes a été réalisé selon les méthodes standards de colorimétries. L’activité antimicrobienne a été également évaluée sur 21 souches en utilisant la méthode de diffusion en puits. Les Concentrations Minimales Inhibitrices (CMI) et Bactéricides ont été déterminées respectivement par les méthodes de macro-dilution en milieu liquide et ensemencement sur milieu gélosé. Les résultats ont montré la présence de tannins, de triterpénoïdes, de cardiotoniques glycosides et de saponines dans ces extraits. Tous les extraits ont été actifs sur Staphylococcus aureus ATCC25923 avec des diamètres d’inhibition allant de 10,33±1 à 20,3± 1,5 mm. Les extraits méthanoliques ont présenté les CMI les plus faibles (12,5 mg/mL), avec une activité bactéricide et/ou fongicide sur la plupart des souches microbiennes testées. Ces résultats confirment les activités antimicrobiennes des composés phytochimiques de ces plantes qui pourraient jouer le rôle de stabilisant et conservateur du moût sucré et du tchapalo

    Impact des Évolutions Climatiques sur les Ressources en eau des Petits Bassins en Afrique Sub-Saharienne: Application au Bassin Versant du Bandama à Tortiya (Nord Côte d’Ivoire)

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    The objective of this study is to show the effect of climate change on water resources in the Bandama Basin in Tortiya. To achieve this objective, various data (rainfall, flow rates, temperatures) from different sources and methods (NICHOLSON indices, Hanning order 2 low pass filter, PETTIT test) were used. The application of Nicholson indices associated with the Hanning Filter to the rainfall and hydrological series revealed a climatic variability characterized by an alternation of wet, normal and dry phases. The statistical method of PETTIT indicates a rainfall rupture at the Dikodougou and Sirasso stations, which occurred in 1970 and 1971, respectively. These ruptures mark a modification of rainfall and hydrological regimes. They are accompanied by a decrease in rainfall of 9% in Sirasso and 10% in Dikodougou. The drop in rainfall has resulted in a decrease in the inflow of water that passes through the watercourses in the basin as well as the groundwater reserves with a hydrological deficit of 66.5% of flows from Bandama to Tortiya. The average assessment of recharge in the Bandama Basin in Tortiya calculated by the Thornthwaite method on the Sirasso and Dikodougou stations is 197.5 mm of infiltrated water, ie an average volume of water of 691,250,000 m3. Thus, the water supply of the aquifers of the Bandama sub-basin in Tortiya is not very well assured because of the weak rains since the 70's.L’objectif de cette étude est de montrer l’effet de l’évolution climatique sur les ressources en eau dans le bassin du Bandama à Tortiya. Pour atteindre cet objectif, diverses données (pluies, débits et températures) de sources différentes et méthodes (indices de NICHOLSON, filtre passe-bas d’ordre 2 de Hanning, test de PETTIT) ont été utilisées. L'application des indices de Nicholson associée au Filtre de Hanning aux séries pluviométriques et hydrologiques a mis en évidence une variabilité climatique caractérisée par une alternance de phases humides, normales et sèches. La méthode statistique de PETTIT indique une rupture pluviométrique à la station de Dikodougou et de Sirasso, intervenue respectivement en 1970 et en 1971. Ces ruptures marquent une modification des régimes pluviométriques et hydrologiques. Elles s’accompagnent d’une diminution de la pluviométrie de 9% à Sirasso et de 10% à Dikodougou. La baisse de la pluviométrie a eu pour effet une diminution des apports d’eau qui transitent dans les cours d’eau dans le bassin ainsi que les réserves en eau souterraines avec un déficit hydrologique de 66,5% des débits du fleuve Bandama à Tortiya. L’évaluation moyenne (1901-2016) de la recharge dans le bassin de Bandama à Tortiya calculée par la méthode de Thornthwaite sur les stations de Sirasso et de Dikodougou est de 197,5 mm d’eau infiltré soit un volume d’eau moyen annuel de 691 250 000 m3 . Ainsi, L’alimentation en eau des aquifères du bassin versant du Bandama à Tortiya n’est pas très bien assurée à cause de la faiblesse des pluies depuis les années 70

