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    Le commerce de l’édition musicale française au XIXème Siècle: Les chiffres du déclin

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    L'aspect commercial de l'édition musicale n'a pas, jusqu'à présent, beaucoup retenu l'attention des chercheurs. Si l'on dispose maintenant de bonnes monographies concernant quelques grandes maisons européennes, on n'a qu'une idée assez vague de la manière dont elles se partageaient le marché mondial et de l'évolution de l'offre et de la demande. L'une des raisons de cette lacune est la difficulté de trouver des sources fournissant quantitativement les mouvements de partitions d'un pays à l'autre. Pour la France, les registres tenus à partir de 1827, par l'administration des douanes, dans lesquels sont consignées, année par année, toutes les entrées ou sorties de marchandises sur notre sol, livrent des renseignements précieux sur ces échanges. Le contenu de ces registres, bien que partiel, puisqu'aucune information n'est livrée sur les catégories musicales ayant fait l'objet des échanges et que le suivi des transactions est parfois fragmenté dans le temps, livre néanmoins une image globale du développement du marché de la musique entre 1827 et 1896. Il révèle aussi l'amplitude de certains phénomènes commerciaux se rapportant à cette industrie, dont on ignorait à ce jour l'existence

    Un siècle d’implantation allemande en France dans l’édition musicale (1760-1860)

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    L’arrivée à Paris, dans les dernières années du XVIIIe et au début du XIXe siècle, d’un nombre important d’éditeurs de musique d’origine allemande a été à l’origine de changements significatifs dans le commerce de l’édition musicale en France. En effet, les méthodes de travail utilisées par ces éditeurs, leur insertion harmonieuse dans la profession et le répertoire qu’ils ont révélé ont contribué à façonner ce métier en France et à le faire passer du stade amateur au stade professionnel. Mai..

    « Deux dynasties d'éditeurs et de musiciens, les Leduc »

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    International audienceCet article, basé sur des documents d'archives et d'état-civil, met en évidence que la grande maison d'édition Leduc, fondée en 1775 par les violonistes Pierre et Simon Leduc, dont l'activité cessa en 1823, qui inscrivit à son répertoire symphonies, concertos et musique de chambre de ses contemporains, n'a aucun lien de parenté avec la maison Leduc actuelle qui fut fondée par Alphonse Girard, dit Leduc, en 1842.Le répertoire publié et les fonds rachetés par ces éditeurs font l'objet de cette étude
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