    Conservation des ressources génétiques des races locales de sorgho en Afrique du Nord occidentale

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    Doctorat en Sciencesinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    The fate of the workers faced with the difficulties of the company under Ivorian law in the light of French law

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    Les difficultés qui peuvent être rencontrées par une entreprise sont multiformes et de degrés variables. Lorsqu’elles n’ont pas atteint le seuil suffisant permettant de déclencher une procédure collective, le chef d’entreprise rechigne bien souvent à dévoiler la véritable situation de leur entreprise. Les réticences à l’officialisation des difficultés tiennent parfois à des contingences socioculturelles tandis ou à des considérations d’ordre juridique. Le chef d’entreprise craint, le plus souvent, qu’il soit porté atteinte à l’exercice des prérogatives et responsabilités dont il a pratiquement seul la charge. L’apparition des difficultés peut déclencher divers contrôles de gestion de l’entreprise, mais aussi provoquer une réaction de méfiance, voire le retrait de certains partenaires financiers et/ou des collaborateurs importants. Les hésitations à révéler la situation préoccupante de l’entreprise s’expliquent aussi par le secret des affaires. En l’absence d’un véritable droit à l’information au profit des travailleurs, le chef d’entreprise peut juger de l’opportunité de donner ou non des informations. L’intérêt de l’entreprise est souvent invoqué pour justifier le silence, mais aussi pour canaliser la réaction des travailleurs. S’il s’exprime, le chef d’entreprise va pouvoir choisir les informations ainsi que le canal par lequel elles doivent parvenir aux destinataires.La procédure d’alerte en droit OHADA destinée à « réveiller les dirigeants insouciants de l’état périlleux de l’entreprise » mérite d’être saluée. L’employeur peut répondre aux difficultés par l’évitement des liens d’emplois, le développement des emplois précaires, l’externalisation et le recours aux travailleurs réellement ou non indépendants.La décision de restructuration prise par le dirigeant a des conséquences négatives sur la situation des salariés. L’article 11.8 du Code du travail qui impose le maintien des contrats de travail en cas de modification dans la situation juridique de l’employeur vise à en atténuer les conséquences. Il tente de préserver l’emploi et de permettre la poursuite de l’activité. Théoriquement, il s’agit d’une protection essentielle des salariés, mais en pratique, la "garantie d’emploi" est limitée à la seule période du changement de la situation juridique. L’ancien employeur et son successeur ne sont pas totalement privés de leur pouvoir de licencier, mais le transfert d’activité ne peut constituer en tant que tel un motif légitime de rupture des contrats. L’absence de solidarité légale entre les employeurs successifs rend difficile le paiement intégral des créances salariales.Pour autant, les travailleurs ne sont pas totalement abandonnés face à la décision patronale de procéder à des licenciements pour motif économique ; une procédure particulière doit être observée. Elle constitue l'ultime espoir de limitation de suppression d’emplois. Enfin, la liquidation de l’entreprise est synonyme de disparition des emplois. À cette occasion, la priorité est accordée aux mesures visant à sauver le capital. Le juge-commissaire qui a la responsabilité de se prononcer sur la réduction ou non du personnel décide presque toujours dans le sens souhaité par le dirigeant. Toutefois, lors de la formation du concordat, les travailleurs peuvent faire valoir des arguments permettant d’améliorer la consistance des mesures d’accompagnement de la suppression des emplois. La protection des intérêts des travailleurs en cas de difficultés de l’entreprise est insuffisante tant du point de vue des procédures que de l’indemnisation de la perte de l’emploi, ceci a notamment pour conséquence bien souvent d’attraire les salariés licenciés vers l’économie informelle pour assurer leur survie et celle de leur famille.The difficulties that can be encountered by a company are multiform and varying degrees. When they have not reached the sufficient threshold to trigger a collective procedure, the entrepreneur often refrains from revealing the true situation of their company. The reluctance to formalize difficulties sometimes arises from socio-cultural contingencies, or from legal considerations. In most cases, the entrepreneur fears that the exercise of the prerogatives and responsibilities of which he is almost solely responsible will be undermined. The emergence of difficulties can trigger various management controls of the company, but also provoke a reaction of mistrust, or even the withdrawal of some financial partners and / or important collaborators. The hesitation to reveal the worrying situation of the company is also explained by the secrecy of business. In the absence of a genuine right to information for the benefit of workers, the entrepreneur may decide whether or not to give information. The interest of the company is often invoked to justify the silence, but also to channel the reaction of the workers. If he speaks, the entrepreneur will be able to choose the information and the channel by which he must reach the recipients.The procedure of warning in OHADA law to "awaken the careless leaders of the perilous state of the enterprise" deserves to be welcomed. The employer can respond to difficulties by avoiding job bonds, developing precarious jobs, outsourcing and using genuine or non-independent workers.The restructuring decision taken by the manager has negative consequences for the employees' situation. Section 11.8 of the Labor Code, which requires the maintenance of employment contracts in the event of a change in the employer's legal position, is intended to mitigate the consequences. It tries to preserve employment and to allow the continuation of the activity. Theoretically, this is an essential protection for employees, but in practice the "employment guarantee" is limited to the only period of change in the legal situation. The former employer and his successor are not totally deprived of their power to dismiss, but the transfer of activity can not as such constitute a legitimate reason for breach of contract. The lack of legal solidarity between successive employers makes it difficult to pay full wage claims.However, the workers are not totally abandoned in the face of the employer's decision to make redundancies for economic reasons; a special procedure must be observed. It is the ultimate hope of limiting job losses. Finally, the liquidation of the company is synonymous with the disappearance of jobs. On this occasion, priority is given to measures to save capital. The judge-commissioner who is responsible for deciding on the reduction or not of the staff decides almost always in the direction desired by the officer. However, during the formation of the composition, the workers can put forward arguments to improve the consistency of measures accompanying the abolition of jobs. The protection of workers' interests in the event of company difficulties is insufficient both from the procedural point of view and from the compensation for loss of employment. This often leads to the attraction of redundant employees the informal economy to ensure their survival and that of their families

    The fate of the workers faced with the difficulties of the company under Ivorian law in the light of French law

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    Les difficultés qui peuvent être rencontrées par une entreprise sont multiformes et de degrés variables. Lorsqu’elles n’ont pas atteint le seuil suffisant permettant de déclencher une procédure collective, le chef d’entreprise rechigne bien souvent à dévoiler la véritable situation de leur entreprise. Les réticences à l’officialisation des difficultés tiennent parfois à des contingences socioculturelles tandis ou à des considérations d’ordre juridique. Le chef d’entreprise craint, le plus souvent, qu’il soit porté atteinte à l’exercice des prérogatives et responsabilités dont il a pratiquement seul la charge. L’apparition des difficultés peut déclencher divers contrôles de gestion de l’entreprise, mais aussi provoquer une réaction de méfiance, voire le retrait de certains partenaires financiers et/ou des collaborateurs importants. Les hésitations à révéler la situation préoccupante de l’entreprise s’expliquent aussi par le secret des affaires. En l’absence d’un véritable droit à l’information au profit des travailleurs, le chef d’entreprise peut juger de l’opportunité de donner ou non des informations. L’intérêt de l’entreprise est souvent invoqué pour justifier le silence, mais aussi pour canaliser la réaction des travailleurs. S’il s’exprime, le chef d’entreprise va pouvoir choisir les informations ainsi que le canal par lequel elles doivent parvenir aux destinataires.La procédure d’alerte en droit OHADA destinée à « réveiller les dirigeants insouciants de l’état périlleux de l’entreprise » mérite d’être saluée. L’employeur peut répondre aux difficultés par l’évitement des liens d’emplois, le développement des emplois précaires, l’externalisation et le recours aux travailleurs réellement ou non indépendants.La décision de restructuration prise par le dirigeant a des conséquences négatives sur la situation des salariés. L’article 11.8 du Code du travail qui impose le maintien des contrats de travail en cas de modification dans la situation juridique de l’employeur vise à en atténuer les conséquences. Il tente de préserver l’emploi et de permettre la poursuite de l’activité. Théoriquement, il s’agit d’une protection essentielle des salariés, mais en pratique, la "garantie d’emploi" est limitée à la seule période du changement de la situation juridique. L’ancien employeur et son successeur ne sont pas totalement privés de leur pouvoir de licencier, mais le transfert d’activité ne peut constituer en tant que tel un motif légitime de rupture des contrats. L’absence de solidarité légale entre les employeurs successifs rend difficile le paiement intégral des créances salariales.Pour autant, les travailleurs ne sont pas totalement abandonnés face à la décision patronale de procéder à des licenciements pour motif économique ; une procédure particulière doit être observée. Elle constitue l'ultime espoir de limitation de suppression d’emplois. Enfin, la liquidation de l’entreprise est synonyme de disparition des emplois. À cette occasion, la priorité est accordée aux mesures visant à sauver le capital. Le juge-commissaire qui a la responsabilité de se prononcer sur la réduction ou non du personnel décide presque toujours dans le sens souhaité par le dirigeant. Toutefois, lors de la formation du concordat, les travailleurs peuvent faire valoir des arguments permettant d’améliorer la consistance des mesures d’accompagnement de la suppression des emplois. La protection des intérêts des travailleurs en cas de difficultés de l’entreprise est insuffisante tant du point de vue des procédures que de l’indemnisation de la perte de l’emploi, ceci a notamment pour conséquence bien souvent d’attraire les salariés licenciés vers l’économie informelle pour assurer leur survie et celle de leur famille.The difficulties that can be encountered by a company are multiform and varying degrees. When they have not reached the sufficient threshold to trigger a collective procedure, the entrepreneur often refrains from revealing the true situation of their company. The reluctance to formalize difficulties sometimes arises from socio-cultural contingencies, or from legal considerations. In most cases, the entrepreneur fears that the exercise of the prerogatives and responsibilities of which he is almost solely responsible will be undermined. The emergence of difficulties can trigger various management controls of the company, but also provoke a reaction of mistrust, or even the withdrawal of some financial partners and / or important collaborators. The hesitation to reveal the worrying situation of the company is also explained by the secrecy of business. In the absence of a genuine right to information for the benefit of workers, the entrepreneur may decide whether or not to give information. The interest of the company is often invoked to justify the silence, but also to channel the reaction of the workers. If he speaks, the entrepreneur will be able to choose the information and the channel by which he must reach the recipients.The procedure of warning in OHADA law to "awaken the careless leaders of the perilous state of the enterprise" deserves to be welcomed. The employer can respond to difficulties by avoiding job bonds, developing precarious jobs, outsourcing and using genuine or non-independent workers.The restructuring decision taken by the manager has negative consequences for the employees' situation. Section 11.8 of the Labor Code, which requires the maintenance of employment contracts in the event of a change in the employer's legal position, is intended to mitigate the consequences. It tries to preserve employment and to allow the continuation of the activity. Theoretically, this is an essential protection for employees, but in practice the "employment guarantee" is limited to the only period of change in the legal situation. The former employer and his successor are not totally deprived of their power to dismiss, but the transfer of activity can not as such constitute a legitimate reason for breach of contract. The lack of legal solidarity between successive employers makes it difficult to pay full wage claims.However, the workers are not totally abandoned in the face of the employer's decision to make redundancies for economic reasons; a special procedure must be observed. It is the ultimate hope of limiting job losses. Finally, the liquidation of the company is synonymous with the disappearance of jobs. On this occasion, priority is given to measures to save capital. The judge-commissioner who is responsible for deciding on the reduction or not of the staff decides almost always in the direction desired by the officer. However, during the formation of the composition, the workers can put forward arguments to improve the consistency of measures accompanying the abolition of jobs. The protection of workers' interests in the event of company difficulties is insufficient both from the procedural point of view and from the compensation for loss of employment. This often leads to the attraction of redundant employees the informal economy to ensure their survival and that of their families
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